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Les Acarospora de l'Europe occidentale et de la region mediterraneenne

Authors:
  • Herbarium MARSSJ (lichens et champignons lichénicoles ; annexe de Mirabeau 84)
r
1
1
TOME
XLI
1981
BULLETIN
DU
MUSEE
D'HISTOIRE
NATURELLE
DE
MARSEILLE
parution 1982
Vd. ankaŭ : Roux C., 2007.– Likenoj de Okcidenta Eŭropo. Suplemento 4a : eltiraĵoj 2 (extraits 2). Bull. Ass.
fr. Lichénologie, 32(2) : 5-36.
Clauzade G. et Roux C., 1982 (« 1981 »).– Les Acarospora de l'Europe occidentale et de la
région méditerranéenne. Bull. Mus. Hist. nat. Marseille, 41 : 41-93.
LES
ACAROSPORA
DE
L'EUROPE
OCCIDENTALE
ET
DE
-LA
RÉGION
MÉDITERRANÉENNE
par
G.
CLAUZADE 1 et
Cl.
ROUX
2,
avec la collaboration de R. ·
RIEUX
3
pour
les dessins morphologiques
SOMMAIRE
Résumés
..................................
.
Généralités
................................
.
1 -
Le
genre Acarospora
................
.
A.
Caractères
morphologiques
et
anato-
miques
principaux
...............
.
B.
Habitat,
répartition
.......
..
.....
.
C.
Position
systématique
et
subdivisions
II
-Nécessité
d'une
révision
du
sous-genre
Phaeothallia
................
...
.....
.
III
-
Caractères
utilisés
.....
.
.............
.
41
42
42
42
43
43
51
52
IV
-Difficultés
d'une
telle
étude
.......
..
. .
V -
Imperfections
inévitables
du
présent
tra-
vail
........
.
..........
.
....
.
....
..
.
Clé
de
détermination
........................
.
Sous-genre Acarospora . .
.......
.
..........
.
Sous-genre Phaeothallia
...................
.
Bibliographie
..............................
.
Index
alphabétique
des espèces, sous-espèces,
variétés
et
formes
......................
.
52
53
53
53
59
92
92
RÉSUMÉ
Essai
de rev1s10n
du
genre Acarospora
en
Europe
occidentale
et
dans
la
Région
méditerranéenne.
Carac-
tères
généraux
du
genre : morphologie,
structure,
habitat
et
répartition
géographique.
Position
systématique
et
distinction
des genres voisins
ou
pouvant
être
confondus
aYec lui. Subdivisions (sous-genres Acarospora
et
Phaeo-
thallia). Clé
d'identification
des espèces
et
des
principaux
taxons
infraspécifiques.
Taxon
nouveau
:
A.
badiofusca ssp. badiorubra Clauz.
et
Roux
ssp.
nov.
Combinaisons nouvelles :
A
..
cervina
v.
cervina
f.
percaena (Ach.) Clauz.
et
Roux
n.c.
A.
c.
v. conspersa
(Fr.)
Clauz.
et
Roux
n.c.
A.
c.
v.
conspersa
f.
depauperata
(Koerb.)
Clauz.
et
Roux
n.c.
A.
c.
v. conspersa
f.
sarcogynoides (Vain.) Clauz.
et
Roux
n.c.
A.
impressula v. freyi
(H.
Magn.) Clauz.
et
Roux
n.c.
A.
i.
v. hospitans
(H
. Magn.) Clauz.
et
Roux
n.c.
A.
macrospora ssp.
murorum
(Massa!.) Clauz.
et
Roux
n.c.
A.
m.
ssp.
murorum
f.
dolophana (Nyl.
in
Hue)
Clauz
et
Roux
n.c.
(1) Les Devens, 84220
GORDES.
(2) C.N.R.S.,
Laboratoire
de
Botanique
et
Ecologie
méditerranéenne,
Faculté
des Sciences de
Saint-
Jérôme,
rue
Henri-Poincaré
13397
MARSEILLE
Cédex 4.
(3)
I.N.R.A.,
Laboratoire
de Zoologie,
Domaine
St-Paul,
84000 A
VIGNON.
BULL.
MUS.
HIST.
NA'.r.
MARSEILLE
-
T.
41, 1981
A.
nitrophila ssp. nitrophila v. praeruptorum
(H.
Magn.) Clauz.
et
Roux
n.c.
A.
n.
ssp. n. v. chalcophila
(H.
Magn.) Clauz.
et
Roux
n.c.
A.
n.
ssp. n. v. inaequalis
(H.
Magn.) Clauz.
et
Roux
n.c.
A.
n. ssp. n. v. suzai
(H.
Magn.) Clauz.
et
Roux
n.c.
A.
n. ssp.
n.
v.
suzai
f.
moraviae
(H.
Magn.) Clauz.
et
Roux
n.c.
A.
n. ssp. n.
v.
suzai
f.
irregularis
(H.
Magn.)
Clauz.
et
Roux
n.c.
A.
n.
ssp. normanii
(H.
Magn.) Clauz.
et
Roux
n.c
A.
n. ssp.
normanii
v.
tyroliensis
(H.
Magn.)
Clauz.
et
Roux
n.c.
A.
nodulosa v. reagens
(Zahlbr.)
Clauz.
et
Roux
n.c.
A.
smaragdula ssp. lesdainii
(Harm.
ex
A.L.
Smith.)
Clauz.
et
Roux
n.c.
A.
s. ssp. macrophylla
(H.
Magn.) Clauz.
et
Roux
n.c.
A.
s.
ssp. smaragdula v. benedarensis (Knowles)
Clauz.
et
Roux
n.c.
A.
s. ssp. s.
v.
fusca
(B.
de Lesd.) Clauz.
et
Roux
n.c.
A.
s. ssp. s. v. halophila
(H.
Magn.) Clauz.
et
Roux
n.c.
A.
s.
ssp. s. v. pallescens (Vain.) Clauz.
et
Roux
n.
c.
A.
s.
ssp. s. v. rhagadiza (Nyl.) Clauz.
et
Roux
n.c.
A.
s.
ssp. s.
v.
rufescens
(Turn.
ex. Ach) Clauz.
et
Roux
n.c.
A.
s.
ssp. s.
v.
scyphulifera (Vain.) Clauz.
et
Roux
n.c.
41
A.
s.
ssp.
s.
v.
scyphulifera f. subdiscreta
(Vain.)
Clauz.
et
Roux
n.c.
A.
s.
ssp.
s.
v.
scyphulifera f. impressa
(Vain.)
Clauz
.
et
Roux
n.c.
A.
s.
ssp.
s.
v.
verruciformis
(H.
Magn.)
Clauz.
et
Roux
n.c.
A.
tongleti v .
paup
era
(H.
Magn.)
Clauz.
et
Roux
n .c.
A.
t.
v.
t.
f. rehmii (
H.
Magn.)
Clauz.
et
Roux
n.c.
A.
t.
v.
t.
f. variegata
(H.
Magn.)
Clauz.
et
Roux
n.c.
RE
SUMO
Provo
revizii
la
genron
Acarospora
en
okcidenta
Eùropo
kaj
Mediteranea
Regiono.
Gheneralaj
karakteroj
de
la
genro
:
morfologio,
strukturo,
kreskejo
kaj
geo-
grafia
disvastigho.
Sistematika
loko
kaj
apartigo
disde
la
genroj
proksimaj
al
konfuzeblaj
kun
ghi.
Subdivido
(subgenroj
Acarospora
kaj
Phaeothallia).
ldentigilo
pri
la
specioj
kaj
chefaj
infraspeciaj
taksonoj
.
Nova
taksono
:
A.
badiofusca v. badiorubra
Clauz
.
et
Roux
ssp.
nov
.
Novaj
kombinajhoj
:
vidu
c
hi-supr
en
la
franclingv
an
resumon
.
GÉNÉRALITÉS
1 - Le genre Acarospora l\fassal.
A.
Caractères morphologiques
et
anatomiques
principaux
42
1 -
Le
thalle
est
le
plus
rouvent
squamuleux.
Les squamules,
plus
ou
moins planes
ou
convexes,
peuvent
être
éparses
et
en
général
arrondies
ou
au
contraire
rapprochées
et
anguleuses,
d'où
des thalles plus
ou
moins
dispersés
et
squamuleux
ou
plus
ou
moins
bien délimités
et
aréolés-squamuleux. Chez
beaucoup
de thalles bien délimités, les squa-
mules
adhèrent
au
substrat
par
pratiquement
toute
leur
face inférieure
et
deviennent
ainsi
de
véritables
aréoles : de tels thalles
sont
donc
simplement
aréolés.
Parfois
même
ces
aréoles
sont
incomplètement
séparées
et
le
thalle, alors f endillé-aréolé,
tend
à
devenir
plus
ou
moins
continu
et
seulement fendillé
par
places,
comme
chez
A.
tongleli (39).
Enfin
chez
un
petit
nombre
d'
Acarospora à
thalle
non
dispersé, les
squamules
· ou les
aréoles périphériques
s'allongent
et
ac.
quièrent
un
e disposition
radiale
(ou
rayonnante)
: le
thalle
apparaît
alors comme plus ou moins
nettement
placodiomorphe :
c'est
le
cas
par
exemple
d'
A.
laqueata (44)
et
surtout
d'
A.
molybdina (50).
2 - Les algues des Acarospora
sont
des algues
protococcoïdes
vraisemblablement
des Tre-
bouxia.
La
couche algale (fig. 1)
peut
être
continue
ou
plus
ou
moins discontinue
(car
interrompue
par
des cordons
d'hyphes),
régu-
lière, c'est-à-dire parallèle
au
cortex,
ou
irrégulière
et
par
suite
plus
ou
moins sinueuse
en
coupe
transversale. Chez
A.
cervina (56),
A.
bulgarica (43)
et
A.
scabrida (55),
la
couche
algale,
très
discontinue
et
très
irrégulière,
présente,
en section transversale,
un
contour
très
irrégulièrement
et
très
profondément
sinueux,
rappelant
un
peu
la
dentelle
utérine
des
mammifères
placentaires
:
c'est
ce
que
nous appelons
une
couche algale « à
aspect
de
dentelle »
sur
une
coupe transversale.
3 - Les ascocarpes (fig. 2),
généralement
nombreux,
sont
toutefois
rares
ou
absents
sur
les aréoles
ou
les squamules périphériques
des thalles
non
dispersés. Ce sont des
apothé-
cies
jamais
lécideines (ou biatorines),
rarement
typiquement
lécanorines, pseudélocanorines
ou zéorines,
presque
toujours
cryptolécano-
rines, avec des cellules
d'algues
autour
du
parathécium
et
au-dessous de
l'hypothécium.
l\facroscopiquement, elles
sont
le plus
souvent
marginées, mais
la
marge
peut
avoir
la
cou-
leur
du
disque, celle
du
thalle
ou
une
te
inte
différente.
4 -
L'hyménium,
le
subhyménium,
l'hypothé-
cium
et
le
parathécium
sont
incolores ou
presque.
Par
contre, le
cortex
de
la
marge
est
toujours
fortement
teinté
:
habituellement
jaune
ou
d'un
brun
plus
ou
moins foncé, il
est noir
carbonacé
chez
A.
lapponica (34)
et
A.
subfuscescens (35).
Quant
à l'épithécium,
jaune
ou
brun,
il
n'est
jamais
noir carbonacé,
même chez ces
deux
espèces,
contrairement
aux
observations
de
H. }lAG'.'lussoN.
5 -Les
paraphyses
(fig. 3
et
4), cohérentes
et
cloisonnées,
sont
le plus
souvent
peu
ou
pas
ramifi
ées-anastomosées ;
mais
chez quel-
ques espèces telles
que
A.
smaragdula (30)
et
A.
intricata (49), elles le
sont
moyennement
ou
abondamment.
Leur
épaisseur à
la
base
varie
entre
un
peu
moins
de
1 µm
et
un
peu
plus
de
3 µm.
Leur
sommet, incolore
ou
plus
ou
moins
teint
é
de
brun,
est
plus ou moins
renflé (2-6 µm)
mais
jamais
vraiment
globu-
leux.
6 - Les asques (fig. 5),
en
forme
de
massue,
ont
un
épaississement
sommital
(tholus) plus
ou moins
marqué,
non
colorable
par
le lugol,
sauf
chez
A.
chlorophana (9)
et
A.
oxytona (8),
il
se
teinte
légèrement
et
inégalement
en
bleu sous
l'action
de
ce réactif. Ils
sont
en
outre
munis
d'
un
e nasse apicale
très
typique
et
renferment
presque
toujours
plusieurs
centaines
de
spores,
mais
seulement
50
à
100 chez
A.
trachytica (28), 30 à 1
OO
chez
A.
macropora (33), 16 à
32
chez .·L oligospora
(32). Ces spores (fig. 6),
toujours
simples
et
incolores,
sont
le plus
souvent
ellipsoïdales,
plus
ou
moins allongées,
plus
rarement
glo-
buleuses
ou
cylindriques.
Leurs
dimensions
BULL.
MUS.
HIST.
'.'AT.
)(A,RSEILLE
-
T.
41, 1981
varient
entre
9-16 x 6-9 µm chez
A.
oligospora
(32)
et
3-4 x 0,5-1
1i.m
chez
A.
saxonica (60) ;
toutefois elles sont
ordinairement
de
l'ordre
de 3-5 x 1,5-2 µm.
7 - Les pycnides
sont
loin
d'avoir
été
obser-
vées chez
toutes
les espèces. Celles qui
l'ont
été
sont
toujours
plus ou moins enfoncées
dans
le thalle
et
leurs dimensions
sont
de
l'ordre
de 0,1 mm. Les pycnidiospores
(1-3,7 x 0,7-1,8 µm )
sont
plus ou moins ellip-
soïdales ou globuleuses.
B.
Habitat, répartition
La
plupart
des Acarospora
sont
saxicoles
et
s'établissent en
majorité
sur
des roches peu ou
pas
calcaires. Les espèces terricoles
et
surtout
les
espèces lignicoles
sont
peu nombreuses. On ne
connaît
aucun
Acarospora corticole.
Jamais
aqua-
tiques, peu hygrophiles, mais
fréquemment
nitro-
philes, les Acarospora
présentent
quelques espèces
pouvant
se
développer
sur
les rochers
maritimes
.
Plusieurs Acarospora
attaquent
d'autres
lichens
et
même
certains
d'entre
eux
sont
toujours
para-
sites, ce qui est le cas d'
A.
microcarpa (15),
A.
epithallina (12),
A.
impressula v. hospitans (54).
On
trouve
des Acarospora
dans
le
monde
entier, mais les espèces plus ou moins cosmopo-
lites, telles
que
A.
fuscata (27)
et
A.
veronensis (65),
sont peu nombreuses.
On
peut
estimer le nombre
total
des espèces
d'
Acarospora à environ 200,
parmi
lesquelles plus
du tiers
peuvent
se
rencontrer
en
Europe
occiden-
tale
et
dans
la
Région méditerranéenne.
C.
Position systématique
et
subdivisions
Parmi
les Lécanorales,
la
famille des Acaros-
poracées (Acarosporaceae),
dont
le genre Acaros-
pora est le type, est essentiellement caractérisée
par
la présence habituelle de
très
nombreuses
spores
dans
les asques. Les Thélocarpacées
ont
été autrefois réunis
aux
Acarosporacées,
car
elles
présentent
aussi
cette
particularité.
Elles
se
distinguent
toutefois de celles-ci
par
leurs
apothé-
cies
dont
le disque ne
s'étale
que
très
tardivement
et
qui,
par
suite, conservent, presque
jusqu'à
complète
maturité,
l'aspect
de périthèces.
D'autres
Lécanorales,
peuvent
avoir
des asques à plus de
8 spores :
c'est
le cas
de
quelques Lecidea, Leca-
nora, Lecania, ...
et
surtout
de Candelaria concolor
Stein
et
des Candelariella
du
groupe de
C.
vztellina
(Ehrht.)
Müll. Arg.,
dont
les asques
renferment
de 12 à 32 spores ; mais
aucune
confu-
sion
n'est
possible
entre
ces espèces à thalle
et
apothécies
jaunes
et
les Acarospora à
thalle
jaune,
car
les spores de ces derniers
sont
toujours
beau-
coup plus
petites
et
beaucoup
plus nombreuses.
A
l'intérieur
des Acarosporacées, le genre
Glypholecia [qui ne renferme
qu'une
seule espèce :
G.
scabra (Pers.) Müll. Arg.]
est
très
voisin du
genre Acarospora, mais il s'en distingue
par
son
thalle presque foliacé-ombiliqué, lorsqu'il est bien
développé,
toujours
aisément
détachable
du
subs-
trat,
et
par
ses apothécies complexes.
Cependant
certains
Acarospora
ont
des apothécies
C'est le cas
par
exemple d'
A.
epithallina (12)
et
surtout
d'
A.
bullata (21)
dont
le disque,
muni
de
nombreux
umbos, rappelle beaucoup celui de
B
ULL.
MUS.
HIST.
NAT.
MARSEILLE
-
T.
41, 1981
Glypholecia,
autant
dans
sa morphologie
que
dans
sa
structure.
En
revanche, le genre Acarospora
est bien
distinct
de
tous
les
autres
genres d' Aca-
rosporacées. Il
se
distingue en effet des genres
Sporastatia, Biatorella
et
Sarcogygne,
dont
les
apothécies
sont
lécidéines (ou biatorines),
par
la
présence de cellules d'algues
autour
du
parathé-
cium
et
de
l'hypothécium.
Il
partage
ce
caractère
avec les genres
Maronea
et
Maronella,
mais
le
premier
a des apothécies
franchement
lécanorines
et
un
thalle bien délimité
par
une
ligne
hypo-
thalline
noire,
tandis
que
M aronella laricina
M.
Steiner, seule espèce de Maronella connue,
possède des apothécies globuleuses, orangées, deve-
nant
pourpre
sous
l'action
de
la
potasse.
De
plus,
comme on
l'a
vu,
aucun
Acarospora
n'est
corticole,
contrairement
aux
Maronea
et
Maronella.
Enfin
le genre Acarospora 4
dont
le
type
est
A.
schleicheri (10)
se
divise,
d'après
la couleur
du
thalle en
deux
sous-genres :
1 - Sous-genre Acarospora ( = Xanthothallia
H.
Magn.) à
thalle
jaune
-parfois
très
pâle
ou
un
peu
verdâtre-,
à cause de
la
présence
de
fines
granulations
jaunes
d'acide
rhizocar-
pique
(dérivé de
l'acide
pulvinique
comme le
stictaurine
des Candélariacées)
entre
les
hy-
phes
du
cortex, à ascocarpes
variant
du
jaune
clair
au
brun
foncé
et
au
noir,
possédant
toujours
de telles
granulations
entre
les ex-
trémités
des paraphyses, qui
sont
jaunes
ou
brun
clair.
Un
Biatorella,
B.
clauzadeana
Llimona, a des caractères
un
peu analogues,
mais
la
marge
des apothécies,
toujours
très
développée est
dépourvue
de cellules d'algues
comme
la
région sous-hypothéciale ; en
outre
I.e
thalle se
réduit
à quelques
granulations
eparses.
2 -Sous-genre Phaeothallia H. Magn., à thalle
brun,
parfois
très
clair, mais
généralement
assez foncé, plus
rarement
noirâtre
-comme
chez
A.
molybdina
(50), rouge ferrugineux -
chez
A_.
sinopica (31), ou même
blanchâtre
-
notamment
chez
A.
nodulosa (16)
et
A.
tongleti (39) -, quelquefois
pruineux,
conte-
nant
un
pigment
brun
dans
les
hyphes
cor-
corticaux, à ascocarpes bruns, plus
rarement
noirs, parfois
pruineux,
possédant
un
tel
pigment
dans
l'extrémité
des paraphyses,
qui est
d'un
brun
plus ou moins clair ou plus
ou moins foncé. C'est de ce sous-genre
que
Glypholecia scabra est très voisin, espèce
dont
on a
indiqué
ci-dessus les
particularités
qui
le
distinguent
(assez artificiellement)
du
genre Acarospora. Toutefois
la
seule espèce
d'
Acarospora
pouvant
être
confondue
avec
Glypholecia scabra
est
A.
bullata (21).
Ce
dernier a en effet des apothécies umbonées
complexes comme celles de
G.
scabra et, en
outre,
un
thalle rougissant sous
l'action
des
hypochlorites,
souvent
brun
clair
et
pruineux,
également comme chez
G.
scabra. Mais chez
A.
bullata
la
pruine
n'est
jamais
aussi épaisse
et
ne donne
jamais
au
thalle
l'aspect
crayeux
(4)
Lectotypifié
par
Fink
(1910, Contrib.
U.S.
Nat.
Herb.,
14
: 170) ;
renseignement
aimablement
com-
muniqué
par
J.
HAFFELNER
(Graz).
43
100
\'m
a - Couche algale régulière
et
continue:
Acarospora laqueata.
100
llm
b - Couche algale régulière,
interrompue
çà
et
par
des cordons
d'hyphes
:
Acarospora macrospora ssp. murorum.
100
l'm
c - Couche algale irrégulière
et
±
continue
: Acarospora smaragdula ssp. lesdainii.
44
BULL
.
:\!US.
HIST
.
XAT.
-
T.
41, 1981
100
14m
couche
algale
médulle
Fig. 1 - Divers aspects de
la
couche algale
du
thalle (schémas de coupes
transversales -perpendiculaires à
la
surface
du
thalle -relative-
ment
épaisses).
BULL.
MUS.
HIST.
NAT.
MARSEILLE
-T. 41, 1981
d - Couche algale
très
irréguli
ère
«
as-
pect
de
dentelle
»)
et
discontinue
:
Acarospora cervina
v.
cervina.
45
a - Acarospora
impr
essula v. hospi-
tans :
deux
apothécies
crypto-
ca
norines
(enfoncées
dans
le
th
alle,
sans
bord
thallin
bien
net),
dont
l'une
gauche
sans
bord
thallin
bien
net)
dont
l'une
gauche)
est
très
étroite.
(1)
présente
dans
le
cortex
du
thalle,
de
la
marge
des
a
pothécies
et
des
umbos.
(2)
présente
dans
le
cortex
du
thalle
de
la
marge
des
apothécies
et
des
umbos,
ainsi
que
dans
l'épi-
thécium.
(3)
présente
dans
le
cortex
du
thalle
et
de
la
marge
des
apothécies.
( 4)
tr
a
versant
la
médulle
et
la
cou-
ch
e
algale,
en
continuité
avec
les
hyphes
du
cortex
du
thalle
ou
avec
l'hypothécium.
..
•.::·
<:\
\
••
'-
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"'
w
c.
J
i/
;:Ç
1'
be''
!
Il
1
Il
' 1
zone
nécrale
{ 1)
z,
pigme
_
ntée
{ 2
_)
( 3}
z.
non
p1gmentee
hyménium
s
ubhyméni
um
hypothécium
parathécium
omphithécium
couche
olgole
médulle
pilier d '
hyphes
( 4 J
..
100
..___,
..
·-·:·.·. · .
·.·.·
..
:. ·::
..
.
.
.....
.
.
...
•••
.:.,':.
\ /
"...
'·-
I
'../
"-. ' '
100
1.----1
b - Acarospora
molybdina
v.
wahlenbergii :
apothécie
zéorine
double
rebord
: à
l'ex-
térieur
bord
th
a
llin,
à
l'intérieur
rebord
propre
constitué
par
le
parathécium)
située
à
la
partie
supérieure
d'une
squamule
qu'elle
recouvre
entièrement.
c - Acarospora oxytona :
apothécie
lécanorine
bord
thallin,
sur
cette
coupe,
bien
distinct
du
thalle
seule-
ment
à
droit
e) à
la
partie
supérieure
d'une
squamule
qu'elle
recouvre
presque
entièrement.
46
BULL.
MUS.
HIST.
NAT.
MARSEILLE
-
T.
41,
1981
100
....._____,
d - Acarospora badiofusca
apothécie
pseudolécanorine,
c'est-à-dire
d'aspect
lécidéin
mais
présentant
des algues
dans
la
marge
;
dans
le cas
présent,
celle-ci
est
constituée
par
un
amphi-
thécium
pauvre
en
algues.
e - Glypholecia scabra :
apo-
thécie
complexe
(subdivi-
sée
par
des piliers
ou
des
travées
de
parathécium
qui
forment
à
la
surface
du
disque
des
umbos
ou
des plis)
située
sur
le
bord
d'une
squame
(partie
sté-
rile de
cette
dernière à
droite
sur
le dessin).
Fig. 2 -
Structure
des apothécies (schémas,
d'après
des coupes minces
radiales ou subradiales).
BULL.
MUS.
HIST.
NAT.
MARSEILLE
-
T.
41, 1981
47
a - Acarospora cervina
v.
cervina :
para-
physes
simples.
b - Acarospora fuscata :
paraphyses
simples,
sauf
près
du
para-
thécium
on
ob-
serve
des
anastomo-
ses
gauche
sur
le
dessin).
c - Acarospora smaragdula ssp. smaragula
v.
smarag-
dula :
paraphyses
moyennement
ramifiées-anasto-
mosées.
Fig. 3 -
Structure
des paraphyses (d'après des
fragments
d'hyménium
colorés
au
bleu
48
de lactophénol ; paroi
externe
des
pa-
raphyses non représentée ;
contenu
10
des asques
et
des cellules ascogènes
en pointillé).
BULL.
MUS.
HIST.
NAT.
MARSEILLE
-
T.
41, 1981
a - Acarospora
nitrophila
v.
suzai
:
Asque
con-
tenant
un
très
grand
nombre
de
spores
(en-
viron
150
visibles
au
sur
cette
préparation
colorée
bleu
de
lac-
tophénol)
subcylindri-
ques
à
ellipsoïdales.
10
µm
'----'
a - Acarospora cervina v.
cervina.
b - Acarospora smaragdula
v. smaragdula
Fig. 4 -
Parie
moyenne
et
terminale des paraphyses
(coloration ou bleu de lactophénol).
Fig. 5 Asques
b - Acarospora macrospora.
Asques
contenant
50-60
spores
(visibles
sur
un
écrasement)
de
taille
re-
lativement
frande.
(Co-
loration
:
bleu
de
las-
tophénol).
BULL.
MUS.
HIST.
NAT.
:\iARSEILLE
-
T.
41, 1981
10 ,
c - Acarospora smaragdula
v. smaragdula.
Asque
non
mûr
avec
nasse
apicale
typique
et
dé-
tail
de
celle-ci
(colora-
tion
: lugol).
49
5
\lm
...
.-
...
..
·.·,
..
1;'
!-
.
.,:
5
d
a - Acarospora nitrophila v. suzai.
Spores
subcylindriques
à ellip-
soïdales,
la
plupart
contenant
un
globule
réfringent
à
chaque
extré-
mité
.
b - Acarospora nodulosa
v.
reagens.
Spores
globuleuses
ou
sphériques,
de
petite
taille.
5 J
c - Acarospora macrospora ssp. macrospora.
Spores
relativement
grandes
et
de
forme
variable.
Fig. 6 - Spores (coloration : bleu de lactophénol)
50
BULL.
MUS.
HIST.
NAT.
MARSEILLE
-
T.
41, 1981
de
celui
de
Glypholecia scabra,
et
d'autre
part
les
squamules,
très
nettement
convexes,
sont
fortement
adhérentes
au
substrat.
Par
ailleurs
deux
espèces
de
Phaeothallia -
A.
lapponica (34)
et
A.
subfuscens (35) -
ont
de
grandes
affinités
avec
les Sarcogyne
du
groupe
de
S.
simplex
(Dav.)
Nyl.
et
S. clauus
(Ram.)
Kremp.,
car
elles
présentent,
comme
celles-ci,
des
ascocarpes
à
marge
munie
d'un
cortex
noir
carbonacé
-ainsi
qu'on
l'a
vu
plus
haut
(A, 4) - ;
mais
la
présence
de cellules
d'algues
autour
du
parathécium
et
de
l'hypothécium,
chez ces Acarospora,
permet,
comme
on
l'a
déjà
mentionné,
de
ne
pas
les
confondre
avec
ces Sarcogyne.
II
-Nécessité d'une révision du sous-genre Phaeo-
thallia
La
distinction
et
la
délimitation
des espèces
de ce sous-genre Phaeothallia
présentent,
malgré
les
importants
travaux
de
H.
MAGNUSSON,
de
grandes
difficultés ;
et
dans
la
flore rédigée
par
l'un
de
nous
en
collaboration
avec
le
Professeur
OzENDA
(OzENDA
et
CLAUZADE,
1970), le
genre
Acarospora
est
certainement
l'un
de
ceux
qui
est
traité
de
la
façon
la
moins
satisfaisante.
Les
auteurs
de
cette
flore se
sont
en
effet
bornés
presque
exclusivement
à
un
travail
de
compilation
basé
essentiellement
sur
les
publications
de
H.
MAGNUSSON
(1924, 1929, 1937, 1956)
et
l'insuffi-
sance
de
ce
travail
nous
est
apparue
d'une
manière
particulièrement
frappante
lorsque
nous
avons
entrepris,
avec
J.
ASTA,
l'étude
de
la
végétation
lichénique
alpine
et
subalpine
dans
les Alpes
de
la
Savoie
et
du
Dauphiné,
principalement
celle
des
roches
contenant
une
très
faible
quantité
de
Ca
co3.
Aussi
avons-nous
alors
décidé
de
faire
une
étude
approfondie
des Acarospora
du
sous-genre
Phaeothallia
de
l'Europe
occidentale
et
de
la
Région
méditerranéenne,
en
observant
directe-
ment,
et
sous
tous
leurs
aspects,
les
échantillons
originaux,
si possible
de
toutes
les espèces de ce
sous-genre.
Grâce
à
l'amabilité
et
à
l'obligeance
des
personnes
chargées
des collections de
lichens
des
musées
et
instituts
auxquels
nous nous
som-
mes
adressés,
nous
avons
pu
réaliser
en
grande
partie
notre
projet.
C'est
pourquoi
nous
tenons
dès
maintenant
à
exprimer
à ces
personnes
notre
profonde
gratitude
:
Monsieur
le
Conservateur
de
!'Herbier
du
Botanisches
Institut
de
l'Université
de Vienne,
Monsieur
le
Professeur
J.
M1ÈGE,
Directeur,
et
M.-0.
MoNTHoux,
Conservateur
de
l'herbier,
du
Conservatoire
et
Jardin
botanique
de
Genève,
Messieurs les
Professeurs
H.
HERTEL
et
H.
MERXMULLER,
de
la
Botanische
Staatssamm-
lung
de
Munich,
Madame
M.
GuERLESQUIN,
du
laboratoire
de
Biologie
végétale
et
de
Phytogéographie
d'
An-
gers,
Monsieur
P.-W.
JAMES,
du
département
de
Botanique
du
British
Museum,
Londres,
.
Monsieur
le
Conservateur
de
!'Herbier
national
(Ryksherbarium)
de
Leyde,
BULL.
MUS.
HIST.
NAT·
MARSEILLE
-
T.
41, 1981
Mesdames
H.
KRoG
et
I.
HEIBERG,
du
Musée
botanique
d'Oslo,
Monsieur
le
Professeur
R.
SANTESSON
et
Madame
A.
SuNDVALL,
du
Musée
d'Histoire
naturelle
(Riksmuseet)
de
Stockholm,
Monsieur
le
Conservateur
de
!'Herbier
du
Musée
botanique
de
l'Université
de
Goteborg,
Monsieur
le
Dr.
R.
MoBERG,
Conservateur
de
l'herbier
(Fytoteket)
de
l'Institut
de
botanique
systématique
de
l'Université
d'Up-
psala,
Messieurs les Drs.
T.
AHTI
et
O.
VITIKAINEN,
du
Musée
botanique
de
l'Université
d'Hel-
sinki,
Monsieur
le
Dr.
R.
ALAVA,
Conservateur
de
!'Herbier
de
l'Institut
de biologie
de
l'Uni-
versité
de
Turku.
Nous
exprimons
également
nos vifs
remer-
ciements
à Mademoiselle
J.
AsTA
(Grenoble),
qui
a mis
obligeamment
à
notre
disposition
tous
les
documents
qu'elle
possède
sur
le
genre
Acarospora,
et
à
Madame
T.
LECAMPION
(Station
marine
d'Endoume,
Marseille)
qui
nous
a
permis
d'uti-
liser
son
microscope
de
recherche.
Nous
sommes
enfin
très
reconnaissants
à
Mademoiselle S.
VALTAT
(Paris),
aux
Professeurs
X.
LLIMONA
(Murcie)
et
J.
PoELT (Graz)
et
aux
Docteurs
J.
HAFFELNER
(Graz), A.
VÈZDA
(Brno)
et
V. WIRTH
(Ludwigsburg)
pour
les
échantillons
qu'ils
nous
ont
communiqués.
Notre
ami
regretté
J.
AM1c
nous
avait
égale-
ment
fourni
du
matériel
qu'il
avait
récolté
pour
nous
en
Scandinavie,
et
c'est
avec
émotion
que
nous
évoquons
ici
sa
mémoire.
Dans
un
prochain
travail,
destiné
à
compléter
celui-ci,
nous
avons
en
particulier
l'intention
de
décrire
en
détail
tous
les
types
originaux
(holo-
typus,
syntypus,
isotypus)
des Phaeothallia
que
nous
avons
pu
observer.
Malheureusement,
il
ne
nous
a
pas
été
possible
de
nous
procurer
les
échantillons
originaux
de
toutes
les espèces de ce sous-genre ;
mais
le
plus
souvent
nous
avons
pu
alors
disposer
de spéci-
mens
déterminés
par
l'auteur
du
taxon
ou
par
le
spécialiste
du
genre
Acarospora, A.
H.
MAGNUSSON.
Seuls les
échantillons
originaux
de
l'herbier
BouLY
DE
LESDAIN,
détruits
pendant
la
dernière
guerre
mondiale,
ainsi
que
quelques
autres
-
A.
badio-
f use a
v.
transsyluanica (59),
A.
engadinensis (57),
A.
erythrocarpa (18),
A.
granatensis (16),
A.
magnussonnii
(65),
A.
trachytica (28) -
n'ont
pu
être
examinés.
Les
résultats
de
notre
étude
ont
été
rassem-
blés
dans
une
clé
aussi
détaillée
que
possible
du
genre
Acarospora,
non
seulement
du
sous-genre
Phaeothallia
mais
aussi
du
sous-genre Acarospora.
Toutefois,
pour
élaborer
la
clé de celui-ci,
nous
n'avons
pas
cru
devoir
examiner
les
types
origi-
naux
des diverses espèces,
car
celles-ci
sont
bien
connues
grâce
aux
travaux
récents
de
W.A.
WEBER (1968)
et
de
J.
PoELT
et
A.
VÈZDA
(1978) ;
et
en
ce
qui
concerne
la
compréhension
des espèces
à
thalle
jaune,
nous
avons
adopté
le
point
de
vue
de
ces
derniers
auteurs,
plutôt
que
celui de WEBER
qui, à
notre
avis,
tout
en
ayant
bien
compris
les
51
Enfin, à
notre
avis, ces derniers ainsi
que
les
auteurs
plus anciens -A. HuE,
J.
STEINER
et
H.
MAGNUSSON
-
ont
multiplié à l'excès le
nombre
des espèces. Aussi avons-nous réuni celles qui
nous
paraissaient
vraiment
trop voisines, en
créant
éventuellement
de nouvelles combinaisons corres-
pondant
à des
taxons
infraspécifiques.
travail
est
certainement
très critiquable, nos clés
sont sûreme
nt
imparfaites ; certains les
jugeront
«pauvrement
élaborées»,
pour
traduire
l'expression
anglaise, mais il
est
impossible
d'éviter
de nom-
breux
renvois lorsqu'on
rencontre
des espèces
aussi variables
par
exemple
qu'
A.
ceruina (56)
et
qu'on
est obligé de faire appel à des
caractères
aussi
inconstants
que
le mode de groupeme
nt
des squamules ou
la
rugosité
du
disque des as-
cocarpes.
Il se
peut
toutefois
que
nous ayons considéré
un
nombre encore
trop
élevé d'espèces
et
qu'il
soit possible de réduire
davantage
celui-ci. Il se
peut
également que,
par
contre, nous ayons
réuni
dans
une
même espèce des
taxons
significa-
tivement
différents. Il est en effet souvent très
difficile de conserver
une
attitude
suffisamment
objective
dans
une
étude
systématique
des
Aca-
rospora
du
sous-genre Phaeothallia, à cause
du
peu de
constance
des caractères -même les moins
variables 1 - utilisés
pour
en délimiter les espèces.
Quoi
qu
'il en soit, il nous a semblé
que
ce
travail, malgré toutes les imperfections
qu'il
présente,
pourrait
être
utile à cause
du
rôle
im-
portant
des Acarospora
dans
la
végétation
liché-
nique,
particulièrement
des
hautes
montagnes,
des régions froides
et
de
la
Région méditerranéenne.
Et
c'est
avant
tout
dans
ce
but
que
nous
l'avons
fait.
V - Imperfections inévitables du présent travail
Il est
évident
que
nous avons pris de gros
risques en
entreprenant
cette
révision.
Notre
I
Thalle K +
(rouge vif), à
médulle blanche.
CLÉ
DE
DÉTERMINATION
Sous-genre Acarospora
A.
Cortex seul K + (rouge). Médulle K-.
1.
Thalle bien délimité, ne
ttement
lobé
au
pourtour. Spores (2-4 x 2-3
µ. m)
globuleuses.
-+
5. A.
sulphurata
(v
.
rubescens)
2.
Thalle mal délimité, non lobé
au
pourtour,
formé de squamules (0,3-3 x 0,3-
2 mm) parfois lobulées, isolées
et
arrondies ou réunies en
petits
groupes
et
an-
guleuses vers le
centre
de ces derniers,
d'un
jaune
pâle terne, lisses, un peu lui-
santes, parfois légèrement pruineuses, à peu près planes, mais à surface inégale
à cause de plis peu saillants, souvent concentriques, de sillons radiaires ou
de papilles correspondant vraisemblablement à des proliférations
sur
des
ascocarpes avortés. Ascocarpes (0,1-0,4 mm)
par
3-13, enfoncés dans le thalle,
punctiformes, concaves ou presque plans, à disque
d'un
brun
assez clair,
non pruineux, lisse, sans marge bien distincte.
Hyménium
120-140
µ.m
.
Para-
physes de 1-1,5
µ. m
d'épaisseur à
la
base, 1,5-3
µ. m
au
sommet. Spores (2,5-
5 x 1-2
µ. m)
presque cylindriques, en apparence
par
plus de 300. -Forêt-Noire,
Céve
nn
e
s,
sur roches non calcaires. -1. A.
undata
Clauz
.,
Roux
et
V.
Wirth
B. Médulle puis
cortex
K + (rouge),
rarement
(v. massiliensis
Harm.
in
sched.
=
A.
lauicola Steiner) K-. Thalle de
teinte
variable,
jaune
vif,
jaune
verdâtre
ou blanc
jaunâtre,
à surface
rarement
un
peu farineuse, bien délimité ou non,
exceptionnellement très
vaguement
lobé
au
pourtour,
formé d'aréoles (0,5-2 mm)
ordinairement
groupées, anguleuses
et
planes, mais parfois dispersées, arrondies
et
plus ou moins convexes. Ascocarpes (0,3-1 mm)
par
1-6, punctiformes
et
concaves, puis plans, légèrement enfoncés dans le thalle ou de niveau avec
celui-ci, à disque
brun
jaunâtre,
irrégulièrement arrondi, à peine ou pas
du
tout
rugueux
et
à marge concolore
au
thalle, peu saillante ou indistincte.
Hyménium
85-135
µ. m,
Paraphys
es non renflées au sommet, ne
dépassant
pas 2
µ. m
d'épais-
seur. Spores (3-4,5 x 2-3
µ. m)
brièvement ellipsoïdales ou globuleuses, en
appa-
rence
par
1
OO
à 200. -Moitié S de la France, Espagne, Canaries, Maroc, Italie,
Russie méridionale, Asie Centrale, S de l'Amérique
du
N ; sur les roches peu
ou pas calcaires
il
envahit
souvent les
autres
lichens (fig. 7). -
2. A.
heufleriana
Koerb.
incl. A.
perpulchra
Hue
et
A.
rubrireagens
P
oelt
et
Rondon
B
ULL.
MUS.
HIST.
N A
T.
MARS
E
ILL
E -
T.
41, 1981
53
o,s
mm
Fig.
9 -
A.
maroccana (6).
Fragment
de
thalle.
Fig
. 10 -
A.
hilaris (7).
(Fragment
de
la
partie
périphérique
du
thalle).
o,5
mm
BULL.
MUS.
HIST.
NAT.
MARSEILLE
-T. 41, 1981
55
0,5
mm
Fig. 11 -
A.
oxylona (8).
Fragment
de
la
partie
périphérique
du
thalle.
56
BULL.
MUS.
HIST.
NAT.
MARSEILLE
-
T.
41, 1981
II
Thalle K
-,
à médule
jaune
vif,
III
Thalle K
-,
à médulle blanche.
atteignant
10 cm de diamètre, fendillé-aréolé, non lobé
au
pourtour,
d'un
jaune
un
peu
verdâtre,
souvent plus ou moins pruineux. Aréoles (1,5-5 mm) planes
et
anguleuses. Ascocarpes (0,5-2 mm) en général isolés, de niveau avec le thalle,
plans ou légèrement convexes, arrondis ou plus ou moins difformes, à disque
brun, lisse puis rugueux-plissé
et
à
marge
concolore
au
thalle,
peu
saillante.
Hyménium
135 µm .
Paraphyses
non renflées
au
sommet, de 2 à 2,5 µm d'épais-
seur. Spores (4-9 x 4-7 µm ) ellipsoïdales ou sphériques, en
apparence
par
100
à 200. -
Piémont
;
sur
des grès légèrement calcaires ; parasite,
dans
sa jeunesse,
de Diploschisles
du
groupe de D. scruposus (Schreb.) Norm. -
3. A.
chrysocardia
Poelt
et
M.
Steiner
Ascocarpes à disque lisse ou à peine rugueux.
A. Thalle bien délimité
et
nettement
lobé
au
pourtour
les ascocarpes font
défaut.
1.
Terricole
et
calcicole. Thalle
vert
blanchâtre,
presque foliacé,
rappelant
celui
d'un
Squamarina du groupe de S. crassa (Huds.) Poelt,
mais
ne dépas-
sant
par
5
cm
de diamètre. Ascocarpes (1-5 mm)
d'un
beau
brun
foncé, lui-
sants, légèrement concaves, à
bord
thallin e
ntier
et
un
peu flexueux.
Hymé-
nium : 100-120 µm.
Paraphyses
(1-1,5 µm à
la
base) légèrement renflées
au
sommet. Spores (4-6 x 4 µm) plus ou moins globuleuses,
par
50-100. -Régions
subdésertiques de
l'Espagne,
sur
les sols marno-gypseux. -
4. A.
placodiiformis
H.
Magn.
2.
Saxicoles. Thalle jaune,
nettement
crustacé
et
placodiomorphe. Ascocarpes
d'un
brun
jaunâtre
clair.
Paraphyses
ne
dépassant
pas
2 µm d'épaisseur à
la
base, peu ou pas renflées
au
sommet. Spores en
apparence
par
100 à 200.
a) Lobes du
pourtour
plans, à peu près aussi larges que longs (1-2 mm).
Aréoles planes. Thalle
jaune
vif ou
jaune
soufre, plus
rarement
jaune
pâle,
mat,
non pruineux. Ascocarpes en général
nombreux
sur les aréoles. Spores
(2-4 x 2-3 µm ) globuleuses.
1°) Thalle presque
jamais
jaune
pâle, à
cortex
presque
toujours
K-, mais
K+
(rouge) chez
la
v. rubescens
Buschardt
, du Tyrol italien. Aréoles
nette-
ment
séparées
par
de larges fissures. Ascocarpes punctiformes.
Hymé-
nium
: 100-120 µm -Pyrénées-orientales, Espagne,
Tyrol
italien, Asie
Mineure, N
et
SW
de l'Afrique ;
sur
les roches non calcaires (fig. 8). -
5. A.
sulphurata
(Arnold)
Arnold
2°) Thalle assez
souvent
jaune
pâle. Aréoles séparées, parfois incomplè-
tement,
par
de fines fissures. Ascocarpes punctiformes
au
début,
puis à
disque étalé (0,3-0,5 mm),
peu
ou
pas
saillants, à
bord
thallin assez net.
Hyménium
170-200
[Lill.
-Maroc, S de
l'Espagne
;
sur
toutes
roches
(fig. 9). -6. A.
maroccana
B.
de
Lesd.
b) Lobes
du
pourtour
plans ou convexes,
nettement
plus longs
que
larges
(1-3 x 0,3-1 mm). Aréoles planes ou convexes. Thalle
jaune
citron, bien
moins souvent
jaune
vif, légèrement luisant. Ascocarpes isolées ou plus
rarement
par
2-3
sur
les aréoles. Spores (3-6 x 2 µm) ellipsoïdales,
jamais
globuleuses. -Calcifuges ;
surtout
sur
les parois rocheuses dures. -
1°) Lobes
du
pourtour
et
aréoles plans ou peu convexes. Ascocarpes
punctiformes.
Hyménium
: 85-100 µm . -
France
méridionale, Péninsule
ibérique, Italie, Afrique
du
N., Asie mineure (fig. 10) -
7. A .
hilaris
(Duf.)
Hue
2°) Lobes
du
pourtour
et
aréoles légèrement mais
toujours
nettement
convexes. Ascocarpes (0,5-1,5
mm)
plus ou moins saillants, à disque
rapidement
étalé.
et)
Ascocarpes plans,
jaune
brun,
nettement
plus foncés
que
le thalle,
à
bord
thallin
persistant.
Lobes périphériques
apparaissant
rugueux
à
la
loupe (x 10).
Hyménium
60-90 µm. -Régions montagneuses
et
régions froides
du
monde
entier;
en
France,
entre
500
et
2500 m
d'al-
titude
(fig. 11). -
8. A.
oxytona
(Ach.)
Massai.
BULL.
MUS.
HIST.
NAT,
MARSEILLE
-
T.
41, 1981
57
r
58
Ascocarpes convexes,
d'un
jaune
un
peu
brunâtre,
à
peine
plus
foncés
que
le
thalle,
à
bord
thallin
disparaissant
à
la
fin.
Lobes
péri-
phériques
apparaissant
absolument
lisses à
la
loupe
(x
10).
Hymé-
nium
50-60 µm. -
Montagnes
et
régions froides
de
l'Europe,
de
l'Asie
et
de
l'Amérique
du
N.
En
France
ne
se
rencontre
guère
qu'au-dessus
de
2000 m
d'altitude.-
9. A.
chlorophana
(Wahlenb.)
Massai.
B.
Thalle
en
général
mal
délémité,
non
lobé
au
pourtour,
et
formé
d'aréoles
plus
ou
moins
dispersées
ou
groupées. Spores en
apparence
par
100 à 200.
(C,
p.
59).
1. Terricole
et
faiblement
calcicole.
Thalle
jaune
verdâtre,
devenant
assez
souvent
blanchâtre,
au
moins
par
places,
fréquemment
trés
étendu.
Aréoles
(1-5
mm)
rarement
dispersées,
planes
ou
légèrement
convexes, les
plus
externes
vaguement
lobulées. Ascocarpes (0,5-1
mm)
en
général
isolés, parfois
par
2-3,
rarement
plus,
saillants
ou
non,
plans
ou
convexes, assez
régulièrement
ar-
rondis, à
disque
brun,
ordinairement
assez foncé,
et
à
bord
thallin
peu
sail-
lant
mais
généralement
assez
net.
Hyménium
85-100 µm .
Paraphyses
n'at-
teignant
pas
2 µm
d'épaisseur
à
la
base,
non
renflées
au
sommet.
Spores
(3-4 x 2-3 µm) subglobuleuses. -Valais, Région
méditerranéenne,
Asie, Aus-
tralie,
Amérique
du
Nord
;
sur
sols
argileux
neutres
et
sols calcaires
plus
ou
moins
fortement
décalcifiés, avec Diploschistes bryophilus
(Ehrht.)
Zahlbr.
qu'il
parasite
parfois. -
10
.
A.
schleicheri
(Ach.) Massai
2. Saxicoles.
a) Ascocarpes (0,2-0,5
mm)
noirâtres,
isolés
ou
plus
ou
moins
nombreux
sur
chaque
squamule,
presque
toujours
punctiformes,
arrondis
ou
allongés,
plus
ou moins
profondément
enfoncés
dans
le
thalle,
à
bord
thallin
peu
saillant
mais
net
lorsque
le
disque
est
étalé.
Thalle
formé
de
squamules
(1-2
mm)
souvent
assez dispersées,
arrondies
ou
anguleuses, parfois
un
peu
crénelées, planes ou
peu
convexes, à surface
fréquemment
inégale,
d'un
jaune
citrin
ou
blanchâtre.
Hyménium
100-150 µm.
Paraphyses
n'atteignant
pas
2 m
d'épaisseur
à
la
base,
nettement
renflées
et
brunes
au
sommet.
Spores (3-5 x 2-4 µm) subglobuleuses. -Maroc,
Hawaï,
Asie,
Amérique
;
sur
les roches
peu
ou
pas
calcaires,
il
envahit
souvent
les
autres
lichens. -
11.
A .
bella
(Nyl.)
Jatta
incl. A.
rageoti
Maheu
et
Werner
b) Ascocarpes
d'un
brun
souvent
jaunâtre
et
jamais
très
foncé.
1
o)
Thalle
formé
de
squamules
très
saillantes au-dessus
du
substrat,
très
convexes,
mais
à
sommet
souvent
aplati
et
même
déprimé,
arrondies
ou
anguleuses,
presque
toutes
fertiles.
oc)
Parasite,
sauf à
la
fin,
après
destruction
de
l'hôte,
surtout
d'
Aca-
rospora hilaris (7)
mais
aussi
d'autres
lichens,
notamment
de
Caloplaca
carphinea
(Fr)
Jatta.
Squamules
(0,5-5
mm)
souvent
très
dispersées,
variant
du
jaune
au
brun
ochracé,
mates,
devenant
à
la
fin
presque
foliacées-ombiliquées. Ascocarpes (0,2-2
mm)
isolés
ou
plus
ou
moins
nombreux
(jusqu'à
une
dizaine)
sur
les squamules,
longtemps
puncti-
formes, puis
arrondis
ou allongés
et
à
bord
thallin
peu
proéminent
mais
très
net,
jamais
très
saillant,
devenant
à
la
fin complexes
comme
chez Glypholecia.
Hyménium
100-130 µm.
Paraphyses
de
2 µm
d'épais-
seur,
non
renflées
au
sommet.
Spores (3-4 µm ) sphériques. -
Péninsule
ibérique,
Sicile ;
sur
les roches
non
calcaires. -
12. A.
epithallina
H.
Magn.
M
Non
parasites.
-
Squamules
(0,5-4 m)
d'un
jaune
vif,
un
peu
luisantes. Ascocarpes
(0, 1-0,8
m)
par
2-20, à
peine
plus
foncés
que
le thalle, enfoncés
dans
celui-ci,
longtemps
punctiformes,
puis
arrondis
ou
allongés,
à
bord
thallin
jamais
proéminent
et
souvent
indistinct,
hyménium
120-150 µm.
Paraphyses
(2-2,5 µm à
la
base)
progressivement
et
légèrement
dilatées
au
sommet.
Spores (3-5 x 2-4 µm) globuleuses
ou
subglobuleuses. -
S.
de
l'Espagne
;
sur
les roches
non
calcaires
ensoleillées. -13. A.
charidema
(Clem.
ex
Colmeiro)
Llimona
BULL.
MUS.
HIST.
NAT.
MARSEILLE
-
T.
41, 1981
Fig.
12
-
A.
microcarpa (15) -
au
centre
- p a
rasit
e de Diplosc
hi
st
es
actin
os
tomus.
Fig.
13
-
A.
nodu/osa
v.
reagens (16) -
en
haut
et
à
droite
-
parasite
de
Diploschis-
tes steppicus -
en
bas
et
surtout
à
gauche.
1mm
60
BULL.
MUS.
HIST.
NA
T.
MARSEILLE:!-
T.
41, 1981
1
Squamules éparses
ou
réunies
en
petits groupes,
brunes,
non
pruineuses,
K-,
KC-,
C-.
II
Squamules groupées
en
un
thalle
aréolé-squa-
muleux,
en
général
mal
délimité.
2°) Cortex de
la
marge
des ascocarpes (et
éventuellement
des umbos)
d'un
brun
plus
ou moins foncé mais non noir carbonacé.
ex)
Thalle
soit
réduit
(ou presque) à
la
marge
des ascocarpes, soit
nettement
pruineux,
soit
non
franchement
brun.
Série 7 (p. 71) .
Thalle
bien développé,
non
ou à peine
pruineux,
d'un
brun
plus
ou moins foncé, parfois presque noir.
-
Thalle
placodiomorphe,
nettement
lobé
au pourtour.
Série 8
(p. 77).
-
Thalle
non placodiomorphe,
ayant
tout
au
plus les
squamules
périphériques
un
peu
allongées et à disposition
vaguement
rayon-
nante.
Série 9 (p. 79).
Série 1 : Espèces terricoles
A. Disque des ascocarpes
rugueux,
bien plus foncé
que
le thalle.
-3>-
55. A.
seabrida
B.
Disque des ascocarpes lisse, à peine
plus
foncé
que
le thalle.
-3>-
65. A. veronensis
A. Spores (7-11 x 3-6 µm)
par
50-100.
Thalle
brun,
non
pruineux,
verdissant
beaucoup
au
contact
de
l'eau, K -, KC -, C
-.
-3>-
33. A.
maeropora
(ssp.
murorum)
B. Spores (3-7 x 1-6 µm)
par
plusieurs centaines.
1.
Thalle
blanchâtre,
parfois
un
peu
brunâtre,
C -, KC -, formé de
squamules
(1-5
mm),
à
bord
libre
ordinairement
blanchâtre
en-dessous, plus
ou
moins
planes,
mais
à surface irrégulière,
un
peu
lobulées,
surtout
à
la
périphérie,
plus
ou
moins
contiguës
et
même
un
peu
imbriquées. Ascocarpes (1-2
mm)
nombreux,
isolés
ou
en
petit
nombre
sur
chaque
squamule,
roussâtres
au
dé-
but,
brun-noir
à
la
fin, parfois légèrement
pruineux,
d'abord
enfoncés
dans
le thalle,
puis
un
peu
saillants,
plans
ou
à peine convexes,
presque
constam-
ment
entourés
d'une
marge
blanchâtre,
entière, légèrement flexueuse
ou
non.
Hyménium
50-150 µm.
Paraphyses
de 1,5-3 µm
d'épaisseur
à
la
base, 2-5 µm
au
sommet.
Spores (4-7 x 3-6 µm )
presque
sphériques,
en
apparence
par
100 environ. -Valais,
France
méridionale,
Péninsule
ibérique, Afrique
du
N,
W,
S
et
centre
de l'Asie, S de
l'Australie,
Amérique
du
N ;
sur
les sols
calcaires ou gypseux, le gypse, les marnes, les roches calcaires
peu
cohérentes
ou altérées, il
envahit
souvent
les
autres
lichens,
surtout
les Diploschistes. -
16. A.
nodulosa
(Duf.)
Hue
a)
Thalle
K -,
mais
en
génèral
ascocarpes
et
pourtour
de ceux-ci (en
réalité
hypothécium)
K+
(rouge sang). v. nodulosa
b)
Thalle
et
pourtour
des ascocarpes
K+
(rouge sang),
mais
hypothécium
K - (fig. 13). v. reagens (Zahlbr.) n.c.
(Acarospora reagens
Zahlbr.
1902, Beiheftc
zum
Bot. Centralblatt, 8 : 162).
incl. (?). A.
granatensis
Samp.,
à
thalle
d'un
brun
très
clair,
bien
délimité,
orbicu-
laire, lobé
au
pourtour,
mentionné
seulement
en
Espagne
aux
environs
de
Grenade.
2.
Thalle
brun
clair,
couvert
d'une
pruine
blanc-bleuâtre,
plus
ou moins
épaisse, C -, KC -, K -.
...:;..
46. A. versieolor
3 .Thalle
brun,
peu
ou
pas
pruineux,
K -.
a)
Squamules
d'un
brun
foncé,
mates.
Paraphyses
très
grêles, ne
dépassant
guère
1 µm
d'épaisseur
à
la
base. Spores (3-5 x 1,5 µm )
presque
cylindriques,
en
apparence
par
200 environ.
-3>-
30
. A.
smaragdula
(v. benedarensis)
b)
Squamules
d'un
brun
généralement
clair.
Paraphyses
épaisses
de
1,5-
2,5 µm à
la
base,
progressivement
renflées
au
sommet
(3-5 µm).
1°)
Squamules
(0,3-2 x 0,3-1,4
mm)
non
pruineuses, C -, à
peu
près planes,
mais
à surface
un
peu
inégale, à
contour
assez irrégulier, se
recouvrant
BULL.
MUS.
HIST.
NAT.
MARSEILLE
T.
41, 1981
61
parfois légèrement, le plus
souvent
brun
clair, quelquefois
brun
chamois,
à
bord
libre
plus
pâle
en dessous. Ascocarpes (0,2-0,8
mm)
par
1-8,
par-
fois
marginaux.
Disque
noirâtre,
non
ou
très
légèrement
rugueux.
Marge
peu distincte, de
la
couleur
du
thalle.
Hyménium
60-100 µm . Spores
(3,5-8 x 1,5-2 µm )
subcylindriques
ou ellipsoïdales, en
apparence
par
environ
200. -
Normandie,
Rouergue,
Lyonnais,
Suède, Silésie ;
sur
terre
argileuse. -
17. A.
argillacea
(Arnold)
Hue.
2°)
Squamules
(1-2
mm)
souvent
recouvertes
d'une
légère
pruine
bleuâtre,
c+
(rouge)
d'après
les
auteurs,
planes
lorsqu'elles
sont
stériles, convexes
lorsqu'elles
sont
fertiles,
d'un
brun
roussâtre
très
clair, à
bord
libre
blanchâtre
en-dessous. Ascocarpes (0,2-0,3
mm)
isolés ou
peu
nombreux
sur
les squamules,
brun
foncé, sans
marge
distincte.
Hyménium
90-
135 µm. Spores (4-5 x 2 µm )
étroitement
ellipsoïdales ou subcylindriques,
en
apparence
par
100 à 200.
Très
voisin
du
précédent.
-
Normandie,
Auvergne, Silésie ;
sur
la
terre
argileuse,
surtout
des
murs.
-
18. A.
erythrocarpa
(Malbr.)
Hue
Série 2 Espèces lignicoles
I
....;..
28.
iuscata
A.
Thalle C +
(rouge),
K-.
II
Thalle
C-,
K-.
62
A.
Thalle
réduit
à
une
mince
bande
autour
des ascocarpes.
Cortex
de la
marge
de ces derniers noir carbonacé.
....;..
34. A.
lapponica
B.
Thalle
plus développé.
Cortex
de
la
marge
des ascocarpes
brun,
non
noir
carbonacé.
1.
Squamules
très
dispersées.
65. A.
veronensis
2.
Squamules
groupées en
un
thalle
aréolé -
squamuleux,
mal
délimité.
a)
Thalle
d'un
brun
foncé, parfois
presque
noir. Ascocarpes à
contour
très
variable
sur
une
même
squamule,
le
plus
souvent
irrégulier, à
disque
lisse.
Paraphyses
de 2-3 µm
d'épaisseur
à
la
base.
--;,.
54. A.
impressula
b)
Thalle
d'un
brun
châtain
souvent
foncé. Ascocarpes à
contour
plus ou
moins
régulièrement
arrondi,
mais
parfois déformés
par
pression
mutuelle,
par
1,5,
Paraphyses
ne
dépassant
pas
2 µm
d'épaisseur
à
la
base.
1°) Disque des ascocarpes lisse ou à peine
rugueux,
de
la
couleur
du
thalle,
entouré
d'une
marge
épaisse,
entière
et
plus ou moins saillante.
Squamules
(0, 1-2,5 x 0, 1-2
mm)
souvent
imbriquées, à
contour
irrégulier,
parfois lobulé, à surface
très
inégale
d'un
brun
châtain
plus ou moins
foncé, à
bord
libre
noirâtre
en dessous. Ascocarpes (0,2-0,4
mm)
la
plu-
part
mal
développés, concaves,
plus
ou moins enfoncés
dans
le thalle.
Hyménium
60-80 µm .
Paraphyses
de 1,5-2 µm
d'épaisseur
à
la
base,
3-5 µm
au
sommet. Spores (3-5 x 1,5 µm)
étroitement
ellipsoïdales ou
subcylindriques, en
apparence
par
plus de 200. Semble voisin
d'
A.
com-
planata (66). -
Europe
septentrionale,
Alpes françaises. -
19. A.
anomala
H.
Magn
2°)
Disque
des ascocarpes
nettement
rugueux,
brun
foncé, plus
sombre
que
le thalle, parfois
muni
d'un
umbo
noirâtre,
entouré
d'une
marge
à
peu
près concolore
au
thalle, assez épaisse
et
légèrement
saillante.
Squa-
mules (0,4-1,4 x 0,2-0,8
mm)
à
contour
irrégulier, parfois sublobulé, pla-
nes ou
légèrement
concaves,
brun
châtain,
mates,
à
bord
libre à
peu
près
de
la
même
couleur
en
dessous. Ascocarpes (0,2-0,6
mm)
d'abord
enfoncés
dans
le
thalle
et
nettement
concaves puis
plans
et
légèrement
saillants.
Hyménium
50-90 µm.
Paraphyses
de 1-2 µm
d'épaisseur
à
la
base, 3-4 µm
au
sommet.
Spores (3-6,5 x 1-2 µm) plus ou moins
cylindriques
ou ellip-
soïdales,
en
apparence
par
100 à 200. Voisin d '
A.
nitrophila
(69.)-
Suisse,
Zurich. -
20. A.
similis
H.
Magn.
BULL.
MUS
.
HIST.
NAT.
MARSEILLE
-
T.
41, 1981
1
Thalle lobé
au
pourtour.
II
Thalle
non
lobé
au
pourtour.
Spores
en
apparence
par
100 à 200.
Série 3 Espèces saxicoles à thalle C
et
KC + (rouge)
Ascocarpes de
structure
complexe
rappelant
beaucoup celle
de
Glypholecia
scabra (Pers.) Müll. Arg., à thalle également C
et
KC + (rouge), mais facile à
distinguer des Acarospora
par
son thalle aisément
détachable
de
la
roche,
blan-
châtre
et
crayeux
car
revêtu
d'une
épaisse
pruine
blanche.
A. Squamules convexes, non bordées de noir, parfois dispersées, mais le plus
souvent
groupées en
un
thalle aréolé -
squamuleux
peu
étendu
(1-2 cm2)
nette-
ment
lobé
au
pourtour,
brun
clair ou
brun
chamois, souvent pruineuses, lisses,
mates. Squamules centrales (0,4-2 x 0,2-1,8 mm)
atteignant
2
mm
d'épaisseur.
Squamules périphériques (1-2,5 x 0,4-2,2 mm) souvent peu allongées
mais
à
disposition
rayonnante
très
nette.
Ascocarpes (0,3-1,8 mm)
d'abord
punctifor-
mes, enfoncés
dans
le thalle
et
nombreux
par
squamule, puis isolés, à
peu
près
de
niveau
avec le thalle, plans ou légèrement concaves ou convexes. Disque d ' un
brun
souvent noirâtre, parfois
pruineux,
d'aspect
très
rugueux
par
suite de
la
présence de
nombreux
umbos. Marge de la couleur
du
thalle,
souvent
saillante,
parfois doublée vers
l'intérieur
d'un
rebord concolore
au
disque.
Hyménium
90-160 µm.
Paraphyses
simples,
de
1-1,5 µm d'épaisseur à
la
base
et
seulement
1,5-2 µm
au
sommet. Spores (3-4 x 1,5-2 µm ) ellipsoïdales ou subcylindrique
s,
en
apparence
par
200 environ. -
Italie
du
N., Suisse, Autriche, Allemagne, Asie,
Californie ;
sur
les roches légèrement calcaires (fig. 14) . -
21. A.
bullata
Anzi
B. Squamules planes ou presque, très
nettement
bordées de noir,
toujours
groupées en
un
thalle
placodiormorphe,
brun
chamois, à peine luisant, non prui-
neux. Squamules centrales (0,7-1,6 .x 0,4-1,2 mm) planes, polygonales mais
un
peu arrondies
aux
angles, assez variables. Squamules p ériphériques (2-4 x 0,8-
1,8
mm)
très légère
ment
convexes,
un
peu plus grosses
et
nettement
plus allon-
es. Ascocarpes (0,2-0,8 mm)
par
1-4, très
nombr
eux, mais rares
ou
absents à
la
périphérie
du
thalle
où,
par
contre, se
trouvent
des pycnides. Disque
brun
foncé, non pruineux,
mat,
très
rugueux
et
umboné, mais
umbos
bien moins
nombreux
que
chez le précédent. Marge de
la
couleur
du
thalle, peu saillante
et
souvent
peu distincte. Hy ménium 120 µm .
Paraphyses
de 1-1,5 µm d'épaisseur
à
la
base, 2,5 µm
au
sommet. Spores (4-5 x 2,5-3 µm)
largement
ellipsoïdales,
en
apparence
par
100 environ. - S. de l'Algérie, Asie centrale ;
sur
les roches
calcaires. -
22.
A.
assinmlans
V
ain.
A. Squamules
toutes
très
convexes, éparses,
d'un
brun
souvent clair, en général
pruineuses. Disque des ascocarpes
d'un
brun
souvent
noirâtre, parfois
pruineux,
d'aspect
très
rugueux
par
suite de
la
présence de
nombreux
umbos.
-+ 21. A.
bullata
B. Squamules
jamais
toutes très convexes.
1.
Thalle plus ou moins pruineux,
tout
au
moins
par
places,
rarement
complè-
tement
dépouvu
de
pruine, formé de squamules (0,5-2 x 0,5-1,5 mm) brunes,
à
bord
libre plus sombre en-dessous, de taille inégale (les plus grosses
nette-
ment
plus claires
que
les autres), planes
et
anguleuses lorsqu'elles sont conti-
guës, à surface inégale
et
à
contour
irrégulier, presque lobé lorsqu'elles
sont
éparses. Ascocarpes (0,2-0,4
mm)
par
1-3, nombreux, malgré quelques
squa-
mules stériles, plus ou moins enfoncés
dans
le thalle, à
contour
plus
ou moins
irrégulier, sans
marge
nette, à disque lisse
variant
du
brun
clair
au
brun
noir
et
devenant
brun-rouge
au
contact
de l'eau.
Hyménium
85-135 µm.
Para-
physes de 1,5 µm d'épaisseur à
la
base, 2-4 µm
au
sommet. Spores (4-7 x 1-
2 µm) presque cylindriques. -Europe, Afrique
du
N, Canaries ; calcifuge
et
nitrophile. -A
..
cineracea (Nyl.) Wedd.,
A.
vulcanica
Jatta,
A.
percaenoides
Jatta
(fig. 15). -
23. A.
umbilieata
Bagl.
2. Thalle
entièrement
dépourvu
de pruine.
a) Thalle formé de squamules brunes, de taille inégale, les plus grosses
nette-
ment
plus claires
que
les autres.
-+ 23.
A.
umbilieata
b) Thalle de
teinte
uniforme.
1°) Disque des ascocarpes d'
un
brun-rouge assez foncé,
muni
d'un
ou
BULL.
MUS.
HIST.
NAT.
MARSEILLE
-
T.
41, 1981
63
1mm
0,5
mm
64
Fig.
14
-
A.
bullaia (21). F
ragm
ent
de
thalle
lobé
à
la
périphérie
;
apothécies
munies
de
nombreux
umbos.
1mm
Fig
. 15 -
A.
umbilicaia (23).
Groupe
de
squamul
es
dont
ce
rt
a
ines
sont
l
obu
lées.
Fig.
16
-
A.
peliscypha
(24).
Groupe
de
squamules,
convexes
por
-
tant
des
apo
-
thécies
umbo-
nées.
BULL
. MU
S.
HIST.
NAT.
MARSEILLE
-
T.
41,
1981
de plusieurs umbos
(jusqu'à
une vingtaine),
entouré
d'une
marge conco-
lore généralement épaisse
et
toujours saillante. Squamules (0,3-3 x 0,2-
1,8 mm) éparses
et
plus ou moins convexes, ou réunies en groupes assez
importants
et
alors planes ou même légèrement concaves, à
contour
arrondi, assez souvent sublobulé,
un
peu luisantes, brun-clair ou
brun-
chamois, à
bord
libre plus clair ou plus foncé en-dessous. Ascocarpes
(0,2-1,4 mm) assez saillants, arrondis.
Hyménium
90-100 µm.
Paraphy-
ses de 1,5-2 µm d'épaisseur à
la
base, 4 µm
au
sommet. Spores (4-6 x 1,5-
2 µm ) subcylindriques. -Montagnes
et
régions froides de
!'Hémisphè-
re N. ; nitrophile ; sur les roches peu ou pas calcaires
contenant
souvent
des composés ferriques ou de
métaux
lourds (fig. 16). -
A.
pelioscypha
(Wahlenb.) Arnold. 24."A.
peliscypha
Th.
Fr.
uncl.
A.
hellbomii
H.(Magn
; A.
marcii
H.
Magn
.
et
A.
montana
H.
Magn.
2°) Disque des ascocarpes brun-noir,
nettement
rugueux
et
souvent
muni
d'un
umbo, entouré
d'une
marge concolore, saillante
et
rugueuse.
Squamules (0,2-1,8 x 0,2-1,4 mm) éparses ou réunies en
petits
groupes,
plus ou moins planes, anguleuses lorsqu'elles sont groupées, arrondies,
jamais
nettement
lobulées
dans
le cas contraire,
d'un
brun
souvent assez
clair, â
bord
libre
noirâtre
en dessous. Ascocarpes (0,2-0,7 mm) plus ou
moins,
par
1-5,
d'abord
cratériformes puis à peu près plans, arrondis,
allongés ou difformes.
Hymenium
100-130 µm .
Paraphyses
de 1,5 µm
d'épaisseur à
la
base, 2,5-3 µm
au
sommet, Spores
(3,5-5x1,5-2
µm étroi-
tement
éllipsoïdales. -Allemagne : Eifel ; sur des roches non calcaires. -
25. A.
germanica
H.
Magn
3°) Disque des ascocarpes lisse ou légèrement rugueux,
dépourvu
d'umbo.
a)
Squamules (0,3-1,4 x 0,3-1 mm) parfois composites, réunies en
petits
groupes ne
dépassant
guère 3 cm2, à surface
un
peu inégale, à
contour
le plus souvent anguleux, ni lobulées ni imbriquées, brun-clair,
mates, à
bord
libre
blanchâtre
en-dessous, parfois (v. devastata
Eitn.
ex H. Magn.) réduites
aux
ascocarpes
et
à
leur
marge. Ascocarpes
(0,2-0,8 mm)
par
1-12, enfoncés
dans
le thalle, arrondis, allongés ou
difformes. Disque
d'un
brun
assez foncé,
contrastant
avec le
thalle
(qui est beaucoup plus clair), lisse ou presque. Marge de
la
couleur
du
thalle, peu saillante, parfois peu distincte, lisse
et
régulière.
Hyménium
80-100 µm .
Paraphyses
de 1,5-2 µm d'épaisseur à la base
et
seulement
2-2,5 µm
au
sommet. Spores (3,5-5 x 1,5-2 µm ) ellipsoïdales. -
Europe
moyenne,
Europe
méridionale, Sibérie orientale, Amérique
du
N.,
nitrophile ;
sur
les roches non calcaires
et
les tuiles. -
26. A.
gallica
H.Magn.
incl
(?) A.
hungarica
H.
Magn.
Squamules (0,5-3 mm) simples, groupées en
un
thalle
aréolé-squa-
muleux
plus ou moins
étendu
et
assez mal délimité, assez variables, à
contour
irrégulier, parfois sublobulées
et
un
peu imbriquées, à surface
inégale,
brun
chamois, à bord libre
noirâtre
en dessous,
la
plupart
fertiles. Ascocarpes (0,2-1 mm)
par
1-5 mais
fréquemment
isolés,
d'abord
punctiformes puis concaves ou plans, à
contour
plus ou moins
irrégulier,
jamais
très saillants. Disque un peu plus foncé
que
le thalle,
lisse ou légèrement rugueux. Marge de
la
couleur
du
thalle, générale-
ment
peu nette.
Hyménium
80-120 µm.
Paraphyses
de 1,5 µm d'épais-
seur, 2-3 µm
au
sommet. Spores (4-6 x 1-1,5 µm )
étroitement
ellipsoï-
dales ou plus ou moins cylindriques. -Subcosmopolite ; nitrophile ;
sur
les roches peu ou pas calcaires
il
envahit
souvent les
autres
lichens. -27. A.
fuscata
(Nyl.)
Arnold
incl. A.
monacensis
H .
Magn.
et(?)
A.
ruïoalutacea
(Harm.)
H.
Magn.
Série 4 Espèces saxicoles à ascocarpes ou thalle K + (rouge)
1
Ascocarpes K +
(rouge), nombreux.
Cortex
et
médulle
du
thalle
K-.
Thalle
blanchâtre, grisâtre
ou
à peine
brunâtre
ou
bien à thalle
d'un
beau rouge ferrugineux ou ocracé
A. Ascocarpes à
hypothécium
K+
(rouge sang) ; épithécium K - ou en
partie
K + (rouge). Thalle
nettement
squamuleux, crayeux. Squamules (1-5 mm)
plus ou moins planes
et
contiguës. Ascocarpes (1-2 mm) ne
recouvrant
pas
la
presque
totalité
du
thalle, à marge de
la
couleur de celui-ci
et
à disque
roussâtre
puis brun-noir. Spores (4-7 x 3-6 µm) sphériques ou presque, en apparence
par
100 environ.
16. A.
nodulosa
(v.
nodulosa)
BULL.
MUS.
HIST.
NAT.
MARSEILLE
-
T.
41, 1981 65
II
Thalle K +
(rouge sang). Disque
des ascocarpes
(III
p. 70).
66
B.
Ascocarpes à
hypothécium
K -,
mais
à
épithécicum
K+
(rouge orangé)
et
marge
K+
(rouge sang).
Thalle
fendillé-aréolé,
non
crayeux.
Aréoles (0,4-1,2 x
0,3-0,9
mm)
planes, à surface
un
peu inégale,
presque
entièrement
cachées
par
les ascocarpes. Ascocarpes (0,2-0,5
mm)
par
1-5,
recouvrant
la
presque
totalité
du
thalle, à
disque
brun-foncé,
un
peu
rugueux,
parfois
confluents
, concaves,
arrondis
ou
un
peu
allongés, enfoncés
dans
les aréoles
ou
de
niveau
avec
celles-ci,
mais
à
marge
proéminente,
de
la
même
couleur
ou
un
peu
plus
claire
que
le
disque.
Hyménium
60-120 µm.
Paraphyses
de
1,5-2 µm
d'épaisseur
à
la
base,
3-5 µm
au
sommet.
Spores (3-6,5 x 1,5-2 µm )
très
variables,
en
apparence
par
200 environ.
-+-
39. A.
tongleti
(v
.
paupera)
A.
Squamules
de
teinte
très
pâle, à surface inégale, unies
en
un
thalle
squamu-
leux
ou
aréolé-squamuleux
.
Paraph
yses
dépassant
2 µm
d'épaisseur
à
la
bas
e,
peu
renflées
au
somme
t.
Spores
presque
sphériques. Ascocarpes
bruns
ou
brun-
noir.
1.
Calcicole.
Thalle
en
général
non
lobé
au
pourtour,
blanchâtre,
crayeux,
non
crevassé, formé
de
squamules
(1-5
mm)
à
bord
libre
ordinairement
blan-
châtre
en
dessous. Ascocarpes (1-2
mm)
rarement
pruineux,
à
marge
de
la
coul
eur
du
thalle. Spores
en
apparence
par
100
environ
.
-+-
16. A.
nodulosa
(v.
reagens)
2. Calcifuge.
Thalle
presque
lobé
au
pourtour,
blanc
roussâtre
à
l'état
sec,
ver-
dâtre
pâle
à
l'état
humide,
profondément
crevassé,
formé
de
squamules
(1-2
mm)
à
bord
libre
blanchâtre
en
dessous. Ascocarpes (0,5-1
mm)
isolés,
nombreux,
légèrement
saillants,
non
pruineux,
presque
immarginés.
Hymé-
nium
100-120 µm. Spores (4-6 x 4 µm)
en
apparence
par
50 à 100. -
Italie
mé-
ridionale :
Torre
del
Gr
eco,
sur
les
laves
(trachyte)
du
Vésuve. -
28.
A.
trachytica
Jatta
B.
Squamules
d'un
brun
plus
ou
moins foncé
ou
grisâtre
.
Paraphyses
ne
dépas-
sent
pas
2 µm
d'épaisseur
à
la
base. Spores
cylindriques
ou
subcylindriques
par
plusieurs
centaines.
1.
Squamules
(0,5-1,8 x 0,3-1,4
mm)
peu
développées,
presque
entièrement
occupées
par
les ascocarpes,
souvent
réduites
à
la
marge
de
ceux
-ci,
d'un
brun
châtain
rougeâtre,
à
bord
libre
noirâtre
en dessous assez
gulièrement
arrondies,
planes
ou
légèrement
convexes, lisses. Ascocarpes (0,2-1
mm)
par
1-6,
arrondis
ou
plus
ou
moins
allongés.
Disque
brun-noir,
finement
ou
à
peine
rugueux,
parfois
muni
d'un
umbo.
Marge saillante, de
la
couleur
du
thalle.
Hyménium
80-100 µm.
Paraphyses
de
1,5-2 µm
d'épaisseur
à
la
base,
2-4 µm
au
sommet.
Spores (4-6 x 1-2,5 µm )
en
apparence
par
environ
200. -
Vendée,
Var,
S. de
l'Espagne,
Portugal,
Angleterre,
Jerse
y ;
sur
les
roches
non
calcair
e
s.
· -
29. A.
subruiula
(Nyl.)
Oliv
.
2.
Squamules
bien
développées,
non
entièrement
occupées
par
les ascocarpes,
mais
très
variables.
Hyménium
dépassant
presque
toujours
100 µm
de
hauteur.
Paraphyses
très
minces,
n'excédant
guère
1
µm
d'épaisseur
à
la
base
et
3 µm
au
sommet,
fréquemment
ramifiées
et
anastomosées.
Spores
(2-5 x 1-2 µm )
en
apparence
par
plus
de
200
et
même
de
300.
30
. A.
smaragdu
la
(Wah
le
nb
.)
Massa
1
a)
Squamules
(5-10 x 3-8
mm)
de
grande
taille, de 1-2
mm
d'épaisseur,
toujours
K -, à surface ondulée,
d'un
brun-châtain
assez foncé, à
bord
libre
noirâtre
en
dessous, éparses. Couche algale
peu
irrégulière,
mais
très
distinctement
et
régulièrement
discontinue,
même
sur
une
coupe
relativement
épaisse. Ascocarpes (0,4-0,8
mm)
par
10-30,
d'abord
légère-
ment
concav
es
et
enfoncés
dans
le thalle,
puis
plans
et
de
niveau
avec
celui-ci, à
disque
brun-noir,
rugu
eux,
entouré
d'une
marge
concolore,
peu
distincte.
Hym
é
nium
160 µm . -Moravie,
vers
1 400
m,
sur
micas-
chiste
. -
ssp.
macrophylla
(H.
Magn.)
n .c.
(A.
smaragdu
la
v.
murina
(Sandst.)
H.
Magn.
f.
macrophylla
H.
Magn.,
1924,
Güle-
borgs
Kungl.
Vele
nsk.-
och
Vill
e
r.-
Samh
.
Handl.,
r. 4, 28 (2) :
143
).
b)
Squamul
es (0,5-5
mm),
de forme, dimensions
et
teinte
très
variabl
es
dans
un
même
thall
e, dispe
rs
ées
ou
réunies
en
petits
groupes, K -
ou
(rare-
ment)
K + (rouge sang), à surface
très
in
é
gale
et
ondul
ée, à
contour
ir-
régulier,
fréquemm
e
nt
crénelé
ou
lobulé,
d'un
brun
ralement
cl
a
ir
BULL.
MUS.
HIST
. N
AT.
MARSEILLE
-
T.
41, 1981
(plus foncées chez les spec1mens maritimes)
souvent
plus sombres vers
le
centre
ou bariolées de
brun
ou de
gris-brunâtre
plus ou moins clair ou
foncé. Couche algale plus ou moins irrégulière,
apparaissant
continue
ou
presque
sur
une
coupe
relativement
épaisse. Ascocarpes (0,1-0,7
mm)
par
1-15, également très variables
sur
un
même
échantillon,
nettement
plus foncés que le thalle, parfois confluents, concaves puis à
peu
près
plans, enfoncés
dans
le thalle ou
de
niveau avec celui-ci, à disque lisse
ou rugueux, à
marge
concolore à celui-ci, plus ou moins
nette,
parfois
entouré
d'un
bourrelet
thallin.
Hyménium
120-160 µm . -Europe, Amé-
rique
du
N ; sur les rochers non calcaires, le plus
souvent
sous les sur-
plombs. -
A.
hassei Herre. -
ssp. lesdainii
(Harm.
ex
A.L.
Smith)
n.c.
[A
. lestiainii
Harm.
ex
A.L.
Smith
1918. Monogr. Brit.
Lich.,
1 : 334)
c)
Squamules ni de
très
grande
taille (ne
dépassant
guère 3
mm
de long)
ni très variables,
souvent
K+ (rouge sang). Couche algale régulière
ou
peu
irrégulière,
apparaissant
continue
ou presque
sur
une
coupe
relativement
épaisse.
ssp.
smaragdula
1°) Thalle (cortex) K + (rouge sang). Squamules dispersées ou réunier
en
petits
groupes, à peu près planes, à surface régulière, plus ou moins
arrondies ou anguleuses,
très
légèrement lobulées.
o)
Squamules (0,4-3 x 0,4-2
mm)
d'un
brun
jaunâtre,
parfois (sur les
roches riches en oxydes de fer) de
teinte
rouille,
mates,
à
bord
libre
noirâtre
ou
blanchâtre
en dessous. Ascocqarpes (0, 1-0,8 mm)
par
1-8,
enfoncés
dans
le thalle,
d'abord
punctiformes puis arrondis ou plus
rarement
un peu allongés, à disque
d'un
brun
assez foncé,
nettement
plus sombre
que
le thalle,
souvent
rugueux, parfois
entouré
d'une
marge
concolore, très mince
et
plus ou moins saillante.
Hyménium
60-280 µm. -Hémisphère N,
surtout
dans
les
montagnes
et
les régions
froides ;
sur
les roches peu ou pas calcaires (fig. 17). -
v.
smaragdula
incl. A. Spitzbergensis
Hue,
forme
à
thalle
réduit,
et
A.
amphibola
Wedd.,
des
rochers
granitiques
maritmes
de
l'ile
d'Yeu
(Vendée) à
thalle
un
peu
plus
foncé
que
chez le
type.
f3)
Squamules (0,2-1,4 x 0,2-1 mm)
rappelant
celles d'
A.
veronensis
66
,
d'un
brun
châtain
foncé, un peu luisantes, à
bord
libre gris sombre
en dessous. Ascocarpes (0, 1-0,5
mm)
par
1-5, parfois confluents, à
peu
près de niveau avec le thalle, arrondis ou
un
peu allongés, légèrement
concaves. Disque presque noir, lisse ou à peine rugueux,
entouré
d'une
marge
de m ê
me
couleur, mince mais
très
saillante.
Hyménium
100-160 µm. -Norvège ;
sur
des rochers de gneiss maritimes. -
A.
scy-
phlilufera v. sensitiva H. Magn. -
v.
halophila
(H.
Magn.) n.c.
[A. smaragadula
f.
halophila
H.
Magn
. 1924. Güleborgs
Kungl.
Vetensx.-och
Vitter.
-Samh.
Handl.,
sér. 4, 28 (2) : 69).
2°) Thalle K
-.
ar:)
Squamules dispersées ou réunies en
petits
groupes.
Hyménium
100-180 µm .
-Squamules (0,4-3 x 0,4-2 mm) arrondies,
fortement
et
irréguliè-
rement
convexes
et
sillonnées, la
plupart
stériles,
variant
du
brun
clair
au
brun-noir, à sommet
souvent
plus foncé. Ascocarpes
(0,2-0,4
mm)
par
1-2, cratériformes, à disque
brun-noir
,
nette-
ment
rugueux,
entouré
d'une
marge
de
même
couleur ou noirâtre,
saillante. -Groenland, Carélie, Scandinavie, Angleterre ;
sur
des
roches peu ou pas calcaires, riches en
nitrates.
-
v.
verruciformis
(H.
Magn.) n.c.
(A
. verruciformis
H.
Magn
. 1924. Goteborgs
Kungl.
Velensk.- och Vitter.-
Samh. Handl., sér. 4, 28 (2) : 158).
-Squamules à peu près planes ou à peine convexes, à surface régu-
lière, polygonales, mais
souvent
arrondies
aux
angles. Couche
algale
interrompue
çà
et
par
des cordons
d'hyphes.
-Squamules (0,6-2 mm)
d'un
brun
grisâtre
assez foncé. Couche
algale assez régulière. Ascocarpes comme chez
la
v.
smaragdula (a). -
Suède, Allemagne, Moravie ; sur les roches peu
ou
pas
calcaires
et
les tuiles. -
v.
murina
(Sandst.)
H.
Magn.
BULL
.
MUS.
HIST.
NAT.
MARSEILLE
-
T.
41, 1981
67
1mm
Fig.
17
-
A.
smaragdula
ssp.
smaragdula
v.
'
smaragdula
(30, C
a).
Groupe
de
squamules
;
apothécies
punctiformes
enfoncées
dans
le
thalle.
Fig.
18
-
A.
macrospora ssp. macrospora (33).
Fragment
de
thalle.
o,smm
68
BULL.
MUS.
HIST.
NAT.
MARSEILLE
-
T.
41, 1981
. Squamules (0,2-3,2 x 0,2-2,5 mm)
variant
du
brun
roussâtr
e
au
brun
de
poix, mates, parfois légèrement lobulée
s,
à
bord
libre pâle
en
dessous. Ascocarpes (0,2-0,5 mm)
par
1-30,
brun
foncé ou noirs,
peu
ou
pas
saillants, à disque lisse,
plan
ou concave,
entour
é d ' une
marge
noire ou
noirâtr
e,
ordinairement
mince mais très saillante. -
Sibérie, Finlande, Scandinavie, Grande-Bretagne, Massif Central :
sur
les roches non calcaires. -
v.
seyphuliîera
(Vain.)
n.c.
[A.
scyphulifera
Vain.
1909,
Arkiv
für
Bot.,
8 (4) : 147]
+
Thalle
d'un
brun
peu foncé, roussâtre ou
châtain.
Ascocarpes
d'un
brun
un
peu roug
eâtr
e.
f.
seyphulifera
+ Thalle formé de squamules
d'un
brun
plus ou moins foncé
sur
le même échantillon, à
contour
assez irrégulier mais
non
distinctement
lobulé. Ascocarpes
par
1-6,
brun
foncé, assez for-
tement
concaves.
f.
subdisereta
(Vain.)
n.c.
[A.
scyphulifera
f.
subdiscreta
(Vain.)
1909
,
ibid
. : 138].
+
Thalle
brun
de
poix, à squamules arrondies
aux
angles,
lobulées ou non. Ascocarpes
par
2-30, plus ou moins concaves.
f.
impressa
(Vain)
n .c.
[A.
scyphulifera
f.
impressa
Vain.
1909, ibid. : 148].
Squamules groupées
en
un
thalle
aréolé-squamuleux,
so
uv
e
nt
mal
délimité.
-
Hyménium
100-160 µr n. Squamules (0,3-3 x 0,3-2
mm)
planes ou
légèrement convexes, à
contour
polygonal, à
bord
libre ordinaire-
ment
blanchâtre
en dessous. Couche algale en géné
ral
assez régulière
mais discontinue. Ascocarpes souvent assez saillants, à disque
plan
ou concave, lisse ou finement
rugueux
.
. Ascocarpes (0,2-0,5 mm) à disque
brun
foncé, limité
par
une
marge noirâtre, lisse, entière,
en
général
très
saillante.
et
sou
ven
t
muni
d'un
umbo
central
de
même
couleur
que
la
marg
e. - Sibérie,
Norvège, Iles
britanniqu
es ;
sur
les roches
non
calcaires. -
v.
11alleseens
(Vain
.)
n.c.
[A.
scyphulif
e
ra
f.
pall
escens
Vain.
1909,
ibid. : 148]
Ascocarpes (0,1-0,5
mm)
à disque
d'un
brun
assez clair ou plus
ou moins foncé,
dépourvu
d'umbo
et
à
marge
concolore au thalle,
peu saillante, disparaissant à
la
fin.
+ Thalle
variant
du
brun
clair,
grisâtre
ou roussâtre,
au
brun-
noir, à squamules assez espacées, souvent crayeuses
sur
le bord.
Ascocarpes situés a u sommet
d'une
petit
e
protubérance
thal-
line, cratériformes
au
début.
- N
de
la
France,
Angleterre,
Allemagne,
Bohème
;
sur
les roches
non
calcaires et les tuiles. -
v.
fusea
(B.
de
Lesd.)
n.c.
[A.
fusca B.
de
Lesd.
191
4,
Recherches
sur
les liche
ns
des e
nvirons
de
Dunkerque,
1er
suppl.
: 100].
+
Thall
e
d'un
brun
grisâtre
clair à squamules
étroitement
contiguës,
non
crayeuses
sur
le bord. Ascocarpes
peu
saillants,
non
cratériformes. -Angleterre,
sur
grès siliceux. -
v.
rhagadiza
(Nyl.)
n.c.
[Lecanora rhagadiza
Nyl.
1881, Flora,
64
: 178]
-
Hyménium
60-80 µm .
.
Sur
les roches
non
calcaires. Squamules (0,4-1 x 0,4-0,8
mm)
à
peu près planes,
d'un
brun
jamais
tr
ès foncé,
souvent
un
peu rous-
sâtre, à
bord
libre
pâle
en
dessous. Ascocarpes (0, 1-0,5
mm)
par
1-5,
souvent
isolés, concaves, à disque
brun
foncé, lisse, arrondi,
entouré
d'une
marge
assez mince
et
légè
rement
saillante, de
même
couleur ou
un
peu
plus foncée. -Angleterre
et
pe
ut-être
aussi Allemagne
et
N de
la
France.
-
BULL.
MUS.
HIST.
NAT.
MARSEILLE
-
T.
41, 1981
v .
rufe
see
ns
(Turn.
ex
Ach
.)
n.c.
[S
agedia rufescens
Turn
.
ex
Ach.
1810,
Lich
e
nographia
U
niv
e
rsalis:
329]
69
III
Thalle
d'un
beau
rouge
ferrugineux
ou
ocracé,
K-,
incl.
(?)
A.
ruîote
st
acea
(Harm.)
H.
Magn.
d ' A
lg
é
rie,
à
squamules
un
peu
plus
grosses
(0,2-1,5
x 0,2-1
mn)
muni
es
d'un
bord
libre
noir
âtre
en
dessous,
à
disque
des
ascocarpes
un
peu
rougeâtre,
à
cortex
de
la
marge
de
ces
derniers
brun
et
non
brun-noir
et
à
spores
pouvant
atteindre
6,5
µm
de
lon
g .
.
Sur
la t e
rre
argileuse,
au
bord
de
la mer.
Squamules
(0,5-2 x 0,3-
1,5
mm)
d'un
brun
foncé,
mat,
à
bord
libre
plus
pâle
en
dessous,
à con
tour
irrégulier, à surface inégale,
souvent
concaves. Asco-
carpes
(0,3-0,5
mm)
par
1-4,
d'abord
punctiformes
et
enfoncés
dans
le thalle,
puis
assez
régulièrement
circulaires
et
un
peu
sail-
lants
, à
disque
d '
un
brun
encore
plus foncé
que
les squamules,
plan
ou
concave, lisse
ou
à
peine
rugueux,
entouré
d'une
mar
ge épaisse,
assez saillante,
de
la
couleur
du
thalle.
Aspect
d'
Endocarpon. -
Irl
ande, près
de
Dublin.
-
v.
bcnedarcn
sis
(Knowles)
n .c .
(A.
benedarensis
Knowles,
1913.
Scient. Proceed.
Roy.
Dublin
Soc.,
no
v .
sér
.,
14
: 131).
parfois
presque
lobé
au
pourtour,
formé
de
squamules
à
peu
près
planes,
angu-
leuses
ou
arrondie
s,
souvent
lobulées,
généralement
groupées (contiguës
ou
imbriqué
es), à
bord
libr
e
pâl
e
en
dessous. Ascocarpes (0, 1-0, 7
mm)
par
2-8, le
plus
souvent
punctiformes,
brun
foncé,
sans
marge
distincte.
Hyménium
120-
170 µm .
Paraphyses
ne
dépassant
guère 1,5 µm
d'épaisseur
à
la
base,
non
r
en-
flées
au
sommet.
Spores (3-4 x 1-2 µm) ellipsoïdales,
en
apparence
par
plus
de
200. -
Montagnes
et
régions froides
de
!'Hémisphère
N ;
sur
les roches
non
cal-
caires, riches
en
oxydes
de
fer. -
31. A.
sinopica
(Wahlenb.)
Koerb.
Série 5 : Espèces saxicoles à
thalle
et
ascocarpcs
C,
KC
et
K-,
et
à spores
par
100
au
maximum
dans
lesasques
1
Sur
les
substrats
peu
ou
pas calcaires. Thalle
brun
foncé,
pruineux
ou
non,
II
Sur
les
substrats
franchement
calcaires.
Thalle
d'un
brun
jamais
très
foncé,
70
formé
de
squamul
es (0,3-1,5
mm)
dispersées ou plus
rarement
contigues,
arron-
dies ou
un
peu
anguleuses, lég
èreme
nt
convexes. Ascocarpes (0,3-1
mm)
isolés,
nombreux,
d
'abord
enfoncés
dans
le
thalle
puis
légèrement saillants,
plans
ou
à
peine convexes, à
contour
régulièrement
arrond
i.
Disque
brun
noir,
plus
foncé
que
le
thall
e,
non
pruineux,
un
peu
rugueux
à la fin. Marge de
la
coul
eur
du
thalle
mais
deven
a
nt
brun-rouge
au
contact
de
l'eau.
Hyménium
80-150 µm.
Paraphyses
de
1,5-2 µm
d'épaisseur
à
la
base, 3-6 µm
au
sommet.
Spores (9-16 x
6-9 µm ellipsoïdales,
par
16-32. -
Europe,
Asie,
Amérique
du
N ;
sur
les
rochers
et les pierres
peu
ou
pas
calcaires. -
(A.
gl
ebosa
(Flot.)
Koerb.).
-
32. A .
oligospora
(Ny
l.)
Arnold
formé
de
squamules
en
général
contigues, ou
bien
très
réduit,
blanchâtre
ou
brun
très
clair
et
très
difficile à
distinguer
du
substrat
dans
lequel il
s'incruste.
H y
ménium
100-160 µm .
Paraph
yses
de
2-3 µm d
'épa
isseur
à
la
base, 3-5 µm
au
sommet.
Spore
s (6-13 x
3.6
µm) ellipsoïdales,
par
30-100. -
33. A.
macrospora
(Hepp)
Bagl.
A.
Squamules
(0,5-5
mm)
d'un
brun
souvent
rougeâ
tr
e,
rarement
gris-brun
ou
brun
très
pâle,
verd
issant
peu
au
contact
de
l'eau,
de
forme
très
var
iabl
e,
mais
assez
uniformes
chez
un
même
individu.
Ascocarpes (0,2-1
mm)
par
1-8,
en
gé-
n
éra
l
nombreux,
plus
ou
moins
enfoncés
dans
le
thall
e,
parfois
confluents,
brun-
rouge
ou
brun
foncé,
presque
toujours
plus
sombres
que
le
thalle,
à
disque
quel-
quefois
un
peu
rugueux,
à
mar
ge
peu
ou
pas
distincte.
-
Montagnes
et régions
froides ou t
emp
érées
de
!'Hémisphère
N ;
héminitrophile
;
sur
les roches
cal
-
caire
s fissurées
ou
altérées. -
A.
squamulosa (Ach.)
Trev.
(fig. 18). -
ssp.
macrospora
B.
Squamules
(0, 7-1,5
mm),
d'un
brun
ordinairem
ent
clair
souvent
ver
dâtre,
parfois pruineuses,
verdissant
en
géné
ral
beaucoup
au
contact
de
l'eau,
arron-
dies ou légèrement crénelées-lobulées, à surface
in
é
ga
le, chez le
type,
blanchâtres
ou
brun
tr
ès clair,
tr
ès à
di
s
tin
gue
r
du
s
ub
s
trat
dans
l
eq
uel elles
sont
en
gra
nd
e
partie
enfoncées, chez la forme. Ascocarpes (0,5-1
mm)
isolé
s,
saillants,
d'abord
concaves
puis
plans
ou
convexes, à
disque
d'un
brun
rougeâtre
parfois
BULL.
MUS.
HIST.
NA
T.
MARSEILLE
-
T.
41,
1981
o,5
mm
1----1
Fig. 19 -
A.
macrospora ssp.
murorum
(33).
Fragment
de
thalle
(certaines
aréoles se
sont
dévelop-
pées
autour
de
cristaux
du
substrat)
.
Fig
. 21 -A . iongleli
v.
iongleli
f.
iongleli (39) :
holoty-
pus.
Fragment
de
la
partie
périphérique
du
thalle.
1
mm
72
Fig
. 20 -
A.
subfuscescens (35).
Thalle
fendillé
portant
des
apothécies
rappelant
celles
de
Sarcogyne
simplex
.
Fig. 22 -
A.
laqueala (44).
Fragment
de
la
partie
péri-
phérique
du
thalle.
o.s mm
BULL.
MUS.
HIST.
NAT.
MARSEILLE
-
T.
41, 1981
II
Thalle
très
mince,
bien visible seulement
autour
des ascocarpes,
III
Thalle bien développé,
squamuleux, aréolé,
f endillé-aréolé
ou
presque continu.
1.
Ascocarpes 0,6-2 mm. Couche algale très irrégulière
et
discontinue, « à
aspect de dentelle »
sur
une coupe transversale.
Paraphyses
épaisses (2-3
µ. m
à
la
base) peu ou pas renflées
au
sommet.
---,)>-
56. A.
cervina
(v.
conspersa)
2.
Ascocarpes 0,2-0,7 mm. Couche algale non
«à
aspect de
dentelle»
sur
une
coupe.
a)
Paraphyses
épaisses (2-3
µ. m
à la base), plus ou moins
nettement
renflées
au sommet (3-5
µ. m) .
Marge des ascocarpes brune. Couche algale assez
irrégulière
et
discontinue.
---,)>-
57. A.
modenensis
b)
Paraphyses
très fines (au plus
.m
d'épaisseur à
la
base), à peine renflées
au
sommet. Marge des ascocarpes pâle. Couche algale régulière
et
continue.
---,)>-
37. A.
heppii
blanchâtre, blanc roussâtre ou gris
brunâtre
clair. Ascocarpes saillants, plans
ou légèrement concaves, à disque lisse
et
mat.
A. Ascocarpes (0,2-0,6 mm) non pruineux, régulièrement circulaires, à disque
d'un
brun
terne,
châtain
ou rougeâtre, plus ou moins foncé, à
marge
concolore
au
thalle (souvent à peu près
réduit
à celle-ci) entière, assez épaisse
et
un
peu
saillante.
Hyménium
80-120
µ. m.
Paraphyses
atteignant
au
plus 1
µ. m
d'épais-
seur à la base
et
1,5
µ. m
au
sommet. Spores (3-6 x 1,5-3
µ. m)
plus ou moins briè-
vement
ellipsoïdales, en apparence
par
environ 200. -
Europe
et
Amérique
du
N ;
surtout
sur
les roches calcaires, mais aussi sur
d'autres
roches
et
sur les
tuiles ; le plus souvent
sur
les pierres
répandues
à
la
surface
du
sol. -
37.
A.
heppii
(Naeg.)
Naeg.
B. Ascocarpes (0,4-1 mm) pruineux, circulaires ou
un
peu allongés, à disque
noirâtre mais
paraissant
gris
bleuâtre
à cause de
la
forte pruinosité, à
marge
très
nette
montrant
distinctement
un
rebord propre concolore
au
disque
et
un
bord
thallin moins élevé, mince, blanc farineux.
Hyménium
50-60
µ. m.
Para-
physes de 2
µ. m
d'épaisseur à
la
base, progressivement renflées
au
sommet
(5
µ. m) ,
très
nettement
cloisonnées. Spores (5-7 x 2-2,5
µ. m)
ellipsoïdales allongées, en
apparence
par
environ 100. -Algérie ; sur des roches calcaires. -
38. A.
albocaesia
(Nyl.)
Flag.
A.
Thalle non pruineux.
1.
Thalle presque continu, à peine fendillé
par
places ou bien fendillé-aréolé
et
masqué
vers le centre, sur environ les deux-tiers de sa surface,
par
les as-
cocarpes
brun
foncé, mais toujours stérile
et
bien visible à
la
périphérie
il est bien délimité. Ascocarpes (0,2-0,5 mm)
par
1-5,
d'abord
enfoncés
dans
le thalle, puis plus ou moins saillants, arrondis,
un
peu anguleux ou légèrement
allongés, parfois confluents. Disque concave, lisse ou un peu rugueux,
mat.
Marge entière, saillante, plus claire
que
le disque, parfois de
la
couleur
du
thalle.
Hyménium
60-120
µ. m.
Paraphyses
épaisses de 1-5-2,5
µ. m
à
la
base,
3-5
µ. m
au
sommet. Spores (3-6 x 1-2
µ. m)
ellipsoïdales ou subcylindriques,
en
apparence
par
100 à 200.
39. A.
tongleti
Hue
a) Ascocarpes K-.
v.
tongleit
1°) Thalle presque continu, à peine fendillé ou fendillé-aréolé çà
et
là,
d'un
blanc légèrement
jaunâtre,
un
peu crayeux, ne
dépassant
pas 3 cm
de diamètre. Ascocarpes
nombreux
mais épars. -Belgique
Dinant
;
sur des calcaires compacts
et
cohérents (fig. 21). -
f.
tongleti
2°) Thalle aréolé ou fendillé-aréolé,
d'un
gris
brunâtre
ou
jaunâtre
très
clair.
r,()
Thalle aréolé, aréolé-squamuleux
par
places, non en
grande
partie
masqué
par
les ascocarpes. -Bavière, 1 talie ;
sur
des grès. -
f.
rehmii
(H.
Magn.) n.c.
(A.
rehmii
(écrit
par
erreur
rehmii)
H.
Magn.
1929,
Kungl.
Sv.
Vetenskapsacad.
Handl. sér. 3, 7 (4) : 185].
BULL.
MUS.
HIST.
NAT.
MARSEILLE
-T. 41, 1981 73
74
f')
Thalle
fendillé-aréolé, en
grande
partie
masqué
par
les ascocarpes. -
Europe
centrale, Nouveau-Mexique ;
sur
des grès
non
calcaires. -
(A.
uariegala
H.
Magn.
1929
ibid.
: 278). f. variegata
(H.
Magn.)
n.c.
b) Ascocarpes
K+
(rouge).
Thalle
fendillé-aréolé,
blanchâtre
ou
grisâtre,
en
grande
partie
masqué
par
les ascocarpes. -Suisse,
Bavière
;
sur
des
grès
calcaires ou non. -
A.
commixla H. Magn. -
[A. paupera
H.
Magn.
1929,
ibid. : 167].
v.
paupera
(H.
Magn.)
n.c.
2.
Thalle
ni
presque
continu
ni en
grande
partie
masqué
par
les ascocarpes.
a) Spores sphériques ou presque.
Thalle
crayeux
à
squamules
de 1-5
mm.
-+
16. A. nodulosa (v. nodulosa)
b) Spores ellipsoïdales ou subcylindriques.
Thalle
non
crayeux,
à
squa-
mules ne
dépassant
pas
3
mm.
1°)
Thalle
bien délimité, aréolé,
aréolé-squamuleux
par
places, à aréoles
en
majeure
partie
recouvertes, sauf à la périphérie,
par
les ascocarpes.
-+
39. A. tongleti
(f.
rehmii)
2°)
Thalle
mal
délimité,
squamuleux
ou
aréolé-verruqueux,
à
squamules
ou aréoles
jamais
en
majeure
partie
recouvertes
par
les ascocarpes.
o:)
Thalle
gris sale, aréolé-verruqueux,
formé
d'aréoles (0,3-1 x 0,2-
0,8
mm)
convexes
et
à surface inégale. Ascocarpes (0,2-0,8
mm)
par
1-2,
d'abord
enfoncés
dans
le
thalle
et
un
peu
concaves, puis de
niveau
avec celui-ci
et
plans
ou légèrement convexes, à disque noir, à
peu
près lisse,
entouré
d'une
marge
mince de la
couleur
du
thalle.
Hymé-
nium
80 µm.
Paraphyses
de 1,5-2 µm
d'épaisseur
à
la
base, m
au
sommet. Spores (3-6 x 2-2,5 µm) ellipsoïdales, en
apparence
par
100-
200. -Hongrie,
sur
une tuile. -
40. A. pHnthina
H.
Magn.
f')
Thalle
d'un
brun
très pâle, parfois
blanc
car
revêtu
d'une
pruine
à
aspect
de sucre glacé, formé de
squamules
(0,4-3 x 0,2-1,2
mm)
dis-
persées ou réunies en
petits
groupes, planes ou plus ou moins convexes,
à surface en général inégale, arrondies, lobulées, à
bord
libre
blanchâtre
en
dessous. Ascocarpes (0,2-1,7
mm)
par
1-4,
d'abord
enfoncés
dans
le
thalle, concaves
et
punctiformes, puis
saillants
et
plus ou moins plans,
arrondis
ou
un
peu
elliptiques, à
disque
brun
foncé,
légèrement
ru-
gueux,
entouré
d'une
marge
concolore
au
thalle,
bien
visible,
et,
chez
les plus gros ascocarpes,
nettement
saillante.
Hyménium
100-140 µm.
Paraphyses
de 1-2 µm
d'épaisseur
à la base, 4 µm
au
sommet.
Spores
(3-5 x 1,5-2 µm) ellipsoïdales, en
apparence
par
200 environ. -
Hérault,
Tchécoslovaquie,
Roumanie
;
sur
les roches
non
calcaires. -A . sma-
ragdula v. lesdainii. f. fulvoviridula
(Harm.)
H. Magn. -
41. A. ïulvoviridula
Harm.
in
sched
B.
Thalle
nettement
pruineux.
1.
Thalle
d'
un
brun
presque
noir 5,
légèrement
éclairci
par
une
fine
pruine
grisâtre, aréolé, plus ou moins
nettement
lobé
au pourtour.
Aréoles
(0,2-0,8 x 0,2-0,6
mm)
planes, celles
du
pourtour
allongées (1-2 x 0,3-0,5
mm)
et
amincies à
l'extrémité.
Ascocarpes (0,2-0,4
mm)
par
1-3,
peu
ou
pas
sail-
lants,
concaves puis plans,
absents
seulement
sur
les aréoles périphériques.
Disque
noir, non
pruineux,
rugueux.
Marge concolore
au
thalle, assez épaisse,
mais
peu
saillante,
souvent
sillonnée.
Hyménium
80-100 µm .
Paraphyses
de
1,5-2 µm
d'épaisseur
à
la
base, 2-4 µm
au
sommet, plus ou moins ramifiées
et
anastomosées. Spores (3-4 x 1,5 µm) ellipsoïdales, en
apparence
par
en-
viron
200. - Alpes
du
Tyrol
et
de
l'Engadine
;
sur
des roches
non
calcaires. -
42. A. mela1)laca
(Nyl.)
Arnold
2.
Thalle
d'un
brun
clair
ou
châtain
à
pruine
abondante,
crayeuse,
blanchâtre
ou
bleuâtre.
a) Couche algale
discontinue
et
très
irrégulière, « à
aspect
de dentelle »
sur
une
coupe
transversale
(au
moins
sur
les
squamules
bien
développées).
(5) Si
la
pruine
est
très
peu
abondante
-+
69.
A.
nitrophila
(v.
suzai)
BULL.
MUS.
HIST.
NAT.
MARSEILLE
-
T.
41,
1981
1°)
Paraphyses
assez
minces
(1,5-2
µ. m
d'épaisseur
à
la
base) 6
très
peu
ou
pas
du
tout
renflées
au
sommet
(2-3
µ. m) .
Squamules
(0,5-6 x 0,5-3
mm)
éparses
ou rassemblées
en
petits
groupes,
irrégulièrement
arrondies,
légèrement
convexes,
pouvant
atteindre
1
mm
d'épaisseur,
à
surface
irrégulièrement
chagrinée,
brun
clair,
mais
couvertes
d'une
épaisse
pruine
blanche,
crayeuse. Ascocarpes (0,2-0,8
mm)
par
1-6 (mais
beau-
coup
de
squamules
stériles
ou
ne
portant
que
des
primordiums),
enfoncés
dans
le
thalle
et
de
forme
irrégulière.
Disque
noirâtre,
non
pruineux,
brun
à
l'état
humide, concave, lisse. Marge
de
même
couleur,
plus
ou
moins
distincte,
flexueuse,
d'épaisseur
inégale,
ne
s'éclaircissant
pas
ou
seulement
partiellement
sous
l'action
de
l'eau
.
Hyménium
80-100
µ. m.
Spores (2-6 x 2-3
µ. m)
ellipsoïdales ou
sphériques
en
apparence
par
100 à
200. -
Bulgarie
;
Espagne,
vers 1800 m
d'altitud
e,
dans
la
province
d'Almeria
;
sur
des roches
non
calcaires. -
43. A .
bulgarica
H .
Magn
.
et
O.
Szat.
2°)
Paraphyses
épaisses (2-3
µ. m
à
la
base) 7
diversement
renflées
au
som-
met.
Squamules
éparses
ou
groupées,
plus
ou
moins
pruineuses
ou
non,
formant
rarement
de
petits
thalles lobés
au
pourtour.
Ascocarpes
(0,5,
2
mm)
à
disque
brun-rouge,
pruineux
ou
non,
lisse, à
marge
concolore
ou
plus
claire. Spores (3-8 x 1-3
µ. m)
très
variables,
en
apparence
par
100 à 200. -
Sur
les roches plus ou moins calcaires. -
-+ 56. A.
cervina
b) Couche algale plus ou
moins
régulière
et
continue
,
non
« à
aspect
de
dentelle
».
1°)
Paraphyses
épaisses (2,5:-3
µ. m
à
la
base)
peu
et
graduellement
ren-
flées
au
sommet.
Thalle
pouvant
atteindre
10
cm
de
diamètre,
brun
châtain
mais
couvert
d'une
épaisse
pruine
bleuâtre
ou
blanchâtre,
en
général aréolé
et
assez
distinct
e
ment
lobé
au
pourtour,
parfoi
s
formé
de
squamules
à
bord
libre
brun
foncé
en
dessous,
rarement
éparses. Aréoles
ou
squamules
(0,5-0,6
mm)
planes
ou
à
peine
concaves, à
peu
près lisses,
généralement
anguleuses, celles
du
pourtour
(1-3 x 0,5
mm)
légèrement
concaves
et
finement
sillonnées. Ascocarpes (0,2-1
mm)
isolés ou
par
deux,
toujours
absents
sur
les aréoles périphériques,
brun
foncé
ou noirs,
mats,
rarement
pruineux,
d'abord
enfoncés
dans
le
thalle
et
concaves
puis de
niveau
avec celui-ci
et
plans,
arrondis
ou
anguleux,
à
marge
concolore
au
thalle, entière, parfois flexueuse, disp
ara
issant
le plus sou-
vent
à
la
fin.
Hyménium
85-100
µ. m.
Spores (3,5-8 x 1,5-3
µ. m)
ellipsoï-
dales allongées ou subcylindriques,
en
apparence
par
100 à 200. -
France
méridionale,
Espagne,
Valais,
Italie
du
N,
Afrique
du
N, Asie
centrale
;
sur
les
rochers
calcaires exposés (fig. 22). -
44.
A.
laf1ueala Stiz.
in
Flag.
incl. A.
pitardii
B.
de
Lesd.,
A.
caesiocinerea
B.
de
Lesd.
à
thalle
non
distinct
e
ment
lobé
et
souvent
mal
délimité,
et
A.
cervina
f.
larvata
(Mull.
Arg.)
H.
Magn.
2°)
Paraphyses
minces,
ne
dépassant
pas
1,5
µ. m
d
paisseur
à
la
base,
Thalle
brun
clair
dont
la
teinte
brune,
plus
ou
moins
masquée
par
de
la
pruine,
tend
à
reparaître
lorsqu'il
est
humide.
ex)
Squamules
(0,3-1,4 x 0,2-1
mm)
à
surface
creusée
de
sillons
rayon-
nant
le
plus
souvent
au
tour
des ascocarpes, éparses ou
rassembl
ées
en
petits
groupes, plus ou
moins
arrondies,
planes
ou
plus
ou
moins
con-
vexes,
cou
ve
rtes
d'une
épaisse
pruine
bleuâtre
ou
blanchâtre,
mais
tendant
à
devenir
brun
rougeâtre
au
contact
de
l'eau,
à
bord
libre
brun
en
dessous
et
parfois
muni
en
dessus
d'un
léger
bourrelet
blanc
crayeux.
Ascocarpes (0, 1-0,8
mm)
par
1-6
mais
le
plus
souvent
isolés,
d'abord
punctiformes,
concaves
et
enfoncés
dans
le
thalle,
puis à
peu
pr
ès de
niv
ea
u avec celui-ci
et
plus
ou
moins
plans,
sans
marge
dis-
tinct
e, à
disque
brun
ou
noir,
peu
ou
pas
pruineux,
lisse,
arrondi,
allongé ou difforme. H ym é
nium
80-100
µ. m.
Paraphys
es
tr
ès
minces
(1µ.m
d'épaisseur
à
la
base),
un
peu
renflées
au
sommet
(2-2,5
µ. m) .
(6) Si
la
pruine
est
très
peu
abondante
et
pr
ése
nte
seulement
par
places
-+ 55.
A.
scabrida
(7) Si
la
couche
a
lg
al e
est
irr
ég
uli
ère,
mais
non
« à
aspect
de de
ntelle
»,
si les
ascocarpes
sont
nombr
eu
x,
e
nfoncés
dans
le
thalle,
et
très
va
ria
bl
es
(anguleux,
arro
ndis
, allongés,
difformes)
...:;.-
54
.
A.
impr
essula v . hospitans
f.
insolita
BULL.
MUS.
HIST.
NAT.
MARSEILLE
-
T.
41.,
1981
75
Fig.
23
-
A.
strigata (45).
Groupe
de
squamules
sil-
lonnées,
notamment
a
utour
des
ascocarpes.
1mm
Fig.
24 -
A.
versic
olo
r (46).
Groupe
de
squamules.
Fig.
25 -
A.
molybdina
v.
Fragment
de
la
partie
périphérique
du
thalle.
1
mm
76
BU
LL.
MUS.
HIST.
NAT
.
:\iARSEILLE
-
T.
41, 1981
Spores (4-6 x 2-3,5 µm) plus ou moins brièvement ellipsoïdales,
en
apparence
par
200-300. -Afrique
du
N, Asie, Amérique ;
surtout
sur
les roches calcaires ; parfois
parasite
d'autres
lichens (fig. 23). -
45. A.
strigata
(Nyl.)
Jatta
incl.
A.
coeruleoalba
Steiner,
apparemment
identique
à
celui-ci,
A.
interrupta
(Nyl.)
Vain.,
à
squamules
plus
grosses
(0,6-2
mm),
convexes,
et
h y
ménuim
plus
épais
(100-150 µm), A.
aeginaica
H.
Magn.,
de
l'Ile
Egine,
en
Grèce,
parasite
d'un
Aspicilia
sur
une
roche
volcanique,
et
à ses
aspect
d'
Aspicilia
conforta
(Hoffm)
Kremp.
à
cause
de
son
thalle
dispersé
et
de
ses
ascocarpes
toujours
nettement
marginés,
souvent
cratériformes
au
début.
[3)
Squamules non sillonnées.
Hyménium
70-150 µm . Spores ellip-
soïdales plus ou moins allongées.
-Squamules (0,5-2 x 0,5-1 mm) plus ou moins éparses ou groupées,
arrondies ou anguleuses, régulièrement planes ou convexes, de
teinte
brun
pâle, plus ou moins masquée
par
une pruine blanc bleuâtre,
mais
devenant
toujours
brun
rougeâtre
clair sous
l'action
de l'eau.
Ascocarpes (0,2-0,8 mm)
par
1-5, plus ou moins enfoncés
dans
le
thalle, à
contour
souvent irrégulier, à marge peu ou pas distincte,
à disque plus ou moins
plan
ou concave, lisse
,variant
du
brun
clair
au
brun
noir, parfois
pruineux
au
début.
Hyménium
70-130 µm .
Paraphys
es de 1,5 µm d'épaisseur à
la
base, 2-4 µm
au
sommet,
un
peu ramifiées. Spores (4-7 x 1,5-2 µm) en
apparence
par
100-
200. -Europe, Sibérie ; nitrophile
et
plutôt
calcifuge ; sur les ro-
chers, les pierres
et
le
mortier
des
murs
et
même la terre. -
A.
cine-
racea
(Nyl.) Hue,
A.
cinerascens Steiner. (fig. 24). -
46. A.
versicolor
Bagl.
et
Car
.
incl. A.
miskolensis
H.
Ma
gn.,
à h y
ménium
un
peu
plus
épais
:
125-150
µm
-Squamules (0,4-3 x 0,2-1,2 mm) plus ou moins éparses ou réunies
en
petits
groupes, arrondies, souvent lobulées, planes ou plus ou
moins convexes, à surface en général inégale,
d'un
brun
très pâle,
parfois blanches
car
couvertes
d'une
pruine
rappelant
le sucre glacé.
Ascocarpes (0,2-1, 7 mm)
d'abord
enfoncés dans le thalle
et
concaves
puis saillants
et
plus ou moins plans,
brun
foncé, à marge bien visi-
ble, de
la
couleur
du
thalle.
Hyménium
100-140 µm .
Paraphyses
de 1-2 µm d'épaisseur à
la
base. Spores (3-5 x 1,5-2 µm) en
appa-
rence
par
200 environ. + 41. A.
iulvoviridula
Série 8 Espèces saxicoles,
C,
KC
et
K-, à spores
très
nombreuses, à cortex
de
la
marge des
ascocarpes
non
carbonacé
et
à thalle brun,
non
pruineux, lobé
au
pourtour
1
Thalle à compartiments
centraux
et
lobes
périphériques plans.
Ascocarpes à disque plus ou moins rugueux.
Paraphyses
de 1-2 µm d'épaisseur
à
la
base, 2-4 µm
au
sommet.
A. Thalle
d'un
brun
presque noir, légèrement pruineux. + 42. A.
melaplaca
B. Thalle
brun
châtain,
non pruineux, de
un
à quelques cm de diamètre.
1.
Thalle
mat
ou
luisant
devenant
brun-rougeâtre
clair
au
contact
de l'eau,
à
compartiments
centraux
et
lobes périphériques plans ou légèrement convexes,
les premiers à surface assez inégale
et
à
contour
assez irrégulier mais non
angu-
leux.
Hyménium
60-100 µm.
Paraphyses
ne
dépassant
pas 1 µm d'épaisseur à
la
base. Spores (2-4 x 1,5-2 µm) brièvement ellipsoïdales ou subglobuleuses.
+ 50. A.
molybdina
(v.
brunneola)
2.
Thalle à peine luisant, de
teinte
peu modifiée
par
l'eau, formé de squamules
anguleuses, toujours planes, lisses bien
qu'à
surface
un
peu inégale, à
bord
libre sombre en dessous, les périphériques (0,6 x 0,5-1,8 mm) peu allongées
mais
disposées
radialement
pour
former des lobes assez larges
et
aplatis, les
autres
(0,2-2 x 0,2-1,4 mm) assez variables. Ascocarpes (0, 1-0,5 mm)
par
3-10,
nombreux
jusqu'à
la
partie
interne
des aréoles périphériques,
restant
. enfoncés
dans
le thalle,
d'abord
punctiformes
et
immarginés puis arrondis
et
à marge concolore
au
thalle, souvent épaisse
et
très saillante. Disque à peine
plus foncé
que
le thalle,
jamais
lisse mais
rarement
umboné.
Hyménium
110-
140 µm.
Paraphyse
.s de 1,5-2 µm d'épaisseur à
la
base. Spores (3-6,5 x 1,5-
2 µm) ellipsoïdales allongées, en
apparence
par
environ 200. -Norvège,
sur
les rochers non calcaires. -
47. A.
rosulata
(Th
.
Fr.)
H.
Magn.
BULL.
MUS.
RIST.
NAT.
MARSEILLE
-
T.
41,
1981
77
II
Thalle à
compartiments
centraux
et
lobes
périphériques plus
ou
moins convexes.
78
A.
Disque
des ascocarpes (0,2-1
mm)
sillonné, anguleux, enfoncé
dans
le thalle,
brun-noir.
Marge concolore, mince,
toujours
bien distincte,
légèrement
saillante,
pénétrant
à
l'intérieur
du
disque
pour
y
déterminer
les sillons.
Thalle
formé
de
squamules
légèrement
convexes, lisses,
ordinairement
anguleuses,
brun
châtain,
luisantes, à
bord
libre
blanchâtre,
les
périphériques
(0,6-2 x 0,4-1,4
mm)
stériles,
à disposition
radiale
assez
nette,
les
autres
plus
petites
(0,3-1,4 x 0,2-1
mm)
portant
1-3 ascocarpes.
Hyménium
: 80-140
µ. m.
Paraphyses
de 2-3
µ. m
d'épais-
seur à la base, 3-5
µ. m
au
sommet.
Spores (3,5-5,5 x 2-2,5
µ. m)
ellipsoïdales,
en
apparence
par
100 à 200. -
Espagne:
Sierra
Nevada
vers 3 400
m;
Asie
centrale
:
Pamir
;
sur
des roches non calcaires dures. -
48. A .
picea
H.
Magn.
B.
Disque
des ascocarpes (0,2-0,8
mm)
non
sillonné
mais
nettement
rugueux,
arrondi, enfoncé
dans
le thalle, noir,
entouré,
seulement
au
début,
par
une
marge
concolore, mince
et
peu saillante.
Thalle
(1-2
cm
de
diamètre)
d'un
brun
châtain
foncé,
presque
noir, formé de
compartiments
verruciformes (0,2-1
mm)
rétrécis
à la base, un peu allongés
au
pourtour,
souvent
plus épais
que
longs,
luisants,
lisses,
mais
fréquemment
munis
d'un
sillon, les
périphériques
stériles, les
autres
portant
souvent
1 ou 2 ascocarpes.
Hyménium
80-100
µ. m.
Paraphyses
de 1,5
µ. m
d'épaisseur
à la base, 3,5
µ. m
au
sommet,
abondamment
ramifiées e(, çà
et
là,
anastomosées. Spores (2,5-4 x 1,5-2
µ. m)
brièvement
ellipsoïdales ou subglobu-
leuses, en
apparence
par
environ
200. -
Autriche:
Niedere
Tauern,
vers
2 700
m;
sur
une
roche cristalline
non
calcaire. -
49. A.
intricata
H.
Magn
.
C.
Disque des ascocarpes lisse ou à peine
rugueux
8,
rarement
umboné,
concave,
restant
enfoncé
dans
le thalle. Ascocarpes
absents
seulement
sur
les lobes péri-
phériques.
1.
Ascocarpes (0,3-1
mm)
assez
régulièrement
arrondis.
Paraphyses
très fines,
ne
dépassant
pas
1
µ. m
d'épaisseur
à la base, assez
nettement
renflées
au
som-
met.
Disque
des ascocarpes
d'un
brun
généralement
très
foncé
devenant
brun-
rougeâtre
à
l'humidité,
mat,
entouré
d'un
bord
thallin
entier, épais, de la
couleur
du
thalle
et
peu
différencié de celui-ci. Lobes
périphériques
du
thalle
simples,
bifurquées
ou trifurqués,
ordinairement
un
peu moins foncés
que
le
reste
du
thalle,
nettement
allongés
radialement.
Couche algale assez régulière,
interrompue
çà
et
par
des cordons
d'hyphes.
Spores (2-4 x 1,5-2
µ. m)
ellip-
soïdales ou subglobuleuses, en
apparence
par
100 à 200. -Régions froides de
l'Hémisphère
N ;
sur
les roches
non
calcaires. -
50. A.
mobydbina
(Wahlenb.)
Trev.
a)
Thalle
brun-châtain,
mat
ou
luisant,
ne
dépassant
guère guère 3
cm
de
diamètre,
devenant
brun
rougeâtre
à
l'humidité.
Compartiments
non
péri-
phériques
du
thalle
(0,6-1,4 x 0,4-1,2
mm)
plans
ou
légèrement
convexes,
à surface assez inégale, à
contour
assez irrégulier
mais
non
anguleux. Lobes
périphériques (0, 7-2 x 0,3-0,9
mm)
allongés,
plans
ou
un
peu
convexes.
Ascocarpes (0, 1-0, 7
mm)
par
1-4,
un
peu
plus sombres
que
le thalle, à
bord
thallin
souvent
doublé
intérieurement
d'un
rebord
propre
mince
et
saillant,
de la couleur
du
disque.
Hyménium
60-100
µ. m.
-Norvège,
sur
les rochers
maritimes.
-
v .
brunneola
(Norm.
in
H.
Magn.)
n.c.
[A.
brunneola
Norm.
in
H.
Magn
. 1924. Goteborgs
Kungl.
Vetensk- och Viller-.
Samh.
Handl., sér. 4, 28 (2) : 44]
b)
Thalle
d'un
brun
presque
noir,
mat,
à
compartiments
non
périphériques
(0,3-2,4 x 0,2-1,5
mm)
irrégulièrement
convexes, parfois
verruciformes
et
à lobes
périphériques
de dimensions analogues
mais
allongés,
fortement
convexes.
1°) Ascocarpes
par
1-10, parfois umbonés,
munis
d'un
rebord
propre
épais,
très
net, à
l'intérieur
du
bord
thallin.
Hyménium
120-160
µ. m.
Thalle
de quelques
cm
2, à lobes
périphériques
(1-3 x 0,6-1
mm)
un
peu
aplatis
à
l'extrémité.
-Régions
montagneuses
de
la
Scandinavie. -
v.
Wahlenbergii
(H.
Magn
.)
n.c.
[A.
Wahlenbergii
H.
Magn.
1929,
Kungl.
Sv. Velenskapsacad. Handl., sér. 3, 7
(4):
363].
(8) Si les
spores
sont
globuleuses
-.:;..
61.
A.
placenta
BULL.
MUS.
HIST
.
NAT.
MARSEILLE
-
T.
41, 1981
20)
Ascocarpes
par
1-6,
non
umbonés,
sans
rebord
propr
e
distinct.
H y
mé-
nium
80-130
µ.m
. Lobes
périphériques
du
thalle
non
aplatis
à
l'extrémité.
-
Régions
arctiques
et
subarctiques
;
surtout
sur
les
rochers
maritimes
(fig. 25). -
v.
moJy
bdina
ex)
Thalle
de plusieurs
cm
2
-Lobes
périph
ér
iques
du
thall
e de 5 x 1,5
mm.
f. mo1ybdina
-Lobes
périphériques
du
thalle
de
0,4-2,4 x 0,2-0,8
mm.
f.
microc
yc
los
(Ach.)
H.
Mag
n.
Thalle
ne
dépass
ant
guère
1
cm
2, à lobes
périphériques
de
0,6-2,4 x
0,2-0,8
mm
,
f.
conîusa
H.
Magn.
incl. A. hySfJina
(Wahlenb.)
H.
Magn.,
à
lobes
périphériques
peu
convexes
et
à
ascocarpes
peu
nombreux
et
mal
développés
.
2. Ascocarpes (0,2-0,5
mm)
de
forme
très
variable
sur
un
même
thall
e (an-
guleux
, arrondis, allongés ou difformes
d'un
brun
presque
noir, à
marge
concolore,
en
général assez
distinct
e.
Paraphyses
é
pais
ses,
de
2-3
µ. m
à
la
base
4-5
µ. m
au
sommet.
Thalle
de
la
couleur
des ascocarpes
mais
s'éclaircissant
au
contact
de
l'eau, ne dépass
an
t
pas
2
cm
de
diamètre,
formé
de
compar
ti-
ments
convexes (0,5-1,5
mm),
à disposition ne
tt
e
ment
rayonnante
et
plus
longs
que
larges à
la
périphérie. Couche algale irrégulière
mais
peu
di
sc
ontinue
et
non
« à
l'aspect
de
dentelle »
sur
une
coupe.
Hyménium
60-80
µ.
m. Spores
(3-4 x 2-2,5 µm )
brièvement
ellipsoïdales,
en
apparence
par
environ
100.
-+-
· 54. A.
imprcs
su1a
(v.
ïrcyi)
Série 9
Espèces
saxicoles
C,
KC
et
K-, à spores
très
nombreuses, à cortex de
la
marge
des ascocarpes
non
carbonacé
et:
à
thalle
brun,
ni
pruineux,
ni
lobé
au
pourtour
1
Thalle
formé
de
squamules
limitées
par
une
marge
plus
ou
moins
saillante,
noire
ou
blanc
de
craie,
ou
bien
subdi-
visées
incomplètement
par
un
réseau
de fissures.
A.
Squamules
limit
ées
par
une
marge
plus
ou
moins saillante.
1. Marge des
squamules
noire,
souvent
très
saillante, parfois
au
contraire
pas
tr
ès ne
tt
e.
Squamules
(0,2-1,2 x 0,2-0,8
mm)
d'un
brun-rouge
foncé,
sauf
au
bord,
groupées en
un
thalle
aréolé- s
qu
am
uleux bien délimité, anguleuses,
légèreme
nt
concaves, lisses,
un
peu
luisant
es,
la
plupart
fertiles. Couche
algale régulière,
interrompue
çà
et
par
des cordons
d'hyphes.
Ascocarpes
(0,2-0,8
mm)
par
1-3,
mais
le
plus
souvent
isolés, enfoncés
dans
le
thalle
ou
de
ni
vea
u avec celui-ci,
plans
ou
légèrement
concaves,
occupant
souvent
tout
e
la
surface
de
la
squamule.
Di
s
qu
e lisse
et
un
peu
luisant,
à peu
près
de
la
couleur
du
th
alle,
mais
rougissant
beaucoup
au co
nt
act
de
l'eau,
d'où
des
ascocarpes
bien
distincts
seulement
à
l'ét
at
humide.
Marge de
la
coule
ur
du
disque, assez
nette
quoique
p
eu
sa
illant
e.
Hyménium
80
µm.
Paraphyses
de
1,5-2,5
µ. m
d'épaisseur
à
la
base, 3-6 µm
au
sommet,
un
peu
ramifiées
mais
non
anastomosées. Asques
mûrs
peu
fréquents.
Spores (4-5,5 x 2-2,5 µ
m)
ellip-
soïdales,
en
apparence
par
100. -
France
méridionale,
Italie
;
sur
l
es
roches
non
calcaires (fig. 26). -
51. A.
sc
otica
Hue
2. :Ma
rg
e des
squamules
blanc
de
craie,
en
forme
de
bourrelet
sa
illant
9
Squamules
(0,6-2,5 x 0,4-2
mm)
d'un
brun
assez clair,
sauf
au
bord,
non
pruineuses, isolées
ou
réunies
en
petits
groupes, arrondies, légère
ment
lo-
bulées,
planes
ou
à peine concaves,
rappelant
celles de Psora albilabra (Duf.)
Koerb.
Ascocarpes (0,
l-0
,8 x 0,
l-0
,6
mm)
par
1-9, le
plus
souvent
par
1-5,
arrondis
allongés
ou
difformes, enfoncés
dans
le
thall
e
ou
un
peu
saillants.
Disqu
e
brun
foncé
ou
brun
noirâtre,
n
ettement
rugu
eux,
souvent
muni
d'
un
umbo
central
et parfois déprimé. :\1arge concolore a u disque,
fort
eme
nt
sail-
lant
e.
Hyménium
70-80 µm. P a
raphyses
de
1,
5-2 µm d
'épa
isse
ur
à la base,
3-4 µm au
sommet.
Spores (3 ,5-5 x 2-3 µm) ellipsoïdales,
en
a
ppar
ence
par
en
-
viron
200. -
Suisse:
Engadine;
sur
une
roche
non
ou
très
faiblement
calcaire. -
52. A.
a1homarginata
(H.
Magn.)
n.
c.
[A.
hosp itans
f.
albomarginata
H.
M
ag
n.
1
929,
Kungl.
Sv. Vetenskapsacad.
Handl.,
r.
3,
7, (4) : 218]
(9) A
ne
pas
confondre
avec
la
bordure
blanche,
pruin
e
use
,
des
squ
a
mules
d'
A.
ce
rvina
(56)
par
exemple.
BULL.
MUS.
HIST.
NAT.
MARS
EILLE
-
T.
41, 1981 79
II
Thalle formé de
squamules
ni
limitées
par
une
marge
plus
ou
moins
saillante,
ni
subdivisées
par
un
réseau
de fissures.
80
B. Squamules (0,4-3 x 0,3-2,4 mm) subdivisées
incomplètement
par
un
réseau
de fissures
et
par
suite à surface rugueuse, de dimensions très variables
sur
un
même spécimen
ordinairement
groupées en
un
thalle aréolé-squamuleux,
mal
délimité
et
peu
étendu,
anguleuses ou arrondies,
très
légèrement convexes,
d'
un
brun
pas très foncé, luisantes, à
bord
libre
noirâtre
en dessous. Couche
algale régulière
et
à peu
pr
ès continue. Ascocarpes (0,2-0,4 mm)
par
5-12, fré-
quemment
confluents
par
deux, souvent mal développés, arrondis
ou
allongés,
d'abord
concaves puis à peu près plans,
pr
esque
constamment
enfoncés
dans
le
thalle,
tout
au
plus de niveau avec celui-ci à
la
fin. Disque
un
peu plus
rougeâtre
que
le thalle, lisse ou très faiblement rugueux. Marge de la couleur
du
thalle,
plus ou moins
proéminent
e, mais parfois indistincte.
Hyménium
50-60 µm .
Paraphyses
de 2-2,5
µm
d'épaisseur à la base, 3 µm
au
sommet. Spores (3-5 x 2-
3,5 µm)
brièvement
ellipsoïdales, en
apparence
par
100 environ. -
Europe
sep-
tentrionale, y compris Islande,
Europe
moyenne, de
la
Suisse à
l'Ukraine,
Asie
centrale
;
surtout
dans
les
montagnes
sur
les roches non calcaires ;
souvent
parasit
e
d'autres
lichens. -
53 . A.
insolata
H.
Magn.
A.
Ascocarpes
par
1-12, de forme très
variable
sur
un
même
thalle
(anguleux,
arrondis, allongés ou difformes), à disque lisse
et
à
marge
le plus
souvent
peu
saillante ou indistincte. Squamules à
bord
libre
noirâtre
ou
blanchâtre
en dessous
et
à couche algale irrégulière, mais à peu près continue
et
non « à
aspect
de
dentelle», sur une coupe.
Paraphyses
épaisses, de 2-3 µm à la base, plus ou moins
renflées
au
sommet. Spores en
apparenc
e
par
100 environ. -Montagnes
et
ré-
gions froides de
!'Hémisphère
N ;
sur
toutes
roches, exceptionnellement
sur
le
bois ;
surtout
sur
les roches légèrement calcaires ; assez
souvent
parasite
d'autres
lichens. -
54. A.
impressula
Th.
Fr.
1.
Squamules
d'un
brun
foncé, parfois presque noir,
mais
s'éclaircissant
au
contact
de l'eau, peu ou
pas
luisantes, généralement groupées en
un
thalle
aréolé-squamuleux. Ascocarpes
restant
enfoncés
dans
le thalle.
a) Thalle mal délimité, non lobé
au
pourtour.
Squamules (0,4-1 mm) assez
variables, planes ou légèrement convexes. Ascocarpes (0,1-0,5
mm)
par
1-10, plans ou concaves, à disque encore plus foncé
que
le thalle, mais
un
peu rougeâtre,
surtout
à
l'état
humide,
et
à
marge
de
la
couleur
du
thalle,
assez
rarement
bien distincte.
Hyménium
70-80 µm .
Paraphyses
de
4-6 µm
au
sommet. Spores (3,5-5 x 1,5-2 µm ) diversement ellipsoïdales. -
A.
atrata
Hue
. - (fig. 27). v.
impressula
incl
.(?)A.
lamyi
H.
Magn. à
hyménium
de
50-70
µm
seulement,
d'après
H.
MAGNussoN
b) Thalle bien délimité, lobé
au
pourtour,
ne
dépassant
pas
2
cm
de dia-
mètre,
formé de squamules (0,5-1,5 mm) convexes, à disposition
nettement
rayonnante
et
plus longues que larges à
la
périphérie. Ascocarpes
(0,2-0,5
mm)
concolores
au
thalle, à
marge
généralement assez distincte.
Hyménium
60-80 µm.
Paraphyses
de 4-5 µm
d'épaisseur
au
sommet. Spores
(3-4 x 2-2,5 µm)
brièvement
ellipsoïdales.
v.
ïreyi
(H.
Magn.) n.c.
[A. freyi
H.
Magn. 1924.
GOt
eborgs
Kungl.
Vetensk.- och Viller.-
Samh.
Handl.,
sér. 4,
28 (2) : 134]
2.
Squamules (0,3-1,8 x 0,3-1,2
mm)
d'
un
brun
châtain
un
peu
rougeâtre
10
,
éparses ou réunies en
petits
groupes, arrondies, légèrement convexes,
d'or-
dinaire très lisses
et
un
peu
luisantes. Ascocarpes (0,1-1,5 x 0,1-1,2
mm)
ja-
mais très
anguleux
ni
très
difformes, mais
souvent
très
allongés, enfoncés
dans
le thalle ou de niveau avec celui-ci, à
peu
près de
la
même
couleur que
lui, à
marge
souvent
assez saillante,
mais
parfois indistincte.
Hyménium
50-60 µm .
Paraphyses
de 2-2,5 µm d'épaisseur à
la
base, 3-3,5 µm
au
sommet.
Spores (3-5 x 2-3 µm )
brièvement
ellipsoïdales.
Toujours
parasite,
surtout
d'
Aspicilia. (fig. 28). -
v.
hospitans
(H
. Magn.) n.c.
[A. hospitans
H.
Magn. 1924. Ibid. : 111].
a) Squamules
peu
nombreuses
dans
chaque
groupe. Ascocarpes en général
par
moins de 5
sur
les squamules,
fréquemment
très
allongés. f.
hospitans
(10) Si les
spores
sont
globuleuses
-3>-
62.
A.
sphaerospora
BULL.
MUS.
HIST.
NAT.
MARSEILLE
-
T.
41, 1981
o,s
mm
Fig
. 26 -
A.
scotica (51) :
holotypus
.
Fragment
du
thalle,
aréolé-squamuleux,
formé
de
squa-
mules
entourées
d'une
marge
noire
saillante
,
en
grande
partie
occupées
par
les
ascocarpes.
Fig. 28 -
A.
impressula v. hospilans (54).
Groupe
de
squamules
portant
des
ascocarpes
souvent
allongés.
o.smm
!----;
BULL.
MUS.
HIST.
NAT.
:\IARSEILLE
-
T.
41, 1981
0,5mm
Fig. 27 -
A.
impressula
v.
impressula (54).
Quelques
squamules
du
thalle
aréolé-squamuleux.
Fig.
29 -
A.
scabrica (55).
Quelques
squamules,
à
sur-
face
très
inégale,
portant
des
apothécies
um-
bonées.
81
82
! -
b)
Squamules
(parfois
pruin
euses,
au
moins
sur
le
bord),
relativement
nombreus
es
dans
chaqu
e
groupe
et
tendant
à
former
un
thall
e aréolé-
squamuleux.
Ascocarpes
parfoi
s
par
plus
de
10 s
ur
les squamules,
arrondis
ou
un
peu
an
guleux,
rarement
très
allongés.
Forme
de
tran
s
ition
entre
la
v. hospitans et la
v.
impressula.
f.
in
s
olita
(Asta
et
Roux)
n.c.
[A.
hospitans f.
ins
olila
Asta
et
Roux
1977,
Bu
ll.
Mus
.
Hi
s
i.
Nat.
Ma
rseill
e,
37
: 78]
incl. A.
insolata
v.
îoveolata
(
Ko
e
rb.
)
H.
Magn.
B.
Ascocarpes d e forme
peu
variable
sur
un
même
thalle
,
plus
ou
moins
régu-
lièrement
arrondi
s.
1.
Couche algale
très
irrégulièr e
et
discontinue, « à
aspect
de
de
nt
ell
sur
une
coupe
transv
er
sa
le
(au
moins
s
ur
les
squ
a
mul
es
bi
en d
éve
lopp
ées).
a) P
arap
hys
es de 1,5-2
µm
d
'épa
isse
ur
à
la
ba
se,
progre
ss
i
ve
ment
mai
s
fortem
en
t renflées
(6
µm)
au
s
omm
et.
Hyménium
140-180 µm .
Spor
es
(3,5-5,5 x 1,5-2 µm) ellipsoïdales allongées ou subcylindriques, en
appa-
rence
par
environ
200.
Squamules
(0,6-5 x 0,4
mm)
dispersées
ou
rassem-
blées
en
petit
s groupes,
très
variables
sur
un
même
échantillon, polygo-
nales,
arrondies
ou
lobulées, planes ou convexes, parfois
pre
s
qu
e
hémis
-
ph
é
riqu
es, à s
urfa
ce
généralement
tr
ès
in
égale,
ru
g
ueu
se, plissée, gra
nu-
leuse,
mais
légèreme
nt
lui
sa
nt
e,
brun
clair
ou
brun
c
hamoi
s,
rarement
un
peu
pruineuse
par
pl
aces, à
bord
libr
e
pâle
en
dessou s. Ascocarpes (0,3-
1,4
mm)
par
1-6,
mais
fr
é
qu
e
mment
isolés,
ordinair
eme
nt
sa
illants
et
rapi-
dement
convexes, à
disque
brun
foncé,
en
général
assez
finement
rugueux,
mais
souvent
muni
d'un
ou
de plusieurs
umbo
s,
à
marge
de
la
co
uleur
du
thalle,
min
ce, peu
nette,
dispa
rai
s
sant
à
la
fin. -Mo
ntagnes
et
régio
ns
froides
de
l'Europ
e, de l'Asie
min
e
ur
e
et
de
l'
Amér
iqu
e d u N ;
sur
les roches
non
calcaires peu
cohérentes
ou
a
lt
érées, parfois
sur
la
terre
et les mousses
mort
es,
dans
les
anfract
uosités des rochers (fig. 29). -
55. A.
scabrida
H edl.
ex
H.
Magn.
b)
Paraphys
es de 2-3 µm
d'
épa
isseur à la base,
en
général
progressivement
et
ne
ttem
e
nt
renflées (4-7 µm)
au
sommet.
H
ymé
nium
60-100 µm . Spores
4-8 x 1,5-3 µm)
tr
ès
variables,
plus
ou
moin
s ellipsoïdales ou
cylindr
iqu
es,
en
apparence
par
100 à 200. T
hall
e
éga
lem e
nt
très
var
iabl
e, sou
ve
nt
prui-
ne
ux,
parfois
duit
ou
presque
à
la
mar
ge des ascocarpes. Ascocarpes
(0,5-2
mm)
concaves
ou
plans,
généralement
brun-rouge,
parfois
pruineux,
s'éclaircissant sous
l'action
de
l'eau,
à
disque
lisse
ou
presque
, le p
lus
sou-
vent
entouré
d ' une
marge
d'ordinaire
assez
saillante
et persis
tante
. -
Sub-
cosmopolite ; s
ur
les
roch
es plus
ou
moin
s calcaires ;
ornithoc
oprophile. -
A.
theobromina
Hue.
-
56. A. c
ervina
(Pers
.
in
Ac
h.)
Massa
i.
Trois
var
i
étés
pr
ésenta
nt
des fo
rm
es
de
transition,
mais
habitu
ellem
ent
considérées
comme
formant
deux espèces distinctes, la
premièr
e
A.
ce
rvina,
les
deux
autr
es
A.
glauco
ca
rpa
(Wahl
enb.
in
Ach.)
Koerb.
1°)
Thalle
bien dév e
lopp
é mais
presqu
e
tou
jo
urs
mal
délimité.
(X)
Thalle
formé d e
squamules
(0,5-4
mm)
en
n
éra
l gro
up
ées,
souvent
tr
ès ét end u mais
rarement
bi
en
délimit
é.
Squa
mul
es
peu
fr
é
quemment
éparses
ou
au
contrair
e
un
p
eu
imb
riquées,
ordinairem
e
nt
planes et
ang
uleuses, parfois
arro
ndies et
presque
lobulées,
brun
ch
amo
i
s,
à
bord
libre
plus
pâle
en dessous,
presqu
e
toujour
s
couvertes,
au
moins
sur
le
bord
,
d'une
pruine
blanche, crayeuse. Ascocarpes
par
1-4,
peu
nom-
breux,
peu
ou
pas
saillants, à
disqu
e
brun-rouge,
non
pruin
eu
x,
plus
fon et plus
rou
ge
que
le
thall
e,
tr
ès li sse,
ento
ur
é
d'un
e
marge
de
même
cou
le
ur
,
disparaissant
parfo
is à la fin. -
Particulièr
e
ment
abon-
dante
dans
la Hégion m é
diterran
ée
nn
e, mais e
ncor
e
fréqu
en
te
à l'
étage
Alpin. -A . percae
na
(Ach.)
St
einer
.,
A.
percae
noid
es
(N
yl.)
Flage
y
(fig. 30). -
v.
ccrvina
-
Thalle
bien délimité, assez ne
tt
eme
nt
lobé
au
pourtour
, de 1-3
cm
de
di
amè
tr
e, à s
qu
am
ules
ordinairement
pruineuses
seule
ment
sur
le
bord
, plus
rare
m e
nt
entièrement
pruineuses
ou
a u
contraire
comp
t em
ent
dépour
v ues
de
pruine.
f.
dct
e
rminata
(Ha
rm.
in
sched). H .
Magn
.
BU
LL.
MUS.
III
ST
.
NAT
.
MARS
E
IL
LE
-
T.
41,
19
81
84
i .
-
Thalle
mal
délimité,
non
lobé
au
pourtour,
formé
de
squamules
éparses
ou groupées, parfois
très
étendu
(plus de
20
cm
de
diamètre).
Squamules
pruineuses
seulement
sur
le
bord.
f.
cervina
Squamules
ent
ièr
eme
nt
et
plus
ou
moins
densément
pruineuses,
à
bord
toujours
tr
ès
pruineux,
crayeux
.
f.
1•ercaena
(Ach
.)
n.c.
[Lecidea percaena
Ach.
1814,
Synopsis
meihodica liche
num
: 29 ].
incl.
A.
cervina
f.
leuco
sora
Massai.
et
f.
pruinosa
Massai
,
ainsi
que
A.
al-
uerica
Steiner
qui
ne
sem
bl
e
nt
pas
différ
er
significati
ve
ment
de
cette
form
e.
Thall
e formé de
squamules
(0,5-4 x 0,4-3,5
mm)
dispersées
ou
grou-
pées,
de
forme
irr
égu
lière,
non
anguleus
es, parfois
un
peu
lo
bu
lées, à
surface
irr
éguli
èrement
ondulé
e,
fréquemment
imbriqu
ées,
d'un
brun
j
amais
très
foncé, parfois
ve
rdâtr
e
ou
grisâtre,
m a tes,
pas
du
tout
ou
à
peine
pruineuses, à
bord
libre
blanchâtre
en
dessou s
et
quelquefois
aussi
en
dessus,
mais
jamai
s limitées
par
une
bordure
pruineuse
blan-
che, crayeuse. Ascocarpes
par
1-3,
ordinairement
très
saill
ants
dès le
début,
à
di
s
que
brun-rou
ge, en
général
plus
ou
moins
pruin
e
ux
,
presqu
e
lisse,
entouré
d'une
marge
ordinairem
e
nt
un
peu
plus
foncée
que
lui,
épaisse et
tr
ès
saillant
e, parfois fl
ex
ueuse et
pruineus
e. Aspe
ct
ra
ppe-
l
ant
ce
lui
d'
A . macrospora ssp. macrospora (
34
). -
Rar
e
dans
les rég
ions
méditerranéenne
et
alpin
e (fig. 31). -
v.
JJlaucocarpa ( W
ah
lenb
.
in
Ach .)
Koerb.
2°)
Thalle
réduit
au
bord
th
allin des ascocarpes et à
qu
elques lobules
-
pouvant
d'ailleurs
faire
défaut
- a
utour
de
qu
e
lqu
es
ascocarp
es. -
Rar
e
dans
les régions
méditerrané
e
nn
e
et
alpine. -
v.
consper
sa
(Fr.)
n
.c
.
[
Bia
tora conspersa
Fr.
1846
,
Summa
vege
tabilium
Scandinavia
e,
sect.
1 :
114
(nomen
nudum)
Acarospora glaucocarpa
v.
consper
sa
(Fr.)
Th
.
Fr.
186
0,
Lichen
es
Arctoi .. . :
188].
()()
:\forge des ascocarpes
blanchâtre.
f.
cons1•ersa
Marge des ascocarpes
brun
clair, n e
tt
eme
nt
plus
pâle
qu
e le
disque
.
f.
depaupemta
(
Ko
e
rb
.)
n.c
.
[A
carospora
ce
rvina
v.
glaucoearpa f. de
paup
erata
Koerb
. 1
850,
Systema
liche
num
Germaniae : 155].
y)
Marge des ascocarpes concolore
au
Lecan o
ra
glaucocarpa v .
sa
rcog
ynoid
es
Va
in.
F lora
Penn.
2 :
172
).
disque
ou
presqu
e.
f.
sarcouynoide
s
(V
a
in.)
n.c
.
1881. Medd. Soc. pro
Fauna
et
2. Couche al
ga
le le plus
souve
nt
régulière, en
gra
nde
parti
e
contin
ue, jamais
« à
aspect
de
de
nt
elle » s
ur
un
e
coupe
transv
er
sa
le.
a)
Paraph
yses ne
dépassant
guère
m
d'épaisseur à
la
base
11
+
30
. A. s
maragdula
b)
Paraphyses
de 2-3
µm
d'épai
s
seur
à
la
bas
e 1 2 (C, p. 86).
1°) Ascocarpes (0,3-1
mm)
par
1-3 ,
très
sou
vent
isolés, occup
ant
en
géné-
ral
la
pr
es
que
totalité
des
squamu
les,
irr
égulièr
ement
ci
rcu
la
ir
es
ou
e
lliptiqu
es.
Disque
concave, lisse ou à
peine
rugueux,
parfois
umbon
é,
brun
foncé, assez ne
ttem
e
nt
plus
sombr
e
qu
e le
th
alle. M
ar
ge épaisse,
de
la
couleur
du
thalle,
un
plus foncée
qu
e celui-ci
et
qu
e le disque.
Squa-
mules
(0,3-1 x 0,3-0,8
mm
) plus
ou
moin
s dispe
rs
ées
ou
rapproc
hées, de
forme
irré
gulière, à
peu
pr
ès planes,
mais
à s
ur
face
in
égale,
brun
ch â-
tain,
à
bord
lib
re
noir
en dessous. Couche al
ga
le irrégulière
mais
à
peu
pr
ès
continue
.
Hym
é
nium
60-90 µm.
Paraph
yses é
pais
ses d e 2-3 µm à
la
bas
e, 3-5 µm au s
omm
e
t.
Spores (4-6 x 2 µ
m)
ellipsoïdale
s,
en
appa
-
rence
par
100 à 200. -
Itali
e
du
N ; s
ur
des roches
peu
ou
pa
s calcaires
(fig. 32). -
57
. A.
modenen
sis H .
Magn.
in
c
l.
(?)
A.
engadinensi
s
H.
Magn
.
(11)
Si l
es
spores
sont
g
lobul
euses
+ 62 .
A.
sphaerospora
(12) Si les
ascocarpes
s
ont
nombr
eu x et de
forme
trè
s
varia
ble
(a ng
ul
eu
x,
a
rrondis,
a
llon-
gés,
difformes)
+ 54. A . impressuta
BU
LL.
M
US
.
HIST.
N AT .
.MARSE
ILL
E -
T.
41, 1
98
1
1
j
0,5
mm
Fig. 32 -A
_.
modensis
(5ï).
Squamules
dispersées,
entièrement
ou
presque
entièrement
occupées
par
les
ascocarpes
.
Fig. 33 -A .
badiofusca
ssp.
badiofusca
(59).
Groupes
de
squamules,
certaines
entièrement
recouvertes
par
les
apothécies.
BULL.
MUS.
HIST.
NAT.
MARSEILLE
-
T.
41, 1981
1mm
85
Acarospora tongleti var. paupera !
p. 66, 74. (Rev. C. Roux)
86
2°) Ascocarpes
n'occupant
jamais
la
presque
totalité
des squamules.
Couche algale régulière
et
à
peu
près continue.
Hyménium
60-90
µ, m.
o:)
Squamules (0,2-0,5
mm)
n'atteignant
pas
0,4
mm
d'épaisseur,
plus ou moins dispersées ou rapprochées
mais
non réunies en
un
thalle
aréolé-squamuleux, . arrondies, convexes,
brun
foncé, à
bord
libre
noirâtre
en dessous. Ascocarpes (0,2-0,6
mm)
isolés, saillants, à disque
plan, lisse, brun-rouge, plus clair à
l'état
humide,
entouré
d'une
marge
gris foncé très
nette,
très régulière,
mais
peu
saillante.
Paraphyses
de
2-2,5
µ, m
d'épaisseur
à
la
base, 3-5
µ, m
au
sommet
elles
sont
assez
nettement
et
brusquement
renflées. Spores (3,5-4 x 1,5
µ, m)
ellipsoïdales
allongées, en
appar
ence
par
100 environ. -Suède ;
sur
du
mortier. -
58. A. hult.ingii
H.
Magn.
Squamules (0,4-3
mm)
atteignant
jusqu'à
près de 1
mm
d'épaisseur,
réunies en groupes
d'importance
variable
ou en
un
thalle
aréolé-squa-
muleux
souvent
assez
étendu
mais
mal
délimité, arrondies, irréguliè-
rement
convexes, parfois presque planes, lisses ou rugueuses
et
presque
chagrinées,
d'un
brun
châtain
plus ou moins foncé, parfois
un
peu
grisâtre
par
places, à
bord
libre plus sombre en dessous. Ascocarpes
(0,4-2
mm)
presque
toujours
isolés,
rarement
par
2-4
et
alors
mal
développés, plus ou moins régulièrement circulaires, à
peu
près de
niveau avec le
thalle
ou très légèrement saillants,
paraissant
situés
en dehors des
squamules
quand
ils
dépassent
1,5
mm
de diamètre.
Disque plan puis à peine convexe, lisse puis plus ou moins rugueux,
à
marge
concolore, entière, saillante, le plus
souvent
mince.
Paraphyses
de 2-3
µ, m
d'épaisseur
à la base, simples, à peine renflées
au
sommet.
Spores (3-6 x 1,5-2,5
µ, m)
ellipsoïdales, en
apparence
par
au
moins
200. -Montagnes
et
régions froides de
!'Hémisphère
N ;
sur
les roches
non calcaires
et
surtout
sur
les roches très légèrement calcaires. -
59. A.
badiol'usca
(Nyl.)
Th.
Fr.
-Ascocarpes noirs,
mats.
-
Sur
les roches très légèrement calcaires
aux
étages
subalpin
et
alpin (fig. 33). -
ssp.
badiofusca
incl. A.
umensis
H.
Magn.
et
Sarcogyne
acarosporoides
Anzi
=
A.
anziana
H.
Magn.)
correspondant
à
des
spécimens
a
ascocarpes
de
taille
réduite,
mal
développés
chez
le
premier.
-Ascocarpes brun-rouge,
un
peu
luisants. -
Sur
les roches non cal-
caires, à
l'étage
montagnard.
-
ssp. badiorubra
Clauz.
et
Roux
nov.
ssp.
13
c)
Paraphyses
de 1,5-2
µ, m
d'épaisseur
à la base. Couche algale en
grande
partie
régulière
et
continue.
1°) Spores (3-4 x 0,5-1
µ, m)
cylindriques,
ressemblant
à des pycnidios-
pores.
Hyménium
100-150
µ, m.
Paraphyses
très
cohérentes,
nettement
renflées
au
sommet
(4-5
µ, m) .
Squamules
(0,4-1 mm) planes, anguleuses,
d'un
brun
très foncé, à
bord
libre plus pâle en dessous. Ascocarpes (0,1-
0,5 mm)
par
1-4,
nombreux,
peu
ou
pas
saillants, à disque de
la
couleur
du
thalle ou
un
peu
plus
rougeâtre,
très
légèrement
rugueux
à la fin,
entouré
d'une
marge
mince
mais
très
nette,
concolore
au
thalle. -Saxe,
sur
basal te. -
60. A.
saxonica
H.
Magn.
20)
Spores globuleuses
14
(3°, p. 87).
o:)
Squamules (0,2-1 mm) très convexes, verruciformes,
souvent
plus
épaisses
que
longues, resserrées à
la
base,
d'un
brun
châtain
foncé,
(13)
Ne
semble
pas
identique
à
la
v. transyluanica
H.
Magn.,
d'après
la
description
de
l'auteur.
Diagnoses
: A
typo
differt
apotheciis
rubrofuscis
et
œcologia
:
ad
non
calcarias
rupes
in
fagorum
abietumque
gradu.
Habit.
Gallia
Mont-Aigoual,
Valat
de
l'Hort
de
Dieu
(1
350
m).
Holotypus
in
herbario
G.
Clauzade.
Diferenca
de
la
tipo
pro
apotecioj
rughe
brunaj
kaj
ekologio
:
sur
n e
kalkaj
rokoj
en
la
monta
etagho
Kreskejo
:
Francio,
Mont-Aigoual,
Valat
de
l'Hort
de
Dieu
(1350
m).
Holotipo
en
la
likenkolekto
de
G.
Clauzade.
(14) Si
les
squamules
sont
peu
convexes
et
le
disque
des
ascocarpes
plissé-umboné
67.
A.
durietzii.
BULL.
MUS.
HIST.
NAT.
MARSEILLE
-
T.
41, 1981
presque noir, luisantes, lisses mais
fréquemment
parcourues
par
un
sillon, groupées en
un
thalle bien délimité de 1-2 cm de
diamètre,
vaguement
lobé au
pourtour.
Ascocarpes (0,2-0,8
mm)
par
1-2, noirs,
rugueux,
marginés seulement
au
début.
Hyménium
80-100 µm .
Para-
physes
abondamment
ramifiées
et
çà
et
anastomosées. Spores (2,5-
4 x 1,5-2 µm )
brièvement
ellipsoïdales ou subglobuleuses,
semblant
sphériques
dans
les asques,
en
apparence
par
environ 200.
-+ 49. A.
intricata
f3)
Squamules
planes ou
peu
convexes, non sillonnées,
d'un
brun
jamais
très foncé,
mates.
Ascocarpes
brun
foncé, sans
marge
distincte.
Hymé-
nium
d'au
moins 100 µm de
hauteur.
Spores
souvent
sphériques, en
apparence
par
100-200.
-
Squamules
(0,5-2 x 0,5-1,6
mm)
groupées en
un
thalle
aréolé-
squamuleux,
bien délimité, anguleuses, planes, lisses ou
un
peu
chagrinées,
brun
châtain,
à
bord
libre plus pâle en dessous, celles
du
pourtour
ayant
çà
et
une disposition
rayonnante
plus ou moins
nette,
d'où
un
aspect
parfois très
vaguement
lobé
du
thalle. Asco-
carpes (0,2-0,4
mm)
isolés, enfoncés
dans
le thalle, légèrement conca-
ves, lisses.
Hyménium
100-150 µm.
Paraphyses
peu
ramifiées,
non
anastomosées, assez
nettement
et
progressivement renflées (3-4 µm)
au
sommet. Spores 4-6 x 3-5 µm. -Espagne,
Egypte,
Asie centrale,
Amérique
du
; sur les roches non calcaires. -
61. A. 11Iacenta
(Ehrenb.
ex
Nyl.)
Hue
-
Squamules
(0,6-2,5 x 0,4-2
mm)
ordinairement
réunies en
petits
groupes
et
polygonales, parfois isolées
et
arrondies, planes ou plus
rarement
légèrement convexes, à surface
un
peu
inégale,
d'un
brun
assez clair
mais
bordées de brun-noir. Ascocarpes (0, 1-0,4
mm)
par
1-6,
punctiformes
puis
arrondis
ou un
peu
allongés
et
à
contour
assez irrégulier,
jamais
très saillants, plans
mais
constamment
munis
d'un
umbo
souvent
plus clair,
occupant
la
plus
grande
partie
de
leur
surface.
Hyménium
150-200 µm .
Paraphyses
abondamment
ramifiées
et
anastomosées, de 1-2 µm
d'épaisseur
à la base,
peu
renflées (2-4 µm) au sommet. Spores 3-5 x 3-4 µm . -
France
: Avey-
ron,
Lot-et-Garonne,
Calvados ;
sur
les roches non calcaires. -
A.
firmiensis
B. de Lesd. in sched. -
62. A.
sphaerospora
H.
Magn.
3°) Spores ellipsoïdales ou subcylindriques
ex)
Disque
des ascocarpes lisse ou à peine rugueux.
Paraphyses
assez
nettement
renflées (3-5 µm )
au
sommet.
-Squamules (0,3-3 x 0,3-2
mm)
fortement
et
irrégulièrement
con-
vexes, à surface plus ou moins inégale,
souvent
sillonnée plus
ou
moins dispersées ou groupées,
variant
du
brun
assez foncé
au
brun
noir. Ascocarpes (0, 1-0, 7 mm),
par
1-12, arrondis, concaves ou
plans
enfoncés
dans
le thalle, à disque lisse,
brun
foncé ou noir
et
à
marge
de la couleur
du
thalle,
très
régulière
et
très
saillante
-
Hyménium
70-150 µm. Spores (3-5 x 1,5-2 µm ) ellipsoïdales allongées, en
appa-
rence
par
environ 200. -Groenland,
Finlande,
Danemark,
Allemagne
occidentale, Tyrol
autrichien
; sur les roches
peu
ou
pas
calcaires. -
63 A.
pyrenopsoides
H.
Magn.
.
Squamules
planes ou
un
peu
convexes, à surface
peu
ou
pas
inégale, non sillonnée.
.
Squamules
(1,5-3 x 1,2-2
mm)
toujours
isolées, arrondies, ordi-
nairement
un
peu
lobulées, planes, à surface
souvent
munie
de plis
rayonnants
à peine
marqués,
d'un
brun
assez foncé, à
bord
libre
noirâtre
en dessous. Ascocarpes (0, 1-0,3
mm)
par
2-4, punctiformes,
peu
apparents
bien
qu'un
peu
plus foncés
que
le
thalle
et
entourés
d'une
marge
assez saillante.
Hyménium
85-110 µm. Spores (3-5 x 1,5-
2 µm) ellipsoïdales, en
apparence
par
200 environ. -
Bavière
: Su-
genheim ;
sur
un
grès siliceux néotriasique. -
64. A.
solitaria
H.
Magn
.
.
Squamules
(0,2-1,4 x 0,2-1,2
mm)
plus ou moins éparses ou
ras-
semblées en
petits
groupes, arrondies ou
un
peu
anguleuses, parfois
BULL.
MUS.
HIST.
NAT.
MARSEILLE
-
T.
41, 1981 87
0,5
mm
1mm
88
0,5mm
Fig. 34 -
A.
veronenssi (65).
Squamules
disper-
sées.
Fig. 35 -
A.
complanata
(66).
(Fragment
de
thalle
aréolé-
squam
uleux
;
à
droite
aréoles
périphériques
un
peu
allon-
gées).
Fig. 36 -
A.
nitrophila ssp. nitrophila
v.
suzai
f.
suzai (69, A 2
b)
.
Fragment
d'un
thalle
aréolé-squamuleux.
BULL.
MUS.
HIST.
NAT.
MARSEILLE
-
T.
41, 1981
très légèrement lobulées, planes ou
un
peu convexes, lisses
mates
ou à peine luisantes,
d'un
brun
châtain
plus ou moins foncé, à
bord libre ordinairement plus sombre en-dessous. Ascocarpes (0, 1-
0,5 mm)
par
1-5, souvent isolés, parfois confluents, concaves, mais
légèrement saillants
et
plus moins cratériformes. Disque
d'un
brun
rougeâtre ou noirâtre, luisant ou
mat,
lisse,
rarement
muni
d'un
umbo. Marge
tantôt
peu ou pas distincte,
tantôt
très
nette
mais
rarement
très saillante, entière ou irrégulièrement granuleuse,
à peine près concolore
au
thalle.
Hyménium
60-100 µm . Spores
(3-5 x 1,5 µm) subcylindriques, en apparence
par
100 à 200. -Vrai-
semblablement cosmopolite ;
surtout
sur
les rochers
et
les pierres
peu ou pas calcaires, mais parfois aussi sur le bois ou sur
la
terre
;
nitrophile ; occasionnellement
parasite
d'autres
lichens (fig. 34).
65. A. veronensis Massai.
incl. (?) A.
magnussonii
Samp.,
à
ascocarpes
presque
noirs
comme
les
squa-
mules,
occupant
la
presque
totalité
de celles-ci
et
à
hyménium
très
épais
(150-200 µm).
. Squamules (0,2-3 mm) groupées en
un
thalle aréolé-squamuleux,
souvent bien délimité, anguleuses ou
un
peu arrondies, parfois lo-
bulées, planes ou un peu convexes, lisses ou peu rugueuses,
mates
ou un peu luisantes,
d'un
brun
souvent foncé, à bord libre
noirâtre
en dessous, parfois un peu plus claires
et
un
peu allongées à
la
péri-
phérie
du
thalle qui
peut
alors
paraître
très
vaguement
lobé
au
pourtour. Ascocarpes (0,2-1 mm)
par
1-5, mais souvent isolés, plans
ou légèrement concaves,
restant
habituellement enfoncés
dans
le
thalle, mais parfois
un
peu saillants à
la
fin. Disque
d'un
brun-
rouge plus ou moins sombre ou brun-noir, plus foncé
que
le thalle,
mais s'éclaircissant fréquemment
au
contact
de l'eau,
mat
ou peu
luisant, lisse ou à peine rugueux. Marge plus ou moins concolore
au
thalle, en général peu saillante, doublée quelquefois
intérieurement
par
un mince rebord propre de
la
couleur
du
disque.
Hyménium
50-100 µm . Spores (3-5 x 1,5-2 µm) ellipsoïdales allongées, en
appa-
rence
par
environ 200. -Europe, Afrique
du
N, Mexique ; sur les
roches peu ou pas calcaires ; plus ou moins nitrophiles (fig. 35). -
66. A.
complanata
H.
Magn.
incl. A.
auslriaca
H . Magn., à
squamules
de
forme
et
de
dimensions
très
va-
riables
sur
un
même
spécimen,
A.
iranconica,
H.
Magn. A.
helvetica
H.
Magn.,
A.
intermedia
H.
Magn., A.
obscura
H.
Magn.,
A.
tenuicorticata
H .
Magn
.
et
peut-être
A.
erozalsii
B.
de
Lesd.
Disque des ascocarpes
nettement
rugueux
ou plissé-umboné.
-Squamules (0,2-1 mm) très convexes, verruciformes, souvent plus
épaisses
que
longues, resserrées à
la
base,
fréquemment
parcourues
par
un sillon, presque noires, groupées en un thalle bien délimité
de 1-2 cm de diamètre,
vaguement
lobé
au
pourtour.
Paraphyses
abondamment
ramifiées
et
ça
et
anastomosées. Spores (2,5-4 x
1,5-2 µm ) brièvement ellipsoïdales ou subglobuleuses, semblant
sphériques
dans
les asques, en apparence
par
environ 200.
-+
49. A .
intricata
-Squamules non verruciformes, ni resserrées à
la
base ni sillonnées.
Thalle
rarement
bien délimité, non lobé
au
pourtour.
Paraphyses
peu ou pas ramifiées-anastomosées. Spores ne semblant
jamais
sphériques .
. Thalle
d'un
brun
très pâle, parfois blanc,
car
recouvert
d'une
pruine à aspect de sucre glacé.
-+
41. A. fulvoviridula
brun
plus ou moins foncé,
jamais
pruineux.
Groupe
d'
A.
nitrophila
BULL
.
MUS.
HIST.
NAT
.
MARSEILLE
-T. 41, 1981 89
1
Disque des ascocarpes
grossièrement
rugueux
et
plissé-umboné,
II
Disque des ascocarpes
finement
rugueux,
jamais
plissé-umboné,
90
Clé
des Acarospora du groupe d'
A.
nitrophila
à peu près plan,
brun-noir.
Squamules
régulièrement
convexes, réunies en
petits
groupes.
Hyménium
80-100
µ, m.
A.
Sqyamules
(0,3-1,5 x 0,3-1
mm)
nettement
rugueuses,
brun
foncé,
mates,
à
bord
libre
noirâtre
en dessous. Ascocarpes (0,2-0, 7
mm)
par
1-2,
devenant
brun
rougeâtre
au
contact
de
l'eau,
à
marge
concolore
au
disque,
finement
crénelée,
peu
épaisse
mais
assez saillante,
généralement
persistante.
Paraphyses
de 5
µ, m
d'épaisseur
au
sommet.
Spores (3-5 x 1-2
µ, m)
ellipsoïdales ou ovoïdes, en
appa-
rence
par
environ
200. -Scandinavie,
Finlande,
Europe
centrale
;
sur
les roches
non
calcaires. -
67. A.
admissa
(Nyl.)
Kullh.
B.
Squamules
(0,5-3
mm)
lisses, luisantes,
d'un
brun
châtain
assez clair, à
bord
libre plus pâle en dessous. Ascocarpes (0,3-1,5
mm)
isolés ou
par
deux,
peu
ou
pas
saillants
à
marge
de la
couleur
du
thalle, saillante.
Paraphyses
de 3-4
µ, m
d'épaisseur
au
sommet.
Spores (2,5-4 x 2-2,5
µ, m)
brièvement
ellipsoïdales ou
subglobuleuses, en
apparence
par
100 à 200. -Groenland, Scandinavie,
Finlande,
Carélie,
Hongrie
;
sur
les roches
non
calcaires. -
68. A.
durietzii
H.
Magn
plan
ou légèrement concave,
variant
du
brun-rouge
au
brun-noir.
Squamules
(0,4-4
mm)
planes ou
modérément
convexes,
variant
du
brun
châtain
clair
(surtout
chez les formes
d'ombre)
au
brun-noir,
à
bord
libre
plus
sombre
ou plus
pâle
en dessous. Ascocarpes (0,2-1,4
mm)
par
1-6,
peu
saillants, à
marge
conco-
lore
au
disque ou
un
peu
plus claire,
souvent
saillante.
Hyménium
70-110
µ, m.
Paraphyses
progressivement
et
plus ou moins renflées (3-6
µ, m)
au
sommet.
Spores (3-6 x 1,5-2
µ, m)
ellipsoïdales allongées,
en
apparence
par
100 à 200. -
Groeland,
Europe,
Asie ;
surtout
dans
les
montagnes
et
les régions froides ;
sur
les roches
très
peu
ou
pas
du
tout
calcaires,
contenant
éventuellement
des
composés de
métaux
lourds, parfois
sur
les tuiles,
en
général
sur
des
substrats
riches en
nitrates
. -
69. A.
nitrophila
H.
Magn.
A.
Squamules
à surface
non
lisse,
souvent
plus ou moins inégale.
ssp.
nitrophila
1.
Squamules
dispersées ou réunies en
petits
groupes.
a)
Squamules
(0,4-2,5
mm)
à surface
toujours
inégale, parfois
rugueuse
ou
chagrinée, à
contour
irrégulier, lobulé-crénelé,
d'un
brun
variable,
mais
souvent
très
foncé, à
bord
libre
généralement
noirâtre
en dessous.
Très
ni-
trophile,
incl.
A.
opaca
H.
Magn.
des
rochers
lottoraux
des
Iles
britanniques
et
A.
insolata
f.
obscura
H.
Magn.
v.
nitrophila
b)
Squamules
(0,4-5 x 0,2-3
mm)
à surface
peu
ou
pas
inégale,
presque
lisse
et
parfois
un
peu
luisante,
à
contour
arrondi
ou
un
peu
anguleux,
d'un
brun
châtain
généralement
clair, à
bord
libre de
même
teinte,
mais parfois
noirâtre
en dessous; -
Le
plus
souvent
sur
les parois
peu
ensoleillées. -
v.
praeruptorum
(H.
Magn.)
n.c.
[A.
praeruptorum
H.
Magn.
1924. Sv. Bot. Tidskr.,
18
: 330 ( =
A.
praeruptarum
H.
Magn.]
incl. A.
muddii
H.
Magn.,
simple
forme
d'ombre,
à
ascocarpes
mal
développés.
2.
Squamules
réunies en
un
thalle
aréolé-squamuleux,
souvent
bien délimité.
a)
Squamules
brun
châtain
ou
brun
chamois,
jamais
brun
noir.
1°)
Squamules
(0,5-4
mm)
-
d'un
brun-châtain
assez clair, à
bord
libre
plus
pâle
en-dessous -de
deux
sortes : les plus
petites
arrondies
et
con-
vexes, les plus grosses à
contour
et
surface irréguliers. Ascocarpes à dis-
que
brun-noir,
très
rugueux
et
à
marge
concolore
au
thalle,
nettement
saillante. -Suède : Visingsi:i,
sur
une
dalle
horizontale
de grès calcaire,
imprégnée
de vert-de-gris,
au
sommet
d'un
mur
de cimetière. -
v.
chalcophila
(H.
Magn.)
n.c.
[A.
chalcophila
H.
Magn.
1956,
Goteborgs
Kungl.
Vetensk.- och Vitter.-
Samh
.. Handl.,
Sjiitte
fôljden,
sér.
B,
6 (17) : 22].
BULL.
MUS.
HIST.
NAT.
MARSEILLE
-
T.
41,
1981
2°)
Squamules
d'une
seule sorte,
toutes
plus ou moins planes.
œ)
Squamules
(0,4-5 x 0,2-3 µm )
non
granuleuses,
d'un
brun
générale-
ment
clair, à
bord
libre de
même
teinte,
mais
parfois
noirâtre,
en-
dessous.
-+ v.
praeruptorum
(1,
b)
Squamules
(0,5-2
mm)
à surface granuleuse,
arrondies
ou
angu-
leuses,
brun
chamois, à
bord
libre
pâla
en
dessous. Ascocarpes
très
nombreux,
punctiformes
puis concaves ou plans,
non
saillants, à
disque
moyennement
rugueux,
à
peine
plus foncé
que
le
thalle
et
à
marge
concolore
au
disque,
souvent
peu
nette.
-Allemagne,
Hongrie
;
sur
des
pierres de
mur
peu
cohérentes
et
peu
ou
pas
calcaires. -
v.
inaequalis
(H.
Magn.)
n.c.
[A.
inaequalis
H.
Magn. 1929,
Kungl.
Sv. Vellenskapsacad.
Handl.,
sér. 3, 7
(4):
182).
b)
Squamules
d'un
brun
foncé,
presque
noir, à
bord
libre
niorâtre
en dessous.
Ascocarpes peu ou
pas
saillants, à
disque
noirâtre,
encore plus foncé
que
le
thalle, plus ou moins
fortement
rugueux.
-
Europe
centrale
;
sur
les roches
non
calcaires.
v.
suzai
(H.
Magn.)
n.c.
[A
..
suzai
H.
:\lagn. 1924. Sv. Bol. Tidskr., 18 : 339]
l 0)
Squamules
planes
à surface régulière.
œ)
Squamules
(0,3-1,6 x 0,2-1
mm)
groupées
en
un
thalle
mal
délimité,
souvent
très
étendu,
anguleuses ou arrondies,
jamais
lobulées,
finement
rugueuses, parfois
très
légèrement
pruineuses. Ascocarpes
immarginés,
à disque
plan
ou à peine concave,
très
rugueux
et
dont
la rugosité
est
parfois encore accrue
pat
des colonies de
èyanophycées
(
Gloecapsa).
(Fig. 36).
f.
suzai
Squamules
(0,4-2 x 0,3-1,4
mm)
groupées
en
un
thalle
assez
bien
délimité,
très
fortement
rugueuses,
car
couvertes
de minuscules papilles
ou
granulations,
les
périphériques
allongées
et
lobulées, les
autres
an-
guleuses ou arrondies. Ascocarpes à
disque
légèrement
concave
puis
plan, très
nettement
rugueux,
entouré
d'une
marge
de
la
couleur
du
thalle, mince, plus ou moins saillante, en général bien visible.
f.
moraviae
(H.
Magn
.) n.c.
[A.
moraviae
H.
:\lagn. 1956, Goleborgs
Kungl.
Vetensk.- och Viller.-
Samh
.
Handl.,
Sjatte
foljden. sér.
B,
6 (17) : 21]
2°)
Squamules
( 1-4
mm)
à surface inégale,
non
granuleuse
mais
ridée,
souvent
mal
délimitées, à
contour
irrégulier
et
vaguement
lobulé. As-
cocarpes à disque plan,
très
rugueux
et
même
ridé,
entouré
d'une
marge
concolore, saillante.
f.
irregularis
(H.
Magn.)
n.c.
[A.
irregu/aris H. :\lagn., 1929,
Kungl.,
Sv. V elenskapsacad.
Handl.,
sér. 3, 7 (4) :
229).
Squamules
(0,4-2 x 0,3-1,4
mm)
à surface lisse
et
régulière,
arrondies
ou
an-
guleuses,
d'un
brun
châtain
parfois assez foncé. Ascocarpes
brun
rouge ou
brun
noir, plus foncés
que
les squamules,
d'abord
punctiformes
et
enfoncés
dans
le
thalle, puis
plans
ou légèrement concaves
et
de
niveau
avec celui-ci. Moins ni-
trophile
que
la ssp. nitrophila.
ssp.
normanii
(H.
Magn.)
n.c,
[A.
normanii
H.
:\lagn. 1924, Güleborgs
Kungl.
Vetensk.- och Viller.- Samh. Handl., sér. 4.
28 (2) : 118)
1.
Squamules
plus ou moins convexes, dispersées ou réunies
en
petits
groupes,
mates
, à bord libre plus
pâle
ou plus foncé en dessous.
Disque
des ascocarpes
très
rugueux,
entouré
d'une
marge
un
peu
plus claire, entière, parfois
un
peu
flexueuse, épaisse
saillante
et
persistante.
-Iles
britanniques,
Scandinavie,
Allemagne, Suisse. -
v.
normanii
2.
Squamules
planes ou
très
légèrement
convexes, groupées
en
un
thalle
aréolé-squamuleux,
mal
délimité, luisantes, à
bord
libre plus
sombre
en
des-
sous.
Disque
des ascocarpes
finement
rugueux,
à
contour
souvent
un
peu
ir-
régulier, sans
marge
bien
distincte.
Aspect
d'
A.
complanata (66). -
France
méridionale,
Tyrol
îtalien. -
v.
tyroliensis
(H.
Magn.) n.c.
[A
..
su:ai
Y.
tyro/iensis H.
Magn
.1929,
Kung/.
Sv. Vetenskapsacad.
Handl.,
sér. 3, 7 (4) : 228)
BULL.
)ll'S,
HIST
.
NAT,
MARSEILLE
- T . 41, 1981 91
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Acarospora,
subgenus
Xanthothallia. The
li-
chenologist, 4 (1) : 16-31.
ZAHLBRUCKNER
A., 1922-1940. -Catalogus liche-
num
universalis.
Gebrüder
Borntraeger
édit.,
Leipzig, 10 vol.
INDEX ALPHABÉTIQUE
DES
ESPÈCES
SOUS-ESPÈCES (ssp.), VARIÉTÉS (v.) ET FORMES (f.)
Seuls les taxons appartenant
au
genre
Acarospora
sont mentionnés ; chacun
d'eux
est
suivi
du
num
é
ro
de
l'espèce el, éventuellement,
du
numéro
du
paragraphe de la clé,
plus
rarement de la page.
A
acarosporoides
59
admissa
67
ae
g
inaica
45
albocaesia
38
albomarginata
52
algerica 56,
rx.
amphibola
30, c,
rx.,
p.
67
anomala
19
anziana
59
argillacea
1 7
22
atrata
54. 1 a
austriaca
65
B
badiofusca
59
badiorubra
ssp.
59
bella
11
benedarensis
30, c,
p.
70
brunneol
a
v.
50, a
bulgarica
43
bullata
21
c
cervina
56
chalcophila
v.
69, A 2 a
caesiocinerea
44
calcivora
33, B 2
charidema
13
chlorophana
9
92
chrysocardia
3
cineracea
(Nyl.)
Weddel
23
cineracea
(Nyl.)
Hue
46
coeruleoalba
45
commixta
39
complanata
66
confusa
f.
50, b
conspersa
v. 56,
crozalsii 66
D
depauperata
f. 56,
determinata
f. 56,
devastata
v. 26
dolophana
f. 33, B 2
durietzii
68
E
engadinensis
57
ep
ithallina
12
erythrocarpa
18
F
firmiensis 62
foveolata
v.
54, 2 b
fran
c
onica
65
freyi
v.
54, 1 b
fulvoviridula
41
fusc
a
v.
30, C 20
p.
69
fuscata
27
G
gallica 26
germanica
25
glaucocarpa
v.
56
,
glebosa
32
granatensis
16
H
halophila
v.
30, c,
p.
67
hassei 30, b
hellbomii
24
he
lvetica
66
heppii
37
heufleriana
2
hilaris 7
hospitans
v.
54, 2
hultingii
58
hungarica
26
hysgina
f. 50, b
1
impressa
f. 30, c 20
rx.,
p.
69
impressula
54, 1 a
inaequalis
v.
69, A 2 a
p.
91
insignis
36
insolata
53
insolita
f. 54, 2 b
intermedia
66
interrupta
45
intricata
49
irregularis
f.
69, A 2 b
p.
91
BULL.
MUS.
HIST.
NAT.
MARSEILLE
-
T.
41, 1981
K
kordofanica
14
J_,
laqueata
44
lamyi
54, 1 a
larvata
f.
44
lavicola
2
lapponica
34
lesdainii
ssp. 30,
b,
p.
67
leucosora
f.
56,
rx
M
macrophylla
ssp.
30
a
macrospora
33
magnussonii
65
marcii
24
maroccana
6
massiliensis
v.
2
melaplaca
42
microcarpa
15
microcyclos
f.
50,
a
rx
miskolensis
46
modenensis
57
molybdina
50
molybdina
v.
50, a
monacensis
27
montana
24
moraviae
f. 69, A 2
b,
p.
91
muddii
69, A 1 b
murina
v.
30, c
20
rx,
p.
67
murorum
ssp. 33, B
N
nitrophila
69
nodulosa
16
normannii
ssp.
69, B 1
p,
91
0
obscura
H.
Magn.
66
obscura
(insolata
f.) 69, A 1 a
oligospora
32
opaca
69, A 1 a
oxytona
8
p
pallescens
v.
30,
c
p.
69
paupera
v.
49,
b
pelioscypha
24
peliscypha
24
percaena
56,
rx
percaenoides
Jatta
23
percaenoides
(Nyl.)
Flagey
56,
perpulchra
2
picea
48
pitardii
44
placenta
61
placodiiformis
4
plinthina
40
praeruptarum
69, A 1 b
praeruptorum
v.
69, A 1 b
pruinosa
f.
56,
rx
pyrenopsoides
63
R
rageoti
11
reagens
v. 16
rehmii
f.
39,
a
rx
rhagadiza
v.
30,
c
p.
69
rhemii
39,
a
rx
rosulata
47
rubescens
v.
5
rufoalutacea
27
rubrireagens
2
rufescens
30,
c
p.
69
rufotestacea
30, c
p.
70
s
sarcogynoides
f. 56,
saxonica
60
scabrida
55
schleicheri
10
scyphulifera
v.
30, c
rx,
p.
scotica
51
BULL.
MUS.
HIST.
NAT.
MARSEILLE
-
T.
41, 1981
sensitiva
v. 30, c
p.
67
silesiaca 35
similis 20
sinopica
31
smaragdula
30
smaragdula
ssp.
30
c,
p.
67
solitaria
64
sordida
v.
35
sphaerospora
62
spitzbergensis
30, c
rx,
p.
67
squamulosa
33
strigata
45
subdiscreta
f.
30, c
rx,
p.
69
subfuscescens
35
subrufula
29
sulphurata
5
suzai
v . 69, A 2 b
p.
91
T
tenuicorticata
66
theobromina
56
trachytica
28
tongleti
39
tyroliensis
34
tyroliensis
v. 69, B
2,
p.
91
u
umbilicata
23
umensis
59
undata
1
V
variegata
f. 39, a
veronensis
65
versicolor
46
verruciformis
v.
30, c
rx,
p.
vulcanica
23
w
wahlenbergii
v.
50,
b,
93
... Environmental modifications have been over-emphasized by some authors (e.g. Weber 1968, Clauzade & Roux 1981, leading to lumping and underestimating diversity. While some species are especially polymorphic (such as A. fuscata and A. glaucocarpa), phylogenetic analysis has generally vindicated the detailed morphological and anatomical analyses pioneered by Magnusson (Knudsen et al. 2020). ...
... Schaereria cinereorufa has similar squamules that could be mistaken for those of an Acarospora, but is readily identified by the open discs of the apothecia and the larger, subglobose ascospores; the C+ pink thallus reaction is variable, even within individual specimens of Schaereria. Clauzade & Roux (1981), Crewe et al. (2006, , Linda in Arcadia & Knudsen (2012), Magnusson (1929), Purvis (2014), Roux et al. (2019), Wedin et al. (2009), Westberg et al. (2011, 2015. ...
... Acarospora badiofusca subsp. badiorubra Clauzade & C. Roux;. Acarospora irregularis has not been reported from the our region. ...
... Citation of the former name clearly linked it to the latter and strongly suggests that they intended to treat Magnusson's infraspecific taxon at the species level using Harmand's original unpublished manuscript name. Although Clauzade and Roux (1981) likely did not intend to introduce a nomenclatural novelity in their treatment, their publication must be treated as an attempt at a combination and status novum. This change was however, invalid under Art. ...
... Later, Roux et al. (2014) attempted to combine the epithet into the genus Myriospora, but in doing so only cited "Acarospora fulvoviridula Harm. in sched." rather than the basionym published by Magnusson (1929) or the invalid treatment at the species level by Clauzade and Roux (1981). The new combination Myriospora is also invalid under Art. ...
... However, those authors were probably referring to specimens identified by H. Magnusson as A. smaragdula var. lesdainii forma fulvoviridula (Magnusson 1929) and a suite of specimens collected by Hans Ulrich in Germany that were annotated by Roux in 1982(cited in Wirth et al. 2013. ...
Article
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Acarospora smaragdula var. lesdainii forma fulvoviridula is lectotypified and synonymized with Myriospora scabrida. The use of the epithet at the species level as A. flavoviridula is shown to be illegitimate, as is the combination into Myriospora.
... The species, which belongs to a difficult complex, was considered as a possible synonym of A. complanata H. Magn. by Clauzade & Roux (1981), while it was not treated at all by Clauzade & Roux (1985). Following Clauzade & Roux (1981), Nimis (1993Nimis ( , 2016 filed the record by Sbarbaro (1956) under those of A. complanata H. Magn., so that the species disappeared from the list of taxa occurring in Italy. ...
... by Clauzade & Roux (1981), while it was not treated at all by Clauzade & Roux (1985). Following Clauzade & Roux (1981), Nimis (1993Nimis ( , 2016 filed the record by Sbarbaro (1956) under those of A. complanata H. Magn., so that the species disappeared from the list of taxa occurring in Italy. Only recently Roux & al. (2019) accepted the species as valid, stating that it occurs in Algeria and in France, but not mentioning the records by Sbarbaro (1956) from Italy. ...
Article
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Acarospora crozalsii (Lichenized Ascomycetes, Acarosporaceae), to be reinstated in the Italian lichen flora Abstract Knudsen, K., Kocourková J. & Nimis, P. L.: Acarospora crozalsii (Lichenized Ascomycetes, Acarosporaceae), to be reinstated in the Italian lichen flora.-Borziana 5: 41-45. 2024.-ISSN: 2724-5020 online. Some samples collected in Liguria by Camillo Sbarbaro and identified as Acarospora crozalsii, a species which in the past was often synonymised with A. complanata, were analysed. The species, for which a description is provided, is a Mediterranean silicicolous lichen, known from North Africa (Algeria), southern France and Italy. It differs from the similar A. helvetica in the euamyloid hymenial gel and the thinner parathecium, and should be reinstated in the list of lichens known from Italy.
... Distribution: Northern Africa, Tunisia and Morocco (Werner (1955), Seaward et al. (2021), Werner (1948), Southern Europe and Central Asia (Clauzade 1981). Ecology: on horizontal faces of soft siliceous rocks exposed to sun, where it often overgrows other lichens, e.g., Sarcogyne privigna. ...
... Distribution: in northern Africa (Morocco), Asia, Oceania (Hawaii), South America (Knudsen & al. 2008, Clauzade 1981. ...
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The nomenclature and taxonomy of Acarospora molybdina is revised using morphological and molecular data. The new combination Myriospora molybdina is proposed and Acarospora hysgina is recognized as a distinct species while A. brunneola is reduced to synonymy with A. hysgina . In its new circumscription M. molybdina is an arctic species, in Scandinavia only occurring in northernmost Norway. Further localities are reported from Greenland, Russia, Svalbard and the USA (Alaska). Acarospora hysgina is the correct name for a species distributed along the west coast of Sweden and Norway, formerly thought to belong to A. molybdina . Localities are also reported from Canada (New Brunswick), Greenland and the USA (Maine). The following names are lectotypified: Acarospora brunneola , A. molybdina var. confusa , Lecanora ereutica β microcyclos , Parmelia ereutica , P . hysgina and P . molybdina .
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A checklist of all taxa of lichenized and lichenicolous fungi recorded from Bulgaria is presented. The lichen biota as currently known includes 1137 taxa (1115 species, 5 subspecies, and 17 varieties) of lichenized fungi, 46 species of lichenicolous fungi, and 28 non-lichenized fungi traditionally included in lichenological literature. Lepra corallina is reported for the first time from Bulgaria. An index of synonyms based on literature records from Bulgaria is appended. It includes 1761 infrageneric names.
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Deux espèces nouvelles d'Acarosporaceae de France far Claude Roux* * 390 chemin des Vignes vieilles, FR-84120 Mirabeau. Retpoŝto : claude.roux21@wanadoo.fr Bull. Soc. linn. Provence, t. 72, 2021 31 issn 0373-0875-Date de parution : 17/11/2021 ======== Resumo : Acarospora poumaratii Cl. Roux sp. nov. diferencas de A. germanica precipe pro apotecioj kun randaĵo nula aŭ maldika, himenio malpli alta, parafizoidoj pli dikaj kaj ekologio (malsupra mezmedite-ranea etaĝo). Clauzade k Roux (1981) atribuis ĝin al A. suzae var. tyroliensis. Thelocarpella wirthii Cl. Roux sp. nov. diferencas de T. gordensis (la sole alia konata specio en la genro) precipe pro talo grandskvameta, pro askujoj pli grandaj, kun ĉirkaŭostiolaj pseŭdopapiloj notinde pli longaj ol la papiloj de T. gordensis, pro konidioj pli longaj kaj pro ekologio (surpetra-nekalkeja ĉe la subalpa etaĝo). =============== Résumé : Acarospora poumaratii Cl. Roux sp. nov. diffère d'A. germanica surtout par ses apothécies à rebord nul ou mince, son hyménium moins haut, ses paraphysoïdes plus larges et son écologie (étage mésomé-diterranéen inférieur). Clauzade et Roux (1981) l'avaient attribué à A. suzae var. tyroliensis. Thelocarpella wirthii Cl. Roux sp. nov. diffère de T. gordensis (la seule autre espèce connue dans le genre) surtout par son thalle grand squamuleux, par ses ascomes plus grands, à pseudopapilles périostiolaires nettement plus longues que les papilles périostiolaires de T. gordensis, par ses conidies plus longues et par son écologie (saxicole-calcifuge à l'étage subalpin).
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The study of the lichenized mycobiota of the Pla dels Alchups (La Pobla de Vallbona, Valencia, E of Spain), carried out in 2000, allowed the elaboration of a catalogue of 43 taxa in 28 genera. Among the quoted species, 10 taxa were newly reported for the Valencian Community; 8 other species had only been previously cited once. The study was financed by the aid program of the Generalitat Valenciana for the drafting of recovery and management plans for threatened flora and fauna species.
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Despite more than two centuries of almost uninterrupted studies of the Algerian lichen flora, its diversity, ecology and biogeography remain much under-explored. Following the publication of our historical overview of lichenological exploration of Algeria (1798-2013) and an annotated bibliography of 171 titles in 2015, it was thought necessary to provide a basis for future studies in the form of a checklist of Algerian lichens and lichenicolous fungi. In all, 1051 lichen taxa and 43 species of lichenicolous and allied fungi are listed, and their synonyms used in publications on Algerian lichens are provided. An attempt has also been made to provide basic biogeographical data.
-6 x 1,5-2,5 µ,m) ellipsoïdales, en apparence par au moins 200. -Montagnes et régions froides de !'Hémisphère N ; sur les roches non calcaires et surtout sur les roches très légèrement calcaires
  • Spores
Spores (3-6 x 1,5-2,5 µ,m) ellipsoïdales, en apparence par au moins 200. -Montagnes et régions froides de !'Hémisphère N ; sur les roches non calcaires et surtout sur les roches très légèrement calcaires. -59. A. badiol'usca (Nyl.) Th. Fr.
  • H Magn
. praeruptorum H. Magn. 1924. Sv. Bot. Tidskr., 18 : 330 ( = A. praeruptarum H. Magn.] incl. A. muddii H. Magn., simple forme d'ombre, à ascocarpes mal développés.
  • H Magn
chalcophila H. Magn. 1956, Goteborgs Kungl. Vetensk.-och Vitter.-Samh.. Handl., Sjiitte fôljden, sér. B, 6 (17) : 22].
Ascocarpes très nombreux, punctiformes puis concaves ou plans, non saillants, à disque moyennement rugueux, à peine plus foncé que le thalle et à marge concolore au disque, souvent peu nette. -Allemagne, Hongrie
  • Squamules
Squamules (0,5-2 mm) à surface granuleuse, arrondies ou anguleuses, brun chamois, à bord libre pâla en dessous. Ascocarpes très nombreux, punctiformes puis concaves ou plans, non saillants, à disque moyennement rugueux, à peine plus foncé que le thalle et à marge concolore au disque, souvent peu nette. -Allemagne, Hongrie ; sur des pierres de mur peu cohérentes et peu ou pas calcaires. -v. inaequalis (H. Magn.) n.c.
  • H Magn
. inaequalis H. Magn. 1929, Kungl. Sv. Vellenskapsacad. Handl., sér. 3, 7 (4):
Disque des ascocarpes finement rugueux, à contour souvent un peu irrégulier, sans marge bien distincte. Aspect d' A. complanata (66). -France méridionale
Squamules planes ou très légèrement convexes, groupées en un thalle aréolé-squamuleux, mal délimité, luisantes, à bord libre plus sombre en dessous. Disque des ascocarpes finement rugueux, à contour souvent un peu irrégulier, sans marge bien distincte. Aspect d' A. complanata (66). -France méridionale, Tyrol îtalien. -v. tyroliensis (H. Magn.) n.c. [A.. su:ai Y. tyro/iensis H. Magn. 1929, Kung/. Sv. Vetenskapsacad. Handl., sér. 3, 7 (4) : 228)
Acarospora undata Clauzade, Roux et Wirth sp
  • S Bull
  • Hist Nat
  • Roux Cl
  • V Et Wrnth
BULL. )ll'S, HIST. NAT, MARSEILLE -T. 41, 1981 BIBLIOGRAPHIE CLAUZADE G., Roux Cl. et WrnTH V., 1981. -Acarospora undata Clauzade, Roux et Wirth sp. nov. Bull. Mus. Hist. nat. Marseille (sous presse).
A monograph of the Scandinavian species of the genus Acarospora
  • H Magnusson A
MAGNUSSON A.H., 1924. -A monograph of the Scandinavian species of the genus Acarospora. Goteborgs Kungl. Vetenks.-och Vitterh.-Samh. Handl., sér. 4, 28 (2) : 1-149.