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La Sous-Famille des Taramelliceratinae (Ammonitina, Haploceratoidea, Oppeliidae) de l'Oxfordien moyen et supérieur (Zone à Plicatilis, Sous-Zone à Vertebrale - Zone à Bimammatum, Sous-Zone à Berrense) du Nord de la Vienne, France (Province subméditerranéenne) [Subfamily Taramelliceratinae (Ammonitina, Haploceratoidea, Oppeliidae) from Middle and Upper Oxfordian strata (Plicatilis Zone, Vertebrale Subzone - Bimammatum Zone, Berrense Subzone) of N Vienne, France (submediterranean province)]

Authors:

Abstract and Figures

In the area of northern Poitou studied Taramelliceratinae are present at every level except in the Schilli Subzone, itself possibly absent, and the Stenocycloides Subzone in which only Perisphinctidae and Trimarginites sp. occur. Although some species are known and cited in the literature often, they are figured infrequently or not at all: Taramelliceras (Taramelliceras) dentostriatum (Quenstedt), T. (T.) callicerum (Oppel), T. (Proscaphites) anar (Oppel). Here, the ranges of these species in the stratigraphic succession were determined through their association with other faunas in the same collections, using the presence or absence of known precise stratigraphic markers (for example: Neomorphoceras chapuisi (Oppel) = Transversarium Zone, Luciaeformis Subzone ; Taramelliceras (? Taramelliceras) colleti (Lee) = Rotoides Subzone ; "Epipeltoceras semimammatum" (Quenstedt) = Bimammatum Zone, "Berrense" Subzone, Semimammatum horizon) and/or the disappearance of species with longer ranges (for example: the disappearance of Neoprionoceras lautlingensis (Rollier) which is present in the Parandieri Subzone, but absent in the overlying Luciaeformis Subzone). The ranges of certain species that had been incorrectly located stratigraphically : T. (T.) dentostriatum (Quenstedt), T. (T.) callicerum (Oppel), T. (T.) externnodosum Dorn, have been restored to their true location as determined from their occurrences in the author's collections and in those of other collectors who had noted their stratigraphic relationships to other taxa.It is recommended that the date of creation of the Luciaeformis Subzone and the Nectobrigensis, Luciaeformis and Subschilli horizons (Middle Oxfordian, Transversarium Zone) should be rectified. Currently, these are indicated as having been created in 1984. However, if the author's name, G. Melendez, is correct the date of their creation cannot have been 1984, the year in which the G. Melendez thesis was defended, for the manuscript was published only in 1989. It is also proposed that the Duongi horizon Melendez, 1989, be renamed as the Duongae horizon Melendez, 1989, because the index form, Perisphinctes (Dichotomoceras) duongi Melendez, 1989, is an ammonite species named to honor of A.N. Duong, a woman.The study involved more than fifteen hundred individuals, all collected in the zone investigated. Only the most representative are figured here. The poor state of preservation of the ammonites (encrusted, often worn on one face, with the umbilicus not accessible) did not permit measurement (hence no table) except that of the diameter and sometimes the thickness. Previous studies of this subfamily or these species (Oppel, 1863; Quenstedt, 1887; Loriol, 1902; Lee, 1905; Dorn, 1931; Hölder, 1955) are old. References to this subfamily or its representatives in more recent works are only incidental and rarely include descriptions, drawing or photographs. The existence of many ammonites comprising homogeneous groups but without characteristics in common with known species justifies the creation of new species. Some microconchs have been definitely associated with a macroconch species. For others, a lack of material did not permit the establishment of such a direct link so they have been attached to the supposedly related species with the mention, "aff." (for "affinis"). Nevertheless, although described and figured, these forms remain in open nomenclature. There are some "groups" of ammonites with new characteristics that are here associated with a known species because the differences were not sufficient to create new ones; they are distinguished by "var." (for "variety"). There are also some that are referred to a previously known species because they were based only on a fragment (polymorphism?). In addition, in the zone studied the several taxa of this subfamily permit a relatively detailed stratigraphic breakdown because their existence is limited at a maximum to a subzone. However, an exception is the species Taramelliceras (Proscaphites) anar (Oppel, 1863) which ranges from the Antecedens Subzone through the Rotoides Subzone.
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Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
1
La Sous-Famille des Taramelliceratinae
(Ammonitina, Haploceratoidea, Oppeliidae)
de l'Oxfordien moyen et supérieur
(Zone à Plicatilis, Sous-Zone à Vertebrale -
Zone à Bimammatum, Sous-Zone à Berrense)
du Nord de la Vienne, France (Province subméditerranéenne)
Philippe QUEREILHAC 1
Résumé : Dans la région étudiée du Nord du Poitou, la Sous-Famille des Taramelliceratinae est
présente dans tous les niveaux stratigraphiques, hormis la Sous-Zone à Schilli (très peu représentée)
et la Sous-Zone à Stenocycloides dont la faune est constituée uniquement de Perisphinctidae et de
Trimarginites sp. Bien que certaines d'espèces soient connues et citées en littérature, elles sont
souvent mal interprétées : Taramelliceras (Taramelliceras) dentostriatum (QUENSTEDT), T. (T.) callice-
rum (OPPEL), T. (Proscaphites) anar (OPPEL). La localisation stratigraphique des différentes espèces a
été faite par l'association d'autres faunes de même récoltes, et par la présence (ou l'absence) de
marqueurs stratigraphiques précis reconnus: par exemple, Neomorphoceras chapuisi (OPPEL) = Zone à
Transversarium, Sous-Zone à Luciaeformis ; Taramelliceras (? Taramelliceras) colleti (LEE) = Zone à
Transversarium, Sous-Zone à Rotoides ; "Epipeltoceras semimammatum" (QUENSTEDT) = Zone à
Bimammatum, Sous-Zone à "Berrense", horizon à Semimammatum ; la disparition de Neoprionoceras
lautlingensis (ROLLIER) présent dans la Sous-Zone à Parandieri, mais absent dans celle à
Luciaeformis. D'autres qui ont été incorrectement positionnées stratigraphiquement: T. (T.) dento-
striatum (QUENSTEDT), T. (T.) callicerum (OPPEL), T. (T.) externnodosum DORN, ont été restaurées à leur
emplacement exact, déterminé à partir des collectes de l'auteur et de celles d'autres collectionneurs qui
avaient pris note de leurs relation stratigraphiques avec d'autres espèces.
Il est proposé que la date de création de la Sous-Zone à Luciaeformis ainsi que celle des horizons à
Nectobrigensis, Luciaeformis et Subschilli (Oxfordien moyen, Zone à Transversarium) soit modifiée.
Actuellement, ceux-ci sont indiqués comme ayant été créé en 1984. Si le nom d'auteur (G. MELENDEZ)
est correct, la date de leur création ne peut être 1984, année de la soutenance de sa thèse, l'édition de
celle-ci n'ayant eut lieu qu'en 1989. Il est également proposé que l'horizon à Duongi MELENDEZ, 1989
(Oxfordien supérieur, Zone à Bifurcatus, Sous-Zone à Stenocycloides), soit renommé horizon à
Duongae MELENDEZ, 1989, l'espèce indice d'horizon, Perisphinctes (Dichotomoceras) duongi MELENDEZ,
1989, est une ammonite dédiée à A.N. DUONG, une femme.
L'étude a porté sur plus de mille cinq cents individus, tous collectés dans la zone étudiée. Seuls les plus
représentatifs sont étudiés ici. Le mauvais état de conservation des ammonites (usure, encroûtement,
fragments) ne permet aucune mesure (donc pas de tableau) autre que celle du diamètre final des
individus, et parfois de leur épaisseur. Les études antérieures concernant cette sous-famille (ou ces
espèces) sont anciennes (OPPEL, 1863 ; QUENSTEDT, 1887 ; LORIOL, 1902 ; LEE, 1905 ; DORN, 1931 ;
HÖLDER, 1955). Dans les ouvrages plus récents, il y a peu de références à cette sous-famille, rarement
décrites et figurées (dessins, photographies). L'existence de nombreux groupes homogènes
d'ammonites, sans caractéristiques communes avec les espèces connues, justifie la création de
nouvelles espèces. Certains microconques ont été associés à leur dimorphe macroconque. Pour
d'autres, l'insuffisance de matériel ne permet pas, avec certitude, leur affiliation à une espèce:
cependant, ils sont décrits, figurés et associés à cette espèce, mais avec la mention "aff." (pour
"affinis"), et laissés en nomenclature ouverte. Il est d'autres "groupes" qui sont associés à une espèce
existante, car les différences morphologiques sont insuffisants pour créer une nouvelle espèce, il sont
donc associés à celle-ci avec la dénomination "var." (pour "variété"), dont une espèce créée en 1955
par HÖLDER, car elle était fondée sur un fragment (polymorphisme car moins épaisse). Dans la zone
étudiée, la succession faunique des espèces de cette sous-famille permet une répartition stratigra-
phique assez fine, car la présence d'une espèce se limite dans la majorité des cas à une sous-zone :
hormis pour Taramelliceras (Proscaphites) anar (OPPEL, 1863) qui est présent de la Sous-Zone à
Antecedens jusqu'à la Sous-Zone à Rotoides (Oxfordien moyen, Zone à Transversarium).
Mots-Clefs : Ammonitina ; Taramelliceratinae ; Taramelliceras ; Creniceras ; Proscaphites ; Richei-
ceras ; Metahaploceras ; distribution stratigraphique ; Oxfordien moyen et supérieur ; domaine
téthysien ; Poitou ; France.
Citation : QUEREILHAC P. (2009).- La Sous-Famille des Taramelliceratinae (Ammonitina, Haploceratoi-
dea, Oppeliidae) de l'Oxfordien moyen et supérieur (Zone à Plicatilis, Sous-Zone à Vertebrale - Zone à
Bimammatum, Sous-Zone à Berrense) du Nord de la Vienne, France (Province subméditerranéenne).-
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology, Brest, Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
1 20 rue basse du Château, F-79400 Saint-Maixent-l'École (France)
philippe.quereilhac@orange.fr
Manuscrit en ligne depuis le 15 Septembre 2009
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
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Abstract: Subfamily Taramelliceratinae (Ammonitina, Haploceratoidea, Oppeliidae) from
Middle and Upper Oxfordian strata (Plicatilis Zone, Vertebrale Subzone - Bimammatum Zone,
Berrense Subzone) of N Vienne, France (submediterranean province).- In the area of northern
Poitou studied Taramelliceratinae are present at every level except in the Schilli Subzone, itself possibly
absent, and the Stenocycloides Subzone in which only Perisphinctidae and Trimarginites sp. occur.
Although some species are known and cited in the literature often, they are figured infrequently or not
at all: Taramelliceras (Taramelliceras) dentostriatum (QUENSTEDT), T. (T.) callicerum (OPPEL), T.
(Proscaphites) anar (OPPEL). Here, the ranges of these species in the stratigraphic succession were
determined through their association with other faunas in the same collections, using the presence or
absence of known precise stratigraphic markers (for example: Neomorphoceras chapuisi (OPPEL) =
Transversarium Zone, Luciaeformis Subzone ; Taramelliceras (? Taramelliceras) colleti (LEE) = Rotoides
Subzone ; "Epipeltoceras semimammatum" (QUENSTEDT) = Bimammatum Zone, "Berrense" Subzone,
Semimammatum horizon) and/or the disappearance of species with longer ranges (for example: the
disappearance of Neoprionoceras lautlingensis (ROLLIER) which is present in the Parandieri Subzone, but
absent in the overlying Luciaeformis Subzone). The ranges of certain species that had been incorrectly
located stratigraphically : T. (T.) dentostriatum (QUENSTEDT), T. (T.) callicerum (OPPEL), T. (T.)
externnodosum DORN, have been restored to their true location as determined from their occurrences
in the author's collections and in those of other collectors who had noted their stratigraphic
relationships to other taxa.
It is recommended that the date of creation of the Luciaeformis Subzone and the Nectobrigensis,
Luciaeformis and Subschilli horizons (Middle Oxfordian, Transversarium Zone) should be rectified.
Currently, these are indicated as having been created in 1984. However, if the author's name, G.
MELENDEZ, is correct the date of their creation cannot have been 1984, the year in which the G.
MELENDEZ thesis was defended, for the manuscript was published only in 1989. It is also proposed that
the Duongi horizon MELENDEZ, 1989, be renamed as the Duongae horizon MELENDEZ, 1989, because the
index form, Perisphinctes (Dichotomoceras) duongi MELENDEZ, 1989, is an ammonite species named to
honor of A.N. DUONG, a woman.
The study involved more than fifteen hundred individuals, all collected in the zone investigated. Only
the most representative are figured here. The poor state of preservation of the ammonites (encrusted,
often worn on one face, with the umbilicus not accessible) did not permit measurement (hence no
table) except that of the diameter and sometimes the thickness. Previous studies of this subfamily or
these species (OPPEL, 1863; QUENSTEDT, 1887; LORIOL, 1902; LEE, 1905; DORN, 1931; HÖLDER, 1955)
are old. References to this subfamily or its representatives in more recent works are only incidental and
rarely include descriptions, drawing or photographs. The existence of many ammonites comprising
homogeneous groups but without characteristics in common with known species justifies the creation
of new species. Some microconchs have been definitely associated with a macroconch species. For
others, a lack of material did not permit the establishment of such a direct link so they have been
attached to the supposedly related species with the mention, "aff." (for "affinis"). Nevertheless,
although described and figured, these forms remain in open nomenclature. There are some "groups" of
ammonites with new characteristics that are here associated with a known species because the
differences were not sufficient to create new ones; they are distinguished by "var." (for "variety").
There are also some that are referred to a previously known species because they were based only on
a fragment (polymorphism?). In addition, in the zone studied the several taxa of this subfamily permit
a relatively detailed stratigraphic breakdown because their existence is limited at a maximum to a
subzone. However, an exception is the species Taramelliceras (Proscaphites) anar (OPPEL, 1863) which
ranges from the Antecedens Subzone through the Rotoides Subzone.
Key Words: Ammonitina; Taramelliceratinae; Taramellicera; Creniceras; Proscaphites; Richeiceras;
Metahaploceras; stratigraphic distribution; Middle and Upper Oxfordian; Tethyan realm; Poitou; France.
1. Objet et objectifs de l'étude
Dans cette étude, il ne sera pas fait réfé-
rence à l'Oxfordien inférieur : celui-ci est étudié
depuis le 19ème siècle ; sa faune est parfai-
tement connue ; il n'est pas présent dans la
zone géographique étudiée. Les faunes ammo-
nitiques de l'Oxfordien moyen et supérieur de
France ont été diversement étudiées :
les Perisphinctidae par R. ENAY (1966),
les Cardioceratidae (de la base de
l'Oxfordien moyen) par D. MARCHAND
(1987),
les Peltoceratinae (genre Grego-
ryceras) par D. BERT (2004),
les Euaspidoceratidae sont en cours
d'étude par A. BONNOT ;
les Oppeliidae, dont les sous-familles
sont plus réduites, n'ont vu que J.
FRADIN (1947) s'y intéresser avec son
ouvrage sur les Ochetoceras (Sous-
Famille des Ochetoceratinae pars) :
les Taramelliceratinae de l'Oxfordien
moyen et supérieur n'ont (hormis
HÖLDER, 1955) jamais fait l'objet
d'une étude systématique ni d'une
quelconque révision exhaustive.
L'étude a porté sur un important matériel :
plus de 1500 individus collectés dans le Nord de
la Vienne, avec une précision qui se situe au
niveau de la sous-zone. Toutes les récoltes ont
été effectuées en champs car il n'y a aucune
carrière permettant de faire un relevé de coupe.
Les individus sont issus de bancs d'amas de
spongiaires appelés en Poitou "aigrains". Les
collectes effectuées en champs sont homogènes
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
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et il y a très peu de mélange de niveaux. Ce-
pendant, lorsqu'un doute s'est présenté
(individu même isolé ne correspondant pas au
niveau, pour autant que l'observation des faciès
à l'œil, ainsi que les collectes de faunes "an-
nexes", permette d'en juger), le niveau
considéré est celui de la position stratigraphique
la plus récente, et les individus alors collectés
ne sont pas pris en compte dans la description
de l'espèce (hormis cependant pour les
individus de la Sous-Zone à Vertebrale dont le
faciès particulier ne permet aucun doute quant
à leur identification).
Il est vraiment difficile de se faire une idée
de la Sous-Famille des Taramelliceratinae de
l'Oxfordien moyen et supérieur à partir des
seuls individus collectés en Poitou. La morpho-
logie de tous les exemplaires récoltés, ainsi que
leur répartition stratigraphique précise, a
permis de constituer des groupes homogènes,
bien individualisés, soit 24 espèces distinctes,
dont 9 nouvelles ainsi que deux variants
d'espèces "souche". Quelques-unes, créées ici,
pourraient être endémiques au Poitou. Pour
certaines espèces, l'ontogenèse des individus
macroconques a permis de leur associer leurs
dimorphes sexuels. Certaines espèces sont
signalées dans des horizons plus anciens ou
plus récents que ceux auxquels est attribuée
leur apparition en Poitou (ex : T. (T.) dento-
striatum (QUENSTEDT), T. (T.) callicerum (OPPEL),
T. (T.) externnodosum D
ORN). Réalité ou
mauvaise interprétation des espèces alors
collectées ? Ne mettant pas en doute les déter-
minations jusqu'ici proposées, il faut donc se
contenter, pour l'instant, de la première
hypothèse. Deux espèces, créées par le même
auteur, la même année, antérieurement à cette
étude ont été réunies en une seule
(Taramelliceras (Taramelliceras) obumbrans
HÖLDER, 1955, et Taramelliceras (Taramel-
liceras) pseudotrachinotum HÖLDER, 1955), avec
deux morphes, mince et épais, car les
caractères morphologiques étaient trop proches
pour les laisser en l'état. On retrouve les
mêmes caractéristiques avec "l'espèce" créée
pour la sous-zone suivante Taramelliceras
(Taramelliceras) obumbrans HÖLDER, 1955, var.
rentieni nov.
La succession phylétique des Taramellice-
ratinae étudiés est délicate à déterminer car on
constate la disparition brutale d'espèces,
l'apparition tout aussi rapide de nouveaux
taxons sans qu'il soit possible, par l'absence de
formes de passage, de relier telle espèce à telle
autre, même si certains caractères semblent
communs : il semblerait qu'il s'agisse d'une
réactivité à des conditions environnementales,
même mineures, les autres familles et sous-
familles d'ammonites continuant le plus souvent
leur évolution sans modifications majeures. Les
collectes de l'auteur et de celles d'autres
collectionneurs (qui avaient notées et classées
les différentes faunes associées de leurs
récoltes) montrent une répartition par niveau
(sous-zone, horizon) de groupes homogènes,
avec une ornementation, qui change très
rapidement, ce qui permet de les reconnaître et
de les différencier assez aisément: cela a, en
outre, permis de resituer correctement, pour
certaines d'entre elles, leur position stratigra-
phique, ou même de conforter celle existante. Il
est incontestable qu'en Poitou les espèces de la
Sous-Famille des Taramelliceratinae constituent
d'excellents marqueurs stratigraphiques (locale-
ment, faute de comparaison, due au manque
d'ouvrages et d'iconographie traitant du sujet,
avec les autres parties du monde), permettant
à coup sûr de reconnaître la sous-zone, voire
l'horizon dans lequel on se situe, ceci en
association avec des représentants d'autres
sous-familles d'ammonites. Au vu du nombre
très important d'individus collectés, bien
repérés stratigraphiquement, il a paru néces-
saire d'actualiser les données antérieures
parsemées dans un nombre d'ouvrages assez
restreint.
2. Cadre bio-
chronostratigraphique du
secteur poitevin étudié et
situation géographique des
principaux gisements
Zone à Bimammatum : OPPEL, 1863.
Sous-Zone à Bimammatum : OPPEL, 1863
Sous-Zone à Berrense : ZEISS, 1966
Sous-Zone à Semimammatum : ENAY &
TINTANT, 1971
Zone à Bifurcatus : BOONE in PETITCLERC,
1922 ; ENAY, 1964.
Sous-Zone à Grossouvrei : CARIOU, 1971
Sous-Zone à Stenocycloides : CARIOU, 1967
horizon à Duongae : MELENDEZ, 1989 (le
terme latinisé du patronyme de Mlle
DUONG, doit être "ae")
horizon à Bifurcatoides : MELENDEZ, 1989
Zone à Transversarium : OPPEL, 1863.
Sous-Zone à Rotoides : CARIOU, MELENDEZ,
BRANGER, 1991
Sous-Zone à Schilli, BOONE, 1922 (émendée
CARIOU, 1966)
horizon à Subschilli : MELENDEZ, 1989*
horizon à Schilli : BOONE in PETICLERC,
1922 (émendée CARIOU, 1966)
Sous-Zone à Luciaeformis : MELENDEZ,
1989*
horizon à Luciaeformis : MELENDEZ, 1989*
horizon à Nectobrigensis : MELENDEZ,
1989*
Sous-Zone à Parandieri : TINTANT, 1958
Zone à Plicatilis : HUDLESTON, 1878.
Sous-Zone à Antecedens : ARKELL, 1947
horizon à Tenuiserratum : CARIOU, 1966
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Sous-Zone à Vertebrale : ARKELL, 1947
horizon à Plicatilis : HUDLESTON, 1878
horizon à Paturattensis : BROCHWICZ-
LEWINSKI, 1981
* La Sous-Zone à Luciaeformis, les horizons
à Luciaeformis, Nectobrigensis et Subschilli,
indiqués avoir été créés par MELENDEZ en 1984
(date d'obtention de sa thèse), doivent avoir
comme date de création 1989 (date de
publication effective de cette thèse).
Figure 1 : Tableau stratigraphique de l'Oxfordien moyen et supérieur pour la province méditerranéenne (CARIOU et
alii, 1997, p. 97) - Zonation pour le secteur du Poitou étudié.
Figure 1: Stratigraphic chart of the Middle and Late Oxfordian in the Mediterranean province (CARIOU et alii, 1997, p.
97) - Zones in the area of the Poitou region studied here.
FACIES PARTICULIERS ET/OU FAUNES ASSOCIEES
Zone à Plicatilis.
Sous-Zone à Vertebrale : Calcaire gris/
blanchâtre à grosses oolites, fossiles bruns,
souvent fragmentaires ou possédant de
nombreuses fractures recimentées ce qui fait
apparaître des lignes sinueuses de la couleur de
la matrice sur l'individu : Protophites vannii
BERT, 2003, Gregoryceras defayae BERT et alii,
2003, les autres faunes, surtout constituées de
Perisphinctidae, sont trop fragmentaires pour
être identifiables.
Affleurements : environs de Craon - Le
Grand Velours, La Digue ; ancienne carrière
"Les Mollets" (79).
Sous-Zone à Antecedens : Deux types
de faciès : faciès crayeux et blanchâtre puis
faciès à spongiaires (les spongiaires ne sont pas
encore très abondants dans cette sous-zone).
Présence des derniers Cardioceratinae, Neoprio-
noceras henrici (d'ORBIGNY, 1847), Tarame-
lliceras (Taramelliceras) obumbrans (HÖLDER,
1955), Creniceras lophotum (OPPEL, 1863),
Tornquistes sp., Protophites nux (
D'ORBIGNY,
1847).
Affleurements : environs de Craon - Le
Grand Velours, La Digue ; ancienne carrière
"Les Mollets" (79) ; ancienne carrière du Grand
Breuil.
Zone à Transversarium.
Sous-Zone à Parandieri : Faciès à
spongiaires traditionnel, présence de nombreux
Neoprionoceras lautlingensis (OPPEL, 1863)
(disparaissant avec la sous-zone, sauf pour
CARIOU et alii, 1997, p. 83, publication dans
laquelle il est indiqué que l'espèce "monte"
jusque dans la Sous-Zone à Schilli), apparition
de nombreux Ochetoceras canaliculatum (
V.
BUCH, 1831) (absence de cette espèce dans la
sous-zone précédente), la variété hispidum
quoique présente n'est pas encore bien
exprimée, Perisphinctes (Otosphinctes)
siemiradzkii (ENAY, 1966), Perisphinctes (Dicho-
tomosphinctes) elisabethae (de RIAZ, 1898),
Euaspidoceras rotari (OPPEL, 1863) ... c'est
l'horizon apparemment le plus méconnu, celui
dans lequel se trouvent peu d'espèces déjà
dénommées donc considérées ici comme
nouvelles.
Affleurements : environs de Villiers (secteur
étudié par GERARD, 1936).
Sous-Zone à Luciaeformis : pas de
modification de faciès. Les Ochetoceras canali-
culatum (OPPEL, 1863) var. hispidum atteignent
ici leur maximum d'abondance, arrivée massive
de Taramelliceras (Taramelliceras) dento-
striatum (QUENSTEDT, 1887), et présence plus
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
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furtive de Taramelliceras (Taramelliceras)
bachianum (OPPEL, 1863), présence de Peri-
sphinctes (Dichotomosphinctes) luciaeformis
(ENAY, 1966) ; les espèces Perisphinctes (Dicho-
tomosphinctes) elisabethae (de RIAZ, 1898),
Euaspidoceras rotari (OPPEL, 1863), Euaspi-
doceras oegir (OPPEL, 1863) sont toujours
présentes, apparition de Gregoryceras
(Gregoryceras) transversarium (QUENSTEDT,
1847) ... La particularité de cette sous-zone est
l'apparition (et la disparition) du couple dimor-
phe Neomorphoceras chapuisi (OPPEL, 1863),
espèce inféodée aux faciès à spongiaires et
marqueurs stratigraphiques très précis (évoca-
tion ici la sous-zone car les horizons sont peu
discernables), c'est la sous-zone dans laquelle a
été collecté le plus grand nombre de
Lissoceratoides erato (d'ORBIGNY, 1847) [m]
(très souvent dénommés dans la littérature
Glochiceras (Coryceras) cornutum Z
IEGLER,
1958, mais attribué à son dimorphe macro-
conque par MAKOWSKI, 1962)
Affleurements : environs de Craon - Le
Grand Velours, La Digue, les Grands ormeaux,
la Motte de Châteauneuf ; environs du Grand
Breuil ; fossé et champs de la plaine de
Cherves ; fossé et champs de la plaine de
Doux.
Sous-Zone à Schilli : Quasi absence du
genre Larcheria dans cette région. Les quelques
individus récoltés se trouvent en concentrations
ne comportant, hormis quelques Trimarginites,
aucune autre faune.
D. MARCHAND, 1992 (p. 64) :
"4. L'exemple des Perisphinctidae
Au cours de l'Oxfordien, sur la plate-forme
Nord-Ouest européenne, cette famille est
surtout représentée par des formes sub-serpen-
ticônes pouvant atteindre de grandes tailles
avec une ornementation grossière persistante
chez l'adulte macroconque. À côté de ce type
moyen, à large répartition géographique, on
trouve aussi :
un pôle serpenticône avec des individus de
plus petite taille, à ornementation moins
grossière, nettement plus fréquent en
domaine téthysien que sur les plates-
formes,
un pôle subplatycône avec des individus
assez petits à ornementation atténuée sur
la loge d'habitation. Les genres qui
appartiennent à cette catégorie (Proso-
sphinctes, Larcheria, par exemple) ont une
répartition géographique limitée (plates-
formes proximales ou bordure des plates-
formes distales)." (...) "la colonisation des
milieux moins profonds se fait par un
changement accusé de morphologie avec
dérive vers les pôles sub-oxycônes ou sub-
platycônes."
Ainsi lors de la présence de cette sous-zone,
on pourrait penser, au vu du petit nombre de
faunes présentes, que l'on se place plutôt sur la
plate-forme proximale mais côté marge conti-
nentale, l'absence d'autres faunes pouvant
s'expliquer (peut être) par une modification
radicale des conditions de vie (nourriture,
salinité, agitation du milieu, luminosité, tempé-
rature ?).
Affleurements : environs du Grand Breuil.
Sous-Zone à Rotoides : Ici le faciès est
vraiment particulier ; les spongiaires sont
constitués de blocs dans lesquels de très
nombreux individus sont inclus dans la gangue,
nombreux Perisphinctinae (Dichotomoceras)
sp., Trimarginites trimarginatus (OPPEL, 1863)
[M et m], Trimarginites arolicus (OPPEL,1863)
[M et m], etc. Il est illusoire de vouloir dégager
un individu pris dans la matrice car la partie
incluse n'existe plus ; les quelques faunes qui
étaient posées sur le banc ont la face en
contact totalement altérée : seuls ont été
préservés les rares individus qui se sont trouvés
piégés dans des anfractuosités, ces cavités
originelles se trouvant actuellement remplies de
terre. La présence de très nombreux Tara-
melliceras (? Taramelliceras) colleti (LEE, 1905)
caractérise ce niveau, par contre, on trouve des
faunes de taille bien plus grande que celles des
niveaux sous et sus-jacents. SAPUNOV (1979)
présente sur la Pl. XX (20) une photo de faciès
identique à celui de cet horizon ; par contre, la
faune "incluse" est déjà constituée d'ammonites
de la zone à Bifurcatus : Perisphinctes
(Dichotomoceras) bifurcatoides E
NAY, 1966 ;
Perisphinctes (Dichotomoceras) bifurcatus
(QUENSTEDT, 1847) ; Perisphinctes (Dichoto-
moceras) crassus E
NAY, 1966), ainsi qu'un
nombre relativement important de petits
Oppeliidae qui pourraient bien être, encore (?),
Taramelliceras colleti (LEE, 1905).
Affleurements : environs du Grand Breuil ;
environs de Vouillé.
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
6
Figure 2 : Oxfordien moyen et supérieur : Historique de stratigraphie.
Figure 2 : Middle and Late Oxfordian: History of stratigraphic nomenclature pertinent to the area studied.
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
7
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
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Zone à Bifurcatus.
Sous-Zone à Stenocycloides : Le faciès
devient crayeux, blanc et les spongiaires sont
très mal individualisés dans la gangue. Les
ammonites se dissocient de leur gangue très
facilement même s'il est difficile de les extraire
en entier. Il y a très peu de faunes en dehors
des Perisphinctes (Dichotomoceras) stenocy-
cloides (SIEMIRADZKI, 1898), Perisphinctes
(Dichotomoceras) bifurcatoides E
NAY, 1966, les
premiers Perisphinctes (Dichotomoceras) cras-
sus E
NAY, 1966, ainsi que d'autres Peri-
sphinctidae [M] indéterminés, et quelques
Trimarginites sp. : la possibilité de reconnaître
les deux horizons de cette sous-zone est
quasiment impossible, l'horizon à Duongae est
non défini ici, de par la méconnaissance des
faunes y afférant. À noter que dans ce faciès
(crayeux) il n'a pas été trouvé de Taramel-
liceras ...
Affleurements : environs de Cherves et
Doux.
Sous-Zone à Grossouvrei : Ce niveau
précède ceux caractérisant la Zone à
Bimammatum, la différentiation avec celle-ci
est assez aisée : présence dans la Sous-Zone à
Grossouvrei de "Mirosphinctes" de taille
relativement "grande" ; et, dans la zone à
Bimammatum "d'Epipeltoceras". Présence de
Perisphinctes (Dichotomoceras) bifurcatus
(QUENSTEDT, 1847), Perisphinctes (Dichotomo-
ceras) crassus E
NAY, 1966, Euaspidoceras lenki
(DORN, 1923), Gregoryceras (Gregoryceras)
fouquei (KILIAN, 1892), Ochetoceras (Ocheto-
ceras) basseae F
RADIN, 1947, Ochetoceras
(Ochetoceras) raixense FRADIN, 1947.
On peut définir la Zone à Bifurcatus par deux
faciès : crayeux à la base et traditionnel à
spongiaires juste sous la Zone à Bimammatum.
Affleurements : environs de Cherves et Doux
(vignes).
Zone à Bimammatum.
Sous-Zone à Hypselum : Cette ancienne
dénomination est plus aisée à utiliser en Poitou
que celle officielle des deux horizons :
Semimammatum et Berrense, car si l'on
reconnaît celui à Semimammatum (faciès brun,
dur et cassant) avec présence de "Epi-
peltoceras" semimammatum (QUENSTEDT, 1887),
celui à "Berrense" (spongiaires traditionnels) ne
comporte aucun "Epipeltoceras" berrense
(FAVRE, 1876), mais plutôt "Epipeltoceras" semi-
armatum (QUENSTEDT, 1887) (communication
orale A. BONNOT). Dans cette sous-zone, se
trouvent aussi en quantité non négligeable :
Euaspidoceras hypselum (OPPEL, 1863), Euaspi-
doceras eucyphum (OPPEL, 1863), Passen-
dorferia (Enayites) rozaki M
ELENDEZ, 1989,
Ochetoceras (Ochetoceras) semifalcatum
(OPPEL, 1863), Ochetoceras (Ochetoceras)
raixense FRADIN, 1947. La présence de bivalves
de type Cardium sp. de grande taille permet
aussi de se situer dans la sous-zone, car
apparaissant avec elle. L'appauvrissement
(voire la disparition) des autres faunes fossiles
est "signalée" par la présence de grands
spongiaires en forme de boule : Stauractinella
jurassica (ZITTEL, 1877), (GAILLARD in CARIOU et
alii, 1997, spongiaires. p. 332, Pl. 42, fig. 3) qui
semblent indiquer la limite d'horizon,
Affleurements : environs de Cherves et Doux
(vignes et champs) ; petit secteur en partant de
la Motte de Châteauneuf en montant sur le
village du Verger sur Dives (environs de Craon).
Sous-Zone à Bimammatum : Il semble-
rait qu'un seul affleurement ait été trouvé à ce
jour en Vienne Nord (travail en cours A. BONNOT
et alii).
Figure 3 : Situation géographique des zones poite-
vines étudiées.
Figure 3 : Location of the collection sites in the
Poitou region.
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
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COMPLEMENTS
1 - Zone à Bifurcatus, Sous-Zone à
Stenocycloides, horizon à Duongi
L'horizon à Duongi fut créé par MELENDEZ en
1989 (thèse 1984, Partie I. Bioestratigrafia, p.
17). Voici "émendé" ce qu'il écrit à propos de
cette création :
"Dans cette sous-zone il est parfois possible,
de différencier deux ensembles successifs, par
rapport à la succession stratigraphique, qui
montrent des espèces distinctes de Dichoto-
moceras :
L'un inférieur, dominé par les formes de
plus grande taille, des groupes steno-
cycloides SIEMIRADZKI - bifurcatoides ENAY,
ces formes adultes dont les repré-
sentants pourraient atteindre 160-180
mm de diamètre.
Un second, supérieur, dominé par les
formes de Dichotomoceras (groupe
duongi nov.- stenocycloides R
ONCHADZE
(non SIEMIRADZKI) ; -falculae RONCHADZE),
dont la taille adulte est nettement plus
réduite. En même temps, la présence des
formes de grande taille (= groupe
bifurcatoides - stenocycloides) devient
exceptionnelle.
Cela permet de parler en termes purement
locaux, et d'une manière informelle, de deux
horizons biostratigraphiques : L'un inférieur,
Bifurcatoides, et l'autre, le supérieur, Duongi.
Dans quelques localités (ex. Ariño), la présence
de représentants des deux groupes dans les
mêmes niveaux ne permet pas la différenciation
de ceux-ci. Cependant, dans des localités
comme Ricla ou Moscardón les deux horizons
sont facilement identifiables."
L'espèce indice étant alors Perisphinctes
(Dichotomoceras) duongi M
ELENDEZ, 1989,
espèce dédiée à Mlle A.N. DUONG (Partie II.
Paleontologia, p. 325-330, Figs. 67-69 ; Pl. 56,
figs. 1-6).
"1989. Perisphinctes (Dichotomoceras)
duongi sp. nov.,
Etimología : Especies dedicada a Mlle. A.N.
DUONG (†), autora del estudio más completo
hasta la fecha sobre el subgénero Dichoto-
moceras en su trabajo sobre el Oxfordiense de
Chabrières (Francia)."
Cette espèce étant dédiée à une personne
du sexe féminin, sa terminaison latine doit être
"ae". Donc il faut donc écrire Perisphinctes
(Dichotomoceras) duongae M
ELENDEZ, 1989.
L'horizon à Duongi dénommé de son espèce
indice Perisphinctes (Dichotomoceras) duongi
MELENDEZ, 1989, doit, de fait, être renommé
horizon à Duongae MELENDEZ, 1989.
2 - Fossé de Cherves
Le "banc" à Neomorphoceras, situé dans la
plaine de Cherves, commence approxima-
tivement à 46°43'20'' Nord, 0°01'30" Est
(altitude environ 120 mètres), il est présent,
épisodiquement, parfois entrecoupé par des
biohermes complexes (GAILLARD, 1983, p. 116
"la limite latérale du bioherme est marquée par
le passage de la zone stratifiée où chaque banc
est individualisé, à la zone massive où seuls
quelques éléments de stratification subsistent"
et p. 117-118, figs. 47-48), sur quelques cen-
taines de mètres, ensuite, après une lacune
faunique, il est un point fut découvert, en place,
un "Epipeltoceras semiarmatum" (QUENSTEDT),
46°43'36" Nord, 0°01'51" Est (même altitude,
environ 120 mètres).
En remontant la colline, vers le lieu-dit "Le
Picton" (commune de Maisonneuve, Vienne,
46°43'33" Nord, 0°01'51" Est (altitude environ
130 mètres), les vignes situées au point
culminant ont livré outre des faunes de la Sous-
Zone à Berrense, des faunes de la Zone à Bifur-
catus (dont un Microbiplices récolté par P.
COURVILLE). Lors de fouilles dirigées par D.
MARCHAND (avec A. BONNOT, P. COURVILLE, P.-Y.
COLLIN) au lieu-dit "La Motte de Châteauneuf"
(46°48'7" Nord, 0°3'15" Est, commune de
Verger-sur-Dives, Vienne), il fut découvert une
faille, bien définie par la présence d'un petit
niveau limoneux vert, qui, sur une partie de la
fouille, se situait à quelques dizaines de
centimètres de la surface, ce niveau plongeant
brusquement un mètre vingt plus bas sur
l'autre partie de cette fouille. La plaine de
Cherves est bordée, côté Cherves et côté Doux
(Deux-Sèvres), de deux formations de collines,
qui la dominent, si côté Cherves, le plateau
reste à l'altitude du point culminant, il n'en est
pas de même du coté du village de Doux, car la
formation de la colline, dominée par le lieu-dit
"Pied de Doux", n'est pas très large, la plaine
de Doux étant, peu ou prou au niveau de celui
de la plaine de Cherves, s'étend très loin vers le
Nord.
Les formations à spongiaires du Poitou, sont
formées d'une série de plaques discontinues, en
effet, très souvent, lorsque l'on collecte dans
une surface fossilifère, celle-ci est délimitée, sur
son pourtour par des terrains azoïques (qui
pouvaient être constitués de substrats "mous" :
sable, vase, etc.). P. BRANGER (in BRANGER et alii,
1995, p. 7) indique qu'en périphérie des
biohermes, les sédiments deviennent beaucoup
plus argileux et qu'ils renferment de nombreux
fossiles. Autre hypothèse : les fossiles sont
aussi nombreux dans la masse, mais ils sont
indégageables du fait de la cémentation des
fossiles complets enrobés par les dépôts détri-
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
10
tiques. Il est beaucoup plus aisé de collecter
des fossiles après le passage des engins
agricole, ceux-ci, de par le choc des charrues,
les "décollent" souvent de l'agrégat calcaire ;
sur la périphérie des formations, l'aisance de la
collecte et la relative abondance des fossiles
serait plutôt dues à la désagrégation des
calcaires par les intempéries (et/ou les produits
phytosanitaires), les fossiles inclus étant ainsi
dégagés.
3. Méthodes d'études et
options taxonomiques
En préambule, voici deux extraits de publi-
cations utiles à la compréhension de ce travail :
R. DOUVILLE (1913) : Esquisse d'une classi-
fication phylogénétique des Oppeliidés (p. 67-
69).
"VI - Le rameau des Oppelia à section
arrondie donne brusquement naissance, à
l'Oxfordien, au rameau latéral des Taramel-
liceras [Le genre Neumayria BAYLE, 1878 tombe
en synonymie devant Neumayria de STEPHANI,
1877, genre créé pour des gastéropodes
pliocènes d'Italie et de Transylvanie. Del
CAMPAGNA (Fossili del Giura superiore nei Sette
Communi. Lincei Rendiconti (5°) XII, 2° le
remplace par Taramellia le 8 novembre 1903.
Mais le même del Campagna s'aperçut plus tard
que L. SEGUENZA avait préemployé le genre
Taramellia pour un groupe de Rissoidés
(Rissoidi neogenici della provincia de Messina)
et ceci le 10 août 1903 ; il remplaça donc lui-
même son genre Taramellia par le nouveau
genre Taramelliceras (Faunula del Giura
superior di Collalto di Solagno (Bassano)), (Bull.
Soc. geol. ital. XXIII, 239-269, 1 Pl., 1905)]."
(...) "il y a apparition d'un nouveau type
d'ornementation à côtes flexueuses qui est celui
propre au nouveau genre. Il y a apparition
brusque d'un caractère nouveau" (...) "Il faut
donc bien séparer le cas où un caractère est
simplement mis en latence et celui où il
disparaît réellement pour réapparaître ensuite
sous une forme nouvelle.
Oolithe moyenne - La série des Taramelliceras
est bien représentée dans la zone à Peltoceras
transversarium (Tar. anar, bachianum, callice-
rum) et dans celle à Peltoceras bimammatum
(= bicristatum R
ASPAIL) (Tar. flexuosum,
Pichleri, Hauffianum, lochense). On n'en connaît
pas de représentants dans la zone à Achilles,
pauvre du reste en Céphalopodes."
F. ROMAN (1938) : Les ammonites juras-
siques et crétacées, essai de genera (p. 159).
"Genre Taramelliceras del CAMPANA, 1903.
Del CAMPANA. 1903, Fossili del Giura supe-
riore nei Sette Communi (Ac. dei Lincei
Rendiconti, t. XII (Taramellia) (Le nom pré-
employé est remplacé par l'auteur par
Taramelliceras).
Génotype Ammonites trachynotus O
PPEL, Pl.
LVI, fig. 4 (Fig. XV, 159).
Coquille mince à ombilic étroit, à tours
relativement élevés, assez épais, à flancs
convexes et région externe arrondie. La carène
est souvent remplacée par une rangée de
tubercules siphonaux. Flancs ornés de côtes
flexueuses dont la partie ombilicale bien déta-
chée est légèrement reportée en avant. Partie
externe des côtes infléchie vers l'arrière ;
quelques côtes portent des tubercules externes
souvent allongés.
Ouverture sinueuse sans languettes
latérales. Aptychus costé.
Observations. - On sait que trois genres ont
reçu le nom de Neumayria :
Neumayria B
AYLE, sans diagnose et cor-
respondant au genre qui nous occupe.
Neumayria de STEFANI est un gastéropode
pliocène antérieur d'un an au nom de
BAYLE qui tombe ainsi en synonymie.
Neumayria N
IKITIN, institué pour
Ammonites catenulatus (1881, p. 61) est
aussi postérieur à celui de de STEFANI et
n'est pas d'avantage valable. Taramel-
liceras del CAMPANA doit donc lui être
substitué.
ROLLIER restreint le genre (Phyl.
Ammonoïdes) aux formes renflées portant un
sillon sur les flancs, une quille perlée et des
côtes noueuses telles que Tar. Mayeri de LORIOL,
Tar. canaliculatum (Amm. flexuosus canalicu-
latus Q
UENSTEDT), tandis qu'il crée "Neu-
mayriceras pour les formes renflées, mais sans
sillon latéral, telles que Amm. denticulatus
ZIETEN, Amm. oculatus PHILLIPS, Amm.
trachynotus OPPEL).
SPATH, qui avait adopté cette distinction ainsi
que d'autres paléontologistes, supprime à juste
titre Neumayriceras dont il avait fait une Famille
des Neumayriceratidae en 1925.
Dans une très longue discussion de sa
Famille des Taramelliceratidae (= Neumayri-
ceratidae S
PATH) l'auteur anglais distingue,
d'une part les formes anciennes de l'Oxfordien
se rapportant aux genres suivants de ROLLIER :
Proscaphites R
OLLIER, 1909 (Type
Ammonites anar OPPEL) Fig. XV, 160.
Acanthaeceites R
OLLIER, 1909 (Type
Ammonites velox OPPEL).
Popanites ROLLIER, 1909 (Type Ammonites
paturattensis G
REPPIN in de LORIOL,
1898)."
(...)
"Lorioloceras S
PATH, 1928 (Type
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
11
Neumayriceras Kormosy LOCZY)
Callovien. Ces derniers possèdent des
tours plus involutes et une carène
ponctuée.
Les formes du Kimméridgien (Taramelliceras
s.s.) ne dériveraient pas directement du groupe
précédent.
Espèces principales :
Taramelliceras (Lorioliceras) inconspi-
cuum de LORIOL Call. sup et Oxf. inf.
Taramelliceras (Proscaphites) canalicu-
latum QUENSTEDT Call. sup. et Oxf. inf.
Taramelliceras (Proscaphites) anar O
PPEL
Argovien ; Mayeri de LORIOL, Oxfordien ;
Episcopalis de LORIOL, Oxfordien ;
Hermonis N
OETLING, Oxfordien ; oculatus
PHILLIPS, Argovien.
Répartition : ces formes sont abondantes
dans tout le géosynclinal mésogéen et caracté-
risent des formations relativement profondes où
elles accompagnent les Phylloceras et les
Lissoceras."
CREATION D'UNE NOUVELLE ESPECE OU D'UN
NOUVEAU VARIANT
Pour les macroconques [M], il sera
sélectionné, dans le nombre d'individus "déter-
minables et déterminés", une série qui
comprend en premier lieu l'holotype, puis la
suivante est un individu plus jeune, qui est de
taille plus modeste mais qui comporte aussi
tout ou partie de loge, la suivante sera de
même aspect mais encore plus jeune donc de
diamètre inférieur à la seconde, etc.. Dans le
cas où il n'est pas possible de désigner
d'holotype, une série de paratypes servira de
référence. Les couples dimorphes reconnus
dans cette étude seront désignés comme suit
(reprise de la dénomination établie par Alain
BONNOT dans sa thèse sur les Aspidoceratidae,
1995):
Genre (sous-genre) espèce (Auteur, date de
parution), morphe alpha ou beta [Macroconque
ou microconque] Auteur et date de la parution
du morphe, (pas de parenthèse dans ce cas là,
car la dénomination est celle du nom d'espèce).
Cette notion de morphe diffère de la notion de
"var." qui ne peut être utilisée que dans le cas
de rattachement temporaire de plusieurs
espèces contemporaines, non définies sexuel-
lement, sous le même nom (celui de l'espèce
"souche"), en les dissociant toutefois, par une
dénomination auxiliaire, ou même lorsqu'une
espèce située stratigraphiquement dans un
niveau supérieur, présentant des similitudes
avec celle du niveau sous-jacent, ne peut,
malgré des caractères nouveaux, être séparée
de "l'espèce souche", ces caractères n'étant pas
suffisants pour créer une nouvelle espèce .
En outre, rappelons-nous qu'à la suite d'au-
tres auteurs, CARIOU et alii (1987, p. 509)
indiquent : "il se peut que le dimorphisme n'ait
pu être établi faute d'un matériel insuffisant ou
tout simplement à cause du nombre limité de
localités qui ont fourni des exemplaires. En
effet, les dimorphes conspécifiques ne sont pas
toujours associés dans les gisements (tri
hydrodynamique, facteurs écologiques ?)"
DIMORPHISME
Sur l'ensemble des Taramelliceratinae
collectés, très peu d'individus présentent des
caractères propres aux microconques (soit
apophyses jugales, soit rostre ventral).
Cependant Taramelliceras (Proscaphites) anar
(OPPEL, 1863) et Taramelliceras (? Taramel-
liceras) colleti (LEE, 1905) s.s. et var.
rosemariae nov. ont une terminaison de loge
avec un petit rostre ventral. Creniceras
lophotum (OPPEL, 1863), Creniceras crenatum
(BRUGUIERE, 1789), Taramelliceras (Richeiceras)
pichleri (OPPEL, 1863), morphe courvillei [m]
nov. et Taramelliceras (Richeiceras) lochense
(OPPEL, 1863), morphe microdomum OPPEL,
1863, possèdent des apophyses jugales. Les
macroconques complets sont eux munis d'un
rebord péristoméal, la fin de l'individu devenant
plus ou moins lisse de par la disparition de
l'ornementation (caractère propre aux Oppeli-
idae). En "remontant" l'ontogenèse des macro-
conques, les individus les plus jeunes
présentent des caractères qui n'ont plus rien à
voir avec ceux visibles chez des individus
complets et adultes. Par contre il apparaît
d'autres caractères que l'on retrouve sur des
individus de petite taille, mais adultes, dont
l'ornementation présente une costulation peu
ou prou similaire à celle des nuclei macro-
conques ; ces individus ont une ornementation
plus "grossière" sur la loge (avec parfois
l'ombilic qui s'ouvre en fin de loge d'habitation).
Ainsi, il y a de très fortes présomptions pour
associer deux formes d'ammonites contempo-
raines en un couple dimorphe.
MATERIEL INDETERMINE
Un certain nombre d'individus présentent
des caractères qui ne permettent aucun ratta-
chement à quelque espèce que ce soit (s.s. ou
var.). Leur nombre ne permet pas non plus de
créer une nouvelle espèce car ils pourraient,
ainsi que déjà évoqué, n'être que des variants
extrêmes ou des microconques (indéterminés)
d'une espèce déjà existante.
TRAVAUX ANTERIEURS
Il s'agit ici des principaux ouvrages traitant
des Taramelliceratinae et utilisables dans cette
étude. Les autres références sont traitées dans
les discussions suivant la description des
espèces.
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
12
OPPEL (1863) fut le premier à décrire et
figurer un nombre relativement impor-
tant d'espèces de ces niveaux, la majo-
rité d'entre elles étant des créations
d'espèces nouvelles.
QUENSTEDT (1887) a présenté, par
l'intermédiaire de très nombreuses
figurations, un nombre conséquent de
membres de cette sous-famille dont
certaines furent à l'origine de la création
de nouvelles espèces.
LORIOL (1902) a, lui aussi, présenté dans
ses différents ouvrages un nombre non
négligeable d'espèces, dont deux sont
effectivement de nouvelles espèces
reconnues valides pour l'Oxfordien
moyen.
LEE (1905) fut lui aussi à l'origine de la
création d'une nouvelle espèce.
DORN (1931) présenta dans son ouvrage
sur les Aspidoceratidae de nombreuses
figurations de Taramelliceratinae, mais
son jugement sur ces individus fut erroné
et seul l'un d'entre eux correspond à une
espèce valide.
HÖLDER en 1955 fit une monographie du
genre Taramelliceras. Si lui aussi fut à
l'origine de la création d'une nouvelle
espèce, la répartition stratigraphique des
différents taxons semble parfois en
contradiction avec les observations de
terrain (collecte de toutes les faunes
présentes dans les différents niveaux
étudiés). Ce sont ces contradictions qui
ont poussé à l'erreur, par la suite, nom-
bre d'autres auteurs évoquant la
présence de telle ou telle "espèce", dans
un niveau particulier, présence souvent
évoquée mais dont les individus récoltés
ne sont quasiment jamais figurés.
4. Systématique
(Les étymons grecs s'écrivent en majuscule,
les étymons latins en minuscule).
Super-Famille Haploceratoidea
ZITTEL, 1884
D'après ARKELL et alii, 1957, p. L. 271 :
"Keeled or unkeeled, typically compressed,
discoidal, tending to oxycones, with smooth,
usually falcoid or falcate ribbings." Avec ou sans
carène, typiquement comprimée, discoïdale à
tendance oxycône, avec des côtes peu mar-
quées, habituellement falcoïdes ou falciformes.
Famille Oppeliidae
R. DOUVILLE, 1890
ROMAN F., 1938, p. 152 : "Diagnose de la
famille.- Il est fort difficile de donner une
diagnose générale de cette famille si poly-
morphe. R. DOUVILLE y a renoncé avec raison,
en disant que la définition d'une famille doit
être phylogénique et non morphologique, les
caractères tirés uniquement de l'aspect exté-
rieur de la coquille conduisant à rapprocher des
groupes d'origine très diverses dont le faciès
extérieur résulte souvent de phénomènes de
convergence.
Quoi qu'il en soit, il me paraît cependant
possible en se tenant dans les grandes lignes,
de donner une idée générale de cette famille.
Ce sont des ammonites à test généralement
mince, à enroulement tantôt normal, tantôt
scaphitoïde, mais jamais déroulées. La section
souvent tranchante, mais aussi arrondie, avec
une carène peu saillante. L'ornementation,
habituellement peu accusée, consiste en côtes
flexueuses peu saillantes et en tubercules
externes parfois allongés longitudinalement. Un
sillon plus ou moins développé, souvent absent,
s'observe au milieu des flancs. La carène est
continue ou crénelée.
Toutes les espèces sont pourvues d'un ap-
tychus.
La ligne suturale est très constante et se
reconnaît à la prédominance habituelle de S2
sur S1 ; le nombre des éléments auxiliaires
varie de trois à cinq." (...) "Formes
œcotraustiques.- Dans un assez grand nombre
de formes, le dernier tour est plus ou moins
réfracté ; MUNIER-CHALMAS les avait désignées
sous le nom de formes scaphitoïdes. Elles sont
habituellement de petite taille et leur ouverture
possède des prolongements latéraux ou apo-
physes jugales, souvent élargies en forme de
spatules ; elles ont été réunies par WAAGEN dans
le genre Œkotraustes."
Sous-Famille Taramelliceratinae
SPATH, 1928
ARKELL et alii, 1957, p. L. 271 : "Ornate
oppeliids without median lateral groove or fillet,
with ribbing that crosses whole whorl sides, and
various developments of serrated or smooth
keels or lateral clavi bordering venter ; also
some simpler and dwarfed forms believed to be
specialized or degenerated offshoots."
Description (basée sur la traduction) :
Oppeliidé, sans sillon médio-latéral (cela exclu
les Ochetoceratinae) ou bourrelet spiral (médio-
latéral, cela exclu les Distichoceratinae), costulé
sur toute la hauteur du flanc, passage ventral
lisse ou muni d'une carène crénelée ou non,
tubercules [clavi (?)] latéro-ventraux ; il existe
aussi des formes simplifiées et naines dont on
pense qu'elles sont spécialisées ou cor-
respondent à des individus dégénérés." Le
terme tubercule est plus adapté pour les
Taramelliceratinae, le terme clavi, évoqué dans
cette citation, étant à réserver, entre autres,
aux Distichoceratinae (tubercules allongés dans
le sens de la spire). L'origine de la Sous-Famille
des Taramelliceratinae serait selon CARIOU et alii
(1987) à rechercher dans le genre Paralcidia
(Oppeliinae) dans le Callovien inférieur. La
première espèce de cette sous-famille serait
Taramelliceras (Taramelliceras) antecedens C
A-
RIOU et SEQUEIROS, 1987. La sous-famille est en
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
13
fort développement pendant l'Oxfordien infé-
rieur.
Genre Creniceras
MUNIER-CHALMAS, 1892
Espèce-type : Ammonites renggeri OPPEL,
1863.
Derivatio nominis : de Creni = rapport à la
carène crénelée et de CERAS = corne, cornu.
Diagnose : "Coquille de petite taille, à tours
jeunes régulièrement enroulés et fortement
embrassant. À partir de la chambre d'habi-
tation, la spire s'ouvre progressivement. Flancs
faiblement convexes et ornés de côtes à peine
sensibles. Carène crénelée dont les tubercules
aplatis augmentent rapidement de dimension
sur la loge d'habitation." (ROMAN, 1938).
Creniceras lophotum
(OPPEL, 1863)
Pl. 1, figs. 1-6
Derivatio nominis : Lopho signifie (entre
autres) crête de coq. Référence à la carène
ventrale qui est aiguë, relativement haute pour
le diamètre de l'ammonite et dentelée.
Locus typicus : non connu.
Synonymie :
1863, Ammonites Lophotus OPPEL, S. 201, Taf. 53,
figs. 3-4.
1866, Ammonites Lophotus O
PPEL, OPPEL et alii, S.
242, 261.
1921, Creniceras lophotum ? OPPEL, RICHE & ROMAN, p.
182.
1993, Creniceras lophotum (OPPEL), SCHLEGELMILCH, S.
42, Taf. 12, fig. 9.
1995, Creniceras lophotum (OPPEL), BRANGER (in
BRANGER et alii, 1995), p. 26, Pl. 9, fig. 7.
Matériel : 467 (D = 19mm) ; 468 (D =
17mm) ; 548 (D = 22mm) ; 741 (D = 22mm) ;
742 (D = 18mm) ; 743 (D = 16mm).
Description : Ammonite de petite taille (les
plus grands exemplaires ne mesurent que
22mm), entièrement lisse, légèrement ovoïde,
à ombilic assez ouvert, dont la partie ventrale,
ogivale aiguë est couronnée d'une carène
constituée de crénelures aiguës, assez hautes,
nombreuses et rapprochées.
Discussion : Seules trois espèces
pourraient être confondues avec celle-ci :
Creniceras ? piae J
ÄGGI, 2008, espèce de
l'Oxfordien inférieur, Sous-Zone à Scarburgense
ayant un ombilic beaucoup plus ouvert,
Creniceras renggeri (OPPEL, 1863) provenant de
l'Oxfordien inférieur et Creniceras crenatum
(BRUGUIERE, 1789) de la Sous-Zone à Luciae-
formis. Leur seule localisation stratigraphique
ne permet aucune erreur. On trouve cette
ammonite généralement dans des bancs livrant
quelques individus, à l'égal de Taramelliceras
(Taramelliceras) berlieri (LORIOL, 1902) et de
Neomorphoceras chapuisi (OPPEL, 1863). Ces
concentrations semblant être le fait d'individus
microconques. Le genre Creniceras est
conservé, bien qu'il ne rassemble que peu
d'espèces [note : Il en est de même du genre
Glochiceras (HYATT in ZITTEL, 1900 (2nd edition
1913) qui regroupe nombre d'espèces uni-
quement microconques, de petite taille et de
livrée différente allant de G. (G.) subclausum
(OPPEL, 1863) à G. (C.) cornutum ZIEGLER,
1958]. Entre Creniceras ? piae J
ÄGGI, 2008,
espèce de l'Oxfordien inférieur, Sous-Zone à
Scarburgense et Creniceras lophotum (OPPEL,
1863) (Sous-Zone à Antecedens), la seule
espèce se rapportant à ce genre est Creniceras
renggeri (OPPEL, 1863) (Oxfordien inférieur,
Zone à Mariae). L'espèce du genre qui succède
à lophotum (OPPEL, 1863) est Creniceras
crenatum (BRUGUIERE, 1789), Oxfordien moyen,
Zone à Transversarium, Sous-Zone à Luciae-
formis. Ensuite il faudra attendre le Kimmé-
ridgien pour voir réapparaître ce genre avec
l'espèce Creniceras dentatum (REINECKE, 1818).
Quelques individus (741, 742, 743) pourraient
bien être du début de l'horizon à Parandieri
dans le champ où eut lieu cette récolte.
Position stratigraphique : Oxfordien
moyen, Zone à Plicatilis, Sous-Zone à
Antecedens.
Creniceras crenatum
(BRUGUIERE, 1789)
Pl. 2, figs. 1-8
Derivatio nominis : En rapport aux
crénelures larges et espacées de la carène.
Locus typicus : Mont Lägern, près de
Baden (Suisse).
Synonymie :
1708, Ammonis cornu spina dentata LANGIUS, Taf. 23,
figs. 1-2.
1789, Ammonites crenata LANGIUS, BRUGUIÈRE, p. 37.
1863, Ammonites crenatus BRUGUIÈRE, OPPEL, S. 203.
1866, Ammonites crenatus B
RUGUIÈRE, OPPEL et alii,
S.217, 232, 244, 247, 248, 269, 258.
1888, Ammonites dentatus, QUENSTEDT, pag. 844,
Tab. 92, Figs. 19-21.
1956, Creniceras crenatum, (BRUGUIÈRE), ZIEGLER, S.
570, Abb 12 a-b ; Abb. 13, Fig. g.
1958, Glochiceras (Coryceras) crenatum (OPPEL),
ZIEGLER, S. 42, Taf. 12, fig. 9.
1991, Glochiceras (Coryceras) crenatum (BRUGUIÈRE),
GYGI, S. 16-17, Taf. 4, figs. 2-6.
Matériel : Chrv1/01 (D = 19mm) adulte ;
Chrv2/01 (D = 18mm) adulte ; Chrv3/02 (D =
22mm) adulte ; Chrv4/02 (D = 20mm) adulte ;
Chrv5/02 (D = 17mm) ; Chrv6/02 (D =
17mm) ; Chrv7/02 (D = 18mm) ; Chrv8/05 (D
= 22mm) adulte. Tous de la collection
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
14
Sébastien DOURSENAUD (Rilhac-Rancon, 87
Haute-Vienne).
Description : Ammonite de petite taille (qui
ne dépasserait pas 25mm), peu épaisse,
involute. Flancs peu convexes généralement
lisses possédant leur plus forte épaisseur en
leur milieu. La loge est d'environ ½ tour. La
région ventrale arrondie est ornée de crénelures
fortes, épaisses et espacées présentes sur
environ 120° dont 90° sur la loge. Ouverture
munie d'apophyses jugales spatulées.
Certains individus, présentent à mi-flanc sur
le dernier quart de tour, une impression de
sillon spiral. Celui-ci semble constitué d'une
série de très légers chevrons proverses. Ces
chevrons pourraient être le point de rebrous-
sement d'un reliquat de costulation latérale trop
discrète pour avoir été préservée. Ce caractère
(variable) se retrouve sur les espèces
Taramelliceras (Richeiceras) lochense (OPPEL,
1863), morphe microdomum [m] OPPEL, 1863 et
Taramelliceras (Richeiceras) pichleri (OPPEL,
1863), morphe courvillei [m] nov.
Discussion : Cette espèce a été attribuée à
tort au genre Glochiceras HYATT in ZITTEL, 1900
(2nd edition 1913), sous-genre Coryceras
ZIEGLER, 1958 par ZIEGLER en 1958. Ce genre ne
regroupe que des microconques d'Oppeliidae.
Certains d'entre eux ont déjà été attribués à
leur macroconque respectif : G. (C.) cornutum
ZIEGLER, 1958 = Sous-Famille des Haploce-
ratinae Z
ITTEL, 1884, Lissoceratoides erato
(d'ORBIGNY, 1847 [m]) ; G. (G.) subclausum
(OPPEL, 1863) = Sous-Famille des Ochetoce-
ratinae SPATH, 1928, Ochetoceras (Ochetoceras)
canaliculatum (v. BUCH, 1831) [m] ; G. (G.)
tectum Z
IEGLER, 1958 = Sous-Famille des
Ochetoceratinae S
PATH, 1928, Ochetoceras
(Ochetoceras) semifalcatum (OPPEL, 1863) [m] ;
G. (C.) microdomum (OPPEL, 1863) dont l'holo-
type est un microconque de Taramelliceras
(Richeiceras) lochense (OPPEL, 1863) (Sous-
Famille des Taramelliceratinae SPATH, 1928).
BRUGUIERE (1789) évoque une ammonite
parue dans un ouvrage de LANGIUS C.N.
(de son vrai nom LANG) (1708) Ammonis
cornu spina dentata, Taf. 23, figs. 1-2.
Historia lapidum figuratorum Helvetiae
ejusque viviniae, qu'il dénomme Ammo-
nites crenata LANGIUS, S. 37.
OPPEL (1863) indique la provenance de
son espèce : Birmensdorf bei Boll
(Württemberg), Zone à Transversarium.
OPPEL & WAAGEN (1866) indiquent : p. 217
= Z. Transversarium ; p. 232 (Tzebinia),
faune associée - Callicerus, alternans,
bachianus, schilli ; p. 244 (Canton
Aargau) ; p. 248 (Neufchâtel), p. 249
(Canton Vaud) (quelques individus
d'Antecedens), p. 258 (St Claude) les
faunes sont de la Sous-Zone à Luciae-
formis (notamment par la présence de
Neomorphoceras chapuisi (OPPEL, 1863),
nommé dans certains assemblages fau-
niques).
QUENSTEDT (1887) indique la provenance
des individus : Unteralpha, Birmensdorf,
soit apparemment la même provenance
que l'holotype d'OPPEL.
ZIEGLER (1956) indique que ses exem-
plaires proviennent du Malm alpha1.
ZIEGLER en 1958, donne comme prove-
nance de ses exemplaires la zone à
Transversarium : zone Malm alpha. Les
données du tableau de répartition des
espèces, nous apprend que cette zone
(Malm alpha) correspond à la partie
supérieure de la Zone à Transversarium,
surmontée des "Impressa Mergel", puis
de la Zone à Bimammatum : il est
indiqué en outre qu'une partie de la zone
à Bimammatum peut se transformer en
"Lochense schichten" (certainement un
banc de la Sous-Zone à Berrense). Il
invalide le nom d'espèce de LANGIUS du
fait qu'il estime que c'est un "nomen
dubium" et que les types ont disparu. Il
désigne un néotype (Taf. 11, fig. 4) qui
est l'original de QUENSTEDT (1887, Tab.
85, fig. 31).
GYGI (1991a) indique quant à lui que ses
exemplaires de Glochiceras (Coryceras)
crenatum (BRUGUIERE, 1789) proviennent
des sous-zones à Antecedens et à
Parandieri. Par contre, les légendes de sa
planche 4 nous informent qu'un des
exemplaires (Fig. 4, Leg et don D.
KRÜGER) aurait été récolté dans la Sous-
Zone à Bifurcatus de Chalch bei Holder-
bank AG. Il s'insurge du fait que ZIEGLER
ait modifié la nomenclature, car sur le
lieu d'où proviendrait l'original de LANG
(Mont Lägern), l'espèce renggeri serait
absente. Il classe cette espèce dans le
sous-genre Coryceras (genre Glochi-
ceras) au fait que la ligne de suture n'est
pas assez complexe, comme celle des
Creniceras. GYGI (1991b) propose la
validation des noms d'espèces renggeri
(OPPEL) et crenatum (BRUGUIERE) afin de
mettre un terme à une confusion bien
ancrée dans les esprits.
ENAY (communication personnelle) est
tout à fait d'accord avec les conclusions
de GYGI quant à la validité de l'antériorité
de l'espèce crenata B
RUGUIERE sur celle
crenatum OPPEL.
L'espèce est donc conservée sous le nom
crenatum (BRUGUIERE, 1789), en l'associant
toutefois au genre Creniceras M
UNIER-CHALMAS,
1892 (Sous-Famille des Taramelliceratinae
SPATH, 1928 in : PALFRAMAN, 1966 ; VIDIER et alii,
1993, p. 178 ; FORTWENGLER et alii, 1994, p. 206
et 208 ; COURVILLE et alii, 2000, p. 386 ;
MARCHAND et alii, 2002, p. 475), car, ainsi que
l'a écrit R. DOUVILLE (1913, p. 57) : "Seuls les
genres et les espèces nous paraissent pouvoir
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
15
être définis avec quelque précision au point de
vue purement morphologique").
La confusion qui a longtemps régné de
savoir s'il s'agissait d'une ou de deux espèces
distinctes, vient, d'une part de la difficulté de
consulter les ouvrages de référence, et d'autre
part que l'espèce originelle dénommée par
BRUGUIERE n'est ni repérée stratigraphiquement
ni associée à d'autres faunes de référence.
Glochiceras (Coryceras) crenatum (OPPEL, 1863)
ne devant être mis qu'en synonymie. Cette
espèce ne se trouve que dans la Sous-Zone à
Luciaeformis, très souvent associée à Peri-
sphinctes (Neomorphoceras) chapuisi (OPPEL,
1863). La répartition stratigraphique de cette
espèce dans la région étudiée est identique a
celle donnée par OPPEL (et alii) dans ses
différents ouvrages. Cette espèce ne peut être
confondue avec aucune autre, la seule
présentant quelques ressemblances est Creni-
ceras lophotum (OPPEL, 1863), présente dans la
Zone à Plicatilis, Sous-Zone à Antecedens, qui
est d'un diamètre inférieur et dont les créne-
lures sont beaucoup plus nombreuses, aiguës et
rapprochées.
Position stratigraphique : Oxfordien
moyen, Zone à Transversarium, Sous-Zone à
Luciaeformis.
Genre et sous-genre
Taramelliceras s.s.
del CAMPANA, 1905
Espèce-type : Ammonites trachynotum
OPPEL, 1863.
Derivatio nominis : Provient du nom
propre TARAMELLI, et de CERAS = corne, cornu.
Diagnose : "Coquille mince à ombilic étroit,
à tours relativement élevés, assez épais, à
flancs convexes et région externe arrondie. La
carène est souvent remplacée par une rangée
de tubercules siphonaux. Flancs ornés de côtes
flexueuses dont la partie ombilicale bien déta-
chée est légèrement reportée en avant. Partie
externe des côtes infléchie vers l'arrière ;
quelques côtes portent des tubercules externes
souvent allongés.
Ouverture sinueuse sans languettes
latérales. Aptychus costé." (ROMAN, 1938).
Taramelliceras (Taramelliceras)
berti nov. sp.
Pl. 3, figs. 1-5
Derivatio nominis : Dédiée à Didier BERT
(Saint-André-les-Alpes, France).
Locus typicus : Vienne Nord, près de la
localité de Craon (86), lieu dit La Motte de
Châteauneuf (Le Grand Cèdre).
Matériel : 288 : Holotype (D = 43mm)
individu incomplet muni de sa constriction pré
péristoméale ; 340 : (D = 42mm) individu com-
plet muni de sa constriction pré péristoméale ;
341 : (L = 43mm) individu incomplet muni de
sa constriction pré péristoméale ; 342 : (L =
38mm) individu incomplet muni de sa
constriction pré péristoméale ; 343 (D =
36mm) individu incomplet muni de sa
constriction pré péristoméale. Toutes ces
ammonites ont été récoltées dans les blocs gris
clair à nombreuses oolites contenant, outre de
très nombreux fragments de Perisphinctidae
non identifiables, des Protophites vanii (BERT)
ainsi que Gregoryceras defayae B
ERT et alii,
2003, in B
ERT, 2004, p. 36 "matériel étudié".
Ces espèces indiquent la base de l'Oxfordien
moyen, Zone à Plicatilis, Sous-Zone à Verte-
brale.
Diagnose : Espèce de taille moyenne.
Costulation sigmoïde fournie. Côtes primaires
dédoublées (trifurquées ?) passant sur la région
ventrale en formant un chevron proverse.
Tubercules latéro-ventraux sur la loge. Section
ovoïde avec carène boutonneuse.
Description (suivant la série étudiée) :
Ammonite de taille modeste (le plus grand
exemplaire récolté mesure 43mm), à costu-
lation dense, légèrement sigmoïde. Certaines
côtes primaires se dédoublent à mi-flanc (peut
être même sont elles trifurquées) et passent sur
la partie ventrale en formant un léger chevron
proverse. La loge présente des tubercules
latéro-ventraux assez nombreux sur sa
première moitié, moins présents sur la seconde.
Ils sont peu élevés, un peu allongés et non
épais. La section est ovoïde épaisse (e/h varie
de 0,69 à 0,80), elle s'élargit "fortement" entre
sa naissance et sa terminaison, la plus forte
épaisseur se situant au tiers supérieur du flanc.
La région ventrale est arrondie et présente une
carène "boutonneuse" constituée de tubercules
peu nombreux et relativement forts.
Discussion : Cette espèce ressemble à
Taramelliceras (Taramelliceras) argoviense
JEANNET, 1951, mais en diffère notamment par
la section de cette dernière qui est arrondie,
son passage ventral étant lisse, ses côtes
disposées en "bouquets" (indice de division
élevé), sa très forte épaisseur, le fort
rétrécissement péristoméal, la tuberculisation
plus clairsemée et constituée de tubercules
forts. Taramelliceras (Taramelliceras) berti nov.
sp. a quelques affinités avec l'espèce dénom-
mée par JEANNET Taramelliceras (Taramelliceras)
cf. argoviense, mais la costulation de cette
dernière est vraiment trop lâche. Elle présente
aussi quelque ressemblance avec Taramelliceras
(Taramelliceras) minax (BUKOWSKI, 1887), mais
la coquille de cette espèce est plus étroite,
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
16
seules quatre paires de tubercules latéro-
ventraux ornent l'enroulement, et elle n'est
présente que dans l'Oxfordien inférieur.
Position stratigraphique : Oxfordien
moyen, Zone à Plicatilis, Sous-Zone à
Vertebrale.
Taramelliceras (Taramelliceras)
obumbrans HÖLDER, 1955 s.s.
Pl. 1, figs. 7-12
Derivatio nominis : obumbrare = om-
brager (en référence au lobe latéral, dont les
branches couvrent les extrémités du lobe
externe).
Locus typicus : Blumberg (Baden,
Allemagne).
Synonymie :
1955, Taramelliceras (Taramelliceras) obumbrans,
HÖLDER, S. 79-80, Beil. 1, Figs. 33-34, Taf. 16, fig. 3.
1955, Taramelliceras (Taramelliceras) pseudo-
trachinotum n. sp., HÖLDER, S. 89-90, Abb. 1/30.
1966, Taramelliceras (Taramelliceras) obumbrans
HÖLDER, ENAY, fig. 5.
1977, Taramelliceras (Taramelliceras) obumbrans
HÖLDER, BOURSEAU, p. 99-100, Pl. 10, figs. 2-3.
1977, Taramelliceras pseudotrachynotum H
ÖLDER,
MATYJA, Table. 2, p. 52, Pl. 3, fig. 8a-b.
1993, Taramelliceras (Taramelliceras) obumbrans
HÖLDER, SCHLEGELMILCH, S. 34, Taf. 8, fig. 5.
1995, Taramelliceras (Taramelliceras) obumbrans
HÖLDER, BRANGER (in BRANGER et alii), p. 24-25, Fig. 1 ;
Pl. 4, fig. 8.
Matériel : 142 (D = 27mm) : 286 (L.
(fragment) = 54mm) ; 357 (L (fragment) =
40mm) ; 358 (D = 34mm) ; V32/19A (D =
56mm) coll. P. BRANGER ; V14/13A (D = 60mm)
coll. P. FERCHAUD.
Description : Espèce à coquille épaisse à
globuleuse. La costulation est constituée de
côtes primaires se dédoublant à environ les
2/5ème inférieur du flanc, les côtes secondaires
ainsi obtenues se réunissant à nouveau sur un
tubercule latéro-ventral boutonneux et fort.
Certaines côtes primaires sont toutefois simples
et il ne semble pas y avoir de côtes intercalaires
(sur la loge). La région ventrale est couronnée
d'une carène formée de tubercules émoussés,
larges, épais mais peu élevés.
Le n° 142, nucleus de 27mm présente des
côtes primaires d'abord couplées puis simples
et il semble y avoir une à deux côtes inter-
calaires entre ces côtes primaires. Le premier
tubercule latéro-ventral visible se trouve au
diamètre de 24mm ; de ce diamètre à la fin de
l'individu (1/8ème de tour), il y a quatre tuber-
cules latéro-ventraux forts pour la taille de
l'individu, toutefois il n'est pas possible de dire
si ce tubercule relie deux côtes ; la terminaison
de celles-ci n'étant pas observable. La totalité
visible de la spire possède une carène médio-
ventrale constituée en premier lieu de granules
qui s'épaississent et deviennent rapidement des
mamelons tuberculiformes assez forts.
Le "morphe" plus comprimé présente une
costulation très proche du type et une tuber-
culisation moins prononcée, mais cela est du à
l'épaisseur moindre des flancs de ce dernier.
Discussion : L'espèce Taramelliceras
(Taramelliceras) pseudotrachynotum H
ÖLDER,
1955, est associée à Taramelliceras (Taramel-
liceras) obumbrans s.s. H
ÖLDER, 1955, en la
considérant comme un morphe un peu plus
comprimé. Les caractères "éloignés" de ces
deux morphes se retrouvant dans l'espèce
Taramelliceras (Taramelliceras) obumbrans
HÖLDER, 1955 var. rentieni nov. D'ailleurs cette
espèce, Taramelliceras (Taramelliceras) pseu-
dotrachynotum HÖLDER, 1955, n'a été créée qu'à
partir d'un individu fragmentaire ; l'individu
figuré dans ce travail (Pl. 2, fig. 10 a-b) pos-
sède une livrée quasiment identique à celle de
l'holotype de Taramelliceras (Taramelliceras)
pseudotrachynotum HÖLDER, 1955.
Position stratigraphique : Oxfordien
moyen, Zone à Plicatilis, Sous-Zone à Ante-
cedens.
Taramelliceras (Taramelliceras)
obumbrans HÖLDER, 1955,
var. rentieni nov.
Pl. 4, figs. 1-8
Derivatio nominis : Variété dédiée à Louis
RENTIEN de Saumur (Maine et Loire, France),
pour sa contribution à cette étude.
Matériel : 737 ( D = 53mm) ; 853 (D =
54mm) ; 857 (D = 52mm) ; 788 (D = 47mm) ;
795 (D = 52mm) ; 724 (D = 70mm) ; 404 (D =
53mm) ; 735 (D = 37mm).
Description : Ce variant (?) est d'épaisseur
moindre que l'espèce nominale : la costulation
primaire est un peu modifiée, car parfois, en
plus de la costulation "classique", se trouvent
des côtes intercalaires dont certaines se
réunissent à une côte secondaire donnant ainsi
un tubercule moins fort que celui issu de la
réunion des deux côtes secondaires ; toutefois
ces caractères ne sont pas systématiquement
présents sur un même individu, on peut ainsi
avoir trois formes de base de l'ornementation :
ornementation type obumbrans s.s. ; orne-
mentation type obumbrans + tuberculisation
secondaire/intercalaire ; ornementation unique-
ment : tuberculisation secondaire/intercalaire,
la forme "moyenne" représentant le lien entre
les deux extrêmes. Sur le phragmocône et le
début de la loge, la costulation est constituée
de côtes primaires divisées à mi-flanc en deux
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
17
côtes secondaires, la présence de 1 à 2 côtes
intercalaires est constatée : toutes les côtes se
terminent sur le rebord latéro-ventral et cer-
taines sur la fin de la loge épaississent un peu
leur terminaison. Selon le type, certaines sont
réunies sur le tubercule latéro-ventral plus ou
moins fort. La tuberculisation de la région
ventrale est, pour les formes à tubercules
latéro-ventraux, majoritaire :
issus de la réunion des côtes secon-
daires : relativement forte,
issus de la réunion d'une côte secondaire
et d'une côte intercalaire : plus atténuée.
La section est légèrement globuleuse, la
région ventrale est arrondi ce qui donne une
impression de forte épaisseur d'où un appro-
fondissement de l'ombilic. Les rapports h/D
(0,51 à 0,55 - plus étroit) sont stables, de
même que le rapport e/D (0,3 à 0,33), même
en fin de croissance.
Discussion : Il ne faut pas confondre T. (T.)
obumbrans H
ÖLDER, 1955, var. rentieni avec
Taramelliceras (Taramelliceras) tarkowskii nov.
sp., morphe tarkowskii [M] nov. : Cette
dernière est moins globuleuse et ne présente
pas de tubercule latéro-ventral boutonneux ; de
plus sa carène est constituée d'une crénelure lui
donnant une allure de type Phlycticeras du
Callovien, Taramelliceras (Taramelliceras)
obumbrans HÖLDER, 1955, var. rentieni ayant un
ombilic plus ouvert et plus profond. On ne peut
la confondre avec Taramelliceras (Taramel-
liceras) boursicoti nov. sp., morphe boursicoti
[M] nov. qui présente des côtes appariées, ni
même avec Taramelliceras (Taramelliceras)
bonnoti nov. sp., espèce de taille plus
importante, possédant une carène médio-
ventrale punctiforme, et dont seules les côtes
secondaires se réunissent sur un tubercule
latéro-ventral.
En conclusion, Taramelliceras (Taramellice-
ras) obumbrans H
ÖLDER, 1955, var. rentieni
(horizon à Parandieri) pourrait être considérée
comme une nouvelle espèce, mais des carac-
tères, trop proches de l'espèce nominale
Taramelliceras (Taramelliceras) obumbrans
HÖLDER, 1955, (malgré des caractères nouveaux
et bien que le lien phylétique ne soit pas
formellement établi), ne permettent pas d'en
faire une nouvelle espèce. C'est le Taramel-
liceratinae le plus abondant dans la Sous-Zone
à Parandieri.
Position stratigraphique : Oxfordien
moyen, Zone à Transversarium, Sous-Zone à
Parandieri.
Taramelliceras (Taramelliceras)
sarasini (LORIOL, 1902)
Pl. 5, figs. 1-6
Derivatio nominis : Espèce dédiée au
Professeur SARASIN.
Locus typicus : La Billode (Jura lédonien).
Synonymie :
1902, Oppelia sarasini, LORIOL, p.51-52, Pl. 3, fig. 19.
1951, Taramelliceras sarasini (de LORIOL sp.), JEANNET,
p. 95, Fig. 214 ; Taf. 21, fig. 11
1955, Taramelliceras sarasini (de LORIOL), HÖLDER, S.
106, Abb. 7/85
1977, Taramelliceras sarasini (de LORIOL), BOURSEAU,
p. 101.
Matériel : 346 (D = 43mm) ; 347 (D =
53mm) ; 505 (D = 47mm) ; 258 (D = 44mm) ;
481 (D = 55mm) ; 506 (D = 52mm).
Description : Ammonite de taille moyenne,
discoïde, peu épaisse, dont la costulation est
constituée de côtes primaires assez fines,
proverses, qui s'élargissent progressivement en
s'arquant fortement vers le milieu du flanc, puis
se rebroussent brusquement et se divisent en
deux ou trois côtes secondaires proverses elles
aussi. La liaison primaire/secondaires forme un
chevron bien marqué. Le passage ventral est
orné d'une carène constituée de petites créne-
lures qui deviennent larges, hautes, espacées
mais non épaisses sur la fin de l'individu.
Sur le rebord latéro-ventral, il y a des
tubercules un peu allongés mais assez faibles ;
ceux-ci sont la terminaison de la côte secon-
daire antérieure qui est, comme l'a signalé
LORIOL, un peu plus forte que les autres. Il
signale en outre qu'il y aurait des côtes
intercalaires, qui se trouvent dans l'intervalle
(des faisceaux ?). Sur l'exemplaire n° 346
(d'aspect "crayeux") qui est la copie conforme
de l'individu original, il n'est pas possible de
certifier ce point, s'il est vrai que le nombre de
secondaires est plus élevé sur celui-ci que sur
l'holotype, il n'est pas possible, non plus,
d'affirmer avec certitude que toutes ces côtes
sont effectivement issues de la primaire. Sur
d'autres individus (qui sont d'aspect "faciès à
spongiaires"), le nombre de côtes secondaires
est plus faible et il n'y a pas d'intercalaires. Sur
les individus figurés et décrits, peu présentent
la tuberculisation latéro-ventrale énoncée par
LORIOL, caractère d'ailleurs absent de la
figuration originale. En outre, il faut signaler
que ces tubercules réunissent parfois deux
côtes secondaires. La costulation diffère un
peu : elle est moins fournie, mais conserve
toutefois les caractères fondamentaux de
l'espèce.
Cette espèce, supposée être de la Sous-Zone
à Antecedens, pourrait être présente dans
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
18
l'horizon à Parandieri.
Discussion : JEANNET (1951), propose un
individu qu'il rattache à l'espèce et insiste lui
aussi sur le fait qu'il n'y a pas, sur son
exemplaire, de tubercules latéro-ventraux. Il
indique en outre que "DORN a illustré quelques
exemplaires qui ne diffèrent que très peu de
nos exemplaires, en particulier la fig. l, Pl. 30.",
interprétation hasardeuse lorsque l'on sait que
les ammonites présentées par DORN ne sont que
des variants de Taramelliceras (Taramelliceras)
externnodosum (DORN, 1931), morphe extern-
nodosum [M] DORN, 1931, de l'Oxfordien
supérieur. HÖLDER (1955) lui aussi présente un
dessin sur lequel n'apparaissent pas ces fameux
tubercules couronnant la côte secondaire
antérieure. BOURSEAU (1977), appuie les propos
de LORIOL sans toutefois présenter de figuration.
Position stratigraphique : Oxfordien
moyen : Zone à Plicatilis, Sous-Zone à
Antecedens ; (?) Zone à Transversarium, Sous-
Zone à Parandieri.
Taramelliceras (Taramelliceras)
sebastiani nov. sp.
Pl. 6, figs. 1-5
Derivatio nominis : Espèce dédiée à
Sébastien QUEREILHAC.
Locus typicus : Ancienne carrière "Les
Mollets" située sur la commune de Doux,
(Deux-Sèvres, France).
Matériel : 10 : Holotype, individu complet
muni de sa constriction pré-péristoméale, D =
83mm ; 441 (D = 60mm) ; 594 (D = 58mm) ;
9 (54mm) ; 11 (D = 47mm) [? M, ? m].
Diagnose : Espèce macroconque relati-
vement grande. Côtes primaires sigmoïdes. Une
à deux côtes secondaires falciformes. Termi-
naison des côtes : simples sur phragmocône,
épaissies ensuite, puis, en fin d'individu, appa-
rition de tubercules vrais. Carène constituée de
tubercules punctiformes devenant très forts sur
fin de loge.
Description : Ammonite de taille assez
grande présentant des côtes primaires
sigmoïdes, épaissies vers la mi-hauteur du flanc
d'où partent une à deux côtes secondaires,
d'abord rétroverses puis rebroussées vers
l'avant. Sur le phragmocône, ces côtes se
terminent simplement puis, un peu avant la fin
de celui-ci, leur terminaison s'épaissit graduel-
lement pour se terminer en un pseudo-
tubercule latéro-ventral allongé dans le sens de
l'enroulement. Sur la loge, alors que les côtes
secondaires ont disparu, la terminaison de
chaque côte est couronnée de ce tubercule
particulier qui s'épaissit alors fortement pour
donner sur la fin de l'individu des "tubercules
vrais" de force variable, reliant, semble t-il
deux côtes. La carène est constituée de
tubercules individualisés qui de punctiforme sur
le phragmocône, deviennent de véritables
tubercules très forts sur l'individu quasi complet
pris pour type.
Cette espèce provient de la Sous-Zone à
Antecedens, certains spécimens ayant été trou-
vés dans le banc "crayeux", d'autres dans le
banc à "spongiaires".
Le n° 11, unique individu, trouvé lui aussi
dans la carrière du Grand Breuil, accompagné,
dans le banc, de Creniceras lophotum (OPPEL,
1863) et de Cardioceras tenuiserratum (OPPEL,
1863), dont la présence indique sans ambiguïté
la Sous-Zone à Antecedens, diffère des macro-
conques ci-dessus décrits par le fait qu'à un
diamètre assez "faible" (phragmocône 43mm),
il présente déjà sur le phragmocône une
costulation identique à celle des loges des
autres individus. Il est une autre particularité,
sur la partie de loge préservée : la première (et
seule visible) côte primaire se dédouble, les
deux côtes secondaires se rejoignant sur un
tubercule allongé dans le sens de la spire
(caractère qui apparaît sur la fin de loge de
l'holotype). Ses lignes de sutures semblent être
rapprochées ; il pourrait s'agir d'un micro-
conque ?
Discussion : Cette espèce présente quel-
ques analogies avec Taramelliceras (Taramel-
liceras) sarasini (LORIOL, 1902), la finesse de la
costulation dans les individus non chambrés ou
jeunes, le rebroussement prononcé des côtes
sur la partie médiane du flanc et la même
répartition stratigraphique. Cependant, le nom-
bre de côtes secondaires moindre, tant sur le
jeune que sur le phragmocône, la disparition de
la costulation secondaire sur la loge, la
projection du pseudo tubercule latéro-ventral,
la crénulation médio-ventrale persistant sur
l'ensemble de l'individu, sa taille finale adulte
plus grande, en font une espèce bien distincte.
Elle présente aussi quelques caractères qui
pourraient la faire prendre pour Taramelliceras
(Taramelliceras) bachianum (OPPEL, 1863) :
cependant sa répartition stratigraphique ne
permet pas de les confondre. Ici aussi, le
manque de figurations dans les publications ne
permet pas de se faire une idée exacte d'une
possible répartition géographique et/ou
stratigraphique en d'autres lieux.
Position stratigraphique : Oxfordien
moyen, Zone à Plicatilis, Sous-Zone à
Antecedens.
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
19
Taramelliceras (Taramelliceras)
marchandi nov. sp.
Pl. 11, figs. 1-2
Derivatio nominis : Espèce dédiée à Didier
MARCHAND, Paléontologue, spécialiste des
ammonites de l'Oxfordien.
Locus typicus : Village de Doux (Deux-
Sèvres, France).
Matériel : 234, Holotype, individu quasi
complet (D = 21mm) ; 543 (D = 25mm).
Diagnose : Espèce petite taille. Costulation
primaire double se divisant en deux secon-
daires. Présence de côtes intermédiaires.
Terminaison des côtes : simple puis tuberculée.
Sur la loge la côte primaire postérieure reste
simple. Le tubercule latéro-ventral joint deux
côtes. Section ovoïde à carène punctiforme.
Description (de l'holotype) : Il s'agit d'un
individu de petite taille (21mm), de conser-
vation parfaite. La costulation est composée
(sur la loge car sur le phragmocône les sutures
empêchent toute description) de côtes
primaires disposées par paires qui montent à un
peu plus de la moitié du flanc et se divisent
chacune en deux côtes secondaires. Entre
chacun de ces faisceaux de côtes secondaires,
se trouvent trois côtes intermédiaires qui
prennent naissance au niveau de la division des
primaires. Toutes ces côtes se terminent, dans
un premier temps, simplement sur le rebord
latéro-ventral et sont couronnées d'un
minuscule tubercule boutonneux. Après le
premier quart de tour de loge d'habitation,
l'ornementation change : si la côte primaire
antérieure se divise toujours en deux
secondaires, la postérieure reste simple. La côte
secondaire postérieure de la primaire dédoublée
rejoint la côte primaire simple. Un peu avant la
cassure de l'ammonite (certainement très
proche de l'ouverture), la partie conservée
présente un resserrement des côtes ombilicales.
La région ventrale est arrondie et couronnée
d'une série de très petits tubercules
punctiformes, la section est ovoïde, l'individu
présentant plus d'un demi tour de loge
d'habitation.
L'holotype provient du fossé de Doux (79).
Un autre individu (D = 25mm, ½ tour de loge)
qui proviendrait du Nord-Vienne (La Digue ?),
présente seulement quelques différences
mineures avec celui décrit ci-dessus : côtes
primaires resserrées plus tôt, réunion des côtes
plus précoce, le reste étant similaire à
l'holotype. Ces petites différences de morphol-
ogie ne sont peut être dues qu'à un léger
décalage temporel ou variation intraspécifique.
Au premier abord, la disposition des côtes
primaires donne à penser que l'on est en pré-
sence de Taramelliceras (Proscaphites) anar
(OPPEL, 1863), mais il n'y a pas de déroulement
proscaphitoïdal, les côtes secondaires ne pas-
sent pas sur la partie ventrale en formant un
chevron proverse et il n'y a pas non plus de
tubercules latéro-ventraux assez forts et
allongés.
Position stratigraphique : Oxfordien
moyen, Zone à Plicatilis, Sous-Zone à
Antecedens.
Taramelliceras (Taramelliceras)
boursicoti nov. sp.
morphe boursicoti [M] nov.
Pl. 7, figs. 1-8
Derivatio nominis : Espèce dédiée à Pierre-
Yves BOURSICOT, de Villedieu-la-Blouère (Maine-
et-Loire).
Locus typicus : Vienne Nord, près de la
localité de Villiers (86) sur la route de Poitiers
(86) à Thouars (79).
Matériel (uniquement des phragmocônes) :
835 Holotype : (D = 65mm) ; 816 : (D =
75mm) ; 352 (D = 72mm) ; 100 (D = 58mm) ;
504 (D = 58mm) ; 828 (D = 45mm) ; 355 (D =
35mm) ; 356 (D = 26mm)
Diagnose : Espèce de grande taille. Côtes
primaires appariées. Deux secondaires pour
l'antérieure, postérieure restant souvent simple.
Présence de côtes intermédiaires entre deux
faisceaux issus des primaires. Tubercules
latéro-ventraux réunissant deux côtes. Présence
d'une carène.
Description : Ammonite relativement épais-
se et de grande taille (le plus grand exemplaire
collecté mesure 72 mm et n'est qu'un
phragmocône), dont la costulation est
constituée de côtes primaires disposées par
paires qui prennent naissance sur le bord
ombilical, sans avoir d'origine commune (il ne
s'agit pas de côtes doubles), dans les tours
jeunes, il est rare qu'elles soient appariées. Ces
côtes montent à environ la mi-hauteur du flanc
et se divisent à un diamètre variable :
l'antérieure en deux côtes secondaires iden-
tiques, la postérieure restant simple. Toutefois,
il arrive que cette dernière soit elle aussi divisée
en deux côtes secondaires, caractère qui sans
être rare n'est pas très fréquent. Entre deux
faisceaux de secondaires, s'insèrent deux à
quatre côtes intercalaires. La tuberculisation
latéro-ventrale débute par un léger épais-
sissement de la côte primaire arrière, ensuite
un vrai tubercule réunit les deux côtes
primaires et dans le cas où ces côtes ont donné
naissance à une (deux ?) côtes secondaires,
seules les côtes internes du faisceau seront
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
20
réunies. Certains individus présentent des res-
tes de crénelures médio-ventrale, la majorité
(des pièces non usées) ne présentant que de
légers mamelons. La livrée de la loge est à ce
jour inconnue.
Variations individuelles : Le n° 835 fait
apparaître sur le début du tour, un "faisceau"
de trois côtes secondaires dont la médiane se
divise à mi-flanc en deux côtes secondaires.
Discussion : Il s'agit de la seule ammonite,
dans cet horizon, qui soit aussi globuleuse (le
rapport e/h varie de 0,64 à 0,71). La seule
l'espèce qui pourrait prêter à confusion est
Taramelliceras (Taramelliceras) bachianum
(OPPEL, 1863) ; doutes cependant levés si les
collectes de toutes les faunes présentes sont
bien situées stratigraphiquement : Taramel-
liceras (Taramelliceras) boursicoti nov. sp.,
morphe boursicoti [M] nov. situé dans l'horizon
à Parandieri et Taramelliceras (Taramelliceras)
bachianum (OPPEL, 1863) situé dans la Sous-
Zone à Luciaeformis. Taramelliceras (Taramel-
liceras) bachianum (OPPEL, 1863), d'épaisseur
bien moindre, ne présente pas le même
caractère de côtes primaires appariées : en
effet les deux côtes primaires de cette espèce
ont la même origine sur le rebord ombilical.
Taramelliceras (Taramelliceras)
boursicoti nov. sp.
morphe guinoti [m] nov.
Pl. 7, figs. 9-10
Derivatio nominis : Dédié à Yvon GUINOT,
de Mougon, commune d'Iteuil (Vienne).
Matériel : n° 99 (D = 32mm) et 758 (D =
40mm).
Description : n° 99 D = 32mm et n° 758 D
= 40mm (pseudo-test calcitique empêchant
toute description complémentaire). Costulation
forte, les côtes primaires sont appariées.
Division de la côte primaire arrière sur le 1/3 du
flanc en deux côtes secondaires, la côte primai-
re avant restant simple. Il y a trois côtes
intermédiaires entre deux faisceaux de côtes
primaires/secondaires. Il n'y a pas de tuber-
cules latéro-ventraux. Section ovoïde, région
ventrale arrondie, carène granuleuse. Ombilic
assez profond qui laisse apparaître les tours
internes.
Position stratigraphique : Oxfordien
moyen, Zone à Transversarium, Sous-Zone à
Parandieri.
Taramelliceras (Taramelliceras)
bonnoti nov. sp.
Pl. 8, figs. 1-6
Derivatio nominis : Espèce dédiée à Alain
BONNOT de Hauteville-lès-Dijon (Côte d'Or),
spécialiste de l'Oxfordien.
Locus typicus : Vienne Nord, près de la
localité de Villiers (86) sur la route de Poitiers
(86) à Thouars (79).
Synonymie :
1995, Taramelliceras cf. (?) tuberculatum
(QUENSTEDT), BRANGER (in BRANGER et alii, 1995), Pl.
10, fig. 5.
Matériel : 185 : Moulage d'un individu
complet (D = 93mm) mais abîmé de la col-
lection P. FERCHAUD (86, Saint Benoît) ; 730 :
individu (D = 82mm), dont une partie de la
loge, côté ombilical, est absente, mais qui laisse
entrevoir les tours internes ; 507 (D = 66mm)
et 785 (D = 53mm) : phragmocônes d'individus
un peu plus épais que le moyenne ; 508 (D =
55mm) et 720 (D = 47mm) : phragmocônes
relativement minces. Il n'est pas désigné
d'holotype, aucun individu étant suffisamment
représentatif de l'espèce. La série de référence
sera composée de syntypes, car ils se
complètent pour la description de l'espèce.
Diagnose : Espèce de taille moyenne. Côtes
primaires divisées en deux côtes secondaires à
mi-flanc. Deux à trois côtes intermédiaires
entre les faisceaux issus des primaires. Tuber-
cules latéro-ventraux réunissant deux côtes.
Section ogivale arrondie couronnée d'une
carène punctiforme.
Description : Ammonite de taille moyenne.
à costulation bien prononcée, atténuée sur la
loge comme tous les macroconques adultes ;
les côtes primaires sont bien prononcées et
moyennement nombreuses ; elles se divisent
en deux côtes secondaires à mi-hauteur du
flanc. Entre ces faisceaux de côtes secondaires
se trouvent deux à trois côtes intermédiaires.
Les côtes secondaires se rejoignent sur un
tubercule latéro-ventral assez fort. L'apparition
des tubercules est plus ou moins précoce et
semble dépendre du diamètre final de
l'ammonite. Sur la loge de l'individu adulte, ils
s'atténuent. Les tubercules et les côtes se
terminent sur le rebord latéro-ventral au même
niveau. La section est arrondie, avec une carè-
ne médio-ventrale constituée de tubercules
punctiformes. L'ombilic est étroit et peu profond
(un peu plus cependant sur les individus plus
épais). L'épaisseur est moyenne à mi forte,
mais n'a aucune incidence sur la costulation.
Discussion : Cette espèce comme nombre
d'autres en provenance de l'horizon à Parandieri
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
21
du Nord Vienne n'a jamais fait l'objet d'études,
et seuls quelques collectionneurs l'ont collectée
en lui attribuant le nom qu'ils jugeaient le plus
opportun. On ne peut la confondre avec Tara-
melliceras (Taramelliceras) tarkowskii nov. sp.,
morphe tarkowskii [M] nov., sa costulation, sa
tuberculisation latéro-ventrale ainsi que sa
carène l'en distinguent aisément. Elle est aussi
de taille plus grande. Elle diffère aussi de
Taramelliceras (Taramelliceras) boursicoti nov.
sp., morphe boursicoti [M] nov., qui présente la
particularité de ces côtes primaires appariées et
sa section plus large, caractères non présents
chez Taramelliceras (Taramelliceras) bonnoti
nov. sp.
Position stratigraphique : Oxfordien
moyen, Zone à Transversarium, Sous-Zone à
Parandieri.
Taramelliceras (Taramelliceras)
tarkowskii nov. sp.
morphe tarkowskii [M] nov.
Pl. 9, figs. 1-4
Derivatio nominis : Espèce dédiée à R.
TARKOWSKI, paléontologue polonais, précurseur
d'une stratigraphie basée sur les
Taramelliceratinae.
Locus typicus : Vienne Nord, près de la
localité de Villiers (86) sur la route de Poitiers
(86) à Thouars (79).
Matériel : 5 : Holotype, individu complet
muni de sa constriction pré-péristoméale (D =
72mm) ; 125 : individu complet dont on
aperçoit une partie de la constriction pré-
péristoméale (D = 54mm) ; 120 : individu
quasi complet (cloisons non resserrées = jeune)
dont il ne doit manquer qu'environ 1/6 de tour,
la dernière côte semble être celle qui précède le
péristome, (D = 43mm) ; 160 : phragmocône
(D = 35mm).
Diagnose : Espèce de taille moyenne.
Costulation bien marquée. Côtes primaires se
divisant parfois en deux côtes secondaires.
Présence de côtes intermédiaires. Tubercules
latéro-ventraux aigus sur jeunes, puis longs,
peu épais sur loge. Section ogivale couronnée
d'une carène dentelée.
Description : Ammonite de taille moyenne.
à costulation bien prononcée, atténuée sur la
loge adulte ; les côtes primaires au nombre de
21 à 23 par tour de spire. Leur nombre n'est
pas égal sur le phragmocône et sur la loge : il
va décroissant avec le déroulement. Sur les
individus les plus jeunes (et les phragmocônes),
apparaissent quelques côtes secondaires. Entre
chaque primaire (ou groupe de secondaires) se
situent une à deux (exceptionnellement trois)
côtes intermédiaires. À un certain diamètre
apparaissent des tubercules latéro-ventraux
qui, sur les jeunes, sont plus ou moins aigus et
réunissent la terminaison soit d'une côte
primaire avec la côte intermédiaire la précé-
dant, soit plus rarement de deux côtes
intermédiaires ou d'une côte secondaire à une
côte intermédiaire. Ces tubercules deviennent
ensuite longs, peu épais et peuvent réunir trois
côtes sur la loge adulte. Le rapport h/D est
constant (0,5). La région ventrale est ornée
d'une carène constituée de tubercules peu
épais, qui de petits et serrés, deviennent longs,
peu élevés et reliés entre eux formant une
carène dentelée ressemblant à celle d'un
Phlycticeras du Callovien. La section est ogivale
non aiguë, la plus forte épaisseur se trouvant
au 1/3 inférieur du flanc.
Discussion : Sur les individus complets, on
s'aperçoit que la densité costale primaire est
inconstante et n'est pas un caractère
incriminant de l'espèce. Cette espèce ressemble
à Taramelliceras (Taramelliceras) dentostriatum
(QUENSTEDT, 1887). Pourtant, un examen un peu
poussé des récoltes, fait apparaître sur tous les
individus carénés (phragmocônes et jeunes) le
rattachement de deux côtes (avec ou sans
tubercule), caractère absent sur Taramelliceras
(Taramelliceras) dentostriatum (QUENSTEDT,
1887). Taramelliceras (Taramelliceras) tarkow-
skii nov. sp. est cantonnée dans l'horizon à
Parandieri, Taramelliceras (Taramelliceras)
dentostriatum (QUENSTEDT, 1887) présente dans
la Sous-Zone à Luciaeformis, pourrait lui
succéder. Il n'y a aucune figuration de cette
morphologie d'ammonite. De plus, l'espèce la
plus proche T. (T.) dentostriatum est souvent
citée, mais le manque de figurations de celle-ci
ne permet pas de se faire une idée de la
répartition géographique de Taramelliceras
(Taramelliceras) tarkowskii nov. sp.
Taramelliceras (Taramelliceras)
tarkowskii nov. sp.
morphe lenoiri [m] nov.
Pl. 9, fig. 5a-c
Derivatio nominis : Dédiée à Jean LENOIR,
de Fontaine Saint-Martin (Rhône).
Matériel : n° 740 (D = 36mm) - Oxfordien
moyen, Sous-Zone à Parandieri, Vienne Nord,
près de la localité de Villiers (86) sur la route de
Poitiers (86) à Thouars (79).
Description : Il s'agit ici d'un petit individu
(D = 36mm) dont la loge occupe ½ tour. Sur le
quart final de l'individu, il y a cinq tubercules
latéro-ventraux assez forts (par rapport au dia-
mètre) : deux d'entre eux relient entre elles les
côtes secondaires, pour les autres il est difficile
d'exprimer une certitude quant à la réunion des
côtes qui les forment. La carène apparaît avec
la loge, d'abord formée de tubercules bouton-
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
22
neux individualisés puis viennent ensuite des
crénelures assez larges, aigues et espacées. Le
rapport h/D = ± 0,53 ; e/D = 0,28, le phrag-
mocône est de D = environ 25mm.
Position stratigraphique : Oxfordien
moyen, Zone à Transversarium, Sous-Zone à
Parandieri.
Taramelliceras (Taramelliceras)
bachianum (OPPEL, 1863)
Pl. 10, figs. 1-5
Derivatio nominis : Espèce dédiée à Herr
BACH.
Locus typicus : Birmensdorf bei Baden
(Canton Aargau).
Synonymie :
1863, 76. Ammonites Bachianus, OPPEL, S. 208, Taf.
55, fig. 5a-d.
1866, Ammonites Bachianus O
PPEL, OPPEL et alii, S.
232, 244, 261, 269, 282.
1898, Neumayria bachi, OPPEL a.c., de RIAZ, p. 45, Pl.
17, figs. 7-8.
1951, Taramelliceras cf. bachi O
PPEL sp., JEANNET, p.
95, Taf. 21, fig. 13.
1955, Taramelliceras (Taramelliceras) bachianum
(OPPEL), HÖLDER, S. 84, Beil. 2, figs. 38-40.
1966, Taramelliceras (Taramelliceras) bachianum
(OPPEL), ENAY, figs. 5-6.
1967, Taramelliceras (Taramelliceras) bachianum
(OPPEL), SCHLAMPP, S. 84, Table 2, Pl. 3, fig. 10.
1994, Taramelliceras (? Proscaphites) bachianum
(OPPEL), SCHLEGELMILCH, S. 33, Taf. 7, fig. 15.
1995, Taramelliceras bachianum (OPPEL), BRANGER (in
BRANGER et alii), p. 25, Fig. 5, p. 25, Pl. 10, fig. 11.
1997, Taramelliceras (Taramelliceras) bachianum
(OPPEL), CARIOU et alii, p. 83.
Matériel : 242 (D = 66mm) ; 252 (D =
63mm avant tubercule) ; 247 (D = 59mm) ;
256 (D = 53mm) ; 250 (D = 52mm).
Description : Ammonite de taille moyenne,
présentant une costulation primaire constituée
de côtes falciformes, fortes, très souvent
appariées sur la loge et de même origine,
simples sur le phragmocône (exception-
nellement doubles), qui prennent naissance sur
le rebord ombilical. Les terminaisons de ces
côtes appariées sont réunies à un tubercule
d'abord faible et boutonneux qui devient assez
fort, large et aigu avec la croissance de
l'individu. Une côte intercalaire très courte
s'insère entre ces faisceaux de double-primaires
(lorsque cette côte intercalaire est collée à la
primaire "arrière", elle est nommée "secon-
daire"). Sur le phragmocône, la côte primaire
simple donne naissance à des faisceaux de deux
à trois côtes secondaires ; entre ces faisceaux
s'insère une côte intercalaire. La côte primaire
est bien exprimée uniquement sur la partie
interne, là où elle n'est pas divisée. Après la
division, toutes les côtes sont de force et de
direction identiques. Une carène, constituée de
tubercules allongés hauts et aigus naît un peu
après le début de la loge, le phragmocône en
est dépourvu. Cette espèce, sans être rare,
n'est pas très fréquente.
Un individu de grande taille (66mm, encore
cloisonné à 60mm) (n° 242) montre certains
caractères de la loge (côtes primaires
appariées, tuberculisation latéro-ventrale) sur
le phragmocône.
Discussion : Cette espèce ne peut être
confondue avec celles présentant quelques
caractères similaires de la Sous-Zone à
Antecedens (Taramelliceras (Taramelliceras)
sebastiani nov. sp., ou de l'horizon à
Parandieri : Taramelliceras (Taramelliceras)
boursicoti nov. sp., morphe boursicoti [M]
nov. ; Taramelliceras (Taramelliceras) obum-
brans H
ÖLDER, 1955, var. rentieni nov. Elle est
la seule, de ce type, à être présente dans la
Sous-Zone à Luciaeformis.
La figuration d'OPPEL (1863), est significative
de l'espèce et en présente bien les caractères :
toutefois de nombreuses côtes primaires
donneraient naissance à deux côtes secon-
daires. Il est possible qu'il ne s'agisse là que
d'une dérive du dessinateur qui n'aurait pas
dissocié les deux côtes primaires. Le
phragmocône est certainement usé car on ne
discerne pas de détails. De RIAZ (1898),
présente en provenance de Trept (Isère) deux
ammonites dénommées Neumayria Bachi OPPEL.
Si la figure 7 est bien de cette espèce, la figure
8 laisse planer un doute car la partie latéro-
ventrale est usée et ne permet pas de voir la
terminaison des côtes. Cependant certaines
côtes primaires semblent dédoublées, ce qui
agrémenterait le fait qu'elle appartienne bien à
cette espèce. JEANNET (1951), dénomme une
ammonite Taramelliceras cf. Bachi O
PPEL. Il
s'agit d'un individu avec une partie de loge.
Même s'il indique que les côtes ombilicales sont
simples, la figuration paraît contredire ce fait :
les deux dernières côtes complètes, qui ont
pour origine le bord ombilical, sont accompa-
gnées vers le milieu des flancs d'autres côtes
parallèles qui sont certainement, du fait de
l'usure, tronquées, car en suivant leur "parcours
inverse", celles-ci ne peuvent se raccorder sur
le milieu du flanc : elles devaient avoir pour
origine le même point que les côtes complètes.
HÖLDER (1955), présente trois dessins qu'il
attribue à cette espèce, dessins qui présentent
peu de caractères communs à l'espèce. Il est
d'autres auteurs qui ont évoqué cette espèce
mais, comme c'est souvent le cas, évocation ne
veut pas dire description et/ou figuration.
Position stratigraphique : Oxfordien
moyen, Zone à Transversarium, Sous-Zone à
Luciaeformis.
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
23
Taramelliceras (Taramelliceras)
berlieri (LORIOL, 1902)
Pl. 11, figs. 3-10
Derivatio nominis : Espèce dédiée à Mr
BERLIER, collectionneur ayant proposé à l'étude
ses ammonites.
Locus typicus : St Sorlin, Jura.
Synonymie :
1902, Creniceras berlieri, LORIOL, p.55-56, Pl. 3, fig.
25.
1905, Oppelia Berlieri de LORIOL, LEE, p. 54-55, Pl. 2,
figs. 10-13.
1951, Richeiceras cf. Berlieri de LORIOL, JEANNET, p.
97-98, Fig. 218, Taf. 32, figs. 1-2.
Matériel : 237, individu complet (D =
38mm) ; 239 (D = 35mm) ; 27 (D = 36mm) ;
181 (D = 28mm) ; 203 (D = 28mm) ; 495 (D =
26mm) ; 494 (D = 26mm) ; 228 (D = 22mm).
Description : Ammonite de petite taille
(inférieure à 40mm), discoïde, ovoïde peu
épaisse avec la plus forte épaisseur située à mi-
flanc. La costulation est falciforme, les côtes
primaires assez fines, simples, très nom-
breuses, se terminent simplement très près de
la carène médio-ventrale, certaines l'atteignant
même. L'ombilic est peu ouvert et peu profond.
Certains individus de bonne fossilisation
présentent sur la partie ventrale des côtes qui
semblent dédoublées mais restent très près
(presque collées) l'une de l'autre. Avec l'usure,
ces côtes doivent paraître simples et il est
cependant impossible de dire s'il s'agit de côtes
primaires rapprochées ou de côtes secondaires.
La carène est constituée de petites crénelures
rapprochées, peu épaisses, qui s'écartent et
s'allongent avec le développement de l'ammo-
nite et devaient être très hautes. Les individus
proviennent tous du même banc et sont
presque tous chambrés. Pour une taille relative-
ment modeste, l'individu n° 237 (38mm),
présente le début de bourrelet péristoméal. Ces
individus sont revêtus d'un pseudo test, et dans
le cas ou il n'existe plus, la costulation est très
faible.
Discussion : HÖLDER (1955) avait inclus
cette espèce dans sa synonymie de
Taramelliceras (Taramelliceras) dentostriatum
(QUENSTEDT, 1887), or Taramelliceras (Taramel-
liceras) berlieri (LORIOL, 1902) est bien une
espèce à part entière, sinon comment expliquer
qu'elle se trouve en nombre conséquent, dans
une couche donnée (voir description de
Taramelliceras (Taramelliceras) dentostriatum
(QUENSTEDT, 1887). La concentration de ces
individus en un (des ?) lieu précis est un peu
similaire aux constatations effectuées dans le
fossé de Cherves (Vienne) où l'espèce
Neomorphoceras chapuisi [m] (OPPEL, 1863) est
largement prépondérante par rapport à son
dimorphe qui est quasiment absent (récolte
microconques : plus de 150 individus pour
seulement un macroconque). Se pourrait-il que
nous soyons en présence ici d'un biotope ne
rassemblant que des individus microconques ?
individus que l'on pourrait aussi retrouver isolés
avec d'autres espèces, dont Taramelliceras
(Taramelliceras) dentostriatum [M] (QUENSTEDT,
1887), espèce contemporaine qui présente de
fortes ressemblances avec Taramelliceras
(Taramelliceras) berlieri (LORIOL, 1902) ; cette
dernière peut alors passer pour un jeune ou un
tour interne de Taramelliceras (Taramelliceras)
dentostriatum [M] (QUENSTEDT, 1887) : dans ce
cas précis, il est très difficile de les différencier.
Il est cependant un argument discriminant à
l'hypothèse d'un couple dimorphe Taramel-
liceras (Taramelliceras) dentostriatum [M]
(QUENSTEDT, 1887) / Taramelliceras (Taramel-
liceras) berlieri [m ?] (LORIOL, 1902), il s'agit du
dimorphisme de taille, peu marqué. Mais, le
dimorphisme macroconque-microconque dans
la Famille des Taramelliceratinae n'a quasiment
jamais été évoqué ni recherché (MAKOWSKI,
1962 ; PALFRAMAN, 1966 ; MARCHAND & DOM-
MERGUES, 2008). Est-il à l'image d'autres
familles d'ammonites ? La question reste posée.
Position stratigraphique : Oxfordien
moyen, Zone à Transversarium, Sous-Zone à
Luciaeformis.
Taramelliceras (Taramelliceras)
dentostriatum (QUENSTEDT, 1887)
Pl. 12, figs. 1-7
Derivatio nominis : dent = dent et
striatum = cannelures, faire des cannelures.
Locus typicus : Lautlingen (Württemberg).
Synonymie :
1887, Ammonites cf. Weilandi, QUENSTEDT, pag. 845,
Unteralpha, Lautlingen, dentostriatus, Tab. 92, Fig.
28.
1955, Taramelliceras (Taramelliceras) dentostriatum
(QUENSTEDT), HÖLDER, S. 85, Beil. 2, Figs. 41-43, Taf.
16, figs. 4, 7
1966, Taramelliceras (Taramelliceras) dentostriatum
(QUENSTEDT), ENAY, Figs. 5-6.
1993, Taramelliceras (Proscaphites) dentostriatum
(QUENSTEDT), SCHLEGELMILCH, S. 33, Taf. 7, fig. 15.
non 1995, Taramelliceras dentostriatum (QUENSTEDT),
BRANGER (in BRANGER et alii), p. 24-25, Tab. 2, Fig. 3 ;
Pl. 8, fig. 3.
1997, Taramelliceras (Taramelliceras) dentostriatum
(QUENSTEDT), CARIOU et alii, p. 82.
Matériel : 408, individu avec la constriction
pré péristoméale (D = 53mm) ; 253, individu
complet (D = 45mm) ; 257 (D = 55mm) ; 163
(D = 40mm) ; 262 (D = 33mm) ; 425 (D =
26mm) ; 270 (D = 23mm).
Description : Costulation composée de
côtes primaires plus ou moins nombreuses,
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
24
légèrement arquées et proverses qui se
rebroussent à mi-flanc, puis repartant en un arc
de cercle proverse se terminent assez bruta-
lement sur le rebord latéro-ventral. Certaines
de ces côtes se dédoublent au point de
rebroussement sans former de saillie, les côtes
non dédoublées étant parfois accompagnées
d'une à deux côtes intermédiaires. Toutes ces
côtes (primaires, secondaires, intercalaires) ont
à peu prés la même force, sont de même
direction et ont une terminaison identique. La
section ogivale est ornée d'une carène crénelée
qui prend naissance un peu avant le début de la
chambre d'habitation. Les crénelures sont de
force et de densité variables suivant les
individus ; d'autre part, une partie lisse borde
de part et d'autre cette carène. L'ombilic est
peu profond et peu ouvert. Il n'existe pas de
tubercules latéro-ventraux. L'ornementation est
très variable, que ce soit que ce soit la densité
costale ou la crénulation. Les individus les
moins costulés sont ceux qui possèdent le plus
petit nombre de crénelures, généralement une
crénelure pour deux côtes.
Un individu, quasiment complet, présente la
particularité de montrer en début de loge et ce,
sur 1/8 de tour environ, des côtes primaires
dédoublées réunies sur le rebord latéro-ventral
par un très petit tubercule, caractère qui
disparaît par la suite. À noter que ce caractère
est, dans ce niveau, propre à l'espèce Tara-
melliceras (Taramelliceras) bachianum (OPPEL,
1863).
Discussion : Il semblerait que l'individu
présenté par de RIAZ (1898), sous le nom de
Neumayria romani, appartienne à l'espèce
Taramelliceras (Taramelliceras) dentostriatum
(QUENSTEDT, 1887) ayant conservé des
tubercules ventraux. Il est indiqué que la forme
est allongée, mais il semblerait d'après la figu-
ration qu'elle soit plutôt écrasée ventralement.
HÖLDER (1955), Taf. 16, fig. 4, figure l'holotype
de QUENSTEDT, qui n'a rien de commun avec le
dessin original (QUENSTEDT. 1887, Tab. 92, Fig.
28). Il présente en outre un individu (Taf. 16,
fig. 7), qui est un représentant parfait de
l'espèce. Ses autres figurations, dessins Abb.
2/41, 2/42 et 2/43 sont à peu près
représentatifs. Il intègre, à tort, dans sa syno-
nymie Oppelia berlieri L
ORIOL, 1902 ; bien que
cette espèce ressemble effectivement à
Taramelliceras (Taramelliceras) dentostriatum
(QUENSTEDT, 1887), et soit de même niveau
stratigraphique (Zone à Transversarium, Sous-
Zone à Luciaeformis). BOURSEAU (1977), p. 100-
101, décrit des individus en provenance de la
Sous-Zone à Antecedens. La description
convient, mais le manque de figuration et le
niveau stratigraphique de collecte laissent
planer un doute.
Taramelliceras (Taramelliceras) dento-
striatum (QUENSTEDT, 1887) est très abondant
dans la Sous-Zone à Luciaeformis ; par contre,
dans l'horizon à Parandieri, elle est parfois
confondue avec des tours internes de Tara-
melliceras (Taramelliceras) tarkowskii nov. sp.,
morphe tarkowskii [M] nov. Taramelliceras
(Taramelliceras) dentostriatum (QUENSTEDT,
1887) ne peut être confondue avec aucune
autre espèce hormis Taramelliceras (Taramel-
liceras) berlieri (LORIOL, 1902), de taille
cependant plus modeste (voir description de
celle-ci).
Position stratigraphique : Oxfordien
moyen, Zone à Transversarium, Sous-Zone à
Luciaeformis.
Taramelliceras (Taramelliceras)
maximei nov. sp.
Pl. 13, figs. 1-6
Derivatio nominis : Espèce dédiée à
Maxime QUEREILHAC.
Locus typicus : village du Grand Breuil,
(Vienne, France).
Matériel : 6 : Holotype, individu complet
muni de sa constriction pré-péristoméale (D =
70mm) ; 19 : loge d'un individu de taille
d'environ D = 60mm ; 146 (D = 51mm) ; 17 (D
= 47mm) ; 353 (D = 42mm) ; 20 (D = 40mm).
Diagnose : Espèce de taille moyenne,
discoïdale et peu épaisse. Costulation peu
fournie ; côtes primaires sigmoïdes, côtes
secondaires présentes sur jeunes individus.
Carène crénelée puis dentelée.
Description : Ammonite discoïdale peu
épaisse. Les côtes primaires sont faiblement
proverses, moyennement nombreuses ; arri-
vées à mi-flanc, elles se rebroussent puis se
dirigent, en formant un arc de cercle proverse,
vers le bord ventral sur lequel elles se
terminent sans former de tubercule. Il
semblerait que la dernière côte primaire se
dédouble. La costulation générale est très
ténue, et même si les côtes semblent s'élargir,
elles ne s'épaississent pas. Sur l'holotype, on
aperçoit 1, parfois 2 côtes intercalaires. Le
passage ventral est orné d'une carène médio-
ventrale constituée de petites crénelures qui
deviennent par la suite moyennement longues,
peu élevées et peu épaisses. Ces crénelures,
isolées dans un premier temps, semblent
ensuite reliées les unes aux autres. La section
des tours est haute, le passage ventral est
légèrement tectiforme.
Le n° 19 (60mm) présente la particularité
d'avoir, au 1/3 supérieur du flanc, un cordon
spiral très ténu, ce qui donne l'impression
d'avoir la partie dorsale du flanc en surplomb
de la partie ventrale. Le n° 20 (jeune) laisse
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
25
apercevoir des côtes primaires se dédoublant au
tiers supérieur du flanc.
Discussion : La costulation de ces individus
présente des ressemblances avec celle de
Taramelliceras (Taramelliceras) sarasini (LORIOL,
1902) ; cependant, il n'y a pas de tubercu-
lisation latéro-ventrale et la carène n'est
constituée que de crénelures peu élevées et non
aiguës comme c'est le cas de cette dernière
espèce. De plus, la localisation stratigraphique
permet de dissocier ces deux espèces. Cette
espèce se trouve dans la Zone à Trans-
versarium, Sous-Zone à Luciaeformis, toujours
trouvée associée à des Neomorphoceras.
Position stratigraphique : Oxfordien
moyen, Zone à Transversarium, Sous-Zone à
Luciaeformis.
Taramelliceras (? Taramelliceras)
colleti (LEE, 1905) s.s.
Pl. 14, figs. 1-8
Derivatio nominis : en hommage à Mr
COLLET.
Locus typicus : Platrière, Chaîne de la
Faucille.
Synonymie :
1905, Oppelia colleti nov. sp., LEE, p. 58-59 pars, Pl.
2, figs. 4-7.
1966, Taramelliceras (Proscaphites) colleti L
EE, ENAY,
p. 87, fig. 6.
non 1979 - Taramelliceras colleti, GYGI et alii, p. 902,
fig. 3.
1991, Taramelliceras (Proscaphites) colleti L
EE,
MELENDEZ et alii, p. 39.
1997, Proscaphites colleti LEE, CARIOU et alii, p. 83.
En 1905, LEE décrit une nouvelle espèce qu'il
baptise Oppelia colleti nov. sp. "Celle-ci est de
petite taille, très finement costulée, les côtes
secondaires et intercalaires passant en formant
un sinus prononcé sur le passage ventral,
espèce ne présentant aucune tuberculisation."
Matériel : 514 (D = 17mm) ; 515 (D =
20mm) ; 518 (D = 18mm) ; 528 (D = 19mm) ;
530 (D = 19mm) ; 536 (D = 19mm) ; 542 (D =
19mm) ; 547 (D = 15mm).
Description : Ammonite de petite taille, de
section assez plate à légèrement renflée, dont
les côtes primaires, assez épaisses, se divisent
à environ la moitié du flanc en 3 côtes
secondaires. Entre ces faisceaux de côtes
secondaires se trouvent 2 côtes intercalaires.
Toutes ces côtes, passent sur le passage
ventral, arrondi jusqu'à la fin de l'individu, en
formant un chevron proverse. L'ensemble de la
costulation est sigmoïde. La loge occupe (sur
l'exemplaire le plus complet) 3/5ème de tour.
Dans le même article que celui décrivant
l'espèce colleti, LEE (1905) décrit également un
individu "(...) qui a la particularité de posséder
une saillie tuberculiforme (sur la ligne
marginale), point d'une nouvelle bifurcation des
côtes secondaires", il signale en outre que "sur
la ligne siphonale toutes les côtes se renflent en
un très petit tubercule", ayant trouvé des
individus qui se rapprochent de ce taxon, ils
sont considérés comme variants, en décrivant
cependant les ammonites trouvées dans la zone
géographique étudiée.
Taramelliceras (? Taramelliceras)
colleti (LEE, 1905)
var. rosemariae nov.
Pl. 14, figs. 9-14
Derivatio nominis : Variété dédiée à
Rosemarie FILIPPI (Saint-Doulchard, France).
Synonymie :
? 1905, Oppelia colleti nov. sp., LEE, p. 58-59 pars.
1995, Proscaphites colleti LEE, BRANGER (in BRANGER et
alii, 1995) p. 25, Pl. 14, fig. 4. J'ai placé cet auteur ici,
car, dans sa description du genre Proscaphites, il
indique que ce genre regroupe des espèces "dont la
coquille est ornée de minuscules tubercules latéro-
ventraux allongés longitudinalement".
Matériel : 523 (D = 21mm) ; 525 (D =
17mm) ; 526 (D = 20mm) ; 531 (D = 21mm) ;
535 (D = 18mm) ; 537 (D = 23mm).
Description : Ammonites de petite taille, de
section assez comprimée à légèrement renflée
dont les côtes primaires, assez épaisses, se
divisent à environ la moitié du flanc en 3 côtes
secondaires. Entre ces faisceaux de côtes
secondaires se trouvent 2 côtes intercalaires.
Toutes ces côtes, passent sur le ventre arrondi
du phragmocône, en formant un chevron
proverse. Sur la loge, un peu après le début de
celle-ci, apparaissent des tubercules latéro-
ventraux allongés sur 2 côtes secondaires.
L'ensemble de la costulation est sigmoïde. La
loge occupe 3/5ème de tour. La partie ventrale
de l'adulte acquiert une pseudo carène non
individualisée, résultat de l'élévation de la
partie médio-ventrale, qui paraît punctiforme,
mais n'est due en fait qu'au relief des côtes
(celles-ci ne sont nullement interrompues),
cette "carène" est encore plus accusée sur la
loge d'habitation, lorsque le ventre se creuse de
chaque côté de celle ci. Il semblerait que
l'ouverture soit prolongée par un rostre ventral.
Le polymorphisme important impose
d'effectuer une description complémentaire de
certains individus présentant des caracté-
ristiques individuelles :
le n° 524 possède 1/3 de loge ; peu après
le début de celle-ci, elle s'orne d'une
simili carène lisse avec apparition
simultanée de tubercules latéro-ventraux
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
26
(3 sur 1/4 de loge), par contre la costu-
lation de l'individu est absente (usure) ;
les n° 531 et 535 : si la costulation est
identique à celle du type décrit et la
tuberculisation identique à celle du
524, il y a élévation de la partie médiane
de la région ventrale, les côtes suré-
levées forment alors une "simili carène
punctiforme" ;
les n° 513, 520, 522 et 525 ont la
particularité de n'avoir que des côtes
primaires simples qui se divisent en 2
(voire 3) côtes secondaires, sans côtes
intercalaires, et une tuberculisation laté-
ro-ventrale double. Le passage ventral du
premier quart de loge est tectiforme sur
le n° 525 ;
le n° 523 est orné de côtes primaires
doubles mais parallèles, divisées chacune
en 2 côtes secondaires. Il y a 1 à 2 côtes
intermédiaires, la tuberculisation latéro-
ventrale est présente ;
le n° 514 est un individu dont le
déroulement est saccadé (tératologie ?) ;
les n° 512 et 514 ont la particularité de
posséder un ombilic beaucoup plus
ouvert que les autres individus collectés.
Discussion : Les individus que l'on
dénomme généralement sous le nom de
Proscaphites colleti (LEE, 1905), sont ceux qui
possèdent une tuberculisation, individus qui,
selon LEE (1905), ne seraient qu'un variant de
son espèce. À l'inverse de ce qu'a écrit LEE
(1905), il n'est constaté sur aucun exemplaire
la nouvelle division des côtes secondaires dont
la naissance donnerait lieu à la tuberculisation
latéro-ventrale. Ils ne me semblent pas être de
la même espèce, et ce, même si nombre de
caractères semblent les relier. Ces deux
variétés (? espèces) ont en commun une ouver-
ture sinueuse accompagnée d'un léger rostre
ventral. Elles ne se trouvent que dans
l'Oxfordien moyen, Zone à Transversarium,
Sous-Zone à Rotoides. Il se pourrait que ces
deux morphes ne soient en fait qu'un couple
dimorphe sans dimorphisme de taille,
dimorphisme de taille cependant toujours
constaté dans un couple d'ammonites reconnu.
Mais, les espèces dénommées dans la litté-
rature Proscaphites anar (OPPEL, 1863) et P.
colleti (LEE) n'ont jamais été associées en
couples dimorphes.
En 1979, GYGI et alii proposent un tableau
indiquant les espèces récoltées lors d'une coupe
dans la carrière Schümmel à Holderbank. Si
dans le niveau 35, il est indiqué la présence de
Taramelliceras colleti LEE, 1905), dans le niveau
42, ont été récoltés des Larcheria schilli (OPPEL,
1863), certainement un erreur de détermination
(peut être un nucleus de Taramelliceras
(Proscaphites) anar (OPPEL, 1863) ?).
"Proscaphites colleti (LEE) succéderait à Prosca-
phites anar (OPPEL)" (CARIOU et alii, 1997). Ces
deux espèces se côtoient dans la Sous-Zone à
Rotoides.
Position stratigraphique : Oxfordien
moyen, Zone à Transversarium, Sous-Zone à
Rotoides.
Taramelliceras (Taramelliceras)
mouchelini nov. sp.
morphe mouchelini [M] nov.
Pl. 15, figs. 1 a-c ; Pl. 16, figs. 2-7
Derivatio nominis : Espèce dédiée à Guy
MOUCHELIN, mouleur du Laboratoire de
Paléontologie de l'Université de Poitiers
(Vienne, France).
Locus typicus : Village de Villiers, Z.A.
route de Vouillé (Vienne, France).
Synonymie :
1995. Taramelliceras sp. (forme à section
rectangulaire), BRANGER (in BRANGER et alii, 1995), p.
24, Fig. 6, Pl. 14, fig. 2.
Matériel : 465, Holotype (D = 103mm) ;
297 (phragmocône, D = 90mm, loge préservée
uniquement sur ½ tour côté ombilical) ; 90 (D
= 90mm) ; 2 (D = +/-70mm) ; 59 (D =
51mm) ; 51 (D = 39mm) ; 76 (D = 32mm) ;
88 (D = 23mm).
Diagnose : Espèce de grande taille. Côtes
primaires parfois simples, parfois appariées
donnant deux côtes secondaires. Côtes inter-
médiaires, 1 à 2, entre les faisceaux issus des
primaires. Terminaisons des côtes légèrement
renflées donnant peu avant la loge des
tubercules vrais. Section ogivale épaisse avec
parfois une carène boutonneuse.
Description : Taramelliceras de grande
taille dont la costulation est constituée de côtes
primaires parfois simples, parfois appariées,
ayant la même origine ombilicale, donnant
chacune 2 côtes secondaires (caractère
toutefois variable). Entre chaque faisceau de
côtes secondaires se trouvent 1 à 2 côtes
intermédiaires. La terminaison des côtes
ventrales est très légèrement renflée ; ce
renflement se transforme pour certaines côtes,
à divers stades du développement, mais
toujours sur le ¼ de tour précédant la loge, en
tubercules latéro-ventraux boutonneux assez
forts à épineux et très forts pour les individus
de grand diamètre. Très rarement, la région
ventrale arrondie de certains individus porte
des tubercules boutonneux relativement forts.
Cette livrée est valable pour l'ensemble des
pièces collectées, à part cependant la tuber-
culisation latéro-ventrale qui n'apparaît pas sur
des individus de diamètre inférieur à 55/60mm.
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
27
Taramelliceras (Taramelliceras)
mouchelini nov. sp.
morphe lorioli [m] nov.
Pl. 16, figs. 8a-b, 9a-b
Derivatio nominis : Dédié à P. de LORIOL,
paléontologue suisse.
Matériel : 97 (D = 40mm, phragmocône =
29mm) ; 79 (phragmocône, D = 28mm).
Description : Individu de petite taille qui
présente cependant une costulation forte et de
type "adulte" : les côtes primaires sont appa-
riées (même s'il est difficile de le voir sur le
79 un peu usé), se divisant à mi-flanc en deux
côtes secondaires ; entre ces faisceaux de côtes
secondaires s'intercalent 1 à 2 côtes inter-
médiaires. Il n'y a pas de tuberculisation latéro-
ventrale. Le passage ventral est assez plat et
couronné d'une série de tubercules assez
allongés, peu épais, de faible hauteur et non
aigus. L'ombilic est assez ouvert et se déroule.
Discussion : Un individu plus étroit que les
autres (n° 90) évoque Taramelliceras (Taramel-
liceras) callicerum (OPPEL, 1863), si ce n'était la
tuberculisation latéro-ventrale absente chez
cette dernière espèce. Tous les individus ont été
récoltés en association avec Taramelliceras (?
Taramelliceras) colleti (LEE, 1905).
Le renforcement latéro-ventral de certaines
côtes de Taramelliceras (Taramelliceras)
mouchelini nov. sp., morphe mouchelini [M]
nov. (donnant à terme, pour certains, des
tubercules vrais) pourrait expliquer quant à lui
la confusion de détermination (d'où de
répartition stratigraphique) donnée par certains
auteurs pour l'espèce Taramelliceras (Taramel-
liceras) externnodosum (DORN, 1931), morphe
externnodosum [M] DORN, 1931. En effet lors
de l'apparition de ces renforcements de
terminaisons costales, il y a une certaine simili-
tude entre les deux espèces, mais la
particularité des côtes appariées chez Taramel-
liceras (Taramelliceras) mouchelini nov. sp.,
morphe mouchelini [M] nov. est le facteur
discriminant essentiel, l'épaisseur de cette
dernière est aussi un discriminant par rapport à
Taramelliceras (Taramelliceras) callicerum
(OPPEL, 1863) qui est bien plus étroit.
Position stratigraphique : Oxfordien
moyen, Zone à Transversarium, Sous-Zone à
Rotoides.
Taramelliceras (Taramelliceras)
callicerum (OPPEL, 1863)
Pl. 17, figs. 1-7
Derivatio nominis : de calli = beau et
cerus, cerum ou CERAS = corne.
Locus typicus : Birmensdorf und Frickthal
im Canton Aargau (Schweitzer Jura).
Synonymie :
1863, Ammonites Callicerus, OPPEL, S. 210, Taf. 55,
figs. 2a-b, 3 a-b.
1866, Ammonites callicerus, OPPEL, OPPEL et alii, S.
232, 242, 244, 248, 249, 254, 261, 269, 282.
1887, Ammonites flexuosus, QUENSTEDT, S. 856, Tab.
93, Fig. 11.
1955, Taramelliceras (Taramelliceras) callicerum
(OPPEL), HÖLDER, S. 82, Abb. 37, Taf. 16, fig. 5.
1961, Taramelliceras callicerum, MALINOWSKA, p. 89,
Tablica 11, Fig. 67a.
1966, Taramelliceras (Taramelliceras) callicerum
(OPPEL), ENAY, Fig. 6.
1991, Taramelliceras (Taramelliceras) callicerum
(OPPEL), SCHLAMPP, S. 81 et 84, Taf. 28, fig. 4.
1994, Taramelliceras (Taramelliceras) callicerum
(OPPEL), SCHLEGELMILCH, S. 34, Taf. 8, fig. 7.
1995, Taramelliceras callicerum (OPPEL), BRANGER (in
BRANGER et alii), p. 24-25, Fig. 8, Pl. 23, fig. 4.
1995, Taramelliceras cf. callicerum (OPPEL), BRANGER
(in BRANGER et alii), p. 24-25, Fig. 7 ; Pl. 19, fig. 5.
Matériel : 348 (D = + 63mm) ; 411 (D =
58mm) ; 410 (D = 53mm) ; 417 (D = 42mm) ;
415 (D = 38mm) ; 414 (D = 32mm) ; 420 (D =
22mm).
Description : Les individus de petite taille
(généralement des tours internes) montrent à
mi-flanc, sur la terminaison des côtes ombili-
cales, des tubercules bien exprimés et puncti-
formes, ceux-ci semblant reliés entre eux, ce
qui donne une impression de "roue de
charrette". Ce caractère s'atténue avec la taille
de l'individu, puis devient diffus sur les
individus de plus grande taille. La partie latéro-
ventrale des phragmocônes comporte elle aussi
des tubercules punctiformes couronnant deux
côtes secondaires ; toutefois ces tubercules ne
sont pas systématiquement en concordance
avec ceux de la partie médio-latérale ; leur
nombre est aléatoire mais, le plus souvent, on a
un tubercule externe pour deux médio-latéraux.
La partie ventrale est ornée d'une fine carène
constituée elle aussi de très petits tubercules
punctiformes, non reliés les uns aux autres.
Sur ceux en provenance de Madagascar
(généralement de grande taille), la "roue de
charrette" existe bien mais elle est très peu
distincte. Sur ces grandes pièces, la partie
ombilicale semble ainsi en léger surplomb de la
partie ventrale donnant l'impression d'un sillon
spiral.
Discussion : De toutes les espèces décrites
dans la littérature, celle-ci est la plus sujette à
controverses et a, depuis HÖLDER (1955), été
interprétée incorrectement, tant du point de
vue de l'espèce que de sa répartition strati-
graphique : d'où une discussion assez longue.
Lors de la création d'Ammonites Callicerus,
OPPEL (1863) situe celle-ci dans la Zone à
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
28
Transversarius (1863, p. 165-175 et 1866)
Thalheim und Frickthal im Canton Aargau, p.
210 (dans lequel il indique la présence de
Taramelliceras (Proscaphites) anar). Dans la
zone à Bimammatum (p. 194-195) Lochen und
Laufen bei Balingen il indique la présence de
Taramelliceras (Richeiceras) lochense et Tara-
melliceras (Richeiceras) tricristatum. HÖLDER
(1955, p. 140), comme OPPEL, signale l'espèce
dans la zone à "Peltoceras transversarium"
(bzw. toucasianum). OPPEL en 1863 a bien créé
une espèce pour des individus qui ne se
trouvent pas dans la zone à Bimammatum et il
n'y a donc aucune raison de confondre
Taramelliceras (Taramelliceras) callicerum
(OPPEL, 1863) avec Taramelliceras (Taramel-
liceras) externnodosum (DORN, 1931), morphe
externnodosum [M] DORN, 1931, comme cela
semble être trop fréquemment le cas. Autre
argument en faveur de la situation stratigra-
phique de cette espèce, Taramelliceras
(Taramelliceras) callicerum n'est jamais associé
avec des Epipeltoceras, au contraire de
Taramelliceras (Taramelliceras) externnodosum
(DORN, 1931), toujours trouvé en association
avec ces espèces), mais toujours associés à des
Mirosphinctes de la zone à Bifurcatus.
Les récoltes sont conformes (à condition que
l'on accepte aussi la notion de variabilité
intraspécifique) aux figurations d'OPPEL, les
côtes primaires sont un peu falciformes sur la
figure originale 3 a-b d'OPPEL, radiales sur les
individus ici présentés, ainsi que sur ceux
présentés par : FAVRE (1875, 1876) et MATYJA,
1977, proverses sur les figurations de
QUENSTEDT (1887) et DORN (1931, s.s. et
variatio), JEANNET (1951). Il semblerait que la
fig. 5 de la Pl. 16 d'HÖLDER (1955) présente ces
mêmes caractères, mais la qualité de la
figuration laisse planer un doute. Les individus
plus grands (OPPEL, 1863, Taf. 55, fig. 2a-b)
présentent des côtes ombilicales plus radiales
que nombre de primaires des individus de petite
taille. C'est pour cela que sera adjointe à
l'espèce l'ammonite que COLLIGNON (1959), qui
en se fiant à la révision d'HÖLDER (1955), a
baptisé Taramelliceras externnodosum DORN (Pl.
LXXXVII, fig. 349) mais qui correspond bien à la
figure 2a-b d'OPPEL, même si les côtes
ombilicales sont parfois un peu dédoublées ;
cela est certainement du à la différence de
fossilisation : moule interne versus pseudo test.
En 1977, MATYJA présente un individu qu'il
détermine comme étant un Streblites
tenuilobatus frotho (OPPEL), espèce du Kimmé-
ridgien, trouvé dans la zone à Bifurcatus. Si la
zone de collecte est bonne, seul le nom est
invalide, cette ammonite, comme les individus
des différentes publications ainsi que ceux
figurés ici montrant des caractères
comparables. LEE, 1905, évoque trois
individus : le premier (s.s.) "possédant de longs
tubercules...", or Taramelliceras (Taramellice-
ras) callicerum ne présente pas de tubercules
autres que mousses. Pour ses deux autres
ammonites, la description est "passe partout".
HÖLDER, 1955, intègre dans sa synonymie les
individus de la Taf. 93, figs. 8-9 de QUENSTEDT,
1887 (Ammonites flexuosus discus). Si la figure
9 n'indique aucun caractère d'une espèce
précise (il semblerait qu'il s'agisse d'un
phragmocône de petite taille), la figure 8 se
rapporte sans aucun doute à l'espèce
Taramelliceras (Taramelliceras) externnodosum
(DORN, 1931), morphe externnodosum [M]
DORN, 1931, puisque la terminaison épaissie de
certaines côtes est un critère discriminant de
ces deux espèces. QUENSTEDT indique la
provenance des individus 8 et 11 du Jura alpha.
COLLIGNON (1959), présente des photos (pour T.
callicerum) de qualité très moyenne ; de plus il
situe ses récoltes dans l'Argovien inférieur, dont
voici un aperçu des niveaux et des faunes :
Zone à Taramelliceras callicerum (Argovien
inférieur, niveau inférieur) : Gregoryceras riazi
(de GROSSOUVRE), quelques Parawedekindia,
Euaspidoceras ovale (NEUMANN), Euaspidoceras
oegir (OPPEL). Zone à Dichotomosphinctes
wartae et Proscaphites anar (Argovien inférieur,
niveau supérieur) : Dichotomoceras rotoides
(RONCHADZE), Dichotomosphinctes antecedens
(SALFELD), etc. L'imprécision de la stratigraphie
ne permet aucun rattachement de l'espèce
décrite à l'espèce étudiée. MALINOWSKA (1961)
présente trois individus provenant de "l'Argow"
? Les photos n'expriment aucun caractère de
l'espèce. BOURSEAU (1977) évoque un individu
trouvé dans la Sous-Zone à Antecedens ? Il ne
peut s'agir ici que d'une erreur d'identification,
voire une coquille d'imprimerie. TARKOWSKI
(1990) quant à lui indique dans l'Oxfordien infé-
rieur cracovien (Zone à Cordatum) des
Taramelliceras aff. callicerum, de plus, ceux-ci
n'ont aucun des caractères propres à cette
espèce. Un individu (41mm) trouvé à Garigny
(Cher, France, coll. L. SZULAK) présente sur la
région ventrale ses dernières sutures non
rapprochées, il s'agit donc d'un jeune macro-
conque dont la particularité est d'avoir, outre sa
"roue de charrette" caractéristique, une
tuberculisation médio-latérale constituée de
tubercules plus proéminents que sur les
individus poitevins.
Position stratigraphique : Oxfordien
supérieur, zone à Bifurcatus, horizons à
Duongae et à Grossouvrei.
Taramelliceras (Taramelliceras)
externnodosum [M] (DORN, 1931)
morphe externnodosum [M]
DORN, 1931
Pl. 18, figs. 1-6
Derivatio nominis : présente des nodosités
sur le pourtour externe du flanc.
Locus typicus : Fränkischer Jura.
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
29
Synonymie :
1887, Ammonites flexuosus discus, QUENSTEDT, p.
855, Tab. 93, Fig. 8.
1931, Neumayriceras externnodosum n.sp., DORN, S.
49-50, Figs. 132-133 ; Taf. 29, figs. 2, 8a-b, 11, 12a-
b.
1955 - Taramelliceras (Strebliticeras) externnodosum
DORN, HÖLDER, S. 91-93, Taf. 16, fig. 6 (sp. inc., cf),
Abb. 3/51-3/55.
1959, Taramelliceras externnodosum D
ORN,
COLLIGNON, Pl. 87, fig. 349.
1984, Taramelliceras (S.) externodosum (DORN),
ATROPS, BENEST, p. 209 (Tableau 2) et 211.
1961, Taramelliceras externnodosum (DORN),
MALINOWSKA, p. 32 et 89, Tab. XII, Fig. 75.
1977, Taramelliceras externnodusus D
ORN, MATYJA,
Table 2, p. 53, Pl. 3, figs. 11-12 (var. mediocris
HÖLDER).
1995, Taramelliceras externnodosum (DORN), BRANGER
et alii, p. 25, F. 9, Pl. 25, fig. 2.
1997, Taramelliceras (Streblites) externnodosum
(DORN), CARIOU et alii, p. 85.
2001, Taramelliceras (Strebliticeras) externnodosum
(DORN), ENAY & GYGI, p. 452-453.
2003, Taramelliceras (?) externnodosum (DORN)
SCHAIRER, SCHLAMP, [M], Taf. 1, figs. 7, 10-11.
Cette espèce souvent classée dans le sous-
genre Streblites H
YATT, 1900, Sous-Famille des
Streblitinae S
PATH, 1928 (Type : Ammonites
tenuilobatus O
PPEL, 1863 (= Ammonites pictus
costatus Q
UENSTEDT, 1887)), n'en a pas les
caractères. Sa forme générale est plutôt à
rapprocher du sous-genre Taramelliceras (Espè-
ce-type = Ammonites trachynotum O
PPEL,
1863). Le sous-genre Streblites H
YATT, 1900,
est plutôt "réservé" aux espèces du Kimmé-
ridgien.
Matériel : 397 (D = 90mm) ; 455 (D =
62mm) ; 247 (D = 59mm) ; 390 (D = 56mm) ;
396 (D = 43mm) ; 394 (D = 27mm) ; 380 (D =
21mm).
Description : Costulation biconcave consti-
tuée de côtes primaires s'épaississant graduel-
lement qui se divisent à environ les 2/5ème de
la hauteur du flanc, en deux côtes secondaires
falciformes et proverses. Entre les côtes
secondaires naissent 1 à 3 côtes intercalaires,
qui prennent naissance et se terminent au
même niveau que les secondaires : elles sont
de même allure et de même force. Toutes les
côtes médio-latérales externes sont simples et
se terminent (non effilées) sur le rebord latéro-
ventral. À partir d'un certain diamètre, sur la
majorité des individus, la côte secondaire
"avant" se termine en s'épaississant légèrement
donnant l'impression d'un faible tubercule
spatulé. Sur l'individu adulte le plus complet (n°
397), la loge devient presque lisse, caractère
propre à de nombreux macroconques. La région
ventrale est arrondie, couronnée d'une carène
constituée de très petits tubercules arrondis et
rapprochés. L'épaisseur est plus ou moins
faible.
Taramelliceras (Taramelliceras)
externnodosum (DORN, 1931)
morphe orbignyi [m] nov.
Pl. 19, figs. 1-6
Derivatio nominis : Dédié à A. d'ORBIGNY,
paléontologue français.
Matériel : 473 (D = 45mm) ; 381 (D =
43mm) ; 376 (D = 40mm) ; 382 (D = 38mm) ;
377 (D = 34mm) ; 378 (D = 30mm).
Description : Certains individus, récoltés,
avaient été classés tantôt avec Taramelliceras
(Richeiceras) pichleri (OPPEL, 1863), morphe
pichleri [M] OPPEL, 1863, tantôt avec Taramel-
liceras (Richeiceras) lochense (OPPEL, 1863),
morphe lochense [M] OPPEL, 1863. En les
regroupant, il fut évident qu'elles n'avaient pas
les caractères pour être rattachées à ces
espèces. La costulation est trop prononcée pour
lochense (qui est presque lisse), trop forte et
trop clairsemée pour pichleri (dont la costu-
lation est très fine et relativement fournie). Si
leurs côtes primaires rappellent fortement celles
de Taramelliceras (Taramelliceras)
externnodosum (DORN, 1931), morphe extern-
nodosum [M] DORN, 1931, la costulation
grossière de ces individus, le fait que le "tuber-
cule" latéro-ventral ne soit pas la terminaison
d'une côte mais la réunion des deux côtes
secondaires issues de la primaire, le nombre
d'intercalaire plus faible (1 à 2), paraissent être
des critères d'éloignement. Autre fait
important : malgré leur petit diamètre, toutes
ces ammonites possèdent une partie de leur
loge. En conclusion, ces deux "espèces"
récoltées dans les mêmes conditions de niveaux
et de lieux, présentent en commun : l'épais-
seur, la costulation primaire, la section et une
carène perlée quasi identique. Je propose d'en
faire un couple dimorphe.
Sur l'individu le plus complet (n° 381), il
semble que certaines côtes secondaires sont au
nombre de trois. Sur la fin de la loge, les côtes
s'atténuent et le quart final est lisse (usure ?),
terminé par le bourrelet péristoméal. L'apo-
physe ne semble pas présente. La carène
punctiforme cesse à environ la moitié de la
loge ; les côtes passent (atténuées) sur le 3ème
quart, le dernier étant dépourvu de toute
ornementation.
Polymorphisme : DORN, en 1931 décrit des
individus qu'il dénomme Taramelliceras sara-
sini. HÖLDER en 1955 créé ainsi l'espèce
Taramelliceras "sarasini L
ORIOL" (DORN), en
soulignant cependant le fait "qu'il pourrait s'agir
d'une variété ornée de T. externnodosum, ou
encore comme étant la racine de l'espèce
tegulatum, de laquelle elle se distingue par une
moindre projection des côtes marginales
(externes) durant le stade de maturation
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
30
(phragmocône et jeune)". Il indique en outre
qu'en absence d'échantillons complets, il laisse
cette "espèce" en nomenclature ouverte. Il est
d'ailleurs intéressant de constater qu'à part ces
deux auteurs, seule DUONG (1974) signale la
présence de cette "espèce", en l'associant
toutefois à Taramelliceras (Taramelliceras)
externnodosum (DORN, 1931), morphe extern-
nodosum [M] DORN, 1931. Devant ce faisceau
de présomption de polymorphisme (et après en
avoir discuté avec G. SCHAIRER), il faut consi-
dérer l'espèce sarasini LORIOL (DORN, 1931),
comme n'étant qu'un variant rare de Taramel-
liceras (Taramelliceras) externnodosum (DORN,
1931), morphe externnodosum [M] DORN, 1931.
Discussion : Contrairement à HÖLDER, 1955,
il faut exclure de l'espèce l'Ammonites
flexuosus cf. callicerus Q
UENSTEDT, 1887, pag.
856, tab. 93, fig. 1 ; Ammonites callicerus
(1875) et Ammonites (Oppelia) callicerus FAVRE
(1876) ; Taramelliceras externnodosum (COLLI-
GNON, 1959, Pl. LXXXVII, fig. 349). ENAY et GYGI
(2001) donnent, à propos de la position strati-
graphique de l'espèce externnodosum les
précisions suivantes :
"Age. La population type de Franconie
décrite par DORN (1931) est de la source à
Hypselum. En Souabe, selon HÖLDER, l'espèce
est présente dans la zone à Bimammatum.
Dans l'Île Crémieux et le Jura méridional (ENAY,
1966), dans le Poitou (CARIOU, 1966) et les
Alpes de Haute Provence (DUONG, 1974) elle
apparaît dès la zone à Bifurcatus, sous-zone à
Grossouvrei (Groupe français d'étude du
Jurassique)."
Que penser de cette "répartition" en France
lorsque DUONG, dans sa thèse (1974, tab. 4a et
4b), répartit certaines espèces ainsi :
Zone à Transversarium : niveaux 2 à 5
Zone à Bifurcatus : Sous-Zone Steno-
cycloides - niveaux 6 et 7 ; Sous-Zone
Grossouvrei - niveaux 8 à 11
Zone Bimammatum : Sous-Zone Hyp-
selum - niveaux 12 à 14.
... et indique le résultat de ses récoltes par
niveau :
N. chapuisi [M], niveau 2, alors que son
dimorphe microconque se trouverait dans
le niveau 6 (Z. Bifurcatus, Sous-Zone
Stenocycloides).
T. tricristatum dans les niveaux 10 et 14.
T. obumbrans (espèce de la Sous-Zone à
Antecedens) dans le niveau 7 de la Sous-
Zone à Stenocycloides.
E. hypselum dès la base de la Sous-Zone
à Grossouvrei, niveau 8.
E. hominale dans le niveau 5 (top de la
Zone à Transversarium).
T. externnodosum-sarasini dans les
niveaux 5 et 7...
Taramelliceras externnodosum (DORN, 1931)
est une espèce qui se rencontre dans l'Oxfor-
dien supérieur, Zone à Bimammatum, Sous-
Zone à Berrense, toujours en association avec
des Epipeltoceras.
Position stratigraphique : Oxfordien
supérieur, Zone à Bimammatum, Sous-Zone à
Berrense.
Taramelliceras (Taramelliceras)
tegulatum (QUENSTEDT, 1887)
Pl. 20, figs. 1-2
Derivatio nominis : de tegula = tuile ;
évocation de rangs de tuiles sur le passage
ventral vu de face, le "canal" étant chapeauté
par une tuile de chaque côté.
Locus typicus : Melchingen (Allemagne).
Synonymie :
1887 - Ammonites pictus, tegulatus, QUENSTEDT, p.
1050, Taf. 120, figs. 3-4 (non 2)
1955, Taramelliceras (Strebliticeras) tegulatum
(QUENSTEDT, 1887), HÖLDER, p. 93-94, Taf. 16 ; Fig.
8 ; Abb. 4/56-4/59 ; Abb. 20/174.
Matériel : H470 (D = 58mm) ; H468 (L
(fragment) = 45mm).
Description : Le n° H470, est certainement
complet par la morphologie de la terminaison. Il
n'est pas non plus possible de déterminer
l'endroit où se produit la jonction phrag-
mocône/loge. Environ les 2/3 internes de
l'ammonite sont écrasés sans que la costulation
en ait souffert (on verra cependant qu'un
caractère n'est pas (ou plus) exprimé).
Le n° H468 (fragment) présente une costu-
lation identique à celle du premier, par contre, il
apparaît un sillon qui semble la partager en
deux parties à peu près égales. Il y a peu de
caractères permettant de compléter cette
description.
La costulation se compose de côtes
primaires proverses qui montent à environ la
mi-hauteur du flanc puis sont fortement
rebroussées sur l'arrière avant de devenir très
falciformes vers avant. Il semblerait que cette
côte primaire donne naissance à deux côtes
secondaires (?), dont l'une, la principale, serait
plus forte et terminée sur son extrémité latéro-
ventrale par un épaississement relatif. Deux
terminaisons de côtes qui se relient entre elles
sont visibles. Entre ces faisceaux de côtes
secondaires (ou entre les primaires dans le cas
du non dédoublement) s'intercalent 2, 3 (voire
4) côtes intermédiaires très courtes. La partie
ombilicale du flanc plonge vers l'ombilic
donnant un effet d'entonnoir, la partie ventrale
étant elle ogivale assez épaisse. La section est
donc ovoïde allongée, la plus forte épaisseur se
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
31
situant (dans cet exemplaire) au milieu du
flanc. La costulation s'atténue sur la dernière
partie de l'individu (caractère très souvent
constaté chez les macroconques). La carène
médio ventrale est constituée de très fines
crénelures, qui semblent disparaître dans une
dépression médio ventrale qui apparaît sur ce
qui pourrait être la loge d'habitation. Cette
dépression persiste jusqu'à la fin de l'individu.
Discussion : Pris individuellement ces deux
individus seraient difficiles à associer aux
figures originales de QUENSTEDT, mais réunies,
elles donnent les caractères de l'iconographie
de la planche 120, figs. 3-4. Cette espèce
pourrait être confondue avec deux espèces
présentes aussi dans cet horizon : Taramel-
liceras (Richeiceras) lochense (OPPEL, 1863),
morphe lochense [M] OPPEL, 1863, dont elle a le
léger sillon médio-ventral, la crénulation
discrète, la section ovoïde, et de Taramelliceras
(Richeiceras) pichleri (OPPEL, 1863), morphe
pichleri [M] OPPEL, 1863, car elle possède un
sillon médio latéral au niveau du rebroussement
des côtes ainsi que le renforcement de certaines
de ces côtes sur leur terminaison. La "grande"
taille de Taramelliceras (Taramelliceras)
tegulatum (QUENSTEDT, 1887) permet en outre
de différencier ces espèces.
HÖLDER a créé en 1955 le sous-genre
Strebliticeras, dans lequel il intègre l'espèce
Taramelliceras (Taramelliceras) externnodosum
(DORN, 1931), morphe externnodosum [M]
DORN, 1931, pour des formes de section
ogivale, munie de tubercules médio-ventraux
et/ou des côtes épaissies sur leur extrémité
ventrale, ainsi qu'un sillon médio-latéral plus ou
moins prononcé se substituant à la tubercu-
lisation médio-latérale, un passage ventral plat
couronné d'une série de petits tubercules. Ce
sous-genre est remplacé ensuite par l'ancien
genre Streblites H
YATT, 1900, espèce-type
Ammonites tenuilobatus, OPPEL, 1863 (Sous-
Famille des Streblitinae, SPATH, 1925), et, de ce
fait, n'est plus intégré dans le genre
Taramelliceras del CAMPANA, 1905. En compa-
rant les espèces qui ont des caractères identi-
ques (ou proches) du sous-genre Strebliticeras,
il faudrait aussi y intégrer les espèces pichleri et
callicerum par le renflement de certaines côtes
sur leur terminaison distale, Taramelliceras
(Taramelliceras) externnodosum (DORN, 1931),
morphe externnodosum [M] DORN, 1931, et
Taramelliceras (Taramelliceras) callicerum
(OPPEL, 1863) pour leur tuberculisation médio-
latérale. Il est préférable de classer cette
espèce dans le sous-genre Taramelliceras, qui
regroupe des espèces possédant une costulation
flexueuse, une carène médio ventrale (parfois)
et une tuberculisation qui peut être latéro-
ventrale, latéro-médiane ou absente.
Cette espèce est donnée pour être présente
dans l'horizon à Bimammatum, or, actuellement
cet horizon est inconnu en Poitou (A. BONNOT,
communication orale, étude à paraître). Dans le
doute, il faut considérer que cette espèce est
bien située dans la Sous-Zone à Berrense
(partie sommitale).
Position stratigraphique : Oxfordien supé-
rieur, sommet Sous-Zone à Berrense?
Sous-genre Proscaphites
ROLLIER, 1909
Espèce-type : Ammonites anar (OPPEL,
1863).
Derivatio nominis : de PRO = en avant ;
SCAPH(O) -/- SCAPHE = tout corps creusé,
particulièrement "barque" (en latin, scapha, ae
= esquif, canot, barque) et ITE = suffixe
caractérisant des minéraux. En l'absence de
toute explication sur les caractéristiques du
sous-genre, l'étymologie du nom vaut diagnose.
Dans ce cas, seule l'espèce anar, correspond
exactement à l'étymologie.
Diagnose : Ammonite qui a la particularité
de présenter un enroulement qui, sur la fin de
l'individu, ne suit pas la spire et présente une
petite partie droite (hampe) avant de s'infléchir
brusquement sur l'enroulement.
Discussion complémentaire : Le sous-
genre Proscaphites a été créé par ROLLIER en
1909, sans diagnose ni description : il a
seulement désigné une espèce-type : Ammo-
nites anar (OPPEL, 1863). De fait, il est
nécessaire d'en exclure l'espèce colleti qui n'a
qu'une livrée peu ou prou similaire à celle du
type. Selon CARIOU et alii (1987), "Le genre
Proscaphites regroupe des Taramelliceratinae
possédant un bourrelet médio-ventral dans la
région péristoméale ainsi qu'une costulation
fine et dense sur l'ensemble de la coquille". Si
ces critères sont bien adaptés à l'espèce anar,
ils ne reflètent pas le sous-genre Proscaphites
dont le caractère incriminant est ce
déroulement vraiment particulier (v. Étymo-
logie). Autre fait interrogatif : en 1924, BUCKMAN
créée le sous-genre Scaphitodites, genre qui
regroupe actuellement la seule espèce
scaphitoides. Or, cette espèce scaphitoides,
possède le même enroulement que l'espèce
anar ; de plus, elles sont toutes les deux clas-
sées dans la Sous-Famille des Taramellicera-
tinae (ARKELL et alii, 1957 ; NEIGE et alii, 1997).
Le sous-genre créé par ROLLIER en 1909 ne
devrait-il pas prévaloir sur celui créé en 1924
par BUCKMAN ?
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
32
Figure 4 : Explication graphique de l'étymologie de Proscaphites (Le genre Scaphites du Crétacé présente quant à lui
un déroulement où la partie droite est beaucoup plus longue, d'où son nom, car il ressemble à une barque complète
de la poupe à la proue).
Figure 4 : Graphic presentation of the etymology of Proscaphites (As fo the Cretaceous genus Scaphites, the straight
portionis much longer on the right side. This accounts for its name, because it resembles a complete boat from stern
to prow).
Taramelliceras (Proscaphites)
anar (OPPEL, 1863)
Pl. 21, figs. 1-12
Derivatio nominis : Anar (qui est un nain)
est un personnage de la mythologie allemande
(c'est le deuxième époux de la fille du géant
Nott avec lequel la déesse Jörd a créé la terre).
Locus typicus : Birmensdorf, Thalheim und
Fricktal im Kanton Aargau (Schweiz).
Synonymie :
1863, Ammonites anar, OPPEL, S. 207, Taf. 55, fig.
1a-d.
1866, Ammonites anar O
PPEL, OPPEL et alii, S. 232,
244, 248, 282.
1887, Ammonites anar, QUENSTEDT, pag. 860, Tab.
93, figs. 30-31.
1921, Taramelliceras (Proscaphites) anar OPPEL, RICHE
& ROMAN, p. 186.
1955, Taramelliceras [(Proscaphites)] anar (OPPEL),
HÖLDER, S. 81, Abb. 1/29, Abb. 20/173, Taf. 16, fig.
3.
1957, Proscaphites anar, ARKELL et alii, L. 281-282,
fig. 334-7 a/b.
1959, Proscaphites anar OPPEL, COLLIGNON, Pl. 50, fig.
255.
1966, Taramelliceras (Proscaphites) anar (OPPEL),
ENAY, p. 87, Fig. 6.
1966, Taramelliceras (Proscaphites) anar (OPPEL),
GYGI, S. 938, Taf. 4, fig. 2.
1977, Taramelliceras anar O
PPEL, MATYJA, p. 52-53,
Tab. 2, Pl. 3, fig. 10.
1995, Proscaphites anar (OPPEL), BRANGER (in
BRANGER), p. 25, Pl. 13, fig. 3.
1997, Proscaphites anar (OPPEL), CARIOU et alii, p. 82-
83.
Matériel : 598 (D = 45mm) ; 134 (D =
38mm) ; 616 (D = 41mm) ; 484 (D = 42mm) ;
623 (D = 40mm) ; 438 (D = 37mm) ; 653 (D =
36mm) ; 606 (D = 35mm) ; 666 (D = 35mm) ;
196 nucleus (D = 23mm) ; 503 Sous-Zone à
Antecedens (D = environ 20mm mesurable) ;
123 Sous-Zone à Rotoides (D = 23mm).
Description : La costulation est composée
de faisceaux de côtes primaires (2, 3) sig-
moïdes, qui atteignent la partie ventrale
qu'elles traversent en formant un chevron
proverse, arrondi et assez prononcé. Certaines
de ces côtes se dédoublent à mi-hauteur du
flanc ; entre ces faisceaux de côtes issues des
primaires, apparaissent des côtes intercalaires :
toutes les côtes ventrales sont de même force
et de même direction. Des tubercules allongés,
peu épais, peu élevés, perpendiculaires au
flanc, disposés en vis-à-vis sur les rebords
latéro-ventraux et réunissant trois à quatre
côtes, apparaissent un peu avant la fin du
phragmocône et disparaissent un peu avant la
fin de la loge. Les côtes les atteignent, mais ne
sont nullement interrompues ; elles sont
simplement effacées sur la partie haute de
celui-ci, et sont de nouveau présentes sur la
partie ventrale, comme si ce tubercule n'avait
fait que surélever, en le pinçant, une portion du
rebord latéro-ventral. Sur la fin de l'individu, le
déroulement de la coquille devient irrégulier, il
présente une brève partie droite avant de
s'infléchir brusquement sur l'enroulement : la
forme de l'ammonite est ainsi fortement
scaphitoïde, ce qui se vérifie aisément au
niveau de l'ombilic qui s'ouvre. L'ouverture est
terminée par un rostre ventral. Peu avant celle-
ci, l'apparition de deux sillons situés de part et
d'autre de la partie sommitale du ventre
donnent une impression de carène médio-
ventrale. La section, d'ogivale arrondie sur le
phragmocône, devient subrectangulaire sur la
fin de la loge d'habitation. Elle s'épaissit
fortement lors de l'apparition de celle-ci.
L'ombilic est petit et profond. Les tours internes
pourvus de costulation ne présentent pas le
passage des côtes sur le ventre. Ceux
dépourvus de costulation ne laissent apparaître
que de faibles dépressions que l'on pourrait
prendre pour des constrictions (prémices des
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
33
côtes primaires qui apparaîtront plus tard) lui
donnant ainsi l'allure générale d'un Phylloceras.
Dans ces deux cas, la région ventrale est lisse
et dépourvue de toute carène.
Il n'est pas possible non plus de parler de
dimorphisme macroconque-microconque, dans
l'état actuel des connaissances. On ne peut
affirmer que Taramelliceras (Proscaphites) anar
(OPPEL, 1863) soit un microconque, même si la
terminaison de celui-ci, par un rostre ventral, le
donne fortement à penser. Aucune pièce (sur la
centaine étudiée) ne diffère vraiment des
autres, si ce n'est par la taille ou l'épaisseur.
Discussion : Les individus de plus grande
taille proviennent de la Sous-Zone à Luciae-
formis. Celui provenant de la Sous-Zone à
Antecedens est de taille beaucoup plus petite
ainsi que celui provenant de l'horizon à Rotoi-
des (trouvé avec des Taramelliceras (Taramel-
liceras) colleti (LEE, 1905). Le manque de
matériel de chacune de ces sous-zones ne
permet pas d'affirmer qu'ils sont de taille plus
réduite que ceux des sous-zones à Parandieri et
à Luciaeformis. Taramelliceras (Proscaphites)
anar (OPPEL, 1863) est une espèce qui ne peut
être confondue avec aucune autre, hormis
Taramelliceras (Taramelliceras) marchandi nov.
sp. qui pourrait, à première vue, de par sa
costulation, prêter à confusion. Mais, pour cette
dernière, l'absence des côtes sur la partie
ventrale, la terminaison de toutes les côtes par
un minuscule tubercule, le manque de
tuberculisation latéro-ventrale forte réunissant
plusieurs côtes, ainsi que la présence d'une
carène ventrale punctiforme, sont autant de
critères discriminants de ces deux espèces.
Position stratigraphique : Oxfordien
moyen, de la Sous-Zone à Antecedens jusqu'à
la Sous-Zone à Rotoides.
Sous-genre Richeiceras
JEANNET, 1951
Espèce-type : Richeiceras pichleri OPPEL sp.
Derivatio nominis : Provient du nom
propre RICHE (d'ou est tiré le nom d'espèce
Taramelliceras richei (LORIOL) et de CERAS =
corne, cornu.
Diagnose : Ammonite comprimée
latéralement avec une carène denticulée ou
perlée. Côtes sans tubercules, plus ou moins
régulières ; présence de côtes intercalaires. Sur
le bord latéro-ventral, toutes les côtes sont de
même force. Ombilic étroit.
Si cette définition convient parfaitement aux
espèces lochense et pichleri macroconques, les
microconques associés à chacune de ces espè-
ces ne présentent plus les caractères "propres"
au sous-genre. Cela arrive fréquemment avec
les individus microconques qui ont une livrée
souvent plus ou moins éloignée de celle de leur
dimorphe.
Taramelliceras (Richeiceras)
lochense (OPPEL, 1863)
morphe lochense [M] OPPEL, 1863
Pl. 22, figs. 1-11
Derivatio nominis : Évoque la localité-type
de Lochen.
Locus typicus : Lochen bei Balingen
(Württemberg, Allemagne).
Synonymie :
1863, Ammonites lochense OPPEL, S. 207, Taf. 54, fig.
1a-d.
1866, Ammonites lochensis, OPPEL, OPPEL et alii, S.
242.
1887, Ammonites Lochensis, QUENSTEDT, S. 859, Taf.
93, Figs. 28-29.
1931, Neumayriceras lochense (OPPEL), DORN, S. 52,
72, 88, 124, 140 ; Abb. 8, 49-50 ; Beil. 18, fig. 8.
1955, Taramelliceras lochense (OPPEL), HÖLDER, S.
124, Abb. 18/162, Abb. 49 (S. 88), Abb 50 (S. 88),
Abb. 18/8, Abb. 8 (S. 52).
1966, Taramelliceras (? Taramelliceras) lochense
OPPEL, ENAY, fig. 7.
1997, Taramelliceras lochense (OPPEL), CARIOU et alii,
p. 85.
Matériel : 364 (D = 65mm) ; 363 (D =
41mm) ; 365 (D = 34mm) ; 194 (D = 31mm) ;
372 (avec péristome D= 32mm) ; 369 (D =
31mm) ; 366 (D = 31mm) ; 193 (D = 27mm) ;
510 (D = 21mm) ; 560 (D = 27mm) ; 562 (D =
29mm).
Description : Taramelliceras de taille
relativement modeste, de section subrectan-
gulaire légèrement ovoïde, la plus forte
épaisseur se situant vers le milieu du flanc, la
région ventrale est plus ou moins tabulée et
une "gouttière" apparaît parfois sur la fin de
l'individu. Les côtes sont discrètes, parfois
diffuses (terminaisons de certaines rarement
épaissies) et donnent l'impression d'un foison-
nement ce qui les rend impossible à discerner
les unes des autres. Il semblerait toutefois que
la côte primaire se divise en deux côtes
secondaires ; il y aurait aussi 1 à 2 côtes inter-
médiaires. Certaines passent sans s'interrompre
sur la région ventrale en formant un chevron
légèrement proverse mais non marqué ou
épaissi. Le point de rebroussement des côtes
forme un angle arrondi. Parfois, un méplat
médio latéral apparaît, avec l'impression que la
partie ombilicale du flanc est en léger surplomb
par rapport à la partie ventrale. Le déroulement
angulaire de la loge est supérieur à 120°
(constatée jusqu'à 225°). Le ventre est orné
d'une fine carène, formée de tubercules
punctiformes, qui prend naissance un peu avant
le début de la loge d'habitation, et, présente un
déroulement angulaire de plus de 120° à partir
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
34
du début de loge (constatée jusqu'à 165° chez
un jeune) ; cette carène se termine avant la fin
de l'individu.
Deux individus présentent la particularité
d'avoir un sillon médio-ventral qui précède
l'apparition de la carène, l'un d'eux présente
même de minuscules tubercules dans ce sillon.
Discussion : Taramelliceras (Richeiceras)
lochense (OPPEL, 1863), morphe lochense [M]
OPPEL, 1863, peut parfois être confondu avec
Taramelliceras (Richeiceras) pichleri (OPPEL,
1863), morphe pichleri [M] OPPEL, 1863, mais la
costulation de cette dernière espèce est plus
exprimée, de plus la terminaison des côtes sur
le bord latéro-ventral est plus souvent renforcé
chez Taramelliceras (Richeiceras) pichleri
(OPPEL, 1863), morphe pichleri [M] OPPEL, 1863,
dont la section est plus ogivale avec une région
ventrale plus arrondie.
Taramelliceras (Richeiceras)
lochense (OPPEL, 1863)
morphe microdomum [m] OPPEL, 1863
Pl. 23, figs. 1-20
Derivatio nominis : de MICRO = petit et
domus = maison, foyer.
Synonymie :
1863, Ammonites microdomus OPPEL, S. 204, Taf. 53,
fig. 5a-e.
Il ne sera donné aucune synonymie
complémentaire, car ce microconque toujours
dénommé Glochiceras (Coryceras) microdomum
(OPPEL, 1863) a toujours regroupé les micro-
conques des espèces lochense et pichleri.
Matériel : cc011 (D = 25mm) ; cc014 (D =
17mm) ; cc023 (D = 15mm) ; cc040 (D =
16mm) ; cc041 (D = 23mm) ; cc048 (D =
17mm) ; cc053 (D = 23mm) ; cc057 (D =
20mm) ; cc072 (D = 20mm) ; cc077 (D =
21mm) ; cc080 (D = 20mm) ; cc085 (D =
22mm) ; cc088 (D = 20mm) ; cc090 (D =
20mm) ; cc091 (D = 20mm) ; cc098 (D =
18mm) ; cc103 (D = 18mm) ; cc108 (D =
23mm) ; cc110 (D = 21mm) ; cc121 (D =
20mm).
Description : Individus de petite taille (le
plus grand est de 23mm) dont la costulation est
identique à celle de son macroconque (côtes,
rebroussement médio-latéral mais sans impres-
sion de surplomb de la partie médio ombili-
cale) ; par contre, les derniers rebroussements
sont aigus et annoncent la formation du
péristome. Le déroulement angulaire de la loge
est compris entre 135 et 215°. Le déroulement
angulaire de la carène médio ventrale
(constituée de fines crénelures) est compris
entre 60 et 90° (cependant un exemplaire pos-
sède un déroulement de 105°), caractères
communs aux espèces microconques lochense
et pichleri. Cette carène peut soit commencer
dès le début du dernier tour, soit être parfois
précédée par un sillon médio-ventral, sillon
dans lequel peuvent apparaître les premières
crénelures. La section est ogivale/ovoïde arron-
die ; cependant, les exemplaires jeunes ou
incomplets de petite taille sont de section plutôt
subrectangulaire avec la région ventrale
arrondie.
Discussion : Taramelliceras (Richeiceras)
lochense (OPPEL, 1863), morphe microdomum
[m] OPPEL, 1863 peut être aisément confondue
avec Taramelliceras (Richeiceras) pichleri
(OPPEL, 1863), morphe courvillei [m] nov. car
peu de caractères les différencient vraiment : à
savoir le point de rebroussement des côtes, la
costulation, la présence ou non d'un sillon
précédant la crénulation ventrale, crénulation
qui peut être visible dès le début du dernier
tour pour Taramelliceras (Richeiceras) lochense
(OPPEL, 1863), morphe microdomum [m] OPPEL,
1863, caractères absents chez Taramelliceras
(Richeiceras) pichleri (OPPEL, 1863), morphe
courvillei [m] nov. dont la partie ventrale avant
crénulation (peu avant le début de la loge) est
lisse. Cette espèce peut être aussi confondue
avec Lissoceratoides erato [m] (d'ORBIGNY,
1847), qui présente un sillon médio-ventral sur
le début du dernier tour ; peu avant la loge
apparaît une fine carène crénelée ayant un
développement angulaire de 120°, le sillon
réapparaît lorsque cesse la crénulation médio-
ventrale. Par contre cette dernière espèce n'est
pas costulée. Les mesures angulaires (loge et
crénulation/loge) permettent par contre de
dissocier les petits macroconques des
microconques adultes ou non.
Position stratigraphique : Oxfordien
supérieur, Sous-Zone à Berrense.
Taramelliceras (Richeiceras)
pichleri (OPPEL, 1863)
morphe pichleri [M] OPPEL, 1863
Pl. 24, figs. 1-10
Derivatio nominis : Dédié à "Herrn Prof.
PICHLER in Innsbruck".
Locus typicus : Lochen bei Balingen
(Württemberg, Allemagne).
Synonymie :
1863, Ammonites pichleri OPPEL, S. 212, Taf. 51, fig.
4a-d.
1887, Ammonites pichleri, QUENSTEDT, pag. 858, Taf.
93, figs. 17-19.
1905, Oppelia pichleri OPPEL, LEE, p. 56-57.
1931, Neumayriceras Pichleri OPPEL, DORN, S. 51, Figs.
136-137 ; Taf. XXIX, fig. 3 ; Taf. XXX, figs. 3a-b, 8a-
b.
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
35
1951, Richeiceras cf. Pichleri OPPEL sp., JEANNET, p. 96,
Fig. 215 ; Taf 21, figs. 4-5 ; Taf. 29, fig. 7 ; Taf. 30,
fig. 2.
1955, Taramelliceras (Taramelliceras) pichleri (OPPEL),
HÖLDER, S. 86-87, Abb. 2/44, 2/45 ; Abb. 47
(Lobenlinie).
1977, Taramelliceras pichleri OPPEL, MATYJA, Tab. 2, p.
53, Pl. 3, fig. 19.
1997, Taramelliceras pichleri (OPPEL), CARIOU et alii, p.
85.
Matériel : 374, moulage d'un individu de la
collection P. FERCHAUD, dans lequel est inclus un
aptychus (D = 39mm) ; 379 (D = 29mm) ; 496
(D = 20mm) ; 502 (D = 21mm) ;189 (D =
25mm) ; 368 (D = 29mm) ; 195 (D = 15mm) ;
cc073 (D = 18mm) ; 501 (D = 17mm).
Description : Espèce de taille modeste, de
section ogivale arrondie, la plus forte épaisseur
se situant au niveau du rebroussement des
côtes, les flancs sont plats, la région ventrale
arrondie. Les côtes sont, pour les primaires,
falciformes, montant jusqu'à mi-flancs où elles
se divisent en deux côtes secondaires, elles
aussi falciformes. Le point de rebroussement
forme un angle proverse aigu. Ce rebrous-
sement donne une impression de sillon qui n'est
du qu'au "creusement" des intervalles inter-
costaux. Quelques côtes secondaires présentent
sur leur terminaison latéro-ventrale un léger
renflement. Un certain nombre de côtes
intermédiaires donne une livrée assez fournie.
Le déroulement angulaire de la loge est
supérieur à 120° (constatée jusqu'à 180°). La
région ventrale est ornée d'une fine carène,
formée de tubercules punctiformes, qui prend
naissance un peu avant le début de la loge
d'habitation et présente un déroulement
angulaire de plus de 120° à partir du début de
la loge (constatée jusqu'à 180°) ; cette carène
semble se terminer un peu avant la fin de
l'individu. Chez les jeunes, (individus à sutures
non rapprochées), la différence entre la fin des
crénulations et la fin de l'individu est beaucoup
plus importante. L'ombilic est légèrement
ouvert.
À noter qu'un individu présente la particu-
larité d'avoir le début de la carène apparaissant
45° après le début de la loge d'habitation.
Discussion : Taramelliceras (Richeiceras)
pichleri (OPPEL, 1863), morphe pichleri [M]
OPPEL, 1863, peut parfois être confondu avec
Taramelliceras (Richeiceras) lochense (OPPEL,
1863), morphe lochense [M] OPPEL, 1863, mais
la costulation de cette dernière espèce est plus
discrète (voire quasi absente) ; de plus la
terminaison des côtes sur le bord latéro-ventral
est moins renforcé chez Taramelliceras (Richei-
ceras) lochense (OPPEL, 1863), morphe lochense
[M] OPPEL, 1863, dont la section est plus ovoïde
avec une région ventrale plus plate. Il peut y
avoir aussi risque de confusion avec Taramel-
liceras (Richeiceras) tricristatum (OPPEL, 1863),
mais chez cette dernière espèce, la section est
encore plus étroite et ses côtes atteignent la
carène médio-ventrale.
Taramelliceras (Richeiceras)
pichleri (OPPEL, 1863)
morphe courvillei [m] nov.
Pl. 25, figs. 1-12
Derivatio nominis : Dédié à Philippe
COURVILLE, paléontologue français.
Il ne sera donné aucune synonymie car dans
la littérature, (Glochiceras (Coryceras) micro-
domum (OPPEL, 1863) in ZIEGLER, 1958) a
toujours regroupé les microconques des espè-
ces pichleri et lochense. Le type (OPPEL, 1863,
T. 53, Fig. 5a-e) est un exemplaire de Taramel-
liceras (Richeiceras) lochense (OPPEL, 1863),
morphe microdomum [m] OPPEL, 1863, la
carène débutant dès le début du dernier tour
étant un critère incriminant de cette espèce.
Matériel : cc033 (D = 17mm) ; cc042 (D =
22mm) ; cc055 (D = 18mm) ; cc059 (D =
19mm) ; cc073 (D = 18mm) ; cc079 (D =
17mm) ; 446, bloc dans lequel sont inclus deux
individus (a-D = 13mm complet et b-D =
15mm) ; 479 (D = 12mm muni de son
apophyse) ; 497 (D= 14mm) ; cc082 (D =
21mm) ; cc102 (D = 18mm).
Description : Individus de petite taille, dont
la costulation est identique à celle du
macroconque correspondant (côtes, impression
de sillon lors du rebroussement médio latéral
des côtes). Le déroulement angulaire de la loge
est compris entre 180 et 210°. Le déroulement
angulaire de la carène médio-ventrale (consti-
tuée de fines crénelures) est compris entre 60
et 90° (même si un exemplaire possède un
déroulement de 105°), caractères communs
aux microconques des espèces pichleri et
lochense. La section est un peu ogivale
arrondie. Sur les individus complets, de petites
apophyses jugales terminent la coquille.
Discussion : Taramelliceras (Richeiceras)
pichleri (OPPEL, 1863), morphe courvillei [m]
nov. peut être aisément confondue avec
Taramelliceras (Richeiceras) lochense (OPPEL,
1863), morphe microdomum [m] OPPEL, 1863,
car peu de caractères les différencient
vraiment : à savoir le point de rebroussement
des côtes, la costulation et la présence ou non
d'un sillon précédant la crénulation pour
lochense, caractère non présent chez pichleri
dont la partie ventrale avant crénulation (peu
avant début de loge) est lisse. Les mesures
angulaires (loge et crénulation/loge) permettent
par contre de dissocier les petits macroconques
des microconques. Un exemplaire de
Taramelliceras (Richeiceras) pichleri (OPPEL,
1863), morphe courvillei [m] nov. qui serait de
conservation parfaite pourrait être à l'origine de
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
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ce que ZIEGLER en 1958 a pris pour un
"Glochiceras (C.)" hyacinthum (d'ORBIGNY,
1850) qui, selon lui, serait présent dans la Zone
à Bimammatum.
Position stratigraphique : Oxfordien
supérieur, Sous-Zone à Berrense.
Taramelliceras (Richeiceras)
tricristatum (OPPEL, 1863)
Pl. 26, figs. 8a-b, 9a-b
Derivatio nominis : de tri = trois et
cristatus (tum) = à crête, crêté.
Locus typicus : Lochen bei Balingen
(Württemberg).
Synonymie :
1863, Ammonites tricristatus, OPPEL, S. 212-213, Tab.
54, Figs. 7-8.
1905, Oppelia aff. tricristata OPPEL, LEE, p. 56, Pl. II,
fig. 6.
1955, Taramelliceras (Taramelliceras) tricristatum
(OPPEL), HÖLDER, S. 88, Abb. 2/46, Fig. 48.
1966, Taramelliceras cf. tricristatum (OPPEL), CARIOU,
p. 51.
1966, Taramelliceras (? Taramelliceras) tricristatum
(OPPEL), ENAY, p. 51.
1994, Taramelliceras (Proscaphites) tricristatum
(OPPEL), SCHLEGELMILCH, S. 33, Taf. 8, fig. 2.
1997, Taramelliceras tricristatum (OPPEL), CARIOU et
alii, p. 85.
Matériel : 485 (D = 30mm) ; 486 (L
(fragment) = 23mm).
Description : Ammonite de petite taille,
involute, à ombilic très étroit et à mur ombilical
vertical ; le tour est haut, et l'épaisseur est
faible. La costulation est constituée de côtes
primaires moyennement fortes, falcoïdes, sim-
ples mais qui semblent donner deux côtes
secondaires sur la loge [note : la légère
incertitude est due à une forte densité costale
sur la partie ventrale du flanc], elles sont
proverses sur leur parcours interne, se rebrous-
sent et s'arrondissent sur l'avant. Certaines
viennent mourir en bordure d'une carène très
finement crénelée tandis que d'autres se
renforcent sur leur terminaison. Le point de
rebroussement donne à la côte un
épaississement relatif. Entre ces côtes princi-
pales, existent une à deux côtes intermédiaires
qui prennent naissance au niveau du rebrous-
sement des côtes principales et semblent (pour
certaines) leur être rattachées. Toutes les côtes
sont très apparentes sur la loge, moins sur le
phragmocône où les intermédiaires sont plus
discrètes. La section est ogivale aiguë, la plus
forte épaisseur se situant au niveau du rebrous-
sement des côtes principales.
Discussion : Cette espèce rappelle Taramel-
liceras (Richeiceras) pichleri (OPPEL, 1863),
morphe pichleri [M] OPPEL, 1863, mais cette
dernière a une costulation plus discrète ; de
plus, ses côtes n'atteignent pas la carène
médio-ventrale. Aucune autre espèce ne pré-
sente de près ou de loin quelques caractères
communs avec Taramelliceras (Richeiceras)
tricristatum (OPPEL, 1863).
Position stratigraphique : Oxfordien
supérieur, Zone à Bimammatum, Sous-Zone à
Berrense.
Sous-genre Metahaploceras
SPATH, 1925
Espèce-type : Metahaploceras affine SPATH,
1925 = Metahaploceras strombecki (OPPEL,
1863).
Derivatio nominis : de META = au milieu,
central, médian ; HAPLO = simple et CERAS =
cornu.
Diagnose : Taramelliceras sans tubercu-
lisation, de taille, d'involution et d'ornemen-
tation variables, dont les côtes forment un arc
de cercle proverse jusqu'à mi flanc, puis un
second identique (côtes simples ou non) qui se
terminent sur le rebord latéro-ventral. Toutes
les côtes sont très bien exprimées.
Taramelliceras (Metahaploceras)
jaeggii nov. sp.
Pl. 26, figs. 1-7
Derivatio nominis : Espèce dédiée à
Christoph JÄGGI (Kirchdorf, Suisse). En allemand
le Ä s'écrit aussi AE, c'est pourquoi le patro-
nyme de mon ami Christoph peut s'écrire
indifféremment JÄGGI ou JAEGGI (prononcer
"YAKI"). En latin les accents et le tréma
n'existant pas, la seconde orthographe est, de
fait, la plus adaptée.
Locus typicus : village de Cherves
(département de la Vienne, France).
Matériel : 315 (D = 30mm, holotype) ; 337
(D = 30mm) ; 338 (D = 31mm) ; Bell.1 (D =
33mm, coll. G. BELLIGAUD) ; Bell.2 (D = 35mm,
coll. G. BELLIGAUD) ; RosFill (D = 33mm, coll. R.
FILLIPI) ; 553 (D = 27mm, coll. C. JÄGGI).
Diagnose : Espèce de petite taille. Côtes
primaires sigmoïdes. Très rares côtes secon-
daires. Section ogivale peu épaisse couronnée
d'une carène constituée de crénelures
modestes, allongées et espacées.
Description : Ammonite de taille modeste,
dont les côtes primaires assez fines et
proverses s'épaississent graduellement. Arri-
vées à mi-flanc, elles se redressent sur l'arrière
pour former un arc de cercle proverse dont la
terminaison arrive au niveau de la naissance de
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
37
cet arc de cercle. Elles se terminent assez
brusquement sur l'aire ventrale près d'une
carène constituée de petites crénelures allon-
gées, peu élevées et assez espacées, qui
couronnent le passage ventral ogival arrondi.
Les numéros 315, 337 et 553 laissent
apparaître une côte dédoublée au tiers
supérieur du flanc (voire plus haut), la côte
"avant" étant identique à celles de la livrée, ce
qui fait que la côte "arrière" s'insère dans un
espace intercostal "normal". Le n° 553 donne
l'impression qu'il y aurait une côte dédoublée
vers le milieu du flanc (?). Le numéro 315, dont
le phragmocône est assez grand, fait apparaître
sur la partie la plus jeune, mieux préservée que
sur les autres exemplaires, un nombre de côtes
ventrales plus important que celui des côtes
ombilicales sans pour autant savoir, du fait de
l'usure, s'il y a division ou intercalation de côtes
additionnelles.
Il pourrait s'agir ici du premier représentant
du sous-genre Metahaploceras.
Discussion : DORN en 1931, présente une
ammonite qu'il détermine comme étant
Neumayriceras cf. cruce (BURCKHARDT), en se
référant à la publication de BURCKHARDT (1912).
Il s'en rapproche en prétextant que c'est celle
qui ressemble le plus à son exemplaire.
Neumayria crucis B
URCKHARDT (1912) est situé
stratigraphiquement dans le Kimméridgien, fait
que DORN a souligné, bien qu'il indique que son
espèce est de "Hypselum-zone", sans pour
autant créer de nouvelle espèce. Il indique que
les côtes primaires se renforcent vers le milieu
du flanc en formant une sorte de petit tubercule
duquel partent des côtes (secondaires)
bifurquées ... qui se terminent par un ren-
flement en forme de tubercule ... il y a
quelques côtes isolées (intercalaires), la fin de
l'individu serait dépourvu de carène et les côtes
traverseraient le passage ventral en formant un
chevron proverse. Les individus poitevins n'ont
pas de renforcement vers le milieu des flancs,
les côtes sont toutes simples à part celles
signalées et aucune ne se termine sur la partie
latéro-ventrale par un quelconque "épaissis-
sement en forme de tubercule" ; il n'y aurait
pas, non plus, de côtes intercalaires. De ce fait,
le nom qu'il donne en se rapprochant d'une
espèce située stratigraphiquement dans un
autre étage, autorise à créer cette nouvelle
espèce, et non pas à dénommer les individus
présentés : Taramelliceras (Metahaploceras) cf.
cruce (BURCKHARD) in DORN, 1931, "espèce"
représentée par un seul individu.
Il est une autre espèce avec laquelle on
pourrait confondre Taramelliceras jaeggii nov.
sp. Cette espèce est Taramelliceras
(Metahaploceras) wenzeli (OPPEL, 1863), mais
celle-ci se trouve située stratigraphiquement à
partir de l'horizon à Bimammatum. De plus
l'espèce d'OPPEL ne possède pas de carène. Il
n'est nulle autre publication qui fait état de la
présence de cette ammonite.
Position stratigraphique : Oxfordien
supérieur, Zone à Bimammatum, Sous-Zone à
Semimammatum et Berrense.
ESPECES EN "NOMENCLATURE OUVERTE"
Dans cette partie, sont présentées des
ammonites qu'il n'est pas possible d'associer
avec certitude à une espèce existante, du fait
de leur nombre très restreint. Un matériel com-
plémentaire, collecté localement ou de régions
géographiques différentes, même très proches,
(ainsi que la collaboration d'autres collection-
neurs), pourrait permettre de compléter cette
étude.
Taramelliceras (Taramelliceras) sp. A
aff. jumarense SPATH, 1928
Pl. 27, figs. 1a-c, 2a-b
Matériel : n° 321 (D = 63mm) et 565 (D =
49mm) - Zone à Transversarium (don P.
BRANGER).
Description du n° 321 (le n° 565, plus
petit, présente une costulation similaire bien
que plus fournie) : Côtes primaires légèrement
sigmoïdes, rebroussées à mi-flanc puis divisées
en deux côtes secondaires plus fines,
falciformes et légèrement proverses ; le point
de rebroussement présente un léger
épaississement. Il semble y avoir une côte
intermédiaire entre deux faisceaux de côtes
secondaires. Sur la fin de l'individu n° 321,
apparaît un petit tubercule allongé sur le
passage ventral (le reste du passage ventral
étant abîmé, il devait y avoir une carène médio-
ventrale). La section est ogivale, le passage
ventral un peu arrondi, l'ombilic est peu ouvert
(o/D = 0,11) et moyennement profond.
Discussion : SPATH (1928) donne la
description suivante de Taramelliceras
jumarense (émendée) :
"Espèce présentant un rebord ombilical
exprimé, un ombilic étroit, bordé par une zone
légèrement excavée, de nombreuses côtes,
biconcaves fortement flexiradiées qui ne sont
pas tuberculées sur le bord latéro-ventral,
avant un diamètre de 50-60 mm ; la carène
médio-ventrale est formée de tubercules assez
proéminents et espacés.
Horizon:.- Argovien, Transversarium zone ?
Localité.- Jumara (BLAKE colln. No. 116). À
en juger d'après les détails de préservation et la
matrice, il viendrait du même banc que le
Perisphinctes chloroolithicus de WAAGEN (Pl. L,
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
38
fig. 3) du nord ouest de Soorka."
Taramelliceras (Taramelliceras) sp. B.
Pl. 27, fig. 3a-b
Matériel : n° 466 (D = 40mm) - Oxfordien
moyen, Sous-Zone à Antecedens, Niort/Saint-
Florent (Deux-Sèvres).
Description : Petit individu dont la loge
occupe 2/3 de tour de coquille. La costulation
est composée de côtes primaires peu visibles,
proverses, divisées à mi-flanc en deux côtes
secondaires fortement rebroussées sur l'arrière
mais ensuite falciformes proverses. La côte
secondaire "arrière" se renforce sur sa termi-
naison. Une très faible carène punctiforme est
présente sur le passage ventral. La section est
ovoïde arrondie. L'ombilic est assez ouvert (o/D
= 0,175), sa valeur au niveau de la jonction
loge/phragmocône à D = 28 est de 0,14.
Taramelliceras (Taramelliceras) sp. C.
Pl. 27, fig. 4a-b
Matériel : n° 289 (D = 40mm) - Oxfordien
supérieur, Sous-Zone à Bifurcatus, Le Grand
Breuil (à côté du terrain aéromodélisme).
Description : Il s'agit ici d'un phragmocône
de taille très moyenne dont les côtes primaires
sont proverses et rebroussées à mi-flanc pour,
semble t-il, se diviser en deux côtes
secondaires légèrement falciformes et prover-
ses. Présence d'une à deux côtes intermé-
diaires. La section est ogivale assez épaisse,
aiguë. La carène crénelée est constituée de
petites crénelures peu épaisses.
Taramelliceras (Taramelliceras) sp. D.
Pl. 27, fig. 5a-b
Matériel : n° 739 (D = 28mm) - Oxfordien
supérieur, Sous-Zone à Berrense, Cherves,
Vienne.
Description : Individu de petite taille (D =
28mm), peu épais (e/D = 0,32) à ombilic large
(o/D = 0,196). La costulation est composée de
côtes primaires proverses qui, arrivées à mi-
flanc, se divisent en deux côtes secondaires
d'abord dirigées vers l'arrière, puis falciformes
proverses, ce qui fait que la terminaison de la
côte secondaire "arrière" arrive au niveau de
l'origine de la primaire. Une côte intercalaire
semble présente parfois. Sur la fin de l'individu
(qui ne semble pas adulte), certaines côtes
secondaires se renforcent sur leur terminaison.
La section est ogivale arrondie, le passage
ventral est orné d'une carène médio-ventrale
constituée de petites crénelures nombreuses et
serrées. Le rebord ombilical est abrupt.
Cette petite ammonite ressemble
"fortement" à Taramelliceras (Richeiceras)
pichleri (OPPEL, 1863), morphe pichleri [M]
OPPEL, 1863 ; elle s'en différencie par un ombilic
très ouvert, mais peut être ne s'agit-il que d'un
individu à fort déroulement adulte.
5. Paléoécologie
La paléoécologie a souvent été évoquée dans
nombre de publications antérieures (surtout des
thèses de Doctorat : A. BONNOT, D. MARCHAND, J.
THIERRY, J.-L. DOMMERGUES, etc.). Il serait
fastidieux de les nommer tous, ainsi que leurs
publications, mais il est quand même
nécessaire de porter à la connaissance des
lecteurs quelques uns des auteurs français qui
ont aussi contribué à développer ce contexte
paléontologique : R. ENAY, H. TINTANT, P. COUR-
VILLE, F. ATROPS, B. JOLY, C. GAILLARD.
Les principaux facteurs écologiques qui
conditionnent la vie marine sont :
la température du milieu ambiant,
l'épaisseur de la tranche d'eau
(profondeur),
la pression,
la pénétration du rayonnement lumineux,
la salinité du milieu,
la présence d'éventuelles turbulences,
la vitesse des courants,
la richesse en oxygène,
la profusion plus ou moins grande de
nourriture, autant pour les microphages
que pour les macrophages, les uns dé-
pendant des autres (chaîne alimentaire).
Il faut distinguer deux grands types de
faunes :
la faune pélagique, vivant entre le fond
de l'océan et la surface,
la faune benthique, vivant près du fond et
scindée en deux "groupes" distincts :
la faune sessile, constituée d'espèces
grégaires fixées au substrat (coraux,
crinoïdes, brachiopodes, certains bival-
ves),
la faune vagile, pouvant se déplacer
sur le substrat (gastéropodes, certains
bivalves, échinidés, certains crusta-
cés).
Il y a deux sortes de substrat :
le substrat "mou" (vase, sable) dans
lequel vit une faune fouisseuse, la faune
sessile devant utiliser des restes de
coquilles ou de squelettes d'animaux
pour se fixer,
le substrat "dur" (rocs), qui ne permet
pas aux espèces fouisseuses de vivre,
mais permet une aisance plus grande aux
espèces devant se fixer sans utiliser de
"socle animal" (crinoïdes, bivalves gré-
gaires, certains brachiopodes).
En Poitou "Vienne Nord", domaine
subméditerranéen, les faunes sont essen-
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
39
tiellement constituées d'ammonites, de
brachiopodes, de spongiaires et d'échinidés. Les
gastéropodes sont rares, de même que les
crinoïdes. Leur grand nombre ainsi que leur
diversité permet de supposer que leur
nourriture se trouvait en assez grande quantité,
que ce soit pour des espèces microphages
(crinoïdes, brachiopodes, échinidés, gastéro-
podes pars), ou, d'autres supposées macro-
phages (bélemnites, ammonites, gastéropodes
pars). Les faunes d'ammonites sont plutôt de
taille modeste pendant l'Oxfordien moyen (si
l'on excepte l'horizon à Rotoides où des formes
de plus grande taille ont été trouvées). De
nombreux Perisphinctidae possèdent une partie
de leur loge pour une taille avoisinant les 6/7
cm ; il en est de même des Oppeliidae et des
Aspidoceratidae. Au cours de l'Oxfordien
supérieur, il faut attendre la Sous-Zone à
Hypselum pour trouver des individus de taille
un peu plus grande que la "moyenne".
L'absence de Phylloceratidae (qui sont liés à
une assez grande profondeur, environ 600m,
communication B. JOLY) semble indiquer un
milieu de faible à moyenne profondeur ; de
plus, la multitude de spongiaires aurait pu être
une sorte de vivier pour les petites formes
(surtout microconques), les mettant à l'abri des
prédateurs de plus grande taille. Il n'y a pas de
terriers de vers, on trouve parfois quelques
serpules sur des spongiaires ou des fragments
d'ammonites. Les aptychi sont eux aussi très
peu nombreux, que ce soit associé à un individu
ou libre. Les spongiaires étant prépondérants, il
n'y a pas de coraux, car le milieu trop riche en
éléments détritiques fins ne leur convenait pas.
il ne semble pas avoir été trouvé de restes de
crustacés, mais cela ne veut pas dire qu'ils
étaient absents, la chitine formant leur
exosquelette aurait pu être dissoute ou ingérée
par d'autres organismes vivants. Sont absents
aussi les vertébrés. Les rostres de bélemnites
sont en nombre variable suivant les sous-zones,
mais généralement peu nombreux, hormis dans
le faciès crayeux de la Sous-Zone à Stenocy-
cloides dans lequel se trouvent, parfois, des
concentrations de rostres de bélemnites : cette
accumulation étant un facteur événementiel de
transgression (communication orale A. BONNOT).
L'exemple le plus flagrant d'association
d'espèces se situe dans le fossé de la Plaine de
Cherves. Ce fossé constitue, en partie, une
coupe idéale pour la collecte d'individus de la
Sous-Zone à Luciaeformis. Là, se trouvent en
quantité non négligeable, parmi les très
nombreux spongiaires, l'espèce Neomorpho-
ceras collinii (OPPEL, 1863) (plus de 150
individus microconques collectés, maximum
15mm, 1 seul macroconque trouvé), de très
nombreux Creniceras crenatum (BRUGUIERE), des
petits Taramelliceras sp., des Euaspidoceras
microconques (Mirosphinctes), de nombreux
Perisphinctidae de taille modeste, des oursins
de petite taille (Eucosmus decoratus (AGASSIZ),
Girardema bipunctatum (DESOR), Disaster
granulosus (GOLFUSS), Cidaridés sp., accom-
pagnés de nombreux fragments de radioles), de
nombreux articles de crinoïdes, des serpules,
quelques moules internes de gastéropodes
indéterminables, de rares bivalves ainsi que de
très nombreux brachiopodes : Monticlarella tri-
loboides (QUENSTEDT), M. strioplicata
(QUENSTEDT), M. striocincta (QUENSTEDT) ; Lacu-
nosella arolica (OPPEL) ; Argovithyris baugieri
(d'ORBIGNY), A. stockari (MOESCH) ; Zittelina gr.
orbis (QUENSTEDT) ; Trigonellina gr. pectunculus
(SCHLOTHEIM), Trigonellina minima (OPPEL &
WAAGEN).
Contrairement à P. NICOLLEAU & A. VADET
(1995, p. 55), il n'est pas insensé de penser
que la mer était peu profonde et que l'agitation
n'était pas aussi faible qu'indiquée. En effet,
dans un environnement calme, les micro-
conques auraient dû conserver leurs apophyses
et avec les ammonites devraient se trouver des
aptychi qui sont rarissimes. Ces auteurs
indiquent en outre que le fond était vaseux,
mais alors comment expliquer :
qu'il n'y ait pas de traces de vers fouis-
seurs (tubes) ?
qu'il y ait une telle profusion de formes
ayant besoin d'un substrat "solide" pour
se fixer (spongiaires -qui indurent leur
propre substrat-, brachiopodes pars,
crinoïdes) ?
qu'il y ait si peu de bivalves (dont un
grand nombre s'enfoncent dans un
substrat meuble) ?
les seuls exemplaires de Rhabdocidaridae,
échinidés pourvus de radioles larges leur
permettant de se déplacer sur un
substrat meuble, trouvés (tests et
radioles) l'ont été du côté de Saint
Florent, à côté de Niort, Deux-Sèvres,
région dans laquelle se trouvent des
ammonites de grande taille, supérieures
à 25 centimètres, alors que dans le Nord
Vienne, celles-ci dépassent rarement les
12/13 centimètres.
La présence de certains fossiles ayant vécu
(brachiopodes pars) sur un fond marneux,
vaseux ou sableux peut s'expliquer par le fait
que les spongiaires étant limités en surface,
leur périphérie devait être constituée par ces
faciès "mous", les coquilles fossilisées ayant été
transportées puis "bloquées" dans les forma-
tions à spongiaires, en périphérie, les terrains
étant azoïques. Maintenant se pose le problème
de la fossilisation dans ces terrains azoïques :
sur un fond marneux ou vaseux, les
individus auraient dû se fossiliser
(préservation par enfouissement),
sur un fond sableux : érosion des restes
fauniques par l'agitation du milieu, même
faible (turbulences, vitesse des cou-
rants) : c'est l'hypothèse que je privi-
légie.
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
40
6. Conclusions
Le genre Taramelliceras del CAMPANA (1905)
est surtout représenté par des individus de
section peu à moyennement épaisse, ovoïde à
ogivale, à ombilic étroit, à costulation falciforme
ou sigmoïde, carénés ou non, possédant parfois
une tuberculisation latéro-ventrale. La dispa-
rition brutale d'espèces, "remplacées" par de
nouvelles formes ayant des caractères
différents, sans intermédiaires morphologiques
évidents de l'une à l'autre, ne permet pas de
donner un fil directeur indiscutable pour leur
phylogénie. Leur présence "furtive" qui ne
dépasse pas pour la grande majorité d'entre
elles la durée d'une sous-zone, donnerait à
penser que des facteurs écologiques, même
mineurs, sont à l'origine des changements
morphologiques (et non biologiques) observés.
Seule une espèce, Taramelliceras (Proscaphites)
anar (OPPEL, 1863) (Oxfordien moyen, de la
Zone à Transversarium, Sous-Zone à Antece-
dens jusque dans la Sous-Zone Rotoides) est
présente durant un laps de temps très long, il
en est presque de même de Taramelliceras
(Taramelliceras) obumbrans s.s. H
ÖLDER, 1955
(Oxfordien moyen, Zone à Plicatilis, Sous-Zone
à Antecedens) qui persiste (en se modifiant
légèrement) dans la sous-zone sus-jacente
Taramelliceras (Taramelliceras) obumbrans
HÖLDER, 1955, var. rentieni (Oxfordien moyen,
Zone à Transversarium, Sous-Zone à
Parandieri).
Par contre, certains caractères apparaissant
(et disparaissant) au gré du temps et des
étapes de l'évolution, sont communs à plusieurs
espèces sans qu'il soit possible de les relier
entre elles. La mise en latence de certains
caractères a déjà été soulignée par R. DOUVILLÉ
(1913) dans son étude sur les Oppeliidés, ceux
constatés ici sont :
Une costulation ventrale "en chevrons",
caractère retrouvé parfois chez :
Taramelliceras taurimontanum (ERNI,
1934) (Callovien supérieur, Zone à
Athleta) ; Taramelliceras pseudo-pichleri
(LORIOL, 1902) (Oxfordien moyen, Zone à
Transversarium) ; Taramellliceras (Tara-
melliceras) berti nov. sp. (Oxfordien
moyen, Zone à Plicatilis, Sous-Zone à
Vertebrale) ; Taramelliceras (Prosca-
phites) anar (OPPEL, 1863) (Oxfordien
moyen, Zone à Transversarium, de la
Sous-Zone à Antecedens jusqu'à la Sous-
Zone à Rotoides) ; Taramelliceras (?
Taramelliceras) colleti (LEE, 1905) s.s. et
var. rosemariae nov. (Oxfordien moyen,
Zone à Transversarium, Sous-Zone à
Rotoides).
Une tuberculisation latéro-ventrale
constituée de tubercules aplatis et/ou qui
ne délimitent en aucun cas la
"séparation" flanc/passage ventral du fait
de la rondeur de ce dernier. Ces
caractères se retrouvent chez :
Taramelliceras taurimontanum (ERNI,
1934) ; Taramelliceras (Taramelliceras)
argoviense J
EANNET, 1951 (Oxfordien
inférieur, Zone à Cordatum), Taramel-
liceras (Taramelliceras) berti nov. sp. ;
Taramelliceras (? Taramelliceras) colleti
(LEE, 1905) var. rosemariae nov. ;
Taramelliceras (Proscaphites) anar
(OPPEL, 1863). Bien que Taramelliceras
minax (BUKOWSKI, 1887) (Oxfordien
inférieur, Zone à Mariae et Cordatum
pars) ne possède pas de passage ventral
arrondi, la tuberculisation latéro-ventrale
se rapproche fortement de celle des au-
tres espèces sus évoquées.
Les côtes appariées qui sont présentes
sur les flancs de l'espèce Taramelliceras
(Taramelliceras) boursicoti nov. sp.
(Oxfordien moyen, Zone à Transver-
sarium, Sous-Zone à Parandieri) sont
communes chez Taramelliceras episco-
pale (LORIOL, 1898) (Oxfordien inférieur,
Zone à Mariae, Sous-Zone à Praecor-
datum), réapparaissent ensuite chez
Taramelliceras (Taramelliceras) bachia-
num (OPPEL, 1863) (Oxfordien moyen,
Zone à Transversarium, Sous-Zone à
Luciaeformis) et enfin chez Taramel-
liceras (Taramelliceras) mouchelini nov.
sp. (Oxfordien moyen, Zone à Trans-
versarium, Sous-Zone à Rotoides).
Une costulation très fine dont la
terminaison de la quasi totalité des côtes
est couronnée d'un minuscule tubercule
punctiforme : Taramelliceras (Taramelli-
ceras) marchandi nov. sp. (Oxfordien
moyen, Zone à Plicatilis, Sous-Zone à
Antecedens) ; Taramelliceras bukowskii
(SIEMIRADZKI, 1891) (Oxfordien inférieur,
Zone à Cordatum pars).
Le polymorphisme intraspécifique de chaque
espèce est peu important, car il est lié en
grande partie à l'épaisseur des individus : les
plus épais sont ceux qui ont le plus faible
nombre de côtes, et ceux dont la tuberculisation
de la carène est la plus faible. Une seule espèce
montre un polymorphisme intraspécifique assez
important : il s'agit de Taramelliceras (?
Taramelliceras) colleti (LEE, 1905) s.s. et var.
rosemariae.
Le dimorphisme macroconque-microconque
des espèces du genre Taramelliceras est délicat
à cerner. Si certaines espèces microconques
possèdent des apophyses jugales : Taramel-
liceras (Richeiceras) lochense (OPPEL, 1863),
morphe microdomum [m] OPPEL, 1863 et
Taramelliceras (Richeiceras) pichleri (OPPEL,
1863), morphe courvillei [m] nov., la
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
41
terminaison des autres microconques déter-
minés, ou probables, ne permet pas d'affirmer
ce fait. Par contre leur costulation peu ou prou
similaire à celle des tours internes des
macroconques, est plus "grossière" et persiste
sur la loge, alors que la costulation des
macroconques est soit effacée soit absente sur
la loge. Leur taille plus réduite et le
déroulement de la loge (parfois) important
permet de les reconnaître souvent aisément.
Cependant, comme déjà évoqué dans la
description des espèces, il se pourrait que le
dimorphisme de taille ne soit pas aussi
important que celui d'espèces d'autres groupes.
Ainsi Taramelliceras (Taramelliceras) berlieri
(LORIOL, 1902) [?m] et Taramelliceras (Tara-
melliceras) dentostriatum (QUENSTEDT, 1887)
[?M] formeraient un couple dimorphe, de même
que Taramelliceras (? Taramelliceras) colleti
(LEE, 1905) s.s. et var. rosemariae nov.
[m+M?], bien que ces deux morphes aient leur
terminaison prolongée par un rostre ventral.
Enfin il est possible aussi que les dimorphes ne
vivaient pas exactement dans les mêmes
biotopes, la petite taille relative des micro-
conques leur imposant peut être de vivre en
"milieu protégé".
Dans cette région du Poitou, le genre
Creniceras MUNIER-CHALMAS (1892), est très peu
représenté. Le premier spécimen connu est un
Creniceras audax (OPPEL, 1863) : Callovien
supérieur, Zone à Athleta. L'espèce suivante,
Creniceras piae JÄGGI, 2008, Oxfordien inférieur,
Sous-Zone à Scarburgense est suivie de
Creniceras renggeri (OPPEL, 1863) : Oxfordien
inférieur, Zone à Mariae. Après une nouvelle
absence assez longue, apparaît Creniceras
lophotum (OPPEL, 1863) : Oxfordien moyen,
Zone à Plicatilis, Sous-Zone à Antecedens,
précédant lui même Creniceras crenatum
(BRUGUIÈRE, 1789) : Oxfordien moyen, Zone à
Transversarium, Sous-Zone à Luciaeformis. Une
longue lacune faunique avant la réapparition du
genre avec l'espèce Creniceras dentatum
(REINECKE, 1818) dans le Kimméridgien. Ici ce
n'est pas la mise en latence de certains
caractères, c'est celle de l'espèce en son entier.
Le problème majeur du genre Creniceras, se
rapportant au dimorphisme macroconque-
microconque, est que toutes les espèces citées
en littérature ont des caractères de micro-
conques. Il n'y a pas de polymorphisme
intraspécifique constaté dans les espèces
étudiées.
Ainsi un peu à la façon des Hecticoceratinae,
les Taramelliceratinae ne présentent pas, sur de
longues périodes, des tendances évolutives évi-
dentes, de canalisation morphologique. C'est ce
qui fait la difficulté de l'étude de cette sous-
famille pourtant si caractéristique de l'Oxfor-
dien.
Nous souhaitons que cette étude
préliminaire, certainement incomplète, puisse
susciter un nouvel intérêt pour ce groupe et
constituer le socle d'études complémentaires
portant, par exemple, sur les faunes d'autres
domaines géographiques. Ces nouveaux tra-
vaux devront comporter des tableaux de
concordance d'échelles stratigraphiques cali-
brées sur celle, officielle, présentée par le GFÉJ
(Groupe Français d'Étude du Jurassique, CARIOU
et alii, 1997). L'iconographie et les descriptions
devront être conséquentes car, comme sous-
entendu depuis le début de ce travail, il ne
suffit pas d'écrire que telle ou telle autre espèce
a été trouvée pour démontrer son occurrence.
La connaissance, dans d'autres secteurs géo-
graphiques, de faunes identiques à celles ici
étudiées, pourrait alors permettre de composer
une échelle stratigraphique (parallèle) basée
sur les Taramelliceratinae, à l'identique de celle
proposée pour l'Oxfordien inférieur par TARKOW-
SKI (1990), BERT dans son travail sur les
Gregoryceras (2004) en ayant proposée une
basée sur l'extension stratigraphique de ce
genre.
Remerciements
Cette étude a été rendue possible grâce à
l'aide de nombreux amis, et plus particu-
lièrement Christoph JÄGGI, Louis RENTIEN, Pierre-
Yves BOURSICOT, Marc BARKAT, ainsi qu'à tous
ceux qui m'ont aidé dans la collecte de
renseignements et de publications. Pour les
Paléontologues professionnels, il faut d'abord
que je remercie mes amis Didier MARCHAND et
Alain BONNOT qui m'ont toujours épaulé de leurs
connaissances, ainsi que Mme A. BOULLIER pour
la détermination des brachiopodes, Mikhail
ROGOV, fournisseur de documentations
anciennes, John CALLOMON qui lui aussi a répon-
du à quelques demandes de documentations,
Günter (Guenter) SCHWEIGERT pour sa
disponibilité ainsi que tous les auteurs des
publications que j'ai consulté. Merci aussi aux
cultivateurs qui m'ont toujours permis de
travailler sur leurs terres, ainsi qu'aux
bibliothécaires de l'Université de Poitiers qui ont
toujours répondu à mes demandes de commu-
nication d'ouvrages. Mes remerciements iront
aussi à mes futurs lecteurs dont j'espère les
critiques constructives. Pour la partie
"traduction" des textes allemands, une mention
spéciale à Rosemarie FILIPPI (ainsi qu'à Jean
OURS), qui, patiemment, ont toujours été dispo-
nibles. Je tiens à remercier aussi les relecteurs
successifs (Didier MARCHAND, Jacques THIERRY,
Philippe COURVILLE, Bruno GRANIER) qui, par leurs
conseils et remarques constructives et judi-
cieuses signalées, ont permis que les révisions
successives soient à l'aboutissement de ce
travail.
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Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
46
Tableau 1 : Répartition stratigraphique des espèces récoltées dans le secteur étudié.
Table 1: Stratigraphic distribution of the species collected in the studied area.
Carnets de Géologie / Notebooks on Geology – Mémoire 2009/02 (CG2009_M02)
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Planches
Sauf indication contraire, toutes les photos sont à la même échelle. Échelle graphique = 5 cm [Without indication
otherwise all the photos are at the same magnification. Graphical scale = 5 cm].
Sauf indications contraires, les photos sont de l'auteur [Unless stated otherwise the photos are by the author].
Les types et figurés de ma collection sont déposés au Musée d'Histoire Naturelle, Les Rives d'Auron, 18000 Bourges,
France [The types and figured specimens of my collection are deposited in the Musée d'Histoire Naturelle, Les Rives
d'Auron, 18000 Bourges, France].
Les individus dénommés cc... et H... font partie de la coupe de Champ Clairon (Frozes) effectuée sous la direction de
Alain BONNOT et Didier MARCHAND et sont déposés à l'Université de Bourgogne [The specimens marked cc... and H...
were obtained from the Champs Clairon Section (Frozes) collected under the direction of Alain BONNOT and Didier
MARCHAND. They are deposited at the Université de Bourgogne].
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Planche 1 [Plate 1] : Creniceras lophotum (OPPEL, 1863).
1 - n° 743, D = 16mm, Sous-Zone à Antecedens, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers, 86).
2 - n° 741, D = 22mm, Sous-Zone à Antecedens, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers, 86).
3 - n° 548, L = 22mm, Sous-Zone à Antecedens, Carrière du Grand Breuil.
4 - n° 468, L = 17mm, Sous-Zone à Antecedens, Niort/St Florent (Deux-Sèvres).
5 - n° 742, D = 18mm Sous-Zone à Antecedens, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers, 86).
6 - n° 467, D = 19mm, Sous-Zone à Antecedens, Carrière du Grand Breuil.
1 - n° 743, D = 16mm, Antecedens Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers, 86).
2 - n° 741, D = 22mm, Antecedens Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers, 86).
3 - n° 548, L = 22mm, Antecedens Subzone, Carrière du Grand Breuil.
4 - n° 468, L = 17mm, Antecedens Subzone, Niort/St Florent (Deux-Sèvres).
5 - n° 742, D = 18mm, Antecedens Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers, 86).
6 - n° 467, D = 19mm, Antecedens Subzone, Carrière du Grand Breuil.
Taramelliceras (Taramelliceras) obumbrans s.s. HÖLDER, 1955.
7 - n° V32/19A, D = 56mm, Sous-Zone à Antecedens, Deux-Sèvres (coll. P. BRANGER).
8 - n° 142, D = 27mm, Sous-Zone à Antecedens, Niort/St Florent (Deux-Sèvres).
9 - n° V14/13A, D = 60mm, Sous-Zone à Antecedens, La Digue (coll. P. FERCHAUD).
10 - n° 286, L = 54mm, Sous-Zone à Antecedens, les Grands Ormeaux (environs de Craon).
11 - n° 357, L = 40mm, Sous-Zone à Antecedens, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers, 86).
12 - n° 358, D = 34mm, Sous-Zone à Antecedens, Niort/St Florent (Deux-Sèvres).
7 - n° V32/19A, D = 56mm, Antecedens Subzone, Deux-Sèvres (coll. P. BRANGER).
8 - n° 142, D = 27mm, Antecedens Subzone, Niort/St Florent (Deux-Sèvres).
9 - n° V14/13A, D = 60mm, Antecedens Subzone, La Digue (coll. P. FERCHAUD).
10 - n° 286, L = 54mm, Antecedens Subzone, les Grands Ormeaux (in the vicinity of Craon).
11 - n° 357, L = 40mm, Antecedens Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers, 86).
12 - n° 358, D = 34mm, Antecedens Subzone, Niort/St Florent (Deux-Sèvres).
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Planche 2 [Plate 2] : Creniceras crenatum (BRUGUIÈRE, 1789).
1 - n° Chrv1/01, D = 19mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Fossé de la plaine de Cherves (86). Photo et collection
Sébastien DOURSENAUD.
2 - n° Chrv2/01, D = 18mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Fossé de la plaine de Cherves (86). Photo et collection
Sébastien DOURSENAUD.
3 - n° Chrv3/02, D = 22mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Fossé de la plaine de Cherves (86). Photo et collection
Sébastien DOURSENAUD.
4 - n° Chrv4/02, D = 20mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Fossé de la plaine de Cherves (86). Photo et collection
Sébastien DOURSENAUD.
5 - n° Chrv5/02, D = 17mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Fossé de la plaine de Cherves (86). Photo et collection
Sébastien DOURSENAUD.
6 - n° Chrv8/05, D = 22mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Fossé de la plaine de Cherves (86). Photo et collection
Sébastien DOURSENAUD.
7 - n° Chrv6/02, D = 17mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Fossé de la plaine de Cherves (86). Photo et collection
Sébastien DOURSENAUD.
8 - n° Chrv7/02, D = environ 18mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Fossé de la plaine de Cherves (86). Photo et
collection Sébastien DOURSENAUD.
1 - n° Chrv1/01, D = 19mm, Luciaeformis subzone, trench on the Cherves plain (86). Photo by Sébastien
DOURSENAUD of a specimen of his collection.
2 - n° Chrv2/01, D = 18mm, Luciaeformis subzone, trench on the Cherves plain (86). Photo by Sébastien
DOURSENAUD of a specimen of his collection.
3 - n° Chrv3/02, D = 22mm, Luciaeformis subzone, trench on the Cherves plain (86). Photo by Sébastien
DOURSENAUD of a specimen of his collection.
4 - n° Chrv4/02, D = 20mm, Luciaeformis subzone, trench on the Cherves plain (86). Photo by Sébastien
DOURSENAUD of a specimen of his collection.
5 - n° Chrv5/02, D = 17mm, Luciaeformis subzone, trench on the Cherves plain (86). Photo by Sébastien
DOURSENAUD of a specimen of his collection.
6 - n° Chrv8/05, D = 22mm, Luciaeformis subzone, trench on the Cherves plain (86). Photo by Sébastien
DOURSENAUD of a specimen of his collection.
7 - n° Chrv6/02, D = 17mm, Luciaeformis subzone, trench on the Cherves plain (86). Photo by Sébastien
DOURSENAUD of a specimen of his collection.
8 - n° Chrv7/02, D = about 18mm, Luciaeformis subzone, trench on the Cherves plain (86). Photo by Sébastien
DOURSENAUD of a specimen of his collection.
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Planche 3 [Plate 3] : Taramelliceras (Taramelliceras) berti nov. sp.
1 - n° 288, Holotype, D = 43mm, Sous-Zone à Vertebrale, Le Grand Cèdre.
2 - n° 340, D = 42mm, Sous-Zone à Vertebrale, Le Grand Cèdre.
3 - n° 341, L = 43mm, Sous-Zone à Vertebrale, Le Grand Cèdre.
4 - n° 342, L = 38mm, Sous-Zone à Vertebrale, Le Grand Cèdre.
5 - n° 343, D = 36mm Sous-Zone à Vertebrale, Le Grand Cèdre.
1 - n° 288, Holotype, D = 43mm, Vertebrale Subzone, Le Grand Cèdre.
2 - n° 340, D = 42mm, Vertebrale Subzone, Le Grand Cèdre.
3 - n° 341, L = 43mm, Vertebrale Subzone, Le Grand Cèdre.
4 - n° 342, L = 38mm, Vertebrale Subzone, Le Grand Cèdre.
5 - n° 343, D = 36mm Vertebrale Subzone, Le Grand Cèdre.
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Planche 4 [Plate 4] : Taramelliceras (Taramelliceras) obumbrans HÖLDER, 1955, var. rentieni nov.
1 - n° 724, D = 70mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers, 86).
2 - n° 735, D = 37mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers, 86).
3 - n° 404, D = 53mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers, 86).
4 - n° 795, D = 52mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers, 86).
5 - n° 788, D = 47mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers, 86).
6 - n° 737, D = 53mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers, 86).
7 - n° 853, D = 54mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers, 86).
8 - n° 857, D = 52mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers, 86).
1 - n° 724, D = 70mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers, 86).
2 - n° 735, D = 37mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers, 86).
3 - n° 404, D = 53mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers, 86).
4 - n° 795, D = 52mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers, 86).
5 - n° 788, D = 47mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers, 86).
6 - n° 737, D = 53mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers, 86).
7 - n° 853, D = 54mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers, 86).
8 - n° 857, D = 52mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers, 86).
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Planche 5 [Plate 5] : Taramelliceras (Taramelliceras) sarasini (LORIOL, 1902).
1 - n° 346, D = 43mm, Sous-Zone à Antecedens, Les Grands Ormeaux (environs de Craon, 86).
2 - n° 347, D = 53mm, sous-zones à Antecedens/ ? à Parandieri, La Digue (environs de Craon, 86).
3 - n° 505, D = 47mm, sous-zones à Antecedens/ ? à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers, 86).
4 - n° 258, D = 44mm, sous-zones à Antecedens/ ? à Parandieri, Les Grands Ormeaux (environs de Craon, 86).
5 - n° 481, D = 55mm, sous-zones à Antecedens/ ? à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers, 86).
6 - n° 506, D = 52mm, sous-zones à Antecedens/ ? à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers, 86).
1 - n° 346, D = 43mm, Antecedens Subzone, Les Grands Ormeaux (in the vicinity of Craon, 86).
2 - n° 347, D = 53mm, Antecedens/ ? Parandieri subzones, La Digue (in the vicinity of Craon, 86).
3 - n° 505, D = 47mm, Antecedens/ ? Parandieri subzones, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers, 86).
4 - n° 258, D = 44mm, Antecedens/ ? Parandieri subzones, Les Grands Ormeaux (in the vicinity of Craon, 86).
5 - n° 481, D = 55mm, Antecedens/ ? Parandieri subzones, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers, 86).
6 - n° 506, D = 52mm, Antecedens/ ? Parandieri subzones, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers, 86).
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Planche 6 [Plate 6] : Taramelliceras (Taramelliceras) sebastiani nov. sp.
1 - n° 10, D = 83mm, Sous-Zone à Antecedens, ancienne carrière "Les Mollets", 79.
2 - n° 9, D = 54mm, Sous-Zone à Antecedens, ancienne carrière du Grand Breuil, 86.
3 - n° 441, D = 60mm, Sous-Zone à Antecedens, ancienne carrière du Grand Breuil, 86.
4 - n° 594, D = 58mm, Sous-Zone à Antecedens, ancienne carrière du Grand Breuil, 86.
5 - n° 11, D = 47mm, Sous-Zone à Antecedens, ancienne carrière "Les Mollets", 79.
1 - n° 10, D = 83mm, Antecedens Subzone, old "Les Mollets" quarry, 79.
2 - n° 9, D = 54mm, Antecedens Subzone, old Grand Breuil quarry, 86.
3 - n° 441, D = 60mm, Antecedens Subzone, old du Grand Breuil quarry, 86.
4 - n° 594, D = 58mm, Antecedens Subzone, old Grand Breuil quarry, 86.
5 - n° 11, D = 47mm, Antecedens Subzone, old "Les Mollets" quarry, 79.
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Planche 7 [Plate 7] : Taramelliceras (Taramelliceras) boursicoti nov. sp.
1 - morphe boursicoti [M] nov., n° 816, D = 75mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers,
86).
2 - morphe boursicoti [M] nov., n° 355, D = 35mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers,
86).
3 - morphe boursicoti [M] nov., n° 352, D = 72mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers,
86).
4 - morphe boursicoti [M] nov., n° 356, D = 26mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers,
86).
5 - morphe boursicoti [M] nov., n° 100, D = 58mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers,
86).
6 - morphe boursicoti [M] nov., n° 835, holotype, D = 65mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs
de Villiers, 86).
7 - morphe boursicoti [M] nov., n° 828, D = 45mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers,
86).
8 - morphe boursicoti [M] nov., n° 504, D = 58mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers,
86).
9 - morphe guinoti [m] nov., n° 99, D = 32mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (86).
10 - morphe guinoti [m] nov., n° 758, D = 40mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (86).
1 - morph boursicoti [M] nov., n° 816, D = 75mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers,
86).
2 - morph boursicoti [M] nov., n° 355, D = 35mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers,
86).
3 - morph boursicoti [M] nov., n° 352, D = 72mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers,
86).
4 - morph boursicoti [M] nov., n° 356, D = 26mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers,
86).
5 - morph boursicoti [M] nov., n° 100, D = 58mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers,
86).
6 - morph boursicoti [M] nov., n° 835, holotype, D = 65mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity
of Villiers, 86).
7 - morph boursicoti [M] nov., n° 828, D = 45mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers,
86).
8 - morph boursicoti [M] nov., n° 504, D = 58mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers,
86).
9 - morph guinoti [m] nov., n° 99, D = 32mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (86).
10 - morph guinoti [m] nov., n° 758, D = 40mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (86).
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Planche 8 [Plate 8] : Taramelliceras (Taramelliceras) bonnoti nov. sp.
1 - n° 185, D = 93mm, moulage d'une pièce de la collection P. FERCHAUD, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette
(environs de Villiers, 86).
2 - n° 730, D = 82mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers, 86).
3 - n° 508, D = 55mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers, 86).
4 - n° 720, D = 47mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers, 86).
5 - n° 785, D = 53mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers, 86).
6 - n° 507, D = 66mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers, 86).
1 - n° 185, D = 93mm, mold of a specimen in P. FERCHAUD's collection, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the
vicinity of Villiers, 86).
2 - n° 730, D = 82mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers, 86).
3 - n° 508, D = 55mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers, 86).
4 - n° 720, D = 47mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers, 86).
5 - n° 785, D = 53mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers, 86).
6 - n° 507, D = 66mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers, 86).
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Planche 9 [Plate 9] : Taramelliceras (Taramelliceras) tarkowskii nov. sp.
1 - morphe tarkowskii [M] nov., n° 5, Holotype, D = 72mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de
Villiers, 86).
2 - morphe tarkowskii [M] nov., n° 120, jeune individu muni de sa loge, D = 43mm, Sous-Zone à Parandieri, Le
Lac/La Levrette (environs de Villiers, 86).
3 - morphe tarkowskii [M] nov., n° 125, D = 54mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers,
86).
4 - morphe tarkowskii [M] nov., n° 160, phragmocône, D = 35mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette
(environs de Villiers, 86).
5 - morphe lenoiri [m] nov., n° 740, D = 36mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers,
86).
1 - morph tarkowskii [M] nov., n° 5, Holotype, D = 72mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of
Villiers, 86).
2 - morph tarkowskii [M] nov., n° 120, a young individual provided with its conch, D = 43mm, Parandieri Subzone,
Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers, 86).
3 - morph tarkowskii [M] nov., n° 125, D = 54mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers,
86).
4 - morph tarkowskii [M] nov., n° 160, phragmocone, D = 35mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the
vicinity of Villiers, 86).
5 - morph lenoiri [m] nov., n° 740, D = 36mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers, 86).
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Planche 10 [Plate 10] : Taramelliceras (Taramelliceras) bachianum (OPPEL, 1863).
1 - n° 256, D = 53mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Les Grands Ormeaux (environs de Craon, 86).
2 - n° 252, D = 63mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Les Grands Ormeaux (environs de Craon, 86).
3 - n° 250, D = 52mm, Sous-Zone à Luciaeformis, champs autour du Grand Breuil (86).
4 - n° 242, D = 66mm, Sous-Zone à Luciaeformis, champs autour du Grand Breuil (86).
5 - n° 247, D = 59mm, Sous-Zone à Luciaeformis, champs autour du Grand Breuil (86).
1 - n° 256, D = 53mm, Luciaeformis Subzone, Les Grands Ormeaux (in the vicinity of Craon, 86).
2 - n° 252, D = 63mm, Luciaeformis Subzone, Les Grands Ormeaux (in the vicinity of Craon, 86).
3 - n° 250, D = 52mm, Luciaeformis Subzone, fields around Grand Breuil (86).
4 - n° 242, D = 66mm, Luciaeformis Subzone, fields around Grand Breuil (86).
5 - n° 247, D = 59mm, Luciaeformis Subzone, fields around Grand Breuil (86).
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Planche 11 [Plate 11] : Taramelliceras (Taramelliceras) marchandi nov. sp.
1 - n° 234, D = 21mm, Sous-Zone à Antecedens, Fossé de la plaine de Doux (86).
2 - n° 543, D = 25mm, Sous-Zone à Antecedens, ? La Digue (86).
1 - n° 234, D = 21mm, Antecedens Subzone, Fossé de la plaine de Doux (86).
2 - n° 543, D = 25mm, Antecedens Subzone, ? La Digue (86).
Taramelliceras (Taramelliceras) berlieri (LORIOL, 1902).
3 - n° 27, D = 36mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Fossé de la plaine de Doux (79).
4 - n° 203, D = 28mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Fossé de la plaine de Doux (79).
5 - n° 181, D = 28mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Fossé de la plaine de Doux (79).
6 - n° 228, L = 22mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Fossé de la plaine de Doux (79).
7 - n° 237, L = 38mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Fossé de la plaine de Doux (79).
8 - n° 239, D = 35mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Fossé de la plaine de Doux (79).
9 - n° 495, D = 26mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Fossé de la plaine de Doux (79).
10 - n° 494, D = 26mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Fossé de la plaine de Doux (79).
3 - n° 27, D = 36mm, Luciaeformis Subzone, trench on Doux plain (79).
4 - n° 203, D = 28mm, Luciaeformis Subzone, trench on Doux plain (79).
5 - n° 181, D = 28mm, Luciaeformis Subzone, trench on Doux plain (79).
6 - n° 228, L = 22mm, Luciaeformis Subzone, trench on Doux plain (79).
7 - n° 237, L = 38mm, Luciaeformis Subzone, trench on Doux plain (79).
8 - n° 239, D = 35mm, Luciaeformis Subzone, trench on Doux plain (79).
9 - n° 495, D = 26mm, Luciaeformis Subzone, trench on Doux plain (79).
10 - n° 494, D = 26mm, Luciaeformis Subzone, trench on Doux plain (79).
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Planche 12 [Plate 12] : Taramelliceras (Taramelliceras) dentostriatum (QUENSTEDT, 1887).
1 - n° 408, D = 53mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Les Grands Ormeaux (environs de Craon, 86).
2 - n° 253, D = 45mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Les Grands Ormeaux (environs de Craon, 86).
3 - n° 425, D = 26mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Les Grands Ormeaux (environs de Craon, 86).
4 - n° 163, D = 40mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Les Grands Ormeaux (environs de Craon, 86).
5 - n° 270, D = 23mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Les Grands Ormeaux (environs de Craon, 86).
6 - n° 262, D = 33mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Les Grands Ormeaux (environs de Craon, 86).
7 - n° 257, D = 55mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Les Grands Ormeaux (environs de Craon, 86), les étoiles
indiquent la position des trois tubercules latéro-ventraux présents sur cet individu.
1 - n° 408, D = 53mm, Luciaeformis Subzone, Les Grands Ormeaux (in the vicinity of Craon, 86).
2 - n° 253, D = 45mm, Luciaeformis Subzone, Les Grands Ormeaux (in the vicinity of Craon, 86).
3 - n° 425, D = 26mm, Luciaeformis Subzone, Les Grands Ormeaux (in the vicinity of Craon, 86).
4 - n° 163, D = 40mm, Luciaeformis Subzone, Les Grands Ormeaux (in the vicinity of Craon, 86).
5 - n° 270, D = 23mm, Luciaeformis Subzone, Les Grands Ormeaux (in the vicinity of Craon, 86).
6 - n° 262, D = 33mm, Luciaeformis Subzone, Les Grands Ormeaux (in the vicinity of Craon, 86).
7 - n° 257, D = 55mm, Luciaeformis Subzone, Les Grands Ormeaux (in the vicinity of Craon, 86). The stars indicate
the position of the three latero-ventral tubercles on this individual.
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Planche 13 [Plate 13] : Taramelliceras (Taramelliceras) maximei nov. sp.
1 - n° 6, holotype, D = 53mm, Sous-Zone à Luciaeformis, champs autour du Grand Breuil (86).
2 - n° 19, D = 60mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Fossé de la plaine de Cherves (86).
3 - n° 20, D = 40mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Fossé de la plaine de Cherves (86).
4 - n° 17, D = 47mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Fossé de la plaine de Cherves (86).
5 - n° 146, D = 51mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Fossé de la plaine de Cherves (86).
6 - n° 353, D = 42mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Fossé de la plaine de Cherves (86).
1 - n° 6, holotype, D = 53mm, Luciaeformis Subzone, fields around Grand Breuil (86).
2 - n° 19, D = 60mm, Luciaeformis Subzone, trench on the Cherves plain (86).
3 - n° 20, D = 40mm, Luciaeformis Subzone, trench on the Cherves plain (86).
4 - n° 17, D = 47mm, Luciaeformis Subzone, trench on the Cherves plain (86).
5 - n° 146, D = 51mm, Luciaeformis Subzone, trench on the Cherves plain (86).
6 - n° 353, D = 42mm, Luciaeformis Subzone, trench on the Cherves plain (86).
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Planche 14 [Plate 14] : Taramelliceras (Taramelliceras) colleti s.s. (LEE, 1905).
1 - n° 530, D = 19mm, Sous-Zone à Rotoides, Zone artisanale (environs de Vouillé, 86).
2 - n° 514, D = 17mm (x2), Sous-Zone à Rotoides, champs autour du Grand Breuil (86)
3 - n° 515, D = 22mm, Sous-Zone à Rotoides, champs autour du Grand Breuil (86).
4 - n° 518, D = 18mm, Sous-Zone à Rotoides, champs autour du Grand Breuil (86).
5 - n° 528, D = 19mm, Sous-Zone à Rotoides, Zone artisanale (environs de Vouillé, 86).
6 - n° 536, D = 19mm, Sous-Zone à Rotoides, Zone artisanale (environs de Vouillé, 86).
7 - n° 542, D = 19mm (x2), Sous-Zone à Rotoides, Zone artisanale (environs de Vouillé, 86).
8 - n° 547, D = 15mm, Sous-Zone à Rotoides, Zone artisanale (environs de Vouillé, 86).
1 - n° 530, D = 19mm, Rotoides Subzone, industrial area (in the vicinity of Vouillé, 86).
2 - n° 514, D = 17mm (x2), Rotoides Subzone, fields around Grand Breuil (86)
3 - n° 515, D = 22mm, Rotoides Subzone, fields around Grand Breuil (86).
4 - n° 518, D = 18mm, Rotoides Subzone, fields around Grand Breuil (86).
5 - n° 528, D = 19mm, Rotoides Subzone, industrial area (in the vicinity of Vouillé, 86).
6 - n° 536, D = 19mm, Rotoides Subzone, industrial area (in the vicinity of Vouillé, 86).
7 - n° 542, D = 19mm (x2), Rotoides Subzone, industrial area (in the vicinity of Vouillé, 86).
8 - n° 547, D = 15mm, Rotoides Subzone, industrial area (in the vicinity of Vouillé, 86).
Taramelliceras (Taramelliceras) colleti (LEE, 1905) var. rosemariae nov.
9 - n° 523, D = 21mm (d-f, x2, les étoiles indiquent les tubercules latéro-ventraux), Sous-Zone à Rotoides, champs
autour du Grand Breuil (86).
10 - n° 525, D = 17mm, Sous-Zone à Rotoides, Zone artisanale (environs de Vouillé, 86).
11 - n° 526, D = 20mm, Sous-Zone à Rotoides, champs autour du Grand Breuil (86).
12 - n° 535, D = 18mm, Sous-Zone à Rotoides, champs autour du Grand Breuil (86).
13 - n° 537, D = 23mm, Sous-Zone à Rotoides, Zone artisanale (environs de Vouillé, 86).
14 - n° 531, D = 21 mm (c-d, x2), Sous-Zone à Rotoides, Zone artisanale (environs de Vouillé, 86).
9 - n° 523, D = 21mm (d-f, x2, the stars show the location of the latero-ventral tubercles), Rotoides Subzone, fields
around Grand Breuil (86).
10 - n° 525, D = 17mm, Rotoides Subzone, industrial area (in the vicinity of Vouillé, 86).
11 - n° 526, D = 20mm, Rotoides Subzone, fields around Grand Breuil (86).
12 - n° 535, D = 18mm, Rotoides Subzone, fields around Grand Breuil (86).
13 - n° 537, D = 23mm, Rotoides Subzone, industrial area (in the vicinity of Vouillé, 86).
14 - n° 531, D = 21 mm (c-d, x2), Rotoides Subzone, industrial area (in the vicinity of Vouillé, 86).
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Planche 15 [Plate 15] : Taramelliceras (Taramelliceras) mouchelini nov. sp., morphe [morph] mouchelini [M] nov.
1 - n° 465, Holotype, D = 103mm, Sous-Zone à Rotoides, Zone artisanale (environs de Vouillé, 86). 1c - envers de
l'holotype montrant le faciès particulier de la sous-zone.
1 - n° 465, Holotype, D = 103mm, Rotoides Subzone, industrial area (in the vicinity of Vouillé, 86). 1c - obverse of
the holotype showing the facies characteristic of the subzone.
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Planche 16 [Plate 16] : Taramelliceras (Taramelliceras) mouchelini nov. sp.
1 - morphe mouchelini [M] nov., n° 297, D = 90mm, Sous-Zone à Rotoides, fossé de la plaine de Cherves (86).
2 - morphe mouchelini [M] nov., n° 2, D = 70mm, Sous-Zone à Rotoides, champs autour du Grand Breuil (86).
3 - morphe mouchelini [M] nov., n° 90, D = 90mm, Sous-Zone à Rotoides, champs autour du Grand Breuil (86).
4 - morphe mouchelini [M] nov., n° 59, D = 51mm, Sous-Zone à Rotoides, champs autour du Grand Breuil (86).
5 - morphe mouchelini [M] nov., n° 51, D = 39mm, Sous-Zone à Rotoides, champs autour du Grand Breuil (86).
6 - morphe mouchelini [M] nov., n° 88, D = 23mm, Sous-Zone à Rotoides, champs autour du Grand Breuil (86).
7 - morphe mouchelini [M] nov., n° 76, D = 32mm, Sous-Zone à Rotoides, champs autour du Grand Breuil (86).
8 - morphe lorioli [m] nov., n° 97, D = 40mm, Sous-Zone à Rotoides, champs autour du Grand Breuil (86).
9 - morphe lorioli [m] nov., n° 79, D = 28mm, Sous-Zone à Rotoides, champs autour du Grand Breuil (86).
1 - morphe mouchelini [M] nov., n° 297, D = 90mm, Rotoides Subzone, trench on the Cherves plain (86).
2 - morphe mouchelini [M] nov., n° 2, D = 70mm, Rotoides Subzone, fields around Grand Breuil (86).
3 - morphe mouchelini [M] nov., n° 90, D = 90mm, Rotoides Subzone, fields around Grand Breuil (86).
4 - morphe mouchelini [M] nov., n° 59, D = 51mm, Rotoides Subzone, fields around Grand Breuil (86).
5 - morphe mouchelini [M] nov., n° 51, D = 39mm, Rotoides Subzone, fields around Grand Breuil (86).
6 - morphe mouchelini [M] nov., n° 88, D = 23mm, Rotoides Subzone, fields around Grand Breuil (86).
7 - morphe mouchelini [M] nov., n° 76, D = 32mm, Rotoides Subzone, fields around Grand Breuil (86).
8 - morphe lorioli [m] nov., n° 97, D = 40mm, Rotoides Subzone, fields around Grand Breuil (86).
9 - morphe lorioli [m] nov., n° 79, D = 28mm, Rotoides Subzone, fields around Grand Breuil (86).
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Planche 17 [Plate 17] : Taramelliceras (Taramelliceras) callicerum (OPPEL, 1863).
1 - n° 410, D = 53mm, Sous-Zone à Bifurcatus, champs autour du Grand Breuil (86).
2 - n° 411, D = 58mm, Sous-Zone à Bifurcatus, champs autour du Grand Breuil (86).
3 - n° 348, D = +63mm, Sous-Zone à Bifurcatus, champs autour du Grand Breuil (86).
4 - n° 415, D = 38mm, Sous-Zone à Bifurcatus, champs autour du Grand Breuil (86).
5 - n° 420, D = 22mm, Sous-Zone à Bifurcatus, champs autour du Grand Breuil (86).
6 - n° 417, D = 42mm, Sous-Zone à Bifurcatus, champs autour du Grand Breuil (86).
7 - n° 414, D = 32mm, Sous-Zone à Bifurcatus, champs autour du Grand Breuil (86).
1 - n° 410, D = 53mm, Bifurcatus Subzone, fields around Grand Breuil (86).
2 - n° 411, D = 58mm, Bifurcatus Subzone, fields around Grand Breuil (86).
3 - n° 348, D = +63mm, Bifurcatus Subzone, fields around Grand Breuil (86).
4 - n° 415, D = 38mm, Bifurcatus Subzone, fields around Grand Breuil (86).
5 - n° 420, D = 22mm, Bifurcatus Subzone, fields around Grand Breuil (86).
6 - n° 417, D = 42mm, Bifurcatus Subzone, fields around Grand Breuil (86).
7 - n° 414, D = 32mm, Bifurcatus Subzone, fields around Grand Breuil (86).
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Planche 18 [Plate 18] : Taramelliceras (Taramelliceras) externnodosum (DORN, 1931), morphe [morph]
externnodosum [M] DORN, 1931.
1 - n° 397, D = 90mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
2 - n° 390, D = 56mm, Sous-Zone à "Berrense", Cherves (86).
3 - n° 380, D = 21mm, Sous-Zone à "Berrense", Cherves (86).
4 - n° 394, D = 27mm, Sous-Zone à "Berrense", Cherves (86).
5 - n° 455, D = 62mm, Sous-Zone à "Berrense", Cherves (86).
6 - n° 396, D = 43mm, Sous-Zone à "Berrense", Cherves (86).
1 - n° 397, D = 90mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
2 - n° 390, D = 56mm, "Berrense" Subzone, Cherves (86).
3 - n° 380, D = 21mm, "Berrense" Subzone, Cherves (86).
4 - n° 394, D = 27mm, "Berrense" Subzone, Cherves (86).
5 - n° 455, D = 62mm, "Berrense" Subzone, Cherves (86).
6 - n° 396, D = 43mm, "Berrense" Subzone, Cherves (86).
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Planche 19 [Plate 19] : Taramelliceras (Taramelliceras) externnodosum (DORN, 1931), morphe [morph]
orbignyi [m] nov.
1 - n° 382, D = 38mm, Sous-Zone à "Berrense", Cherves (86).
2 - n° 376, D = 40mm, Sous-Zone à "Berrense", Cherves (86).
3 - n° 377, D = 34mm, Sous-Zone à "Berrense", Cherves (86).
4 - n° 378, D = 30mm, Sous-Zone à "Berrense", Cherves (86).
5 - n° 473, D = 45mm, Sous-Zone à "Berrense", Cherves (86).
6 - n° 381, D = 43mm, Sous-Zone à "Berrense", Cherves (86).
Le point indique la jonction phragmocône/loge, les étoiles indiquent les tubercules latéro-ventraux reliant deux côtes.
PV = passage ventral.
1 - n° 382, D = 38mm, "Berrense" Subzone, Cherves (86).
2 - n° 376, D = 40mm, "Berrense" Subzone, Cherves (86).
3 - n° 377, D = 34mm, "Berrense" Subzone, Cherves (86).
4 - n° 378, D = 30mm, "Berrense" Subzone, Cherves (86).
5 - n° 473, D = 45mm, "Berrense" Subzone, Cherves (86).
6 - n° 381, D = 43mm, "Berrense" Subzone, Cherves (86).
The dot indicates the junction between the phragmocone and the body chamber. The stars show the location of the
latero-ventral tubercles linking two ridges. PV = ventral connection.
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Planche 20 [Plate 20] : Taramelliceras (Taramelliceras) tegulatum (QUENSTEDT, 1887).
Individus en provenance d'une coupe stratigraphique, horizon encore indéterminé (Sous-Zone à Berrense ?), Frozes
(86). Étude en cours.
1 - n° H470, D = 58mm.
2 - n° H568, L = 45mm.
Individuals from an as yet indeterminate level of the stratigraphic succession (? Berrense Subzone), Frozes (86).
Study in progress.
1 - n° H470, D = 58mm.
2 - n° H568, L = 45mm.
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Planche 21 [Plate 21] : Taramelliceras (Proscaphites) anar (OPPEL, 1863).
1 - n° 484, D = 42mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Les Grands Ormeaux (environs de Craon, 86).
2 - n° 123, D = 23mm, Sous-Zone à Rotoides, Zone artisanale (environs de Vouillé, 86).
3 - n° 606, D = 35mm, Sous-Zone à Luciaeformis, La Digue (environs de Craon, 86).
4 - n° 196, nucleus D = 23mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers, 86).
5 - n° 666, D = 35mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers, 86).
6 - n° 134, D = 38mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Vienne, 86.
7 - n° 438, D = 37mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Fossé de la plaine de Cherves (86).
8 - n° 503, D = 23mm, Sous-Zone à Antecedens, Niort/St Florent (79).
9 - n° 623, D = 40mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers, 86).
10 - n° 598, D = 45mm, Sous-Zone à Luciaeformis, Les Grands Ormeaux (environs de Craon, 86).
11 - n° 653, D = 36mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers, 86).
12 - n° 616, D = 41mm, Sous-Zone à Parandieri, Le Lac/La Levrette (environs de Villiers, 86).
1 - n° 484, D = 42mm, Luciaeformis Subzone, Les Grands Ormeaux (in the vicinity of Craon, 86).
2 - n° 123, D = 23mm, Rotoides Subzone, industrial area (in the vicinity of Vouillé, 86).
3 - n° 606, D = 35mm, Luciaeformis Subzone, La Digue (in the vicinity of Craon, 86).
4 - n° 196, nucleus D = 23mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers, 86).
5 - n° 666, D = 35mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers, 86).
6 - n° 134, D = 38mm, Luciaeformis Subzone, Vienne, 86.
7 - n° 438, D = 37mm, Luciaeformis Subzone, trench on the Cherves plain (86).
8 - n° 503, D = 23mm, Antecedens Subzone, Niort/St Florent (79).
9 - n° 623, D = 40mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers, 86).
10 - n° 598, D = 45mm, Luciaeformis Subzone, Les Grands Ormeaux (in the vicinity of Craon, 86).
11 - n° 653, D = 36mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers, 86).
12 - n° 616, D = 41mm, Parandieri Subzone, Le Lac/La Levrette (in the vicinity of Villiers, 86).
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Planche 22 [Plate 22] : Taramelliceras (Richeiceras) lochense (OPPEL, 1863), morphe [morph] lochense [M] OPPEL,
1863.
Le point indique le début de loge, le trait la fin de la carène, le point d'interrogation l'incertitude de la fin de
crénulation.
1 - n° 364, D = 65mm, Sous-Zone à "Berrense", Cherves (86) ou Doux (79).
2 - n° 363, D = 41mm, Sous-Zone à "Berrense", Cherves (86) ou Doux (79).
3 - n° 372, D = 32mm, Sous-Zone à "Berrense", Cherves (86) ou Doux (79).
4 - n° 194, D = 31mm, Sous-Zone à "Berrense", Cherves (86).
5 - n° 193, D = 27mm, Sous-Zone à ? "Berrense", Cherves (86) ou Doux (79).
6 - n° 369, D = 31mm, Sous-Zone à "Berrense", Cherves (86) ou Doux (79).
7 - n° 365, D = 34mm, Sous-Zone à "Berrense", Cherves (86) ou Doux (79).
8 - n° 366, D = 31mm, Sous-Zone à "Berrense", Cherves (86) ou Doux (79).
9 - n° 510, D = 32mm, Sous-Zone à "Berrense", Cherves (86).
10 - n° 560, D = 27mm, Sous-Zone à "Berrense", Cherves (86).
11 - n° 562, D = 29mm, Sous-Zone à "Berrense", Cherves (86).
The dot indicates the beginning of the chamber, the line marks the end of the carena keel, the question mark shows
uncertainty about the termination of the crenellation.
1 - n° 364, D = 65mm, "Berrense" Subzone, Cherves (86) or Doux (79).
2 - n° 363, D = 41mm, "Berrense" Subzone, Cherves (86) or Doux (79).
3 - n° 372, D = 32mm, "Berrense" Subzone, Cherves (86) or Doux (79).
4 - n° 194, D = 31mm, "Berrense" Subzone, Cherves (86).
5 - n° 193, D = 27mm, ? "Berrense" Subzone, Cherves (86) or Doux (79).
6 - n° 369, D = 31mm, "Berrense" Subzone, Cherves (86) or Doux (79).
7 - n° 365, D = 34mm, "Berrense" Subzone, Cherves (86) or Doux (79).
8 - n° 366, D = 31mm, "Berrense" Subzone, Cherves (86) or Doux (79).
9 - n° 510, D = 32mm, "Berrense" Subzone, Cherves (86).
10 - n° 560, D = 27mm, "Berrense" Subzone, Cherves (86).
11 - n° 562, D = 29mm, "Berrense" Subzone, Cherves (86).
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Planche 23 [Plate 23] : Taramelliceras (Richeiceras) lochense (OPPEL, 1863), morphe [morph] microdomum [m]
OPPEL, 1863.
Le point indique le début de loge, le trait la fin de la carène.
1 - n° cc011, D = 25mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
2 - n° cc014, D = 17mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
3 - n° cc023, D = 15mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
4 - n° cc040, D = 16mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
5 - n° cc041, D = 23mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
6 - n° cc048, D = 17mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
7 - n° cc053, D = 23mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
8 - n° cc057, D = 20mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
9 - n° cc072, D = 20mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
10 - n° cc077, D = 21mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
11 - n° cc080, D = 20mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
12 - n° cc085, D = 22mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
13 - n° cc088, D = 20mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
14 - n° cc090, D = 20mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
15 - n° cc091, D = 20mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
16 - n° cc098, D = 18mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
17 - n° cc103, D = 18mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
18 - n° cc108, D = 23mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
19 - n° cc110, D = 21mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
20 - n° cc121, D = 20mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
The dot indicates the beginning of the chamber, the line marks the end of the carena keel.
1 - n° cc011, D = 25mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
2 - n° cc014, D = 17mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
3 - n° cc023, D = 15mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
4 - n° cc040, D = 16mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
5 - n° cc041, D = 23mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
6 - n° cc048, D = 17mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
7 - n° cc053, D = 23mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
8 - n° cc057, D = 20mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
9 - n° cc072, D = 20mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
10 - n° cc077, D = 21mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
11 - n° cc080, D = 20mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
12 - n° cc085, D = 22mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
13 - n° cc088, D = 20mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
14 - n° cc090, D = 20mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
15 - n° cc091, D = 20mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
16 - n° cc098, D = 18mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
17 - n° cc103, D = 18mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
18 - n° cc108, D = 23mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
19 - n° cc110, D = 21mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
20 - n° cc121, D = 20mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
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Planche 24 [Plate 24] : Taramelliceras (Richeiceras) pichleri (OPPEL, 1863), morphe [morph] pichleri [M] OPPEL,
1863.
Le point indique le début de loge, le trait la fin de la carène.
1 - n° 374, D = 39mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86), 1b, aptychus.
2 - n° 501, D = 17mm, Sous-Zone à "Berrense", Cherves (86) ou Doux (79).
3 - n° 379, D = 29mm, Sous-Zone à "Berrense", Cherves (86) ou Doux (79).
4 - n° 189, D = 25mm, Sous-Zone à "Berrense", Cherves (86) ou Doux (79).
5 - n° 502, D = 21mm, Sous-Zone à "Berrense", Cherves (86) ou Doux (79).
6 - n° 496, D = 20mm, Sous-Zone à "Berrense", Cherves (86).
7 - n° 368, D = 29mm, Sous-Zone à "Berrense", Cherves (86).
8 - n° 195, D = 15mm, Sous-Zone à "Berrense", Cherves (86).
9 - n° cc073, D = 18mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
10 - n° cc138, D = 19mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
The dot indicates the beginning of the chamber, the line marks the end of the carena keel.
1 - n° 374, D = 39mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86), 1b, aptychus.
2 - n° 501, D = 17mm, "Berrense" Subzone, Cherves (86) or Doux (79).
3 - n° 379, D = 29mm, "Berrense" Subzone, Cherves (86) or Doux (79).
4 - n° 189, D = 25mm, "Berrense" Subzone, Cherves (86) or Doux (79).
5 - n° 502, D = 21mm, "Berrense" Subzone, Cherves (86) or Doux (79).
6 - n° 496, D = 20mm, "Berrense" Subzone, Cherves (86).
7 - n° 368, D = 29mm, "Berrense" Subzone, Cherves (86).
8 - n° 195, D = 15mm, "Berrense" Subzone, Cherves (86).
9 - n° cc073, D = 18mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
10 - n° cc138, D = 19mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
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Planche 25 [Plate 25] : Taramelliceras (Richeiceras) pichleri (OPPEL, 1863), morphe [morph] courvillei [m] nov.
Le point indique le début de loge, le trait la fin de la carène (sauf indication contraire).
1 - n° cc033, D = 17mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
2 - n° cc042, D = 22mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
3 - n° cc055, D = 18mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
4 - n° cc059, D = 19mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
5 - n° cc073, D = 18mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
6 - n° cc079, D = 17mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
7 - n° 446a, D = 13mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
8 - n° 446b, D = 15mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
9 - n° 479, D = 12mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
10 - n° 497, D = 14mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
11 - n° cc082, D = 21mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
12 - n° cc102, D = 18mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
The dot indicates the beginning of the chamber, the line marks the end of the carena keel (except as otherwise
stated).
1 - n° cc033, D = 17mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
2 - n° cc042, D = 22mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
3 - n° cc055, D = 18mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
4 - n° cc059, D = 19mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
5 - n° cc073, D = 18mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
6 - n° cc079, D = 17mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
7 - n° 446a, D = 13mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
8 - n° 446b, D = 15mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
9 - n° 479, D = 12mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
10 - n° 497, D = 14mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
11 - n° cc082, D = 21mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
12 - n° cc102, D = 18mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
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Planche 26 [Plate 26] : Taramelliceras (Metahaploceras) jaeggii nov. sp.
1 - n° 315, holotype, D = 30mm, Sous-Zone à Berrense, Pied de Doux (79).
2 - n° 337, D = 25mm, Sous-Zone à Berrense, Frozes (86).
3 - n° 338, D = 11mm, Sous-Zone à Berrense, Frozes (86).
4 - n° Bell.1, D = 33mm, Sous-Zone à Berrense, Massognes (86), collection Gérard BELLIGAUD, photo Sébastien
DOURSENAUD.
5 - n° Bell.2, D = 35mm, Sous-Zone à Berrense, Cherves (86), collection Gérard BELLIGAUD, photo Sébastien
DOURSENAUD.
6 - n° RosFill1, D = 26mm, Sous-Zone à Berrense, Cherves (86), collection et photos Rosemarie FILLIPI.
7 - n° 553, D = 27mm, Sous-Zone à Berrense, Cherves, nouvelle vigne (86), collection Christoph JÄGGI.
1 - n° 315, holotype, D = 30mm, Berrense Subzone, Pied de Doux (79).
2 - n° 337, D = 25mm, Berrense Subzone, Frozes (86).
3 - n° 338, D = 11mm, Berrense Subzone, Frozes (86).
4 - n° Bell.1, D = 33mm, Berrense Subzone, Massognes (86), Gérard BELLIGAUD's collection, photo by Sébastien
DOURSENAUD.
5 - n° Bell.2, D = 35mm, Berrense Subzone, Cherves (86), Gérard BELLIGAUD's collection, photo by Sébastien
DOURSENAUD.
6 - n° RosFill1, D = 26mm, Berrense Subzone, Cherves (86), photo by Rosemarie FILLIPI of a specimen of her
collection.
7 - n° 553, D = 27mm, Berrense Subzone, Cherves, new vineyard (86), Christoph JÄGGI's collection.
Taramelliceras (Richeiceras) tricristatum (OPPEL, 1863).
8 - n° 485, D = 30mm, Sous-Zone à Berrense, Pied de Doux (79).
9 - n° 486, L = 23mm, Sous-Zone à Berrense, Pied de Doux (79).
8 - n° 485, D = 30mm, Berrense Subzone, Pied de Doux (79).
9 - n° 486, L = 23mm, Berrense Subzone, Pied de Doux (79).
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Planche 27 [Plate 27] :
1 - Taramelliceras (Taramelliceras) sp. A aff. jumarense SPATH, 1928 : n° 321, D = 63mm, Zone à Transversarium,
Niort/St Florent (79).
2 - Taramelliceras (Taramelliceras) sp. A aff. jumarense SPATH, 1928 : n° 565, D = 49mm, Zone à Transversarium,
Niort/St Florent (79).
3 - Taramelliceras (Taramelliceras) sp. B : n° 466, D = 40mm, Sous-Zone à Antecedens, Niort/St Florent (79).
4 - Taramelliceras (Taramelliceras) sp. C : n° 289, D = 40mm, Sous-Zone à Bifurcatus, environs du Grand Breuil
(86).
5 - Taramelliceras (Taramelliceras) sp. D : n° 739, D = 28mm, Sous-Zone à "Berrense", Frozes (86).
1 - Taramelliceras (Taramelliceras) sp. A aff. jumarense SPATH, 1928 : n° 321, D = 63mm, Transversarium Zone,
Niort/St Florent (79).
2 - Taramelliceras (Taramelliceras) sp. A aff. jumarense SPATH, 1928 : n° 565, D = 49mm, Transversarium Zone,
Niort/St Florent (79).
3 - Taramelliceras (Taramelliceras) sp. B : n° 466, D = 40mm, Antecedens Subzone, Niort/St Florent (79).
4 - Taramelliceras (Taramelliceras) sp. C : n° 289, D = 40mm, Bifurcatus Subzone, in the vicinity of Grand Breuil
(86).
5 - Taramelliceras (Taramelliceras) sp. D : n° 739, D = 28mm, "Berrense" Subzone, Frozes (86).
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... e.g. Cariou et al., 1997;Schweigert, Callomon, 1997;Quereilhac, 2009;Bonnot et al., 2009) -for instance Glochiceras (Coryceras) micro domum (Oppel), G. (C.) canale (Quenstedt), Taramelliceras (Richei ceras) pichleri (Oppel), T. (R.) lochense (Oppel), T. (R.) jaeggii Quereilhac and Orthosphinctes cf. fontannesi (Choffat); (2) species known in the Hypselum Zone and which range to the top of the Bimammatum Subzone (cf. ...
... Spath (1928) reported one new species, T. jumarense, from the Dhosa Oolite of Jumara. Recently, Quereilhac (2009) reported T. aff. jumarense from the precisely dated upper-middle Oxfordian bed (Transversarium Zone) from Sub-Mediterranean France. ...
Article
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Perisphinctes Waagen, 1869 is an important genus of the Oxfordian. In many areas the taxon has been excessively and subjectively split. Based on the material collected in Kutch (India), including the type specimens, we have grouped eight species previously described as distinct into one biological species, Perisphinctes indogermanus Waagen, 1875. It is characterized by strong sexual dimorphism. Macroconch shows high intraspecific variability. Microconch is previously described from Kutch in different generic names. Thirteen species of Dichotomosphinctes Buckman, 1926, Perisphinctes Waagen, 1869 and Lithacoceras Hyatt, 1900 are considered here as microconch which is lappeted. The precise age of P. indogermanus is disputed. A detailed stratigraphic analysis of several sections in this study suggests that the species ranges from early to middle Oxfordian. Perisphinctes indogermanus is distinct from other contemporary species of the world and abundant in the Indo-Madagascan Province. Kutch population of P. indogermanus has developed virgatotome style of ribbing in juvenile stage. During the middle Oxfordian marine transgression, the species along with many other ammonites of deeper habitat of the mainland basin reached the shallow shelf of eastern fringe of the Kutch Sea. Being peripherally isolated, it soon underwent an adaptive radiation that resulted in the origination of a new family Ataxioceratidae Buckman, 1921 whose members have neotenously retained the virgatotome ribbing in adult stage. The ataxioceratids later migrated to Europe and flourished during the Kimmeridgian. © 2012 Elsevier B.V. and Nanjing Institute of Geology and Palaeontology, CAS.
Article
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A rich new Jurassic ammonite assemblage was discovered from the Arimine area in the southeastern part of Toyama Prefecture. The assemblage is composed of Phylloceras (Phylloceras), Ptychophylloceras, Holcophylloceras, Ochetoceras, Taramelliceras, Perisphinctes (Kranaosphinctes), Perisphinctes (Dichotomosphinctes), and Subdiscosphinctes and is middle Oxfordian in age (Late Jurassic). This assemblage is correlated to the Perisphinctes matsushimai Assemblage Zone established in the Yambarazaka Formation distributed in the upper Kuzuryu area of the Hida Mountains. This zone has the widest geographical distribution of all the ammonite assemblage zones of the Tetori Group. It is known not only in the Hida Mountains but also in other regions of Japan, such as southern Kitakami, Yamizo and Kuga (Yamaguchi) regions. Subdiscosphinctes is represented by a new species, established on a well preserved huge adult shell and other immature specimens. Preservation of big ammonites like Subdiscosphinctes and Perisphinctes s.s. in the Arimine area suggests a particular depositional environment favorable for rapid burial of fragile ammonite shells, which is confined to some limited spots in this area in P. matsusimai Zone time.
Article
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The Kimmeridgian outcrops of the Mount Crussol (in Ardèche), already long known for their abundant ammonites, contain manyOppeliidae. The study of the Acanthicum Zone (Upper Kimmeridgian) enables us to conclude that the microconchs of Taramellicerascompsum (Oppel) and Streblites weinlandi (Oppel) correspond to forms previously described by the authors as Glochiceras (Lingulaticeras) crenosum Quenstedt and Creniceras dentatum (Reinecke). The study of a signifcant sample from a precise horizon leads to treat both T. compsum (Oppel) and T. pseudofexuosum (Favre) as two morphological elements from the same paleobiologicalspecies. This is the same for S. weinlandi (Oppel) and S. levipictus (Fontannes), which are morphologically very close. Finally, studying the genera’s variability highlights mechanisms underlying it (heterochrony of the development and “laws” of covariation).
Data
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2012. The earliest record of pylochelid hermit crabs from the Late Jurassic of southern Poland, with notes on paguroid carapace terminology. Acta Palaeontologica Polonica 57 (3): 647–654. Strata with cyanobacterial−sponge buildups of Middle to Late Oxfordian (Late Jurassic) age in the southern Polish Up− lands document the earliest known members of the Pylochelidae. Two new Late Jurassic species of "symmetrical" hermit crabs, Ammopylocheles robertboreki and Jurapylocheles iwonae, are described. A new term, the massetic region, is intro− duced to describe the equivalent in paguroids of the hepatic region in brachyuran carapaces, because in the former, this re− gion does not reflect the position of the liver but rather an attachment zone of the mandibular muscles. René H.B. Fraaije [info@oertijdmuseum.nl], Oertijdmuseum De Groene Poort, Bosscheweg 80, NL−5283 WB Boxtel, the Netherlands; Wiesław Krzemiński [krzeminski@muzeum.pan.krakow.pl], Ewa Krzemińska [krzeminska@isez.pan.krakow.pl], Institute of Systematics and Evolution of Animals, Polish Academy of Sciences, ul. Sławkowska 17, PL−31−016 Kraków, Poland; Barry W.M. Van Bakel [barryvanbakel@gmail.com], Oertijdmuseum De Groene Poort, Bosscheweg 80, NL−5283 WB Boxtel, the Netherlands; and, Nederlands Centrum voor Biodiversiteit (Naturalis), P.O. Box 9517, NL−2300 RA Leiden, the Netherlands; John W.M. Jagt [john.jagt@maastricht.nl], Natuurhistorisch Museum Maastricht, de Bosquetplein 6−7, NL−6211 KJ Maastricht, the Netherlands.
El Jurasico en el sector noroccidental de la Península Ibérica (España) : Atlas : 234
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DELVENNE G., PEREZ-URRESTI I. & MELENDEZ G. (2007).-El Jurasico en el sector noroccidental de la Península Ibérica (España) : Atlas : 234 Pls. PALFRAMAN D.F.B. (1966).-Variation and ontogeny of some Oxfordian ammonites: Taramelliceras richei (de LORIOL) and Creniceras renggeri (OPPEL) from Woodham, Buckinghamshire.-Palaeontology, London, vol. 9, part 2, p. 290-311, Pls. 48-52.
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RICHE A. & ROMAN F. (1921).-La montagne de Crussol, étude stratigraphique et paléontologique.-Travaux du Laboratoire de Géologie de la Faculté de Lyon, Mémoire I, 193 p., 8
HypselumSubzone, semimammatum-Horizont).-Zitteliana A
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SCHAIRER G. & SCHLAMPP V. (2003).-Ammoniten aus dem Ober-Oxfordium von Gräfen-berg/Ofr. (Bimammatum-Zone, HypselumSubzone, semimammatum-Horizont).-Zitteliana A, Munich, Bd. 43, p. 17-43, 9 Pls.
Biostratigraphische Auswertung von Ammoniten-aufsammlungen im Profil des Malm alpha und bêta am Feuerstein bei Ebermannstadt/Opf.-Erlanger Geologische Abhandlungen
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ZEISS A. (1966).-Biostratigraphische Auswertung von Ammoniten-aufsammlungen im Profil des Malm alpha und bêta am Feuerstein bei Ebermannstadt/Opf.-Erlanger Geologische Abhandlungen, Heft 62, p. 104-111.
font partie de la coupe de Champ Clairon (Frozes) effectuée sous la direction de
  • . . Les Individus Dénommés Cc
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Les individus dénommés cc... et H... font partie de la coupe de Champ Clairon (Frozes) effectuée sous la direction de
Didier MARCHAND et sont déposés à l'Université de Bourgogne [The specimens marked cc
  • Alain Bonnot
Alain BONNOT et Didier MARCHAND et sont déposés à l'Université de Bourgogne [The specimens marked cc... and H...