Entrepreneuriat régional et économie de la connaissance: Une métaphore des romans policiers
... (Gartner, 1989) INTRODUCTION L'engouement ces dernières années pour l'entrepreneuriat au niveau de la recherche se traduit par la multiplication des paradigmes permettant d'aborder l'entrepreneuriat (Filion, 1997 ;Fayolle et Verstraete, 2004 ;Paturel, 2005 ;Jaziri, 2009 (Paturel, 2005). Dans une deuxième partie, nous nous intéressons tout particulièrement au paradigme de l'entrepreneuriat comme activité à projet, notamment autour des travaux de , et comme processeur d'information et de connaissances (Julien, 2005). Enfin, la troisième partie de ce chapitre s'intéresse aux travaux proposant une synthèse à partir des différents paradigmes de l'entrepreneuriat recensés (Paturel, 2006 b ;Jaziri, 2009). ...
... La première et principale limite vient du fait que la recherche en entrepreneuriat n'est en général pas envisagée comme l'étude d'un construit social finalisé et situé (dans l'espace et dans le temps), même si certains aspects liés aux perceptions développés par les entrepreneurs par rapport à leur environnement commencent à être pris en considération (Julien, 2005 ;Filion, 2008). « Si la recherche dans le domaine de l'entrepreneuriat ne néglige pas l'entrepreneur, comme nous l'avons évoqué précédemment, elle ne prend pas explicitement en compte la personne humaine et sociale qu'est l'entrepreneur, c'est-à-dire le fait que les individus ne sont pas seulement des processeurs d'information intéressés seulement par euxmêmes ; ils ont aussi des liens tangibles, des attaches, des affiliations à des communautés, ce sont des êtres émotionnels, et, oui, ils ont un corps » (Avenier et Gavard-Perret, 2008). ...
... La recherche dans le domaine de l'entrepreneuriat néglige certains aspects qui renvoient à des caractéristiques (la conscience, la réflexivité, la créativité, l'intentionnalité, le désir…). En outre, la vision de l'entrepreneur qui a largement dominé la recherche dans ce domaine est une vision libérale basée sur l'individualisme par rapport à une vision plus sociale (Julien, 2005). ...
L'entrepreneuriat s'est construit autour de paradigmes dominants. Ces paradigmes sont essentiellement centrés sur des approches internalistes et sur des approches externaliste. Ces paradigmes ont influencé aussi l'enseignement de l'entrepreneuriat. Actuellement dans la recherche en entrepreneuriat, émerge un paradigme : le paradigme du processus entrepreneurial. Quelle est sa place à côté des paradigmes existants ? Quel est son impact sur l'enseignement de l'entrepreneuriat ? Pour répondre à ces questions, nous avons cherché à envisager à quoi ressemblerait un enseignement en entrepreneuriat dans ce paradigme. Pour cela, nous nous sommes intéressés à l'enseignement de l'entrepreneuriat au Maroc et nous avons développé une recherche intervention permettant de mettre en place des enseignements basés sur le processus entrepreneurial. La thèse proposée s'organise autour de trois parties. La première partie présente les différents paradigmes en entrepreneuriat. A côté des paradigmes dominants, nous présentons le paradigme du processus entrepreneurial. La deuxième partie s'intéresse à l'enseignement de l'entrepreneuriat. Il s'agit de comprendre la place de l'enseignement de l'entrepreneuriat à l'université et la place des différents paradigmes dans cet enseignement et notamment au Maroc. Face à l'absence d'enseignement basé sur le processus entrepreneurial au Maroc, nous proposons dans une troisième et dernière partie de mettre en place ce type d'enseignement à partir d'une intervention faite dans une université.
... Local Mondial 1. PME hors espace de mondialisation Espace de fonctionnement (Fourcade, 2002;Julien, 2005). Ces analyses systémiques du processus de fonctionnement de l'industrie mondiale et des pratiques différenciées des PME, vis-à-vis de cette dynamique, ouvraient la voie à d'autres approches de l'internationalisation, qui n'ont pas été empruntées immédiatement. ...
... 2. L'internationalisation technologique ou stimulée par l'innovation. Si la taille ne constitue pas un caractère systématiquement discriminant pour construire des groupes homogènes d'entreprises, l'innovation, en revanche, apparaît bien comme un facteur clé pour le développement international (St-Pierre, 2003;Julien, 2005;Gueguen, Peyroux et Torrès, 2007). Gardons-nous toutefois d'établir une causalité à sens unique où l'innovation serait considérée comme un préalable à l'internationalisation, tout comme cela a été discuté au niveau de la productivité. ...
... Il s'agit donc d'une approche intégrée de l'internationalisation des PME, dans la mesure où nous recherchons simultanément les motivations, les déterminants et les impacts. Elles devraient nous permettre de distinguer, par analogie avec les définitions de la théorie de l'information (Julien, 2005), d'une part, une internationalisation structurante, qui, sous réserve d'une réplique entrepreneuriale, voulue ou subie, permet à la PME d'amplifier son processus d'apprentissage organisationnel, tout en développant une plus grande maîtrise des facteurs de risque inhérents aux activités internationales ; et, d'autre part, une internationalisation courante, dont les effets sur l'organisation de l'entreprise restent ou, mesurés, ou, éphémères ou encore, dérisoires : dans de nombreuses circonstances, une exportation opportuniste serait cataloguée dans la seconde catégorie. CONCLUSION L'approche proposée, qui doit être à présent complétée, modifie les représentations que nous pouvons avoir de l'internationalisation, présentée comme une fin, jaugée par l'exportation. ...
... Des théories provenant de disciplines telles que l"économie, la psychologie et la sociologie ont permis de développer de nouvelles connaissances sur le sujet. Julien (2005) précise que l"entrepreneuriat est trop complexe pour être analysé d"un seul point de vue. Il propose donc une pyramide entrepreneuriale montrant les différentes approches, leur interdépendance et leurs variables. ...
... Dans les prochaines sections, une revue de la littérature présente les deux modèles théoriques phares de cette recherche, soit la pyramide entrepreneuriale de Julien (2005) et le modèle de la création des connaissances de Nonaka et Takeuchi (1995), avec leur ancrage dans leur champ respectif. Le modèle conceptuel découlant des études précédentes est testé auprès de onze producteurs-innovateurs. La méthodologie et les résultats issus de cette étude sont présentés, puis discutés. ...
... Cette recherche fait l"objet d"une étude empirique multi-cas, basée sur la pyramide entrepreneuriale de Julien (2005) et le processus d"innovation de Nonaka et Takeuchi (1995) dans un contexte d"entrepreneuriat agricole. Yin (2003) stipule que l"étude de cas est une méthode permettant de comprendre le « pourquoi » et le « comment » d"un phénomène. ...
Cette recherche vise à expliquer le processus d’innovation des entrepreneurs en combinant les différentes approches du champ de l’entrepreneuriat, présentées dans la pyramide de Julien (2005) au modèle de la création des connaissances de Nonaka et Takeuchi (1995). Le cadre conceptuel proposé incorpore trois dimensions, soit 1) le propriétaire-dirigeant entrepreneur, 2) l’organisation et sa gestion des connaissances, 3) le milieu, son environnement avec ses défis et ses contraintes. Afin de tester notre cadre conceptuel, le secteur agricole a été choisi. Les propriétaires-dirigeants de PME agricoles ont une culture entrepreneuriale spécifique, à savoir que ce domaine impose intrinsèquement des limites à l’innovation de produit de par sa nature et son faible potentiel de contenu technologique (low technology). Pourtant, peu de recherches empiriques ont été menées dans cette industrie pour vérifier l’application des disciplines ici à l’étude. Une méthodologie multi-cas a été réalisée auprès de 11 producteurs-dirigeants de PME. Les résultats d’analyse de l’étude empirique soutiennent les différentes approches, les interdépendances et les variables sur lesquelles les quatre triangles composants la pyramide entrepreneuriale sont fondés. Cette contribution traite des liens intrinsèques du processus d’innovation et du management par le producteur-dirigeant entrepreneur pour la survie de sa PME. Des pistes de recherche sont suggérées afin de poursuivre l’intégration des champs de l’entrepreneuriat et de la gestion de l’innovation.
... Organization actually emerges from the interaction between agents (who may be individuals, groups, other organizations and others) and the milieu (Katz & Gartner, 1988), whilst the establishment of new enterprises depends on the milieu and time (Julien, 2005). According to the author, time affects the behavior of entrepreneurs who make more or less opportunistic choices according to the period experienced. ...
... The milieu affects choices according to their dynamics. Julien (2005) remarks that the establishment of enterprises is the product of a process featuring the following stages: initiation, maturation, commitment, finalization (real start) and growth velocity. Initiation, comprising the influence of values, models and previous experience, may have started from childhood or adolescence, when the future entrepreneur might have had contact with other people who were entrepreneurs and assimilated their values or identified him/ herself with them. ...
... Commitment is the stage in which actions are placed, such as the elaboration of business plans, choice of place, equipments, initial team, choice of name and others. According to Julien (2005), the real start of a new business may be slow, gradual or fast. Finalization is characterized by trials with the initial production of goods or services. ...
Purpose:
The aim of this research is to describe the main reasons and difficulties for women to establish businesses and to identify possible differences between those that go into industry and those that establish commerce or service businesses.
Originality/gap/relevance/implications:
The establishment of business is highly important for Entrepreneurship and its understanding is relevant to pinpoint the reasons and identify the difficulties that entrepreneurs have to establish their companies.
Key methodological aspects:
A quantitative study of 102 industry women entrepreneurs and 96 commerce/services entrepreneurs was carried out. Data were collected by a structured questionnaire and by two Likert scales, which measured reasons and difficulties in the establishment of companies. A cluster analysis was undertaken to identify possible groups of attributes related to reasons and difficulties in the establishment of enterprises to group variables. The Mann-Whitney test was employed to compare reasons and difficulties in the establishment of enterprises between the two groups (industry and commerce/service) to identify statistically significant differences.
Summary of key results:
Results by the Mann-Whitney test revealed that the two groups assigned the same level of importance to the reasons for business establishment: improvement difficulty in the previous job; desire to financially help offspring; re-entry into the labor market; earning lot of money. The same test showed no significant difference in importance level assigned to eight difficulties for the establishment of business: I did not believe in my own capacity; I had never had any link with other companies; I did not have any access to industry information; People did not believe in my potential; I was afraid to quit my job; I was never acquainted with a business plan; I had no money for advertising my business; I found it difficult to choose the location of the company.
Key considerations/conclusions:
Results show that women entrepreneurs are not a homogenous group and that there is a need for public policies that would minimize difficulties in the setting up of companies to increase women´s participation as entrepreneurs.
... It would be unrealistic to think of the entrepreneur as an isolated being. The studies conducted by Zafirovski (1999), Julien (2005) or Jones and Wadhwani (2006) insist on the entrepreneur's social integration. This work can be done implicitly or not with all the stakeholders involved in the entrepreneurial project. ...
... This aspect concerns leaving behind the implicit hypothesis of the separation between internalist approaches (features-based approach) and externalist approaches (facts based approach) in which entrepreneurship research has developed in recent years. The time has come to consider entrepreneurship as a social (Julien, 2005), situated (Filion, 2008) and teleological (finalised) construct. If entrepreneurship research does not overlook the entrepreneur, as mentioned earlier, it does not explicitly take into account its human and social dimensions, i.e., the fact that "individuals are not just information processors only interested in themselves; they are also tangible connections, fasteners, affiliations to communities, they are emotional beings, and yes they have a body" [Tsoukas, (2005), p.29]. ...
... Il s'agit d'une approche intégrée de l'internationalisation des PME, dans la mesure où nous recherchons simultanément les motivations, les déterminants et les impacts. Elles devraient nous permettre de distinguer, par analogie avec les définitions de la théorie de l'information [Julien 2005], une internationalisation structurante, qui, sous réserve d'une réplique entrepreneuriale voulue ou subie, permet à la PME d'amplifier son processus d'apprentissage organisationnel, tout en développant une plus grande maîtrise des facteurs de risque inhérents aux activités internationales ; d'une internationalisation courante, dont les effets sur l'organisation de l'entreprise restent ou, mesurés, ou, éphémères ou encore, dérisoires : dans de nombreuses circonstances, une exportation opportuniste serait cataloguée dans la seconde catégorie. ...
... C'est relativement au territoire d'origine, et depuis le territoire d'origine, que les PME déterminent leurs besoins et leurs capacités. Naturellement, ce territoire d'origine est un déterminant important de leur aptitude à l'insertion mondiale : il constitue un milieu industrialisant[Fourcade 2002, Julien 2005. Ces analyses systémiques du processus de fonctionnement de l'industrie mondiale et des pratiques différenciées des PME, vis-à-vis de cette dynamique, ouvraient la voie à d'autres approches de l'internationalisation, qui n'ont pas été empruntées immédiatement. ...
... It would be unrealistic to think of the entrepreneur as an isolated being. The studies conducted by Zafirovski (1999), Julien (2005) or Jones and Wadhwani (2006) insist on the entrepreneur's social integration. This work can be done implicitly or not with all the stakeholders involved in the entrepreneurial project. ...
... This aspect concerns leaving behind the implicit hypothesis of the separation between internalist approaches (features-based approach) and externalist approaches (facts based approach) in which entrepreneurship research has developed in recent years. The time has come to consider entrepreneurship as a social (Julien, 2005), situated (Filion, 2008) and teleological (finalised) construct. If entrepreneurship research does not overlook the entrepreneur, as mentioned earlier, it does not explicitly take into account its human and social dimensions, i.e., the fact that "individuals are not just information processors only interested in themselves; they are also tangible connections, fasteners, affiliations to communities, they are emotional beings, and yes they have a body" [Tsoukas, (2005), p.29]. ...
... It would be unrealistic to think of the entrepreneur as an isolated being. The studies conducted by Zafirovski (1999), Julien (2005) or Jones and Wadhwani (2006) insist on the entrepreneur's social integration. This work can be done implicitly or not with all the stakeholders involved in the entrepreneurial project. ...
... This aspect concerns leaving behind the implicit hypothesis of the separation between internalist approaches (features-based approach) and externalist approaches (facts based approach) in which entrepreneurship research has developed in recent years. The time has come to consider entrepreneurship as a social (Julien, 2005), situated (Filion, 2008) and teleological (finalised) construct. If entrepreneurship research does not overlook the entrepreneur, as mentioned earlier, it does not explicitly take into account its human and social dimensions, i.e., the fact that "individuals are not just information processors only interested in themselves; they are also tangible connections, fasteners, affiliations to communities, they are emotional beings, and yes they have a body" [Tsoukas, (2005), p.29]. ...
... ». De la logique d'action du dirigeant propriétaire dépend la capacité combinatoire de l'entreprise (Marchesnay, 2002 ;Julien, 2005). Une des caractéristiques de la petite entreprise tient à son potentiel de ressources limitées. ...
L'entreprise artisanale représente une entreprise française sur trois et exerce une des 510 activités artisanales, répertoriées dans 4 secteurs différents. Etre dirigeant propriétaire d'une entreprise artisanale ne s'improvise pas. Plus de la moitié des entreprises ont disparu au bout de 5 ans (D'Amboise et Gasse, 1982 ; Baldwin, Gorecki, 1991 ; Gasse, 1996 ; OCDE, 2002 ; Picard, 2006 ; Boughattas, Bayad, Schmitt, 2006; Ndangwa et al, 2007 ; Jaeger, 2009), du fait, entre autres, d'un problème de méconnaissance du métier d'entrepreneur (Boughattas, Bayad, Schmitt, 2006). Les compétences sont les facteurs clés de succès de la compétitivité de l'organisation et, par conséquent, une condition nécessaire à sa pérennité (Prahalad et Hamel, 1990 ; Grant, 1991 ; Amit et Schoemaker, 1993; Peteraf, 1993 ; Hoskisson et al, 1999; Fourcade, Polge, 2006 ; Wernerfelt, Polge, 2008). Ce travail se propose d'explorer le rôle des compétences du dirigeant propriétaire artisan dans la manière dont il pérennise son entreprise. Une étude qualitative de type compréhensive a été menée auprès de 30 entreprises artisanales et 33 dirigeants propriétaires artisans. L'analyse comparative se fonde sur l'étude de l'ambivalence des compétences techniques, propres à la pratique d'un métier, et des compétences managériales, requises pour gérer l'entreprise artisanale. Elle s'appuie également sur l'analyse des différents niveaux de compétences (individuel, organisationnel, stratégique, environnemental) mobilisées par le dirigeant propriétaire artisan. In fine, les résultats de notre recherche permettent d'identifier les stratégies déployées pour pérenniser l'entreprise artisanale, via différents schémas de combinaison des compétences. Les résultats de cette recherche permettent ainsi de dépasser le concept classique de compétence et d'enrichir la notion de développement de l'entreprise artisanale par le prisme de la pérennité organisationnelle.
... In his theorizing of entrepreneurship, Julien (2005) transposes the work of Habermas as a theoretical framework suitable for studying entrepreneurial action in a particular situation: where a highly uncertain and ambiguous context pushes the actors towards strong procedural and social rationality (as opposed to substantial rationality of acquired knowledge). ...
The new digital environment and the COVID-19 crisis, having drastically increased the amount of teleworking and e-commerce, seem to have benefited GAFAM and digital platforms. Under the current conditions, SMEs and traditional businesses are forced to look for adaptive strategies. Some researchers (e.g. A. Carmeli and G.D. Markman) argue that they SMEs and traditional businesses need to build entrepreneurial and organizational resilience . And it is in this respect, in particular, that psychology can be usefully mobilized to analyze new forms of economic competition. On these grounds, the authors of the paper defend the idea that the SMEs and traditional businesses will be able to exist and assert themselves against their new competitors. In this new interconnected, turbulent and uncertain environment, this self-assertion passes through a strategic and organizational reconfiguration, but also and above all, through entrepreneurial action in its effectual logic which can lead to resilience and, moreover, to antifragility .
... Alongside their quantitative impact in the global economy, society, and environment, research has explored the qualitative aspects of SMEs [36,37], namely the way their specificities facilitate the connections with stakeholders, which can further translate into increased sustainability: organizational flexibility, proximity with local communities and environment, and capacity to easily access various networks. These specificities are presented in academic literature as "natural assets" [38][39][40][41] of SMEs that contribute to sustainable innovation and corporate social responsibility. ...
Current research shows that SMEs’ social and environmental actions are fragmented and informal, and few have formal policies and intentions. At the same time, many SMEs are engaged with environmental policies, often not knowing it. Concurrently, there is a gap between the pro-environmental attitudes of the SMEs managers, who are often seen as the main drivers for the firm’s behavior, and the policies implemented in reality in their firms. To this end, our research’s objective is to explore pro-environmental behavior, both at the individual and firm level, to identify connections between these levels and measures but also with firm’s and managers’ demographics, based on a study of Romanian SMEs. The descriptive analysis and factor analysis including tetrachoric correlation methods were used to explore these behaviors and the associations between them. The results confirm the research’s hypothesis and show that there are positive connections between the “green” behaviors at the individual level and in the SME context. Moreover, comparative analysis provided evidence of differences in the adoption of environmental practices, which were based on the firm’s demographics and manager’s characteristics. Simultaneously, five typologies of pro-environmental behavior in SMEs were identified and described, depending on the additional investment necessary and allocated resources, on the changes in organizational structure, and on the manager’s personal involvement. These findings contribute to a better understanding of the environmental improvement policies in SMEs and may help policy-makers tailor interventions and SMEs managers learn from good practices of their peers.
... Ainsi, les travaux des chercheurs mettent en évidence des conceptualisations de l'entrepreneuriat basées sur les pratiques, les activités, les comportements (Fillion 1997 ;Verstraete et Fayolle 2004), ou des approches qui abordent les caractéristiques de l'entrepreneur, ou le processus de transformation des idées en un produit/service afin de les commercialiser sur le marché (Johnson 2001 ;Fayolle 2004 ;Welter et Lasch 2008). Du fait de sa nature multidimensionnelle (Julien 2005 ;Landström 2005), l'entrepreneuriat est souvent conceptualisé par plusieurs chercheurs (Shane 2003 ;Fayolle 2004) en tant qu'activités de conception (divers modes de reconnaissance d'opportunité), de lancement, de développement et d'exploitation de nouvelles entreprises (processus de formation des ressources). Ainsi, le comportement entrepreneurial peut être défini comme l'ensemble des démarches/activités réalisées par le candidat entrepreneur (Hughes 2006 ;Caliendo et Kritikos 2009 ;Giacomin, Janssen, et Guyot 2016) ayant un impact sur le succès ou l'échec de l'entreprise (Delmar et Shane 2003 ;Burke, Fraser, et Greene 2010). ...
RÉSUMÉ
L’innovation logistique constitue l’une des thématiques de recherche les plus développées durant la dernière décennie dans la littérature de logistique et supply chain management. A cet égard, plusieurs chercheurs ont tenté d’exposer les mécanismes et pratiques liées à l’innovation logistique. Par ailleurs, les recherches sur l’innovation et l’entrepreneuriat ont souligné l’imbrication qui existe entre les deux concepts et ont établi des liens avec le comportement entrepreneurial. L’objectif de notre recherche est d’analyser dans quelle mesure l’adoption de comportement entrepreneurial aurait une influence sur le développement d’innovation logistique. Peu d’études empiriques ont ciblé cette thématique, ce qui nous mène à adopter une démarche exploratoire. Pour cela, nous adoptons une approche qualitative à travers des entretiens avec des prestataires logistiques marocains afin de cerner cette problématique. Les conclusions principales sont présentées et discutées afin d’analyser comment elles contribueraient à la compréhension des pratiques actuelles de l’innovation logistique.
... Cela ouvre la porte à différentes études sur la manière dont les entrepreneurs conçoivent leurs idées -notamment par rapport à leurs savoirs et leurs expériences. Cela attire aussi l'attention sur les capacités des entrepreneurs à donner du sens à ces interactions environnement/savoirs/expérience pour créer des opportunités -offrant ainsi un écho pertinent aux travaux portant sur les signaux forts/faibles, à l'importance du capital social et du réseau et à l'articulation des opportunités dans le temps (Julien 2005 ;Warnier, Lecocq & Demil 2018). ...
Entrepreneurial cognition. Issues and perspectives for the study of entrepreneurship
To help locate the contributions of this special issues’ articles within contemporary studies of entrepreneurship, we propose a short overview of the premises, notions and challenges inherent to research on the affective and cognitive dynamics of entrepreneurship. We then present the five articles forming the special issue – highlighting in passing certain elements that seem particularly insightful. We conclude our overview with a brief summary of the most promising avenues of future research.
... Plusieurs chercheurs (Torres, 1999 ;Julien, 2005 ;Filion, 2007) soulignent que les montants de chiffres d'affaires et de total de bilan fluctuent selon les années. Seul le nombre d'employés reste relativement stable et facilement vérifiable. ...
Cette thèse porte sur la mise en place d’un ERP (Enterprise Resource planning) dans un groupe de petites filiales à travers une recherche action canonique multi-cycles menée par le chercheur, directeur de projet ERP durant deux ans. Les filiales sont confrontées à de multiples défis : déployer un ERP standard tout en préservant leur flexibilité, concilier les contraintes groupe et contraintes locales, faire avec les moyens du bord vu les ressources limitées. Ce contexte constitue une opportunité pour approfondir la théorie du bricolage, peu mobilisée dans la littérature ERP. Les résultats montrent des processus de bricolage collectif multi-niveaux : intra-filiales, inter-filiales et groupe. Ces processus de bricolage permettent une amélioration continue de l’ERP et son appropriation, et conduisent au final à la conception et l’usage de solutions difficiles à imiter, ce qui génère un avantage compétitif. Ces processus de bricolage collectif supposent des conditions initiales propices, et une évolution d’une symbolique contraignante (ERP standard, best practices) vers une symbolique habilitante. Chemin faisant, le bricolage contribue à développer le réservoir et les capacités créatives, ce qui décuple en retour le potentiel du bricolage, favorisant simultanément les innovations technologiques et managériales.
... (Green Paper, Entrepreneurship in Europe, 2003) Termenul "antreprenoriat" provine din cuvântul francez "entreprendre", care în contextul afacerilor semnifică "a întreprinde, a începe o afacere". Frecvent, antreprenoriatul este asociat cu procesul de creare a unei noi întreprinderi, antreprenorul fiind cel care face acest lucru (Julien, 2005). Accepţiunea dată antreprenoriatului de cei mai mulţi cercetători are la bază ideile dezvoltate de Schumpeter (1934), potrivit căruia antreprenorul este "persoana care vrea şi poate transforma o idee nouă într-o inovaţie reuşită". ...
Lucrarea intitulată “Managementul inovării” tratează inovarea din
perspectiva organizaţiei. În context organizaţional, inovarea are materializări
diverse, include înnoirea produselor şi tehnologiilor, dar şi schimbările
organizatorice sau ale modelelor de afaceri. Realizarea acestor schimbări poate
avea efecte asupra calităţii, eficienţei, cotei de piaţă, asigurând îmbunătăţirea
competitivităţii şi sustenabilităţii organizaţiei. Cum aceste demersuri nu au
niciodată un punct de încheiere, înscrierea pe o spirală neîntreruptă a succesului
reclamă reluarea în permanenţă a procesului de inovare, ceea ce nu este posibil
fără un management eficient şi eficace al inovării. La aceste aspecte se referă
prezenta lucrare, care scoate în evidenţă faptul că inovarea nu este un simplu
eveniment, ci presupune procese coerente, structuri, resurse, metode şi
instrumente de management specifice. Toate acestea definesc sistemul de
management al inovării.
... Parmi celles qui retiennent l'attention dans le cadre de cette recherche, soulignons ses stratégies et processus qui sont souvent intuitifs et peu formalisés (Levratto, 2003 ;Julien, 1993Julien, et 2005. ...
L’importance pour les entreprises de tous les secteurs, tailles ou degrés de maturité d’adopter des processus d’innovation continue n’a plus à être démontrée. La forte pression concurrentielle de la dernière décennie a permis de placer l’innovation au premier plan des préoccupations des dirigeants d’entreprise. Or, bien que le contexte des affaires soit favorable à cette reconnaissance, on constate encore que beaucoup de PME hésitent à s’engager dans des activités intenses d’innovation où dans des activités présentant un fort degré d’incertitude. Il semble que ce soit les taux élevés d’échec de ces activités qui freinent les entrepreneurs, ces échecs s’expliquant en bonne partie par l’absence d’une prise en compte des risques qu’elles comportent. Lorsque les risques sont identifiés, ils peuvent être gérés et contrôlés. Mais leur identification exige des compétences spécifiques et diverses pouvant faire défaut dans les PME. Des entrevues conduites auprès de plusieurs dirigeants de PME innovantes montrent que ces entreprises présentent plusieurs lacunes en matière d’identification des risques des projets d’innovation même si certaines compétences sont présentes, étant donné l’influence dominante du profil des individus qui n’est pas prise en compte par les responsables des projets.
Mots clés : Innovation, Risque, Incertitude, Perception, Succès
... Ces préliminaires nous signalent deux angles morts des travaux relatifs à la culture et à l'entrepreneuriat. En premier lieu, l'échelle de mesure utilisée pour la culture ne se situe peutêtre pas au niveau le plus approprié c'est-à-dire le milieu entrepreneurial constitué par l'environnement le plus proche de l'entrepreneur (Julien, 2005). En second lieu, l'entrepreneuriat est cantonné dans son paradigme de création d'une organisation qui, sans pour autant être faux, est incomplet et restrictif (Verstraete et Fayolle, 2005) notamment parce qu'il omet l'innovation. ...
... The governance of clusters is based on intermediary actors (such as the organization, Écotech) that facilitate the conditions of knowledge sharing, linkages and collective action between stakeholders, in certain contexts creating the conditions for a democratic, multi-stakeholder governance. Intermediaries are defined in the literature as entities (organizations or individuals) that enable economic actors (such as firms) to access the external sources needed for innovation (Tremblay et al., 2012;Julien, 2005;Smedlund, 2006). This is said to be achieved by both direct and indirect means: either by explicitly making resources available, or acting as a broker to facilitate linkages with other actors who hold the resources. ...
This article investigates the role of a local cluster as a mechanism for addressing the institutional challenges of the green transition, with a focus on how local cluster dynamics shape the position and mobilization of social actors. It involves a case study of Québec’s cleantech industry cluster and twenty-five interviews with leading industry, intermediary and union stakeholders representing the diversity of the local industry. We found that in addition to the conventional role of enhancing innovation and commercialization in the local industry, the cluster also plays a formative role in shaping the position and collective mobilization of actors vis-à-vis the green transition, a global social movement toward a greener and healthier world.
JEL Codes: L10, O35, O30, P40
... Santiago (2009) Apesar dessa expansão, os estudos e pesquisas sobre empreendedorismo também realçam as dificuldades de abertura e, principalmente, no que se refere à gestão dos negócios, além dos entraves burocráticos e as barreiras para formalização; considerando as dificuldades para empreender (abrir, gerir e manter um empreendimento), também se faz necessário perceber os diferentes tipos de empreendedorismo ou motivações para empreender, bem como o que pode ser feito no que concerne a estratégias de desenvolvimento dos negócios, como lembra Julien (2005), de que o papel do Estado deve se pautar em cinco ações: a de orientar, ligar, apoiar, estimular e facilitar. ...
Este artigo é resultado de um estudo sobre a implementação do Programa Trabalho e Empreendedorismo da Mulher em Pernambuco (PTEM), as concepções de suas participantes sobre empreendedorismo (foco do Programa) e percepções sobre benefícios advindos da participação em suas atividades. Para esta pesquisa de cunho qualitativo foram utilizados como instrumentos metodológicos a pesquisa bibliográfica e a documental, entrevistas com quatro gestores e com dezessete beneficiárias da política, a observação e ainda uma análise do conteúdo explicitado no material didático utilizado nos cursos e oficinas. Os resultados obtidos apontaram para uma perspectiva positiva do empreendedorismo, como potencializador de desenvolvimento econômico, desconsiderando os aspectos negativos, como os indicados em estudos e pesquisas que realçam as dificuldades de abertura e, principalmente, no que se refere à gestão dos negócios, além dos entraves burocráticos e as barreiras para formalização. Além disso, poucas estabeleceram relação entre trabalho e empreendedorismo, nem houve a percepção da criação e desenvolvimento de negócios como uma forma de trabalho e sustento.
... Pour définir les contours d'un écosystème entrepreneurial, tel qu'un village entrepreneurial, (Julien, 2005) ou de grappes industrielles ou clusters (Cassidy, E. et al, 2005). Cassidy et al, 2005). ...
... Pour définir les contours d'un écosystème entrepreneurial, tel qu'un village entrepreneurial, (Julien, 2005) ou de grappes industrielles ou clusters (Cassidy, E. et al, 2005). Cassidy et al, 2005). ...
Présentation générale de la problématique Ces dernières années, la création des conditions favorables en vue d'assurer la naissance, la croissance et la pérennité des entreprises innovantes a suscité beaucoup d'intérêt dans plusieurs économies du monde. Chercheurs, entrepreneurs, investisseurs, banquiers, capitaux-risqueurs, pouvoirs publics, organisations à but non lucratif (OSBL)…sont tous unanimes sur la nécessité de bâtir l'économie à forte croissance sur une culture entrepreneuriale audacieuse et l'innovation. L'intérêt pour ce phénomène est perceptible depuis une dizaine d'années par le nombre grandissant d'études (Joyal, 2014). Et depuis toujours, la création ainsi que la pérennisation des entreprises innovantes demeure l'un des principaux défis de plusieurs pays. L'un des facteurs explicatifs de ce phénomène est leur poids économique et social à travers la création d'emplois, la génération des profits et l'innovation et sur le développement technologique. Cela est d'autant plus vrai et préoccupant lorsqu'il s'agit de petites et moyennes entreprises (PME), de très petites entreprises (TPE), des entreprises innovantes en phase de démarrage très vulnérables, de projets ou encore de simples idées. Pourtant, d'aucuns savent que démarrer une entreprise est un processus complexe surtout lorsque les contours du projet ne sont pas clairement définis (Attour et Burger-Helmchen, 2014) ou lorsque le modèle d'affaires n'est pas encore testé et validé, mais aussi le produit n'est pas encore adopté. La littérature est abondante sur l'importance d'un système national d'innovation solide dans un pays. Il se dégage, par là, un large consensus entre chercheurs et praticiens sur le fait que l'avenir de l'économie dépend grandement de la capacité des acteurs à créer et préserver la richesse en s'appuyant davantage sur la créativité, améliorant l'innovation et en promouvant l'entrepreneuriat (Eshun, 2009). C'est peut-être pour cette raison que semble émerger depuis plusieurs années l'idée de soutenir et d'accompagner les porteurs de projets innovants à travers des incubateurs et des accélérateurs d'entreprises, eux-mêmes dans une perspective plus globale de création des écosystèmes entrepreneuriaux.
... Elles sont complétées par des entretiens informels et par un groupe témoin composé de quatorze participants d'une durée de quatre heures. Le groupe témoin est formé de ce que nous appelons les acteurs du milieu entrepreneurial c'est-à-dire l'environnement socio-économique proche de l'entrepreneur et de la petite entreprise (JULIEN, 2005). Les participants au groupe témoin font partie des services d'appuis aux entrepreneurs et aux entreprises : institutions d'encadrement, centres de formation professionnelle, service de conseil et de crédit, service d'appui technique. ...
We propose an analytical frame of the relation entrepreneurship-territorial development, emphasizing the contribution of a collective entrepreneurship to the development of territories. Our demonstration is grounded on two referential groups: on the one hand, the approach by the collective entrepreneurship, at the inter-organizational level; on the other hand, the concept of territory requires clarification. The pragmatic dimension is based on a case in a region of Madagascar. The methodological choice lies in a not participative observation, with semi directive interviews interpreted through phenomenological storytelling. The results underline a collective and territorialized entrepreneurial fact, sustaining the territorialisation process, viewed as the construction, from a neutral space, to a territory supporting an actors' dynamic, seen as meta-organizational. The part of the entrepreneurship, extending beyond the creation of new firms, widens in the capacity to co-build a common resource inferring the process of the territorial development.
... D'une part, leurs activités prises ensemble ont un impact significatif sur l'économie, le social (Filion, 2007) et l'environnement (Hitchens et al., 2005 ; Williamson et al., 2006). D'autre part, les caractéristiques des PME en termes de proximité avec le milieu, de flexibilité organisationnelle et de capacité à intégrer des réseaux sont des atouts naturels pour produire des innovations (Carrier, 2007 ; Julien, 2005). Pour faire face aux enjeux du DD et de l'innovation, la PME peut poursuivre des objectifs de durabilité et de rentabilité. ...
... En somme, au-delà d'un réservoir de ressources, le milieu exerce un rôle majeur en matière de formation, de circulation et de partage de l'information et des connaissances. Les études restent pourtant assez silencieuses sur ces processus collectifs localisés qui façonnent les structures économiques spatiales et les secteurs et dans lesquels les entrepreneurs interagissent avec d'autres agents à travers différentes échelles géographiques (Julien, 2005) 5 . Elles sont largement focalisées sur les conditions territoriales de l'activité entrepreneuriale et il s'agirait bien plus de se centrer sur la dynamique co-évolutionnaire sous-jacente à cette activité (Stam et Bosma, 2015). ...
(L)oin de prétendre embrasser l’ensemble des connaissances produites dans le champ, ce chapitre vise à en organiser les évolutions et enjeux à l’aune d’une part de deux dimensions structurantes de la pratique entrepreneuriale – l’espace et le temps – et d’autre part de la tension continuellement à l’œuvre dans les conduites entrepreneuriales entre légitimité et émancipation. L’utilisation de ces quatre mots-clés de l’entrepreneuriat permettra de revisiter des thèmes importants en entrepreneuriat dont certains ont fondé le champ. Je tenterai de mettre en évidence que, pour passer la promesse des fleurs, les théories gagneraient à remettre à leur agenda quelques lignes de force dont elles se sont probablement éloignées. A trop mettre l’accent sur la nécessité de légitimer à la fois le projet entrepreneurial et les identités entrepreneuriales, nous avons ainsi peut-être perdu l’essence subversive de l’« entreprendre » mais aussi le projet émancipatoire au cœur de l’entrepreneuriat. De la même manière, la tentation d’une abstraction théorique du processus entrepreneurial nous a peut-être écartés de l’expérience entrepreneuriale vécue dans sa pleine indétermination ; l’opportunité constituant à ce titre la fiction théorique la plus confortable. L’espace de l’entrepreneur s’est de son côté éloigné d’une approche strictement géographique pour s’enrichir de dimensions symboliques, processuelles et émancipatoires qui contribuent à réinventer les formes collectives de l’« entreprendre ». En conclusion, j’envisagerai quelques perspectives autour des approches critiques en entrepreneuriat qui laissent présager certains renouvellements théoriques du champ. Ces renouvellements recommandent à la fois une conversation de l’entrepreneuriat avec d’autres sciences humaines et sociales et l’invention de nouveaux concepts.
... This is known as social capital, and is particularly useful at the start-up stage (Lin, 1999). Networks are also widely believed to be key elements in supporting entrepreneurship (Julien, 2005). ...
In recent years the subject of women's entrepreneurship has attracted attention from a number of researchers, most of whom have compared the situation of women entrepreneurs to that of their male counterparts. Attempts have been made to identify women's motivations, management styles, business performance, training needs, access to funding and participation in business networks, as well as how they balance work and family. This paper presents a summary of all this work, highlighting both its limitations and some avenues for future development. The fi ndings show that very few signifi cant differences generating advantages or disadvantages for women entrepreneurs have been shown to exist, and that it is much more interesting to take an alternative view of the situation, for example by examining the overall situation of women entrepreneurs.
... Czarnitzki et Spielkamp (2000) L'industrie du service n'est donc plus considérée comme une industrie «périphérique» à celle du secteur manufacturier, mais plutôt une composante dynamique et essentielle au développement et à la création de valeur de cette dernière (Wirtz, 2000;Léo et Philippe, 2006a). Dans l'économie de la connaissance, où les entreprises peuvent de moins en moins dominer leur marché ou assurer une compétition efficace aux autres (Julien, 2005) (Czarnitzki et Spielkamp, 2000 ;MDEIE, 2006). ...
Le secteur des services joue un rôle dominant dans l'économie de la plupart des pays industrialisés. Au Canada, en 2003, il est à l'origine de 69% du produit intérieur brut (PIB) et il emploie 75% de la main-d'oeuvre, plus que les entreprises manufacturières. Mais ce secteur est particulièrement difficile à cerner, étant donné notamment, l'importante hétérogénéité dans les activités des entreprises de services, des modes de fonctionnement, des marchés desservis, de la taille des entreprises. On peut cependant regrouper minimalement les entreprises sous deux dimensions, soit celle du service aux particuliers et celle du service industriel ou du service aux entreprises. Ce dernier groupe retient particulièrement notre attention, puisque les entreprises de services industriels sont devenues indispensables au «réseau manufacturier». Dans le contexte d'affaires actuel où les entreprises manufacturières, dont les PME, peuvent de moins en moins assurer seules leur compétitivité et à partir de leur mode de fonctionnement traditionnel, la collaboration avec des PME de services apparaît comme une solution efficace. Dans cette optique, quels sont les «services» les plus stratégiques pour la compétitivité des PME manufacturières et quels sont les facteurs clés qui contribuent à leur performance? Ces questions constituent les bases d'une programmation de recherche sur laquelle nous allons travailler pendant les prochaines années. Nous présentons quelques éléments de réflexion à partir d'un cadre conceptuel que nous avons en nous référant à l'entreprise réseau, qui est considéré comme un mode d'organisation de plus en plus essentiel dans l'environnement d'affaires actuel.
The role of entrepreneurial finance is of utmost importance in facilitating innovation, job generation, and economic expansion, particularly in developing economies such as Benin. Nevertheless, the obstacles presented by rigorous regulations may impede entrepreneurs’ access to financial resources and hinder their potential for growth in the nation. This chapter examines the pressing matter of effectively tackling the obstacles of entrepreneurial finance within the context of stringent and changing regulations in Benin. The chapter investigates the regulatory framework of the entrepreneurial financial state and identifies the primary obstacles entrepreneurs face in securing financial assistance for their ventures. The chapter further examines the effects of these challenges on the expansion and long-term viability of start-ups and small and medium-sized enterprises (SMEs) within the nation. By combining primary and secondary data, this chapter provides insights into the viewpoints of entrepreneurs, investors, and policymakers regarding the current regulatory landscape. This study will explore potential strategies to alleviate the negative impacts of stringent regulations on entrepreneurial finance. Reforms in policy that make regulatory processes more efficient, expand access to financing, and foster an environment attractive to investors will be encouraged. Benin's sustainable and inclusive economic growth will benefit from implementing these ideas, as will the empowerment of entrepreneurs.
De nombreuses études sur le développement territorial, recourant le plus souvent aux méthodes positivistes, ont été menées dans le but d’expliquer pourquoi on trouve des différences de dynamisme entre les régions périphériques et les autres, plus centrales. Les résultats, limités à trop peu de variables plus ou moins interdépendantes, ne convergent pas. À partir des données disponibles auprès des 97 municipalités régionales de comté (MRC) québécoises, nous revenons sur ces variables en les examinant sous quatre grandes dimensions socioéconomiques, de façon à mieux comprendre leur importance et leur complémentarité. Pour ce faire, nous recourons non seulement aux régressions quantitatives, mais aussi à des analyses qualitatives. Le tout est complété par une approche phénoménologique permettant de générer plusieurs variables complémentaires, ce qui donne finalement 15 variables socioéconomiques, une variable socioculturelle complexe et quatre variables spatiales, tout en ouvrant la porte à deux variables informelles.
This study examined the influence of innovation on the performance of entrepreneurship in Aba, Abia State, Nigeria. Three hypotheses were formulated to ascertain whether or not there is significant relationship existing between the two intervening variables i.e. innovation and entrepreneurship performance in Aba, Abia State. Survey research design was adopted, while data were obtained through structured questionnaire and analyzed using Pearson’s product-moment coefficient of correlation. From the analysis, the result showed that there is an existing relationship between innovation and performance of entrepreneurship. Based on the findings it was concluded that for entrepreneurship to stand the test of time in the face of escalating competition in the emerging economies like Nigeria, premium must be placed on formulating and developing innovative culture aimed at encouraging employees to bring on board innovative ideas and strategies capable of providing innovative product and services to the customers with valued and satisfying benefits better than competitors to enhance performance and productivity. The study therefore, recommended among others that entrepreneurship policies and program should be designed in ways that addresses horizontal concerns and which generates better and viable inducement for innovation activities.
Keywords: Innovation, Inducement, Entrepreneurship, Emerging Economy, Innovative Culture
L’article a pour objectif de s’intéresser à l’action entrepreneuriale. Nous montrons dans une première partie que sa présence dans la recherche en entrepreneuriat relève d’un paradoxe : elle est présente implicitement mais n’est pas considérée comme un point d’entrée pour aborder l’entrepreneuriat. Nous montrons, en fait, que ce paradoxe s’explique à la lumière des recherches qui dominent la recherche en entrepreneuriat et notamment de trois hypothèses implicites : l’absence de l’action, du réel unique et de l’individualisme méthodologique. Pour lever ce paradoxe, nous proposons un cadre pour inscrire les recherches en entrepreneuriat à partir de l’action entrepreneuriale autour de trois hypothèses explicites : le pragmatisme, le réel expérimenté et le holisme. Dans la troisième partie, nous présentons les orientations de recherche qui s’ouvrent à la communauté scientifique en entrepreneuriat autour de la définition de l’action entrepreneuriale, des perspectives méthodologiques et de la posture du chercheur comme tiers-inclus.
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This paper aims to focus on entrepreneurial action. The first part shows that its presence in entrepreneurship research is a paradox: it is present implicitly, without being considered as an entry point for approaching the discipline. This paradox can be explained in the light of the dominating research in entrepreneurship and, in particular, of three implicit assumptions: the absence of action, reality considered as unique, and methodological individualism.
The second part shows that to remove this paradox, we must design a framework for anchoring entrepreneurship research in entrepreneurial action around three explicit hypotheses: pragmatism, experienced reality, and holism. In the third part, we present the research directions that are opened up to the scientific community in entrepreneurship around the definition of entrepreneurial action, methodological perspectives, and the researcher’s position as an included third party.
From internationalization to the evolution of firms in Sub-Saharan Africa: The case of the BGFIBANK GABON Group
This article provides new insights into the process of internationalization of companies based on Uppsala’s new model. The empirical study focuses on the experience of the BGFIBank Group, a Gabonese company that successfully expanded its activities from 2000 to 2017 in eleven countries on two continents. We have conducted a longitudinal case study based on a variety of data sources, including semi-structured interviews with senior managers that have been the subject of a thematic analysis. The findings make it possible to identify factors that explain the internationalization and evolution of African multinational firms such as : geographical proximity, past experiences, competencies, personal and professional networks and formal and informal networks. More specifically, our study reveals the relevance of Uppsala’s new model for understanding in depth and longitudinally the key factors of BGFIBank Group’s expansion trajectory across national borders.
Les recherches dans le champ de l’entrepreneuriat ont été traversées par différents courants qui ont, pour la plupart, poursuivi un objectif de normalisation de règles et de comportements, censés assurer la réussite d’un projet d’entreprise. Bien souvent, ces études ont omis de prendre en compte toute la complexité de la personnalité de l’entrepreneur. De même, dans l’étude du capital humain entrepreneurial, les chercheurs n’ont eu de cesse de tenter de mesurer et d’évaluer le phénomène, au risque d’adopter des logiques réductionnistes. Il est étonnant que l’apport de l’effectuation n’ait pas été pris en compte dans les études portant sur l’influence des formations en entrepreneuriat vis-à-vis de leur réussite future. Cet article pointe les risques émanant de la poursuite d’une telle logique, tout en insistant sur la nécessité de s’intéresser à l’expérience de l’entrepreneur, pour mener de nouvelles études dans le domaine du capital humain entrepreneurial. A ce titre, nous esquissons une proposition conceptuelle du capital humain entrepreneurial par l’approche de l’agir entrepreneurial.
Le Québec comporte de nombreuses villes modèles aménagées et développées par des entreprises forestières ou minières. Kénogami est l’une de ces villes modèles qui constitue maintenant un quartier de l'agglomération de Saguenay. L’objectif de cette recherche est de réaliser un portrait historique, urbanistique et socioéconomique de ce territoire aujourd'hui en mal de développement de même que de comparer les stratégies de revitalisation actuellement en cours (stratégies commerciale, patrimoniale et communautaire). Nous tenterons également de vérifier dans quelle mesure les stratégies de revitalisation rejoignent l’approche de la revitalisation urbaine intégrée.
Ce texte vise à traiter des changements de paradigmes en développement régional. Plus précisément, il s’agit d’illustrer le retour des grands projets à l’aide de deux exemples affichant des similarités, soit le nord québécois et l’Afrique subsaharienne. Nous aimerions d’abord discuter de ce qui semble constituer un virage significatif dans les théories et les stratégies dans le champ du développement territorial, soit le retour des grands projets de développement depuis le début de ce millénaire. Dans un deuxième temps, nous traiterons des grands projets dans deux milieux spécifiques, soit le nord du Québec et le continent africain.
Resumen El presente trabajo de investigación tiene como objetivo principal identificar los factores que determinan el crecimiento de la Micro, Pequeña y Mediana Empresa establecida en el Estado de Quintana Roo, México. Se utilizó el tipo de investigación correlacional, mediante la aplicación de un análisis factorial y un modelo de regresión múltiple. Para obtener datos se analizan 194 empresas establecidas en las tres zonas económicas del Estado (Norte, Centro y Sur). Los resultados obtenidos indican que los factores que inciden en el crecimiento de este tipo de empresas son: el entorno, las características de la empresa y las características del empresario. Siendo el primero el más significante (estadísticamente). Se concluye que las disposiciones regulatorias y los incentivos económicos implementados por el gobierno mexicano representan el principal determinante en el crecimiento de la Micro, Pequeña y Mediana Empresa establecida en el Estado de Quintana Roo.
The services sector plays a dominant role in the economy of most industrialized countries. In Canada for instance, this sector employs approximately 75% of the labour force, thus more than the manufacturing sector, and comprises both services to individuals/consumers and to organizations/enterprises. In this regard, industrial service SMEs (small and medium-sized enterprises) are the object of particular attention from governments, given that they have become indispensable to the manufacturing and innovation “networks” of countries such as Canada. In the new global, knowledge-based economy, manufacturing enterprises, including SMEs, can rarely maintain or increase their competitiveness alone, hence the strategic necessity to collaborate with industrial service SMEs, most often within a network organization context. In this perspective, what “services” are most strategic and what are the key determinants of the performance of industrial service SMEs? In this paper, we develop a conceptual framework as a foundation to a research program designed to answer such questions, highlighting these organizations’ needs and challenges with regard to their business practices. This framework’s usefulness is illustrated by presenting an expert diagnostic system meant to evaluate and link the practices and performance of industrial service SMEs, and whose design is based on the conceptual framework.
Cet article a pour objet de proposer une autre manière d’appréhender le processus entrepreneurial que celle ancrée dans une vision individualiste. Pour ce faire, il documente une forme spécifique d’entrepreneuriat collectif, celle dans laquelle l’organisation impulsée est un contexte entrepreneurial (et non une entreprise ou une activité innovante). Il repose sur l’étude longitudinale d’une scène musicale locale reposant essentiellement sur les pratiques amateurs et le bénévolat. S’inscrivant dans l’approche processuelle en entrepreneuriat (Steyaert, 2007) et dans les travaux sur l’ancrage territorial de l’entrepreneuriat (Julien, 2005), il s’intéresse aux interactions entre acteurs et aux phénomènes d’encastrement pour répondre aux questions suivantes : comment se forme un tel contexte ? Que produit-il ? Quel est son processus d’organisation ? Les résultats défont l’évidence d’une vision causale et linéaire du processus entrepreneurial ; une telle approche ne permettant pas de saisir le phénomène collectif étudié. L’analyse montre un acte collectif de création que l’on peut qualifier d’auto-organisé et émergent. L’intérêt des résultats est alors à rechercher dans une meilleure compréhension de la complexité et de la créativité du processus entrepreneurial.
A metodologia Pedagogia Empreendedora (PE) é uma abordagem pedagógica projetada para apoiar a aprendizagem empreendedora no ensino fundamental. Com base em sistemas e pensamento visionário, a PE foi desenvolvida para dar suporte à processos de aprendizagem e ação voltados ao contexto empreendedor. O programa utiliza materiais elaborados especialmente para este projeto. No ano de 2002 foi realizado um teste-piloto. Já em 2003 e 2004, 6.352 professores e 173.304 estudantes entusiasticamente participaram do programa, em 1.566 escolas de ensino fundamental, no Estado do Paraná, Brasil. Em todo o país, um total de 340 mil estudantes estiveram envolvidos no projeto, totalizando 123 cidades num período de dois anos. Este artigo apresenta o conteúdo e resultados da aplicação da PE e discute a importância do programa para o florescimento do espírito e da ação empreendedora, com base na descrição e discussão do projeto realizado no Paraná. Trata-se do olhar para o ensino do empreendedorismo através das lentes da autoidentidade, da democracia, da cooperação e da aprendizagem, elementos considerados como pilares na construção do autodesenvolvimento.
Notre article s'intéresse aux aspects culturels pouvant avoir une influence sur les activités entrepreneuriales dans un pays méditerranéen, l'Algérie. Notre étude, basée notamment sur les travaux de Calza et al (2010) et de Karajalainen (2010), met en perspective un certain nombre de critères culturels pouvant avoir une influence sur la « culture entrepreneuriale » de futurs jeunes entrepreneurs algériens. Une enquête est menée auprès d'une population d'étudiants en Management se destinant au métier d'entrepreneurs dans un futur proche.
Résumé
Alors que la mondialisation pousse les entreprises et les États à construire leur croissance en dehors du cadre national, cet article vise à mettre en évidence les modalités de l’internationalisation des PME libanaises. À partir des analyses théoriques de cette question proposées par la théorie incrémentale (Uppsala), la théorie des réseaux et la théorie économique (IDE), est construit un protocole d’enquête permettant d’apprécier les modalités d’insertion d’un échantillon de PME dans les échanges internationaux. Nous montrons que les formes d’internationalisation observées sont diversifiées sur le plan des modalités et des stratégies mises en oeuvre. La section 1 propose une revue de littérature sur les trois théories de l’internationalisation qui conditionnent le questionnement empirique. La section 2 décrit le contexte libanais qui sert de toile de fond à l’analyse factuelle à partir duquel nous construisons un cadre conceptuel de l’internationalisation des PME. La section 3 présente les résultats ainsi qu’une discussion.
Résumé
Pour mieux assurer son déploiement, tout nouveau paradigme tend à laisser de côté les exceptions pour mieux s’arrêter aux concepts permettant de mieux le distinguer. C’est ce qui est arrivé avec la théorie du développement ou de l’entrepreneuriat endogène, même lorsqu’elle s’applique à une métropole. Mais, à mesure que le paradigme se renforce, il convient d’analyser ces exceptions pour mieux comprendre que, si la synergie entre les ressources locales et ainsi le capital social créé, soutenue par les réseaux et la proximité, se développe, elle n’atteint pas systématiquement et en même temps toutes les parties du territoire. La question que nous voulons traiter dans cette note de recherche est donc finalement d’expliquer comment inciter ces zones comme l’arrondissement montréalais de LaSalle à profiter ou à suivre le courant pour ne pas prendre trop de retard ?
Depuis plus de 20 ans, dans toutes les sciences sociales, on a beaucoup réfléchi et aussi beaucoup utilisé la notion de capital social. En sciences de la gestion elle a favorisé la prise en compte de la manière dont les entrepreneurs utilisent leurs relations pour mobiliser les ressources, tangibles et intangibles, dont ils ont besoin pour démarrer ou développer leur entreprise. Si, avec Torrès, on peut dire que la richesse d’une PME « […] s’évalue […] à la taille du carnet d’adresses de son dirigeant » (Torrès, 1999, p. 71), on comprend aisément qu’un concept qui aborde directement la question de la place et du rôle des relations sociales dans le développement des PME retienne l’attention des chercheurs et des praticiens. Dans la foulée des travaux de Granovetter (1973) et des progrès de la sociologie économique (Portes, 2010), l’encastrement de l’action économique dans les relations sociales est devenu de plus en plus évident et c’est dans ce contexte favorable que s’est développée la notion de capital social.
Tout ce travail n’a malheureusement pas encore permis de créer un réel consensus autour de la définition du capital social et de ces effets ni non plus sur la manière dont il devrait être mesuré. La notion reste ambiguë : elle a tous les attributs d’un concept utile qui permet de mieux comprendre ce qu’est une PME et ce qui s’y passe, notamment le rôle et la place des réseaux et des interactions, mais on ne sait pas toujours précisément de quoi on parle lorsqu’on y fait référence. Rares sont les bilans de la littérature sur le capital social, même les plus récents, où les auteurs ne soulignent pas d’entrée de jeu la multiplicité et l’hétérogénéité des conceptions qu’on s’en fait et les débats qui s’ensuivent (Geindre et Dussuc, 2015 ; Portes, 2010 ; Woolcock, 2010 ; pour un point de vue différent, voir Kwon et Adler, 2014 ; Sibony, 2016).
À la lumière de ces considérations, il nous semble important, dans un premier temps, de faire un bilan critique de ce que la recherche dit de la notion de capital social et de faire ce portrait en incluant les travaux réalisés en sociologie ; discipline qui a donné naissance au concept et où son développement n’a pas cessé depuis les années 1980. C’est là une manière d’actualiser, de préciser et peut-être de renouveler un tant soit peu la façon dont il est utilisé, d’une part, en sciences de la gestion et, d’autre part, dans les milieux d’affaires et les organisations qui interviennent en soutien à la PME. Si la progression de l’utilisation du concept de capital social se poursuivra vraisemblablement, tant dans les milieux scientifiques que pratiques, il apparait sans doute nécessaire que les chercheurs et les intervenants qui y recourent se donnent une vision plus juste et plus complète de ses qualités et défauts. Notre objectif n’est donc pas de « mettre de l’ordre » dans un concept protéiforme, mais plutôt d’attirer l’attention sur ce que ses conceptualisations actuelles charrient avec elles pour le meilleur ou pour le pire et souvent de manière implicite.
Pour ce faire, il faut aller plus loin que simplement rappeler les définitions mises de l’avant par les pères fondateurs (Bourdieu, Coleman et Putnam) et examiner plus en détail le système théorique dans lequel chacune d’elles s’insère. C’est au prix de cet exercice critique que ceux qui désirent utiliser telle ou telle définition du capital social arriveront à se donner une image plus nette des forces et faiblesses de l’outil théorique qu’ils mobilisent et, plus généralement, de son potentiel heuristique et managérial.
Partant de cet examen théorique, nous explorerons, à partir d’histoires détaillées d’accès à des ressources externes recueillies dans le cadre d’une étude sur les relations dans l’écosystème d’innovation des technologies propres du Québec, le rôle et la place du capital social dans les pratiques d’innovation des PME de ce secteur. Ce très bref examen, davantage illustratif que conclusif, permettra de montrer la pertinence de prendre en considération les critiques qui ont été adressées à la conceptualisation usuelle du capital social si on souhaite l’utiliser pour comprendre les conditions en vertu desquelles les entreprises ont accès ou non à des ressources dans le cadre des réseaux auxquels elles participent.
This chapter aims to highlight the relationship between innovation and internationalization in the context of international development of Lebanese innovative SMEs. The problems of the commitment of these SMEs in a process of internationalization is relevant in the Mediterranean countries in general and Lebanon in particular, but few empirical studies have been done so far to understand their international development (Ramadan, 2008; Ramadan and Levratto, 2011). The role of key factors such as size, age, international cooperation and strategic planning in the international development of Lebanese SMEs has rarely been comprehensively studied. Motivated by the literature that establishes a positive relationship between innovation and internationalization, this study presents a research proposal on these SMEs to bring out certain variables that characterize them. Moreover, the aim of the study is to verify the effect of the above factors and integrates into schools of thought that attempt to demonstrate that the international development of SMEs is influenced by a context that must be identified in the case of Lebanon.
Entrepreneurs have been at centre of economists’ concerns and public policies since the beginning of the 1980s. This fact is relatively new. Since the end of the Second World War, the paradigm of the big company has prevailed. A paradigm (Kuhn, 1983) is defined as a set of interrogations, assumptions and responses starting from which a given reality becomes understandable. However, a paradigm also gives a structure to the scientific community which uses it as a reference. To question the theoretical model of reference is also to shed some doubts concerning the authority of the scientific community. On this aspect, we cannot fail to recall the acid remarks of J. Robinson, when she exposed the unrealistic nature of the production function, insufficient to explain economic reality, but absolutely necessary to make an academic career (Robinson, 1984). The paradigm of the big enterprise did not develop without clashes and conflicts. It progressively asserted itself to oppose the paradigm of a pure and perfect competition ignoring the existence of enterprises of different sizes (Walras, 1988).
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