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Caractéristiques des itinéraires techniques de la production de l'ananas (Ananas comosus (L.) Merr.) chez les petits producteurs de la Commune d'Allada au Bénin

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Characteristics of technical routes of the production of the pineapple (Ananas comosus (L.) Merr.) among small producers of the township of Allada in Benin. Abstract: The township of Allada is one of the municipalities of Atlantique department in Benin, where pineapple holds a major position among the various economical activities. In order to contribute to the improvement of pineapple yield in South Benin. Technical paths used by producers have been collected through an investigation that takes into account beneficiaries as a whole, in the twelve districts of the township of Allada. The sampling has been done with 10 percent checking rate. The collected data mainly are about soil preparation, sorting of rejects, and plants ranging space, the density of plants, the type of fertilizer, the number of weeding, the associated cultures, rotation and the floral induction test, application of Ethephon on pineapple fruits, and pineapple yield. A combination of cultural practices has been done so as to determine technical routes. The same way, an analysis of the variant permitted to set apart the technical routes according to the yield. The results obtained have shown that the agricultural practices not recommended such as "clearing and burning" and "monoculture" continues to be practiced. They are actually favored by land renting and the lack of material that are to be used for plant waste burial. Furthermore, most of the producers do not use the sulfate magnesium to fertilize pineapple fields. Over 86 technical routes identified, the fifth best having a yield of more than 50 tons per hectare have been selected. Among them, the technical route of the number 75 has had the best yield of pineapple (69.81 tons per hectare). This technical route includes the following agricultural practices: clearing without burning, soil leveling after hand labor, sorting of rejects, rejects planting to a density of 55,000 plants per hectare, weeding (5), fertilization with magnesium sulfate, the floral induction test that is realized with carbon calcium to 65 kg per hectare and application of Ethephon on the fruits. Small producers of the township of Allada use a number of technical route, among which five can be recommended. Keywords: Vegetal production, yield, agricultural practices, Ananas comosus, Benin. Résumé : La Commune d'Allada est l'une des localités du Département de l'Atlantique où la culture d'ananas occupe une place importante parmi les différentes activités économiques du Bénin. Afin de contribuer à l'augmentation du rendement de l'ananas au sud du Bénin, les itinéraires techniques pratiqués par les petits producteurs ont été inventoriés à travers une investigation auprès des parties prenantes de la production de l'ananas dans les 12 arrondissements de la Commune d'Allada. L'échantillonnage par quota a été effectué avec un taux de sondage de 10%. Les données collectées concernent essentielle-ment la préparation du sol, le triage des rejets, les écartements de plantation, la densité des plants, le type engrais, le nombre de sarclage, les cultures associées, la rotation, le Test d'Induction Florale l'éthrèlage et le rendement d'ananas. Une combi-naison des pratiques culturales a été faite afin de déterminer les itinéraires techniques. De même, une analyse de la variance a permis de discriminer les itinéraires techniques suivant le rendement. Les résultats obtenus ont montré que les pratiques agricoles déconseillées telles que ''le défrichement et brûlis'' et ''la monoculture'' continuent d'être pratiquées. Ces pratiques sont favorisées par la location des terres et le manque de matériel permettant l'enfouissement des débris végétaux. En plus, la plupart des producteurs n'utilisent pas le sulfate de potassium pour la fertilisation des champs d'ananas. Sur 86 itinéraires identifiés, les cinq meilleurs ayant des rendements de plus de 50 tonnes par hectare ont été retenus. Parmi ces derniers, l'itinéraire technique portant le numéro 75 a obtenu le meilleur rendement d'ananas (69,81 Tonnes par hectare). Cet itinéraire technique rassemble les pratiques agricoles suivantes : le défrichement sans brulis, le nivellement du sol après le labour, le triage des rejets, la plantation des rejets à une densité de 55000 plants par hectare, les sarclages (05), la fertilisation au sulfate de potassium, le Test d'Induction Florale qui se réalise avec le Carbure de calcium à 65 kilogrammes par hectare et l'éthrèlage des fruits avec l'application de l'éthephon. Les petits producteurs de la Commune d'Allada pratiquent une diversité d'itiné-raires techniques parmi lesquels cinq peuvent être recommandés. Mots clés : Production végétale, rendement, pratiques agricoles, Ananas comosus, Bénin.
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Azonkpin et al.: Caractéristiques des itinéraires techniques de la production de l’ananas
130
ANNALES DE L’UNIVERSITÉ DE PARAKOU
Série « Sciences Naturelles et Agronomie »
Parakou, Bénin
ISSN : 1840-8494
Dépôt légal n° 9802
du 24/11/2017
4ème trimestre, BN
Caractéristiques des itinéraires techniques de la
production de l’ananas (Ananas comosus (L.) Merr.) chez
les petits producteurs de la Commune d’Allada au Bénin.
Saturnin AZONKPIN1*, Chèpo Daniel CHOUGOUROU2, Mansourou Mohamed SOUMANOU3
1Institut National des Recherches Agricoles du Bénin (INRAB), 01 PB 175 Cotonou, E-mail: azonsat@yahoo.fr, République du Bénin.
2Département de Génie de l’Environnement, Laboratoire d´Etude et de Recherche en Biologie Appliquée (LARBA), Ecole Polytechnique
d´Abomey-Calavi (EPAC), Université d´Abomey-Calavi (UAC), 01 BP 2009, Cotonou, Email: chougouroud@yahoo.de, République du
Bénin.
3Unité de Recherche en Génie Enzymatique et Alimentaire (URGEA), Laboratoire d´Etude et de Recherche en Chimie Appliquée
(LERCA), Département de Génie de Technologie Alimentaire (DGTA), Ecole Polytechnique d´Abomey-Calavi (EPAC), Université
d´Abomey-Calavi (UAC), 01 BP 2009, Cotonou, Email: msoumanoufr@yahoo.fr, République du Bénin.
Reçu le 15 Novembre 2017 - Accepté le 11 Décembre 2017
Characteristics of technical routes of the production of the pineapple (Ananas comosus (L.) Merr.) among small pro-
ducers of the township of Allada in Benin.
Abstract: The township of Allada is one of the municipalities of Atlantique department in Benin, where pineapple holds a
major position among the various economical activities. In order to contribute to the improvement of pineapple yield in South
Benin. Technical paths used by producers have been collected through an investigation that takes into account beneficiaries
as a whole, in the twelve districts of the township of Allada. The sampling has been done with 10 percent checking rate. The
collected data mainly are about soil preparation, sorting of rejects, and plants ranging space, the density of plants, the type of
fertilizer, the number of weeding, the associated cultures, rotation and the floral induction test, application of Ethephon on
pineapple fruits, and pineapple yield. A combination of cultural practices has been done so as to determine technical routes.
The same way, an analysis of the variant permitted to set apart the technical routes according to the yield. The results obtained
have shown that the agricultural practices not recommended such as “clearing and burning” and “monoculture” continues to
be practiced. They are actually favored by land renting and the lack of material that are to be used for plant waste burial.
Furthermore, most of the producers do not use the sulfate magnesium to fertilize pineapple fields. Over 86 technical routes
identified, the fifth best having a yield of more than 50 tons per hectare have been selected. Among them, the technical route
of the number 75 has had the best yield of pineapple (69.81 tons per hectare). This technical route includes the following
agricultural practices: clearing without burning, soil leveling after hand labor, sorting of rejects, rejects planting to a density
of 55,000 plants per hectare, weeding (5), fertilization with magnesium sulfate, the floral induction test that is realized with
carbon calcium to 65 kg per hectare and application of Ethephon on the fruits. Small producers of the township of Allada use
a number of technical route, among which five can be recommended.
Keywords: Vegetal production, yield, agricultural practices, Ananas comosus, Benin.
Ann. UP, Série Sci. Nat. Agron. Décembre 2017 ; Vol.7 (No.1) : 130-137
131
Résumé : La Commune d'Allada est l'une des localités du Département de l'Atlantique où la culture d'ananas occupe une
place importante parmi les différentes activités économiques du Bénin. Afin de contribuer à l’augmentation du rendement de
l’ananas au sud du Bénin, les itinéraires techniques pratiqués par les petits producteurs ont été inventoriés à travers une
investigation auprès des parties prenantes de la production de l’ananas dans les 12 arrondissements de la Commune d’Allada.
L’échantillonnage par quota a été effectué avec un taux de sondage de 10%. Les données collectées concernent essentielle-
ment la préparation du sol, le triage des rejets, les écartements de plantation, la densité des plants, le type engrais, le nombre
de sarclage, les cultures associées, la rotation, le Test d’Induction Florale l’éthrèlage et le rendement d’ananas. Une combi-
naison des pratiques culturales a été faite afin de déterminer les itinéraires techniques. De même, une analyse de la variance
a permis de discriminer les itinéraires techniques suivant le rendement. Les résultats obtenus ont montré que les pratiques
agricoles déconseillées telles que ‘’le défrichement et brûlis’ et ‘’la monoculture’’ continuent d’être pratiquées. Ces pratiques
sont favorisées par la location des terres et le manque de matériel permettant l’enfouissement des débris végétaux. En plus,
la plupart des producteurs n’utilisent pas le sulfate de potassium pour la fertilisation des champs d’ananas. Sur 86 itinéraires
identifiés, les cinq meilleurs ayant des rendements de plus de 50 tonnes par hectare ont été retenus. Parmi ces derniers,
l’itinéraire technique portant le numéro 75 a obtenu le meilleur rendement d’ananas (69,81 Tonnes par hectare). Cet itinéraire
technique rassemble les pratiques agricoles suivantes : le défrichement sans brulis, le nivellement du sol après le labour, le
triage des rejets, la plantation des rejets à une densité de 55000 plants par hectare, les sarclages (05), la fertilisation au sulfate
de potassium, le Test d’Induction Florale qui se réalise avec le Carbure de calcium à 65 kilogrammes par hectare et l’éthrèlage
des fruits avec l’application de l’éthephon. Les petits producteurs de la Commune d’Allada pratiquent une diversité d’itiné-
raires techniques parmi lesquels cinq peuvent être recommandés.
Mots clés : Production végétale, rendement, pratiques agricoles, Ananas comosus, Bénin.
1. Introduction
L’ananas est l’un des principaux fruits tropicaux faisant
l’objet d’un commerce au niveau international avec une pro-
duction mondiale qui dépasse 15 millions de tonnes depuis
2005 (Loeillet, 2005). Au Bénin, l'ananas occupait la on-
zième place des fruits les plus cultivés avec un peu plus de
24,8 millions de tonnes en 2013. La production mondiale
s'accroît régulièrement et a progressé de plus de 8 millions
de tonnes entre 2000 et 2013 (CNUCED, 2016). En Afrique
de l’Ouest, l’ananas est le deuxième fruit tropical le plus im-
portant en matière de volume de production, après la banane
et avant la mangue (Mangara et al., 2010).
Le Sud du Bénin et principalement le département de
l’Atlantique était dominé dans les années 1980 par la produc-
tion de cultures de rente telles que le palmier à huile et les
vivriers que sont le maïs et le manioc. Cependant les nom-
breuses crises au niveau des principales cultures de rente du
pays (le palmier à huile et le café dans le département de
l’Atlantique) ont amené les acteurs de la vie économique na-
tionale à penser à d’autres spéculations en guise de cultures
de rente. Dans le département de l’Atlantique, le manioc et
l’ananas ont été ainsi ciblés (TROPAGRI Consult, 1998).
Principale culture fruitière au Sud-Bénin, particulièrement
dans le département de l'Atlantique, l’ananas est cultivé par
environ 70% des producteurs qui réalisent environ 95% de la
production totale du Bénin (Helvetas-Bénin, 2008). Le Plan
Stratégique de Relance du Secteur Agricole (PSRSA) a fait
de la promotion des filières agricoles l’un des axes majeurs
pour relever les principaux défis du développement agricole.
Dans ce plan,13 filières sont visées en priorité, à savoir l’ana-
nas, l’anacarde, le maïs, le manioc, le riz, le palmier à
huile, les cultures maraîchères, la volaille, l’aulacode, le lait,
les œufs, les crevettes et le poisson (MAEP, 2010).
La promotion de la filière ananas qui apparaît clairement
dans la politique agricole du Bénin passe par l’application de
bonnes pratiques culturales depuis la préparation du sol
jusqu’à la récolte de l’ananas. L’enjeu étant de taille quant à
la diversification des exportations agricoles, le Bénin a be-
soin d’accroître son exportation d’ananas en vue d’augmen-
ter ses recettes et améliorer les conditions de vie des produc-
teurs (Tidjani-Serpos, 2004). Or, les systèmes de culture
d’ananas sont jusqu’à maintenant peu connus, ce qui se tra-
duit par une variabilité des itinéraires techniques (Agbangba,
2008).
Les études antérieures qui ont abordé la production de
l’ananas ont été partielles. Elles ont abordé les perceptions
paysannes des variabilités climatiques, les pratiques cultu-
rales et les systèmes de cultures. Mais, il s’avère nécessaire
d’inventorier les divers itinéraires techniques pratiqués par
les producteurs afin d’identifier parmi eux les plus productifs.
Sebillotte (1974) a défini les itinéraires techniques comme
des combinaisons logiques et ordonnées de techniques qui
permettent de contrôler le milieu et d'en tirer une production
donnée". Un itinéraire technique consiste donc en une suite
cohérente de techniques culturales pour conduire une culture.
* Auteur Correspondant : email : azonsat@yahoo.fr
Copyright © 2017 Université de Parakou, Bénin
Azonkpin et al.: Caractéristiques des itinéraires techniques de la production de l’ananas
132
Les pratiques culturales sont les manières d’agir des agricul-
teurs dans leur contexte d’action spécifique (Milleville,
1987).
C’est dans ce cadre que s’insère la présente étude qui a
pour objectif général de contribuer à l’amélioration quantita-
tive de la production d’ananas des petits producteurs de la
Commune d’Allada. De façon spécifique, il s’agit de carac-
tériser les pratiques culturales de la production d’ananas et
de faire la typologie des itinéraires techniques.
2. Matériels et méthodes
2.1. Milieu d’étude
La Commune d’Allada est subdivisée en 12 arrondisse-
ments et 84 villages et quartiers de villes depuis le découpage
de1978. L’effectif de la population d’Allada avait été évalué
à 127 512 habitants en 2013 avec un taux d’accroissement de
2,95% selon les données du RGPH-4. Ce taux est faible par
rapport à la moyenne départementale (5,05%) et nationale
(3,52%) (INSAE, 2016). La Commune disposait d’une forêt
dense qui a disparu sous l’effet de la pression démographique
et des défrichements abusifs, laissant place à une savane ar-
borée. La plupart des terres de la Commune sont de moins en
moins fertiles. Les principaux groupes socioculturels qui
composent le milieu, sont les Aïzo, les Fon, les Wèmè, les
Tori. Les principales productions agricoles de la Commune
sont le maïs, le manioc, l’ananas (Commune d’Allada, 2005).
La Commune d’Allada a été choisie car elle fait partie du dé-
partement de l'Atlantique, où l’ananas est cultivé par environ
70% des producteurs qui réalisent environ 95% de la produc-
tion totale du Bénin (Helvetas-Bénin, 2008). Selon Tossou
(2001), l’ananas occupe une place importante dans les sys-
tèmes de production agricole du département de l’Atlantique
à cause des conditions climatiques et agro-pédologiques fa-
vorables à sa culture. Suivant les statistiques de l’INSAE
(2009), la Commune d’Allada produit 13% de la production
d’Ananas au Bénin. Elle fait donc partie des grandes Com-
munes productrices de cette culture.
2.2. Méthodes de collectes des données
Les travaux de recherche de la présente œuvre ont consisté
en une enquête auprès des petits producteurs d’ananas dans
les 12 arrondissements de la Commune d’Allada en 2013.
Les petits producteurs cultivent au plus 0,5ha d’ananas (Tid-
jani-Serpos, 2004). Des entretiens par focus group ont été
aussi organisés pour la collecte des données en milieu réel.
Pour ce faire, une phase exploratoire a eu lieu pour prendre
contact avec les actifs agricoles de la zone, les agents d’en-
cadrement, les personnes ressources, les services compétents
intervenant dans le secteur et les autorités locales. Ensuite,
une pré-enquête a été effectuée pour tester les outils de col-
lecte des données afin de les réajuster. La phase d’enquête
proprement dite est venue clôturer les travaux.
La méthode d’échantillonnage par quota a été utilisée.
Pour déterminer l’effectif des producteurs enquêtés parmi les
1551 dénombrés par le Centre Communal pour la Promotion
Agricole (CeCPA) d’Allada (2011), un taux de sondage de
10% a été adopté. Au total, 155 producteurs ont été enquêtés
dans les arrondissements d’Agbanou, Ahouannonzoun, Al-
lada, Attogon, Avakpa, Ayou, Hinvi, Lisse-Gazoun, Lon-
Agonme, Sekou, Togoudo et Tokpa. De plus, deux à trois
focus group (de 6 à 8 personnes) ont été réalisés dans chaque
arrondissement au sein duquel, les meilleurs villages produi-
sant l’ananas ont été priorisés. Ces focus group ont été réali-
sés avec les producteurs, les agents d’encadrement du
CeCPA d’Allada et les agents des ONG (HELVETAS,
GERME) qui interviennent dans le domaine. Enfin, des en-
tretiens semi-structurés ont été effectués avec les personnes
ressources exerçant dans une structure qui intervient dans la
filière ananas à Allada. Il s’agit du Groupement Communal
des Producteurs d’Ananas (GCPA), des Groupements Villa-
geois des Producteurs d’Ananas (GVPA), duseau des Pro-
ducteurs d’Ananas du Bénin (RePAB), du Centre de Re-
cherches Agricoles de Niaouli (CRA-Niaouli), des ONG
HELVETAS, GERME, et Agriculture Bénin Développe-
ment (ABD), de l’Initiative pour la Relance de l’Ana-
nas (IRA), et de la Direction de la Promotion de la Qualité et
du Conditionnement (DPQC).
2.3. Caractéristiques des producteurs enquêtés
L’âge des producteurs enquêtés varie entre 25 et 58 ans.
Les tranches d’âge 30 à 35 ans (27,74%) et 35 à 40 ans
(32,26%) ont été les plus représentés. La grande partie de ces
producteurs était âgée de moins de 40 ans. Ils ont été donc
relativement jeunes. Parmi les producteurs enquêtés la cul-
ture de l’ananas est une activité pratiquée par 95,48% des
hommes contre 4,52% de femmes. Trois groupes sociolin-
guistiques ont été recensés. Les Aïzo, autochtones de la
Commune, ont été majoritaires avec 86,45% suivi des Fon
(10,97%) et ensuite les Mahi avec 2,58%. Les tranches d’an-
nées d’expérience 5 à 10 ans et 10 à 15 ans ont été les plus
représentées avec les proportions respectives de 54,19% et
37,42%. De plus, la proportion des producteurs ayant au-delà
de 15 ans d’expérience a diminué progressivement lorsqu’on
passe d’une tranche d’année à l’autre. Le mode d’accès pré-
pondérant à la terre a été la location dont l’importance rela-
tive est 74,21%. Ensuite ont suivi successivement l’héritage
avec 21,38%, l’achat (3,37) et le don (0,63). Deux variétés
sont cultivées dans la Commune d’Allada. Il s’agit d’Aba-
caxi communément appelé pain de sucre et Cayenne lisse.
Les petits producteurs de la Commune d’Allada ont produit
plus la variété Pain de sucre qui a occupé une proportion de
78,42%. La cayenne lisse n’a été produite que par 21,58% de
producteurs.
2.4. Analyse statistique des données collectées
Une analyse descriptive à partir des fréquences des pro-
ducteurs, a permis de caractériser les pratiques culturales de
ces derniers. Ensuite, une combinaison des pratiques cultu-
rales a été faite avec le logiciel ACESS 2007. Elle a permis
de déterminer les itinéraires techniques mis en œuvre par les
petits producteurs de la Commune d’Allada. Enfin, une ana-
lyse de la variance (ANOVA) suivie de la séparation des
Ann. UP, Série Sci. Nat. Agron. Décembre 2017 ; Vol.7 (No.1) : 130-137
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moyennes avec le test de Student-Newman-Keuls (SNK), a
été effectuée avec le logiciel SPSS 16.0 afin de discriminer les itinéraires techniques et de les caractériser suivant le ren-
dement.
3. Résultats
3.1. Caractéristiques des pratiques culturales
De la préparation du sol jusqu’à la récolte, les caractéris-
tiques des pratiques culturales des petits producteurs de la
Commune d’Allada se présentent comme suit.
3.1.1. Préparation du sol
Tous les producteurs enquêtés ont réalisé le labour manuel.
De même, la quasi-totalité (96,77%) des producteurs ont es-
souché leur terrain. Le défrichement suivi du brûlis a été plus
pratiqué (86,45%) tandis que le défrichement sans brûlis a
été pratiqué par 16,77%. Le nivellement du sol a été réalisé
par moins de la moitié (49,03%) des producteurs enquêtés
(Figure 1).
Figure 1 : Proportion de producteurs ayant réalisé les opérations de prépa-
ration de sol
Figure 1 : Proportion of producers who performed soil preparation
3.1.2. Triage des rejets
La grande partie (74,19%) des producteurs, a déclaré avoir
trié leurs rejets avant la plantation. Néanmoins, 25,81% des
producteurs n’ont pas adopté cette pratique culturale
3.1.3. Ecartement de plantation des rejets d’ananas
Les écartements de plantation les plus représentatifs pour
la variété pain de sucre ont été 0,60 m x 0,30 m ; 0,70 m x
0,30 m ; 0,70 m x 0,35 m ; 0,70 m x 0,40 m ; 0,80 m x 0,30
m. Tandis que pour la variété Cayenne lisse, les écartements
les plus représentatifs sont 0,65 m x 0,35 m ; 0,80 m x 0,30
m ; 0,80 m x 0,40 m ; 0,80 m x 0,40 m x 0,25 m ; 0,80 m x
0,40 m x 0,40 m (Figure 2).
Figure 2 : Répartition des enquêtés selon l’écartement entre les lignes et les
plants.
Figure 2 : Distribution of the respondents according to the spacing between
the lines and the plants.
3.1.4. Usage des engrais
Les petits producteurs ont utilisé majoritairement (96,13%)
les engrais chimiques seuls. Ceux qui utilisent à la fois les
engrais chimiques et organiques sont les producteurs de
l’ananas biologique qui ont été en faible proportion (3,87%)
(Les engrais NPKSB, Urée et K2SO4 ont été utilisés par les
producteurs.
3.1.5. Nombre de sarclages
Trois tendances s’observent sur la figure 3. Les produc-
teurs qui ont fait 3 à 6 sarclages. Ceux qui ont fait 7 à 10
sarclages et ceux qui ont fait 11 à 14 sarclages. Mais les pro-
ducteurs qui ont fait 7 à 10 sarclages ont été les plus repré-
sentés. Par contre, ceux qui ont été moins représentés et qui
ont fait 3 à 6 sarclages, ont utilisé des herbicides.
Figure 3 : Répartition des enquêtés selon le nombre de sarclages
Figure 3 : Distribution of the respondents according to the number of weed-
ing
86,45
16,77
96,77 100,00
49,03
0,00
10,00
20,00
30,00
40,00
50,00
60,00
70,00
80,00
90,00
100,00
Fréquence (%)
Opérations
1,29 1,94 3,23 3,23 10,9721,2913,55
31,61
5,81 6,45 0,65
0,00
20,00
40,00
60,00
80,00
100,00
3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 14
Fréquence (%)
Nombre de sarclage
Azonkpin et al.: Caractéristiques des itinéraires techniques de la production de l’ananas
134
3.1.6. Ethrélage
La majorité (72,74%) des champs d’ananas des petits pro-
ducteurs de la Commune d’Allada n’a pas été éthrèlée. Néan-
moins, 27,74% de ces producteurs ont éthrèlé leurs fruits.
3.1.7. Rotation et association de cultures
Une grande partie des petits producteurs d’ananas de la
Commune d’Allada a pratiqué l’association des cultures
(47,49%) et la monoculture d’ananas (45,15%). Seuls 5,69%
ont procédé à la rotation des cultures et 1,67% ont inséré la
jachère dans leur rotation (Figure 4).
Figure 4 : Répartition des enquêtés selon l’association et la rotation de cul-
tures.
Figure 4 : Distribution of the respondents according to the association and
crop rotation.
3.1.8. Culture en association
Des cultures associées par les producteurs, l’association
maïs-ananas a représenté 68,29%. Dans une moindre mesure
ces producteurs ont associé à l’ananas par ordre d’importance,
la tomate (21,95%), l’arachide (3,41%), le manioc (3,41%),
le niébé (1,46%), le palmier à huile (0,98%) et le piment
(0,49) (Figure 5).
Figure 5 : Répartition des enquêtés selon les cultures en association avec
l’ananas.
Figure 5 : Distribution of the respondents according to crops in association
with pineapple.
3.2. Caractéristiques des itinéraires techniques
Quatre-vingt-six (86) différents itinéraires techniques ont
été identifies au niveau des petits producteurs d’ananas en-
quêtés dans la Commune d’Allada. Parmi ces itinéraires, le
labour et le défrichement avec brûlis ont été le mode de pré-
paration du sol au niveau de 65 itinéraires. Le nivellement a
été fait au niveau de près de la moitié des itinéraires. Le triage
des rejets a été réalisé dans la majorité des itinéraires. La den-
sité de plantation a varié de 43 000 à 77 000 plants/ha. Le
nomnbre de sarclage a varié de 5 à 13. Les engrais NPK et
Urée ont été les plus utilisés dans la plupart des itinéraires,
mais le sulfate de potassium (K2SO4) a été utilisé dans une
petite partie de ces itinéraires. La dose du carbure de calcium
utilisé pour le test d’induction florale a varié de 10 à 65 kg/ha.
L’étrhèlage des fruits n’a pas été fait dans la plupart des iti-
néraires techniques. Enfin, le rendement de ces itinéraires a
varié de 10,55 tonnes par hectare (itinéraire N°48) à 69,80
tonnes par hectare (itinéraire N°75) (Tableau 1, Appendice).
Concernant le rendement, l’itinéraire technique N°75 a été
celui qui a eu le meilleur rendement (69,80T/ha) tandis que
ceux N° 49, 52, 34 et 48 représentent la catégorie ayant eu le
plus faible rendement (12,56 tonnes par hectare). Le groupe
qui a réuni plus d’itinéraires techniques (35 itinétaires) a ob-
tenu un rendement de 22,746 tonnes par hectare. Les cinq
meilleurs itinéraires techniques ayant obtenu un rendement
de plus de 50 tonnes par hectare d’ananas sont ceux N° 75,
13, 77, 14, 78 (Figure 6).
Figure 6 : Rendement d’ananas selon les différents itinéraires techniques
appliqués par les petits producteurs
Figure 6 : Yield of pineapple according to the various technical routes em-
ployed by small producers
3,41
68,29
3,41 1,46 0,98 0,49
21,95
0,00
10,00
20,00
30,00
40,00
50,00
60,00
70,00
80,00
90,00
100,00
Fréquence (%)
Cultures
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
Fréquence (%)
Rendement
47,49
1,67
45,15
5,69
0,00
20,00
40,00
60,00
80,00
100,00
Fréquence (%)
Association et rotation de cultures
Ann. UP, Série Sci. Nat. Agron. Décembre 2017 ; Vol.7 (No.1) : 130-137
135
3.3. Caractéristiques des cinq itinéraires techniques les
plus productifs
Les cinq itinéraires techniques les plus productifs qu’on
peut proposer aux producteurs, présentent les caractéris-
tiques suivantes. Le labour et le défrichement sans brûlis ont
été réalisés dans trois itinéraires. Le triage des rejets a été
systématique au niveau de tous ces itinéraires. Le nombre de
sarclage a varié de 5 à 9. Le sulfate de potassium a été utilisé
en association avec les engrais NPK et urée. La densité
moyenne des plants a varié de 43000 à 55000 plants/ha. La
dose de carbure de calcium utilisée pour le Test d’Induction
Floral (TIF) a varié de 10 à 65 kg/ha. Le rendement a varié
de 52,75 à 69,80 T/ha. Les meilleurs itinéraires techniques
ont été obtenus tant au niveau de la variété Cayenne lisse
(75,77 et 78), que celle pain de sucre (13 et 14) (Tableau 2).
Tableau 2 : Cinq meilleurs itinéraires techniques selon le rendement
Tableau 2 : Five best technical routes depending on the efficiency
Num
PREPARATION
_SOL
TRIAGE
_REJET
NOMBRE
_SAR-
CLAGE
TYPE_ENGRAIS
DOSE_T
IF
ETHRELA
GE
MOY_
DENSITE
RDT_MOYEN
(T/ha)
75
SANS BRU-
LIS/NIV
Oui
5
UREE+ SUL-
FATE
65
Oui
55000
69,80
13
BRULIS
Oui
5
NPK+UREE+
SULFATE
65
Oui
55000
62,00
77
SANS BRU-
LIS/NIV
Oui
9
NPK+UREE+SU
LFATE
10
Oui
43000
60,92
14
BRULIS
Oui
5
UREE/NPK
10
Non
43000
57,96
78
SANS BRU-
LIS/NIV
Oui
9
NPK+UREE+SU
LFATE
16
Oui
43000
52,75
Note : NIV = Nivellement ; La préparation du sol sous-entend le labour dans tous les itinéraires techniques
4. Discussion
4.1. Caractéristiques des pratiques culturales
Deux variétés sont cultivées dans la Commune d’Allada.
Il s’agit d’Abacaxi communément appelé pain de sucre et
Cayenne lisse. La variété Pain de sucre a été majoritairement
(78,42%) cultivée par les petits producteurs d’ananas de la
Commune d’Allada. Ces résultats corroborent avec ceux de
Sossa et al. (2014) qui ont constaté que la variété pain de
sucre est la plus cultivée et concerne 96% des producteurs.
Cette situation s’explique par le fait que le pain de sucre ré-
clame moins de soins que la cayenne lisse et il est plus ap-
précié sur notre territoire (Djossou, 2011). De plus, le pain
de sucre est moins exigeant en coût de production que la
cayenne lisse (Tidjani-Serpos, 2004). Cette situation serait
aussi due à la sensibilité de la variété cayenne lisse à la ma-
ladie de wilt. En effet, Carter et Collins (1947) ont montré
que la variété Cayenne lisse est plus sensible à la maladie
MWP. De même, selon l’étude effectuée au Bénin par Fanou
et Adikan (2008), la sévérité de la maladie du wilt est liée à
l’importance de la culture de la variété Cayenne lisse dans
une localité.
Quant aux opérations de préparation de sol, tous les pro-
ducteurs enquêtés ont réalisé le labour manuel. De même, la
quasi-totalité (96,77%) des producteurs ont essouché leur ter-
rain. Ceci s’explique par le fait que le labour se fait en même
temps que l’essouchage par les petits producteurs (Tossou,
2001). Le défrichement suivi du brûlis a été plus pratiqué.
Les rares producteurs qui ont fait le défrichement sans brûlis
ont utilisé la machette pour découper les débris végétaux de
façon manuelle. Le nivellement du sol est réalisé par moins
de la moitié des producteurs enquêtés. L’essouchage et le la-
bour sont réalisés par la plupart des producteurs. Mais le ni-
vellement et le défrichement sans brûlis des débris végétaux
ne sont pas encore pratiqués par la plupart des petits produc-
teurs de la Commune d’Allada. Cette situation serait due à la
location de la terre et au manque de matériel d’enfouissement
des débris végétaux.
La grande partie des producteurs, a déclaré avoir trié ses re-
jets avant la plantation. Néanmoins, 25,81% des producteurs
n’ont pas adopté cette pratique culturale. Or, le triage permet
d’avoir des plants homogènes capables de produire de bons
fruits d’ananas au même moment. De plus, cette pratique fa-
vorise la sélection des rejets sains qui permettent d’éviter
l’apparition précoce de la maladie de wilt dans les champs
(Houndedji et al, 2016).
Concernant les écartements de plantation les plus repré-
sentatifs pour la variété pain de sucre ont été 0,60 m x 0,30
m ; 0,70 m x 0,30 m ; 0,70 m x 0,35 m ; 0,70 m x 0,40 m ;
0,80 m x 0,30 m. Tandis que pour la variété Cayenne lisse,
les écartements les plus représentatifs ont été 0,65 m x 0,35
m ; 0.80 m x 0,30 m ; 0,80 m x 0,40 m ; 0,80 m x 0,40 m x
Azonkpin et al.: Caractéristiques des itinéraires techniques de la production de l’ananas
136
0,25 m ; 0,80 m x 0,40 m x 0,40 m. Ces résultats sont partiel-
lement conformes à ceux présentés par l’INSAE (2009) qui
sont de 90 cm x 30 à 40 cm x 20 à 30 cm.
Selon les types d’engrais, les petits producteurs de la Com-
mune d’Allada ont utilisé majoritairement les engrais chi-
miques. Ceux qui ont utilisé à la fois les engrais chimiques et
organiques sont les producteurs de l’ananas biologique. Ils
ont utilisé en plus des engrais organiques, du sulfate de po-
tassium. La fertilisation pratiquée ne suit pas la norme. En
effet le rapport K2O/N doit être compris entre 2.5 et 3 (Sau-
dubray et al., 2006). Seul l’itinéraire technique 75 a respecté
cette norme parmi les 86 dénombrés. Ces résultats sont con-
traires à ceux obtenus par Batamoussi et al. (2015) qui ont
révélé que 42,5% des producteurs ont respecté la norme re-
commandée. Cette différence est due à la norme utilisée par
ces auteurs (300 kg/ha de NPK, 300 kg/ha d’urée et 300
kg/ha de K2SO4).
Au niveau du nombre de sarclages, trois tendances s’ob-
servent parmi lesquelles, les producteurs qui ont fait 7 à 10
sarclages ont été les plus représentés. Par contre, ceux qui ont
été moins représentés et qui ont fait 3 à 6 sarclages, ont utilisé
des herbicides. Ces résultats sont contraires à ceux obtenus
par Batamoussi et al. (2015) qui ont révélé que 52,5% des
producteurs font 3 sarclages et seulement 25% de ces pro-
ducteurs font plus de 3 sarclages. Selon ces derniers, les pro-
ducteurs qui ont utilisé d’herbicide, ont effectué 2 sarclages.
Les producteurs ont utilisé les herbicides tels que l’AGRI-
BROMA 80% WP (Bromacil 800 g/kg), AGRAZINE (Atra-
zine 800 g/kg), CHEMOVAR 80% WP (Bromacil 800 g/kg)
et CHEMURON (Diuron 800 g/Kg).
La majorité des champs des ananas des petits producteurs
de la Commune d’Allada n’a pas été éthrèlée. Néanmoins,
27,74% de ces producteurs ont éthrèlé leurs fruits. Ceci s’ex-
plique par le fait que c’est la variété Cayenne lisse, destinée
à l’exportation qui est le plus souvent éthrèlée. Mais de nos
jours, une bonne partie de pain de sucre est exportée et est
par conséquent éthrèlée. La majorité d’ananas des petits pro-
ducteurs de la Commune d’Allada est donc vendue sur le
marché local. Ces résultats sont conformes à ceux obtenus
par Batamoussi et al. (2015) qui ont révélé que les fruits
éthrélés sont destinés à l’exportation.
Une grande partie des petits producteurs d’ananas de la
Commune d’Allada ont pratiqué l’association des cultures
(47,49%) et la monoculture d’ananas (45,15%). Ces valeurs
sont supérieures à celles obtenues par Batamoussi et al. (2015)
qui ont révélé que 20% des producteurs ont associé des cul-
tures à l’ananas. Seuls 5,69% ont procédé à la rotation des
cultures et 1,67% ont inséré la jachère dans leur système de
culture. Ceux qui ont fait la rotation ou ont inséré la jachère
dans leur système de culture, sont les propriétaires terriens.
En effet, les focus group ont révélé que cette situation est due
principalement à la location des terres car le locataire ne se
préoccupe pas du maintien de la fertilité du sol, mais de l’ob-
tention du bon rendement de sa culture.
Le maïs est la principale culture associée à l’ananas par les
petits producteurs de la Commune d’Allada. Des cultures as-
sociées par les producteurs, l’association maïs-ananas a re-
présenté 68,29%. Dans une moindre mesure ces producteurs
ont associé à l’ananas par ordre d’importance, la tomate,
l’arachide, le manioc, le niébé, le palmier à huile et le piment.
Ces résultats corroborent avec ceux de l’INSAE (2009) qui a
constaté que les producteurs d’ananas associent certaines
cultures vivrières (surtout le maïs) à l’ananas dans leurs
champs. De même, Batamoussi et al. (2015) ont trouvé des
résultats similaires en montrant que l’association maïs-ana-
nas vient en tête avec 53,57%, suivi des autres cultures telles
que le piment, l’arachide, la tomate et le Gboman,
4.2. Caractéristiques des itinéraires techniques
Quatre-vingt-six (86) différents itinéraires techniques ont
éidentifiés au niveau des petits producteurs d’ananas en-
quêtés dans la Commune d’Allada. La densité des plants a
varié de 43000 à 77000 plants par hectare. Ces résultats sont
partiellement conformes à ceux de Batamoussi et al. (2015)
qui varient de 44 000 à 55 000 plants par hectare. Les rende-
ments de ces itinéraires ont varié de 10,55 tonnes par hectare
(itinéraire 48) à 69,80 tonnes par hectare (itinéraire 75). Il
existe une différence significative entre les différents
groupes d’itinéraires techniques. L’itinéraire technique 75 a
été celui qui a obtenu le meilleur rendement tandis que celui
48 a eu le plus faible rendement. Les cinq meilleurs itiné-
raires techniques ayant obtenu un rendement de plus de 50
tonnes par hectare d’ananas sont ceux 75, 13, 77, 14 et 78.
Les meilleurs itinéraires techniques ont été obtenus tant au
niveau de la variété Cayenne lisse (75,77 et 78), que celle
pain de sucre (13 et 14). La variété n’influencerait donc pas
le rendement de l’ananas des petits producteurs de la Com-
mune d’Allada. En dehors de Lon-Agonmè où on ne produit
pas l’ananas, sur les 11 autres arrondissements producteurs
d’ananas, les meilleurs itinéraires techniques ont été retrou-
vés seulement dans les arrondissements d’Allada, d’Avakpa,
d’Attogon de Hinvi et d’Ahouannonzoun. Sékou qui a hé-
bergé le plus grand nombre de petits producteurs d’ananas
n’a utilisé aucun de ces meilleurs itinéraires techniques et a
comporté donc des producteurs ayant de faibles rendements
tout comme Lissègazoun, Agbanou, Tokpa, Ayou et To-
goudo. Une étude menée par Chaffa en 2005 à Zè, une Com-
mune voisine à celle d’Allada, a révélé un rendement moyen
d’ananas varient entre 53 066,67 à 78 667,67 kg/ha. Ces ré-
sultats sont largement au-dessus des nôtres. Ceci serait dû au
nombre restreint de producteurs (55) qu’il a enquêtés d’une
part et à la fertilité des sols de Zè d’autre part. Selon les sta-
tistiques du CeCPA d’Allada (2011), la moyenne des rende-
ments d’ananas relevés dans la Commune d’Allada de 1995
à 2006, est de 12,5 tonnes par hectare. Ces rendements qui
sont inférieurs aux nôtres seraient dus aux itinéraires tech-
niques utilisés par les producteurs. Mais nos résultats sont
partiellement conformes à ceux obtenus par l’INSAE (2009)
qui a indiqué que les rendements varient de 35 754 kg/ha à
58 334 kg/ha à Allada.
Ann. UP, Série Sci. Nat. Agron. Décembre 2017 ; Vol.7 (No.1) : 130-137
137
5. Conclusion
La présente étude a permis d’obtenir des données scienti-
fiques sur les pratiques culturales et les itinéraires techniques
utilisés par les petits producteurs d’ananas de la Commune
d’Allada. Il ressort de cette étude que des pratiques décon-
seillées comme la monoculture et le défrichement suivi du
brûlis continuent d’être utilisées par les petits producteurs de
la Commune d’Allada. L’un des facteurs favorisant cette pra-
tique est le mode d’accès à la terre où la location est majori-
taire. De plus, la fertilisation pratiquée ne suit pas la norme
(rapport K2O/N doit être compris entre 2.5 et 3). Seul l’iti-
néraire technique 75 respecte cette norme parmi les 86 dé-
nombrés. Les cinq meilleurs itinéraires techniques ayant un
rendement de plus de 50 tonnes par hectare d’ananas sont
ceux N° 13, 14, 75, 77, 78. Parmi ces derniers, l’itinéraire
technique 75 a le meilleur rendement. En perspective, cette
étude pourrait aussi être élargie aux autres zones de produc-
tion d’ananas au Bénin. La recherche de matériel d’enfouis-
sement des résidus de récolte pourrait aider les producteurs à
adopter de bonnes pratiques de maintien de la fertilité des
sols.
CONFLIT D’INTERET
Les auteurs n’ont déclaré aucun conflit d’intérêt.
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Azonkpin et al.: Caractéristiques des itinéraires techniques de la production de l’ananas
Appendice
Tableau 1 : Itinéraires techniques identifiés et leur rendement
Table 1 : Technical routes identified and their efficiency
N° iti-
néraire
PREPARA-
TION
DU SOL
TRIAGE
DES RE-
JETS
NOMBRE
DE SAR-
CLAGE
TYPED’EN-
GRAIS
DOSE DU TEST D’INDUCTION FLORAL (TIF)
(kg/ha)
ETHRELAG
E
DENSITE MOY-
ENNE
RENDEMENT MOYEN
(T/ha)
1
LAB./DEF. ET
BRULIS
Non
9
SULFATE
23
Non
43000
25,6
2
LAB./DEF. ET
BRULIS
Non
9
SULFATE
23
Non
77000
22,93
3
LAB./DEF. ET
BRULIS
Non
9
UREE/NPK
16
Non
43000
22,29
4
LAB./DEF. ET
BRULIS
Non
9
UREE/NPK
16
Non
77000
27,13
5
LAB./DEF. ET
BRULIS
Non
9
UREE/NPK
23
Non
43000
22,29
6
LAB./DEF. ET
BRULIS
Non
9
UREE/NPK
35
Non
43000
21,89
7
LAB./DEF. ET
BRULIS
Non
9
UREE/NPK
35
Non
77000
28,71
8
LAB./DEF. ET
BRULIS
Non
13
UREE/NPK
16
Non
77000
26,75
9
LAB./DEF. ET
BRULIS
Non
13
UREE/NPK
16
Oui
77000
23,86
10
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
5
FIENTE/DEJEC-
TION
35
Oui
43000
22,63
11
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
5
SULFATE
23
Oui
43000
33,28
12
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
5
SULFATE
35
Oui
43000
22,27
13
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
5
SULFATE
65
Oui
55000
62,00
14
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
5
UREE/NPK
10
Non
43000
57,96
15
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
5
UREE/NPK
23
Oui
77000
23,30
16
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
5
UREE/NPK
35
Oui
77000
27,14
17
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
FIENTE/DEJEC-
TION
10
Non
43000
38,12
18
LAB./DEF. ET
BRULIS
oui
9
SULFATE
16
Oui
55000
32,43
Ann. UP, Série Sci. Nat. Agron. Décembre 2017 ; Vol.7 (No.1) : 130-137
19
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
SULFATE
23
Non
77000
25,22
20
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
SULFATE
23
Oui
55000
15,60
21
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
SULFATE
35
Oui
55000
21,40
22
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
SULFATE
35
Oui
77000
28,32
23
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
SULFATE
65
Oui
77000
27,02
24
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
UREE/NPK
10
Non
43000
26,66
25
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
UREE/NPK
10
Oui
43000
18,88
26
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
UREE/NPK
16
Non
43000
24,07
27
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
UREE/NPK
16
Non
77000
20,06
28
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
UREE/NPK
23
Non
43000
24,81
29
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
UREE/NPK
23
Non
77000
27,80
30
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
UREE/NPK
23
Oui
77000
19,37
31
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
UREE/NPK
35
Non
43000
25,22
32
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
UREE/NPK
35
Non
77000
23,30
33
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
UREE/NPK
35
Oui
77000
35,86
34
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
13
FIENTE/DEJEC-
TION
16
Oui
43000
11,35
35
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
13
FIENTE/DEJEC-
TION
35
Oui
43000
35,66
36
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
13
SULFATE
10
Non
55000
29,42
37
LAB./DEF. ET
BRULIS
oui
13
SULFATE
35
Oui
43000
25,08
38
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
13
UREE/NPK
16
Non
77000
24,07
39
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
13
UREE/NPK
16
Oui
43000
16,05
40
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
13
UREE/NPK
35
Non
77000
19,11
41
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Non
9
SULFATE
23
Non
77000
38,52
Azonkpin et al.: Caractéristiques des itinéraires techniques de la production de l’ananas
42
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Non
9
UREE/NPK
16
Non
77000
22,14
43
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Non
9
UREE/NPK
23
Non
77000
22,47
44
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Non
9
UREE/NPK
35
Non
43000
24,00
45
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Non
9
UREE/NPK
35
Non
77000
24,38
46
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Non
13
UREE/NPK
35
Non
43000
25,34
47
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Non
13
UREE/NPK
35
Non
77000
19,96
48
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
5
UREE/NPK
23
Non
55000
10,55
49
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
9
aucun
10
Non
43000
14,46
50
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
9
FIENTE/DEJEC-
TION
16
Oui
43000
43,49
51
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
9
SULFATE
16
Oui
43000
22,29
52
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
9
SULFATE
23
Oui
55000
13,87
53
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
9
SULFATE
35
Oui
43000
24,32
54
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
10
Non
43000
21,52
55
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
16
Non
43000
31,41
56
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
16
Non
55000
26,03
57
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
16
Non
77000
20,29
58
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
16
Oui
77000
16,72
59
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
23
Non
77000
23,93
60
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
23
Oui
43000
36,48
61
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
35
Non
77000
22,82
62
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
65
Non
77000
26,75
63
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
13
UREE/NPK
16
Non
77000
30,09
64
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
13
UREE/NPK
35
Non
43000
25,79
Ann. UP, Série Sci. Nat. Agron. Décembre 2017 ; Vol.7 (No.1) : 130-137
65
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
13
UREE/NPK
35
Non
77000
23,30
66
LAB./DEF.
SANS BRULIS
Non
9
UREE/NPK
35
Non
43000
22,93
67
LAB./DEF.
SANS BRULIS
Non
9
UREE/NPK
35
Non
77000
22,29
68
LAB./DEF.
SANS BRULIS
Oui
9
FIENTE/DEJEC-
TION
10
Non
43000
39,07
69
LAB./DEF.
SANS BRULIS
Oui
9
UREE/NPK
16
Non
77000
15,60
70
LAB./DEF.
SANS BRULIS
Oui
13
UREE/NPK
23
Non
77000
24,36
71
LAB./DEF.
SANS BRULIS
Oui
13
UREE/NPK
35
Non
55000
41,61
72
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Non
9
UREE/NPK
16
Non
77000
22,47
73
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Non
9
UREE/NPK
23
Non
77000
18,88
74
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Non
9
UREE/NPK
35
Non
77000
21,02
75
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Oui
5
SULFATE
65
Oui
55000
69,81
76
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Oui
9
FIENTE/DEJEC-
TION
16
Non
43000
48,15
77
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Oui
9
SULFATE
10
Oui
43000
60,92
78
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Oui
9
SULFATE
16
Oui
43000
52,75
79
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Oui
9
SULFATE
65
Oui
77000
41,28
80
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
10
Oui
43000
23,41
81
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
16
Non
43000
37,04
82
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
16
Non
77000
23,60
Azonkpin et al.: Caractéristiques des itinéraires techniques de la production de l’ananas
83
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
23
Non
77000
20,06
84
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
35
Non
43000
20,93
85
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
35
Non
77000
24,07
86
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Oui
13
UREE/NPK
16
Non
77000
18,52
N° iti-
néraire
PREPARA-
TION
DU SOL
TRIAGE
DES RE-
JETS
NOMBRE
DE SAR-
CLAGE
TYPED’EN-
GRAIS
DOSE DU TEST D’INDUCTION FLORAL (TIF)
(kg/ha)
ETHRELAG
E
DENSITE MOY-
ENNE
RENDEMENT MOYEN
(T/ha)
1
LAB./DEF. ET
BRULIS
Non
9
SULFATE
23
Non
43000
25,6
2
LAB./DEF. ET
BRULIS
Non
9
SULFATE
23
Non
77000
22,93
3
LAB./DEF. ET
BRULIS
Non
9
UREE/NPK
16
Non
43000
22,29
4
LAB./DEF. ET
BRULIS
Non
9
UREE/NPK
16
Non
77000
27,13
5
LAB./DEF. ET
BRULIS
Non
9
UREE/NPK
23
Non
43000
22,29
6
LAB./DEF. ET
BRULIS
Non
9
UREE/NPK
35
Non
43000
21,89
7
LAB./DEF. ET
BRULIS
Non
9
UREE/NPK
35
Non
77000
28,71
8
LAB./DEF. ET
BRULIS
Non
13
UREE/NPK
16
Non
77000
26,75
9
LAB./DEF. ET
BRULIS
Non
13
UREE/NPK
16
Oui
77000
23,86
10
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
5
FIENTE/DEJEC-
TION
35
Oui
43000
22,63
11
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
5
SULFATE
23
Oui
43000
33,28
12
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
5
SULFATE
35
Oui
43000
22,27
13
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
5
SULFATE
65
Oui
55000
62,00
14
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
5
UREE/NPK
10
Non
43000
57,96
15
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
5
UREE/NPK
23
Oui
77000
23,30
16
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
5
UREE/NPK
35
Oui
77000
27,14
Ann. UP, Série Sci. Nat. Agron. Décembre 2017 ; Vol.7 (No.1) : 130-137
17
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
FIENTE/DEJEC-
TION
10
Non
43000
38,12
18
LAB./DEF. ET
BRULIS
oui
9
SULFATE
16
Oui
55000
32,43
19
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
SULFATE
23
Non
77000
25,22
20
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
SULFATE
23
Oui
55000
15,60
21
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
SULFATE
35
Oui
55000
21,40
22
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
SULFATE
35
Oui
77000
28,32
23
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
SULFATE
65
Oui
77000
27,02
24
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
UREE/NPK
10
Non
43000
26,66
25
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
UREE/NPK
10
Oui
43000
18,88
26
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
UREE/NPK
16
Non
43000
24,07
27
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
UREE/NPK
16
Non
77000
20,06
28
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
UREE/NPK
23
Non
43000
24,81
29
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
UREE/NPK
23
Non
77000
27,80
30
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
UREE/NPK
23
Oui
77000
19,37
31
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
UREE/NPK
35
Non
43000
25,22
32
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
UREE/NPK
35
Non
77000
23,30
33
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
9
UREE/NPK
35
Oui
77000
35,86
34
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
13
FIENTE/DEJEC-
TION
16
Oui
43000
11,35
35
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
13
FIENTE/DEJEC-
TION
35
Oui
43000
35,66
36
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
13
SULFATE
10
Non
55000
29,42
37
LAB./DEF. ET
BRULIS
oui
13
SULFATE
35
Oui
43000
25,08
38
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
13
UREE/NPK
16
Non
77000
24,07
39
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
13
UREE/NPK
16
Oui
43000
16,05
Azonkpin et al.: Caractéristiques des itinéraires techniques de la production de l’ananas
40
LAB./DEF. ET
BRULIS
Oui
13
UREE/NPK
35
Non
77000
19,11
41
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Non
9
SULFATE
23
Non
77000
38,52
42
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Non
9
UREE/NPK
16
Non
77000
22,14
43
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Non
9
UREE/NPK
23
Non
77000
22,47
44
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Non
9
UREE/NPK
35
Non
43000
24,00
45
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Non
9
UREE/NPK
35
Non
77000
24,38
46
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Non
13
UREE/NPK
35
Non
43000
25,34
47
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Non
13
UREE/NPK
35
Non
77000
19,96
48
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
5
UREE/NPK
23
Non
55000
10,55
49
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
9
aucun
10
Non
43000
14,46
50
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
9
FIENTE/DEJEC-
TION
16
Oui
43000
43,49
51
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
9
SULFATE
16
Oui
43000
22,29
52
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
9
SULFATE
23
Oui
55000
13,87
53
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
9
SULFATE
35
Oui
43000
24,32
54
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
10
Non
43000
21,52
55
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
16
Non
43000
31,41
56
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
16
Non
55000
26,03
57
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
16
Non
77000
20,29
58
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
16
Oui
77000
16,72
59
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
23
Non
77000
23,93
60
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
23
Oui
43000
36,48
61
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
35
Non
77000
22,82
62
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
65
Non
77000
26,75
Ann. UP, Série Sci. Nat. Agron. Décembre 2017 ; Vol.7 (No.1) : 130-137
63
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
13
UREE/NPK
16
Non
77000
30,09
64
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
13
UREE/NPK
35
Non
43000
25,79
65
LAB./DEF. ET
BRULIS/NIV
Oui
13
UREE/NPK
35
Non
77000
23,30
66
LAB./DEF.
SANS BRULIS
Non
9
UREE/NPK
35
Non
43000
22,93
67
LAB./DEF.
SANS BRULIS
Non
9
UREE/NPK
35
Non
77000
22,29
68
LAB./DEF.
SANS BRULIS
Oui
9
FIENTE/DEJEC-
TION
10
Non
43000
39,07
69
LAB./DEF.
SANS BRULIS
Oui
9
UREE/NPK
16
Non
77000
15,60
70
LAB./DEF.
SANS BRULIS
Oui
13
UREE/NPK
23
Non
77000
24,36
71
LAB./DEF.
SANS BRULIS
Oui
13
UREE/NPK
35
Non
55000
41,61
72
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Non
9
UREE/NPK
16
Non
77000
22,47
73
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Non
9
UREE/NPK
23
Non
77000
18,88
74
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Non
9
UREE/NPK
35
Non
77000
21,02
75
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Oui
5
SULFATE
65
Oui
55000
69,81
76
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Oui
9
FIENTE/DEJEC-
TION
16
Non
43000
48,15
77
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Oui
9
SULFATE
10
Oui
43000
60,92
78
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Oui
9
SULFATE
16
Oui
43000
52,75
79
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Oui
9
SULFATE
65
Oui
77000
41,28
80
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
10
Oui
43000
23,41
Azonkpin et al.: Caractéristiques des itinéraires techniques de la production de l’ananas
81
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
16
Non
43000
37,04
82
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
16
Non
77000
23,60
83
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
23
Non
77000
20,06
84
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
35
Non
43000
20,93
85
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Oui
9
UREE/NPK
35
Non
77000
24,07
86
LAB./DEF.
SANS BRU-
LIS/NIV
Oui
13
UREE/NPK
16
Non
77000
18,52
... Certes, l'emploi de matières organiques s'avère souvent bénéfique à l'ananas, mais des doses trop élevées ou des apports mal maitrisés peuvent devenir toxiques ou favoriser les attaques de bioagresseurs (CIRAD, 2015). Par contre, dans d'autres milieux, les producteurs emploient généralement les engrais chimiques combinés à la matière organique (Azonkpin et al., 2017). Alors qu'il est recommandé d'incorporer au billon l'équivalent de 20 % des besoins totaux de la plante, soit 130 kg d'urée et 190 kg de sulfate de potasse (CIRAD, 2015), les producteurs d'Idjwi ne respectent pas cette norme de fertilisation. ...
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Reçu le 15 mai 2022, accepté le 29 juin 2022, publié en ligne le 09 juillet 2022 RESUME Description du sujet. L'ananas est l'une des cultures principales d'intérêt économique pour la population d'Idjwi, à l'est de la République Démocratique du Congo. Cependant, les pratiques de production ainsi que les difficultés des agriculteurs sont peu examinées. Objectif. L'étude vise à caractériser les pratiques de production de l'ananas afin d'identifier les défis des agriculteurs et leurs perspectives pour le développement de la filière ananas dans le territoire d'Idjwi. Méthodes. Une enquête quantitative et qualitative a été menée auprès de 150 producteurs d'ananas à Idjwi. Résultats. Les investigations ont montré que les itinéraires techniques de la culture d'ananas à Idjwi se caractérisent par le défrichage avec brûlis (83,3 %), le labour à plat et l'obtention des rejets pour la production auprès d'autres agriculteurs. Sur une large partie des exploitations visitées (63 %), l'ananas est principalement associé au manioc. Dans les jeunes exploitations (1-2 ans), l'ananas profite indirectement de la matière organique apportée aux cultures associées, mais dans les vielles exploitations, l'ananas est en monoculture sans épandage des fertilisants. Les difficultés des producteurs comprennent, entre autres, les pourritures des fruits (37 %), l'attaque des rats (45 %) et le problème de stockage des fruits récoltés (40 %), ce qui entraine d'importantes pertes économiques. Conclusion. L'ananas est perçu par les agriculteurs comme une culture de résilience à la dégradation du sol et aux aléas climatiques observés dans la zone étudiée. L'implantation des infrastructures de stockage et d'une unité de transformation de l'ananas sur l'île, peut ajouter une plus-value à la filière et encourager les agriculteurs à élargir et à intensifier leurs productions.
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Pineapple [Ananas comosus (L.) Merril], cultivated in Benin for it economical importance is affected by Pineapple mealybug wilt, a viral disease. The objectives of this study were to evaluate the determining factors of its prevalence and farmers knowledge on the disease. To achieve these, a total number of 180 farmers, distributed in five communes of southern Benin have been interviewed in 2014 and 2015. In order to identify factors that influence the disease distribution, generalized linear models with the binomial and multinomial distribution family were used to explain the effect of the variables (field and plant levels) and disease severity, respectively. Only factors ‘commune’ 'and' year ' had a significant effect on the incidence at field level (69% in 2014 and 78% in 2015) while three predictors (township, year and variety) explained the severity of the disease and the interaction year -township was significant. Farmers perceive the disease and attribute five causes responsible for its expression. They use height methods to manage the disease. These findings constitute a qualitative as well as quantitative information to build on in designing methods of controlling the disease in order to boost the productivity of pineapple in Benin.
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Introduction. The pineapple industry in Martinique is implementing a significant reorganization, as already achieved in other food sectors, to comply with new requirements for food security and environmental protection: quality management at all levels of the industry and introduction of new pineapple varieties. Based on the analysis of the current practices, needs for changes and tools for the implementation of a new production system are proposed by the authors. Materials and methods. A typology of the farms is proposed after an analysis of the practices and the strategies of the farmers. A steering committee, including most stakeholder representatives, builds a system of quality management based on the Agriconfiance® norms. New pineapple varieties are evaluated both for processing and the fresh market. Results and discussion. Gaps between recommendations and actual practices are very variable but generally large: there are too many inputs, either pesticides or fertilizers or both. The system of management is based on a contract between the association and the producer. The rules are described in two codes of practice, one for fruit production in the fields, the other for fruit processing. A traceability system has been implemented, allowing records and forecasts at plot level. New pineapple varieties have also been tested in the processing plant of the association, with better results than the old variety Smooth Cayenne. Conclusion. The reorganization of the pineapple industry in Martinique results from economical considerations. Its implementation required the development of a global system for the quality management and a traceability system at plot level to ensure food security. Reducing the variability of agricultural practices and getting closer to the recommendations will increase the quality of the production. To do so, a guide book for good practices will be elaborated. The new pineapple varieties allowing better yield after processing and quality of product, fresh or processed, will also be determinant for a successful reorganization of the industry. Introduction. À l’instar d’autres secteurs de produits destinés à l’alimentation humaine, une restructuration profonde de la filière ananas martiniquaise s’accomplit pour répondre à de nouvelles exigences de sécurité alimentaire et de protection de l’environnement : management de la qualité sur l’ensemble de la filière et exploitation de nouvelles variétés d’ananas. À partir de l’analyse des pratiques actuelles, les auteurs ont évalué les besoins de changements, puis proposé quelques outils pour la mise en œuvre d’un système de production. Matériel et méthodes. Des enquêtes ont permis de connaître les pratiques et stratégies actuelles des producteurs d’ananas et d’établir une typologie des exploitations. Un comité de pilotage associant des représentants de l’ensemble de la filière élabore le système de management de la qualité en se basant sur la norme Agriconfiance®. De nouvelles variétés sont en cours d’évaluation pour couvrir au mieux les besoins en ananas de qualité pour la transformation ou pour la vente en frais. Résultats et discussion. Les écarts constatés entre recommandations et pratiques culturales sont apparus très variables mais souvent importants : trop d’intrants en général, soit les pesticides, soit les engrais, soit les deux. Le système de management appliqué repose sur un contrat entre une coopérative et les producteurs. Les règles de qualité sont fixées dans deux cahiers des charges, l’un concernant la qualité de la production au champ, l’autre, la qualité du fruit pour l’usine. Un système de traçabilité à l’échelle de la parcelle a été élaboré. Il permet la prévision et l’enregistrement de toute activité liée à la production, avec la parcelle comme unité de base. Enfin, de nouvelles variétés hybrides sélectionnées par le Cirad ont pu être testées dans le nouveau processus de transformation de la coopérative, donnant de meilleurs résultats que l’ancienne variété Cayenne lisse. Conclusion. La restructuration de la filière ananas en Martinique résulte avant tout de considérations économiques. Cette démarche a conduit au développement d’un programme global d’assurance qualité, avec instauration d’un système de traçabilité parcellaire, destiné à garantir la sécurité alimentaire. Une homogénéisation des pratiques culturales est nécessaire, en se rapprochant des recommandations pour améliorer la qualité. Elles pourraient être rassemblées dans un guide de culture spécifique. L’adoption de nouvelles variétés d’ananas permettant d’obtenir de meilleurs rendements de transformation ainsi qu’une qualité accrue du produit frais ou transformé sera aussi un élément déterminant du succès de la démarche.
Contribution à la formulation d'engrais spécifique pour la culture de l'ananas par le diagnostic foliaire dans la commune d'Allada. Thèse d'ingénieur agronome
  • C E Agbangba
Agbangba C. E. (2008). Contribution à la formulation d'engrais spécifique pour la culture de l'ananas par le diagnostic foliaire dans la commune d'Allada. Thèse d'ingénieur agronome, Université de Parakou, Parakou, p. 159.
Resistance to mealybug wilt of pineapple with special reference to a Cayenne-Queen hybrid
  • W Carter
  • J L Collins
Carter, W. & Collins, J. L. (1947). Resistance to mealybug wilt of pineapple with special reference to a Cayenne-Queen hybrid. Phytopathology, 37, 332-348.
Efficacité économique des systèmes de production d'ananas dans la commune de Zè
  • Y G S Chaffa
Chaffa Y. G. S. (2005). Efficacité économique des systèmes de production d'ananas dans la commune de Zè (Département de l'Atlantique). Thèse d'Ingénieur Agronome, FSA/UAC, 89p.
Rapport annuel de campagne
  • Cecpa D'allada
CeCPA d'Allada. (2011). Rapport annuel de campagne 2010-2011. 55p.
Un profil de produit de base par INFO-COMM, Fonds de la CNUCED pour l'information sur les marchés des produits de base agricoles
  • Cnuced
CNUCED (2016). Ananas. Un profil de produit de base par INFO-COMM, Fonds de la CNUCED pour l'information sur les marchés des produits de base agricoles, Conference des Nations Unies sur le Commerce et le Développement, 23p.
Economie de l'ananas dans la commune de Zè. Mémoire de maitrise de Géographie, FLASH/UAC
  • L A M Djossou
Djossou L. A. M. (2011). Economie de l'ananas dans la commune de Zè. Mémoire de maitrise de Géographie, FLASH/UAC, 102p.
Etude de l'importance et de la distribution des ravageurs et maladies d'ananas dans le département de l'Atlantique dans la perspective d'élaborer des méthodes de la lutte intégrée
  • A Fanou
  • B Adikan
Fanou, A. & Adikan, B. (2008). Etude de l'importance et de la distribution des ravageurs et maladies d'ananas dans le département de l'Atlantique dans la perspective d'élaborer des méthodes de la lutte intégrée. In Promotion des Filières Agricoles Porteuses, Adjanohoun A, Igue K (eds). Actes de l'Atelier Scientifique National. Tenu à Abomey-Calavi, 19-22 Décembre 2006. Tome 1, 146-158.