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( Discovery of an endemic insular ibis, recently extinct from the island of La Reunion: Borbonibis latipes n.g.n.sp.).

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Abstract

A subfossil avifauna, found in La Reunion island, includes some remains of an endemic insular ibis, which was not recorded by the accounts of the early travellers. Endemic flightless extinct ibises are already known from the Hawaiian islands and from Jamaica. -English summaryavifauna new taxon Hawaiian islands Jamaica
lLo
C. R. Acad. Sci. Paris, t. 305, Série I[, p. 419-423,1987 419
Paléontologie (Zoologie) I P aleontology (Zoology)
Découverte dtune forrne récernrnent éteinte d'ibis endérnique
insulaire de l'île de la Réunion : Borbonibis latipes n. gen. n.
sp
Cécile Mounrx-CHauvtRÉ et François Mourou
Résumé - Une faune d'oiseaux subfossiles trouvêe à La Réunion, contient les restes d'un ibis
endémique insulaire qui n'était pas connu par les récits des anciens voyageurs. Des ibis endémiques
éteints, inaptes au vol, on1 déjà été signalés aux Hawaii et à la Jamaique.
Discovery of an endernic insular ibis, recently extinct, frorn the island of
La Réunion : Borbonibis latipes n. g. n. sp
Abstract - A subfossil auifauna, found in La Réunion island, includes some remains of an endemir:
insular ibis, which was not recorded by the accounts oJ the earl1, trarcllers. Endemic JTigthless extinct
ibises are already known from the Hawaiian islands and .from Jamaictt.
Dans l'île de La Réunion ont vécu un grand nombre d'espèces endémiques d'oiseaux
qui se sont éteintes à la suite de l'arrivée de I'homme, en raison de la prédation exercée
par celui-ci et par les mammifères qu'il avait introduits; la destruction des lorêts de basse
altitude, peu importantes en surface relative, a certainement accéléré le phénomène. Ces
formes disparues sont connues par les récits des voyageurs ([1], [2]), mais, jusqu'à présent,
aucun reste pouvant leur être attribué n'avait encore été trouvé ou publié.
En 1980, Roger Bour découvrit, en compagnie de l'un de nous (F.M.), des restes de
vertébrés subfossiles dans un petit abri-sous-roche, 1a Grotte de l'Autel, près de Saint-
Gilles, à La Réunion [3]. Ces restes de vertébrés comprenaient des éléments de la tortue
terrestre de la Réunion, Cylindraspis borbonica, quelques mammifères (artiodactyles,
chiroptères), et des oiseaux. Les oiseaux comportent des Procellariiformes, Pelecani-
formes, Ciconiiformes, Anseriformes, Falconiformes, Columbiformes, Psittaciformes et
Strigiformes. Parmi les Ciconiiformes se trouvent les restes d'un ibis, différent des formes
actuelles par l'élargissement du tarsométatarse et dont nous donnons ici une description
préliminaire.
Ordre : Ciconiiformes
Famille: Plataleidae
Borbonibis nov. gen.
Espèce-type : Borbonibis latipes n. sp.
Espèces comprises dans le genre : espèce-type seulement.
Distribution: Holocène de 1'î1e de la Réunion, océan Indien.
Diagnose: Ibis de taille moyenne; tarsométatarse très robuste et très élargi à son
extrémité distale, en particulier extrémité distale proportionnellement très élargie par
rapport à l'extrémité proximale; trochlées digitales disposées selon une ligne peu arquée.
Etymologie: Borbon-, de Bourbon, ancien nom de l'île de la Réunion, et lbis, un ibis.
Borbonibis latipes n. sp.
Holotype; tarsométatarse droit presque complet, subadulte, collections du Département
des Sciences de la Terre de Lyon, n" FSL 330512 (pl.).
Note présentée par Yves CoppsNs.
0249-6305181 103050419 $2.00 O Académie des Sciences
420 C. R. Acad. Sci. Paris, t. 305, Série IIn p. 419-423,1987
Horizon et localité; âge holocène, grotte de 1'Autel [3], lieu-dit Saint-Gilles, commune
de Saint-Paul, île de la Réunion. Les restes d'oiseaux étaient associés dans le gisement à
des restes d'Artiodactyles, introduits par l'homme, et à ceux de la tortue terrestre,
Cylindraspis borbonica, qui a disparu de la région du littoral vers 1777 [3]. On peut donc
estimer que les restes d'ibis datent d'une période allant du xvr" au xvIII" siècle.
Matériel: holotype; coracoïde droit presque complet, adulte n' FSL330510; carpomé-
tacarpe droit presque complet, adulte, n'FSL330511; tibiotarse droit, partie distale,
adulte, n' FSL 330 51 3 ; fragment distal de tarsométatarse droit, juvénile, n' FSL 330 514.
Compte tenu de I'aspect subadulte de I'holotype, il semble que le matériel provienne au
minimum de trois individus.
Diagnose; la même que celle du genre.
Dimensions (mm) : les dimensions de l'holotype sont indiquées dans le tableau.
Coracoïde : longueur maximale depuis I'acrocoracoide jusqu'à l'angle interne de la facette
sternale, 53,3; largeur de l'extr. sup 15,7; diamètre de l'extr. sup. 14,3; largeur et diamètre
de la diaphyse au milieu 8,7 et 8,2; longueur conservée de la facette sternale 25,2; diamètre
max. de la facette sternale 5,5. Carpométacarpe: longueur max.74,2; largeur de la
trochlée carpienne 8,5; diamètre de l'extr. prox. 18,4; largeur et diamètre de l'extr.
dist. 8,5 et ll,2; largeur et diamètre du métacarpien majeur au milieu 5,8 et 4,9.
Tibiotarse : largeur max. de l'extr. dist. 15,9; diamètre du condyle interne 16,6; diamètre
du condyle externe 15,2 env.
Dnsc«rprroN Er coMpARAISoN. - Nous avons comparé l'ibis de la Réunion avec
les genres actuels suivants : Plegadis (Europe, Asie, Afrique, Madagascar, Amériques),
Threskiornis (Afrique, Madagascar, Asie, Australie, Océanie), Geronticus (Afrique du
Nord et de l'Est et anciennement Europe), Bostrychia (Afrique), Pseudibis (Asie du
Sud-Est) et Lophotibis (Madagascar).
Il diffère des genres Plegadis et Threskiornls qui ont un tarsométatarse beaucoup plus
mince et plus allongé. I1 se rapproche davantage des genres Geronticus, Bostrychia,
Lophotibis, et Pseudibis, qui sont des formes à tarsométatarse court.
Le tarsométatarse de Borbonibis est très massif. L'hypotarse n'est pas conservé. A la
partie supérieure, les deux foramens proximaux sont largement ouverts et l'os a encore
un aspect fibreux ce qui montre qu'il provient d'un individu subadulte. La gouttière
métatarsienne antérieure est faiblement marquêe. La section de la diaphyse est de forme
rectangulaire, sa largeur est bien supérieure à son diamètre. Les trochlées distales sont
fortement écartées et la largeur distale nettement supérieure à la largeur proximale. Le
foramen inférieur est largement ouvert. Les trochlées sont disposées selon une ligne peu
arquée; la trochlée interne est située seulement légèrement en retrait par rapport à la
trochlée médiane. Sur la face postérieure, la facette d'articulation du métatarsien I a une
forme circulaire et un relief accusê.
Par rapport aux genres actuels Bostrychia, Geronticus, Threskiornis, Pseudibis et Lopho-
tibis, le tarsométatarse de Borbonibis est proportionnellement plus robuste, sa diaphyse
est plus élargie par rapport à son diamètre, son extrémité distale est plus élargie par
rapport à sa longueur totale et à son extrémité proximale, enfin son extrémité distale est
moins arquée (excepté chezle geme Pseudibis elle est également peu arquée) (tableau).
Chez les deux formes insulaires éteintes, Apteribis glenos, des Hawaii l4), et Xenicibis
xympithecus, de la Jamaïque ([5], [60, ces caractères de robustesse du tarsométatarse et
d'élargissement de sa diaphyse sont encore plus accusés. On ne connaît pas l'extrémité
C. R. Acad. Sci. Paris, t. 305, Série II, p. 419-423,1987 421
TABLEAU
Dimensions du tarsométatarse d'ibis actuels et éteints (mm). (a) Diamètre mesuré depuis la face antérieure de la trochlée médiane jusqu'à
l'extrémité postérieure de la trochlée interne. (b) Largeur mesurée sur I'illustration d'Olson et Wetmore (1976) (fiq. l\.
Measurements of tarsometatarsus of recent and extinct ibises (mm). (a) Depth measured from the anterior face of the middle trochlea to the
posterior part of the internal trochlea.,(b) lÿiilth measured on the illustration in Olson and Wetmore (1976) (Fig. 1).
Longueur Largeur Largeur Diamètre Largeur Diamètre
toiale proximale au milie, au milieu distale distal 3 x 100 5 x 100
1234561"14Z
Borbonibis latipes t g. n. sp. La Réunion . . . . .
Holotype, n" FSL330512
Bostrychia hagedashactuel USMN43|667 . . . . .
Geronticus eremita aclùel Lyon 1974-t
Threskiornis aethiopicus actuel MGHN Lyon 1906
Pseudibis papillosa actuel Lyon 1973-6
Lophotibis cristataactuel IPH Paris 1306. . . . . .
Apteribis g/enos fossile Holotype (Olson et
Wetmore, 1976) . .
Xenicibis xympithecus fossile Holotype (Olson el
Steadman, 1977) . .
8,4
6,1
5,3
6,s
5,6
55
8,0
(')
9,6
env. 6,4
env.
20,8
14,5
13,1
15,6
13,9
13,3
13,7
distale du tarsométatarse de Xenicibis mais cependant c'est chez Borbonibis que l'on
trouve le plus fort élargissement de l'extrémité distale par rapport à l'extrémité proximale
(tableau).
Le coracoi'de présente une facette sternale qui forme une pointe du côté interne et sa
diaphyse est assez rétrécie en son milieu. Par ces caractères il se rapproche de celui de
Geronticus et diffère de celui de Bostrychia, Threskiornis, Pseudibis et Lophotibis. Les
facettes glénoide et scapulaire sont grandes, la fenêtre coracoildienne est située assez haut,
près de la facette scapulaire. Sous la tubérosité brachiale se trouve, à I'avant, trois orifices
pneumatiques assez grands, et une fosse à I'arrière. Sur la face antérieure la ligne
intermusculaire forme un relief très saillant. Dans les deux formes insulaires éteintes,
Xenicibis et Apteribis, le coracoïde est plus modifié par rapport aux ibis typiques que
celui de Borbonibis. La surface coraco-humérale est réduite chez Xenicibis [5] et encore
plus réduite chez Apteribis f4f.
Le carpométacarpe de Borbonibis a une partie proximale assez élargie par rapport à
sa longueur totale, comme chez Bostrychia, Geronticus et Pseudibis. Il diffère de Threskior-
nis chez qui la partie proximale est plus étroite, et de Lophotibis chez qui le métacarpien
alulaire n'est pas dirigé vers le haut mais perpendiculairement par rapport à l'axe
d'allongement de I'os. De plus, chez Lophotibis I'extrémité du métacarpien alulaire est
élargie en forme de tubercule et recourbée du côté interne. Chez Borbonibis, dans la
soudure entre le métacarpien alulaire et le métacarpien majeur, il existe un petit orifice
qui correspond peut être à une soudure incomplète, mais qui peut être également à
un prolongement vers le bas de la surface articulaire de la phalange alulaire. Le processus
du métacarpien alulaire et l'apophyse pisiforme se terminent par des protubérances
rugueuses. Par rapport aux autres genres actuels d'ibis, la symphyse distale entre les
métacarpiens majeur et mineur est plus allongée. Chez les ibis insulaires éteints Xenicibis
et Apteribis,le carpométacarpe est connu mais sa description n'a pas encore été publiée [7].
La partie distale de tibiotarse de Borbonibis ressemble à celle des genres Bostrychia,
Geronticus, Pseudibis. Le tubercule situé au dessus de la fosse intercondylienne antérieure
est bien développé. Elle diffère de celle de Threskiornis parce que, chez ce dernier, ce
tubercule est encore plus développé et le pont sus-tendineux est plus allongé. Le tibiotarse
de Lophotibfs est différent de celui des autres ibis parce que son extrémité distale est
105,0
84,0
71,5
107,3
'74,9
76,7
55,4
18,7
1.4,6
13,1
t5,9
13,4
12,9
t4,2
10,8
9,8
t2,2
9,3
10,3
9,9
4,8
4,9
4,7
4,4
152,7 ttt,2
r27,r 99,3
108,2 100,0
138,3 98,1
127,3 t03,7
- 103,1
- 104,6
150.0
13,1
18.6
422 C. R. Acarl. Sci. Paris, t. 305, Série II, p. 419-423,1987
fortement élargie du côté interne et présente une proéminence ligamentaire interne très
saillante et située nettement au dessus du sommet du condyle interne. Chez les formes
insulaires éteintes, le tibiotarse de Xenicibis montre une fosse intercondylienne antêrieure
très large et un pont sus-tendineux réduit [5], et celui d'Apteribis également une fosse
intercondylienne large et peu profonde et des condyles peu saillants [4].
Au point de yue morphologiqte, Borbonibls semble se rapprocher davantage du genre
Geronticus que des autres genres actuels. Il en diffère par la forme du tarsométatarse et
aussi par les proportions relatives des différents os connus. Le coracoide et le carpométa-
carpe sont à peu près de la même taille que ceux de Geronticus eremita, mais le tibiotarse
et le tarsométatarse sont beaucoup plus développés. Les proportions de Borbonibis
rappellent celles de Threskiornis aethiopicus mais les os de Borbonibis sont beaucoup plus
robustes (tableau).
En l'absence du sternum et des autres éléments de I'aile il n'est pas possible de dire si
Borbonibis était encore ou non capable de voler. Cependant son évolution vers la perte
de I'aptitude au vol est beaucoup moins poussée que chez les autres genres insulaires
Xenicibis et surtout Apteribis.
Etymologie : lati-, large, et pes, pied.
Il est intéressant de noter que les voyageurs du xvtI" et du xvtrr" siècle ont signalé à la
Réunion de très nombreux oiseaux actuellement éteints, en particulier des flamants, des
oies sauvages, des canards, des butors ou grands gosiers, des poules d'eau, des aigrettes,
des solitaires, des oiseaux bleus, etc. Aucune des descriptions de ces oiseaux, cependant,
ne peut s'appliquer à I'ibis de la Réunion qui a peut-être été éliminé très rapidement par
1'homme.
Note reçue le 27 avril 1987.
RÉFÉRENCES BIBLIoCRAPHIQUES
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C. M.-C. : Cente de Paléontologie stratigraphique et Paléoécologie
Unioersité Claude-Bernard, associé au C.N.R.S.-U. A. n" ll,
27 - 41, b oulea ar il du I I - N oo embr e- 19 | 8, 69 622 V illeur b anne, C e ile x ;
F. M. : Ministère de l'Agriculture, Direction générale de I'Alimentation,
Lab or at oir e c entr al ile Re c her che s u ét érinair e s,
22, rue Pierre-Curie, B.P. n" 67, 94703 Maisons-Alfort Cedex.
PreNcxp llPr,tre ICÉcrLE MouREn-CriauvrnÉ
Borbonibis latipes, n. g., n.sp.1: tarsométatarse droit, holotype, n'FSL330512, face antérieure;2,: idem,
face postérieure; 3 : carpométacarpe droit, n' FSL 330 51 1, face interne; 4 : idem, face externe; 5 : extrémité
distale de tibiotarse droit, n"FSL330513, face antêrieure;6: idem, face postérieure;7: coracoide droit,
n' FSL 330 510, face antérieure; I : idem, face postérieure. Grandeur naturelle.
Borbonibislatipesn. g.n.sp.1:righttarsometatarsus,holotype,n'FSL330512,anterioruiew;2:idem,posterior
uiew; 3: right carpometacarpus, no FSl 330511, internal uiew; 4: idem, external oiew; 5: distal part of right
tibiotarsus, m'F§L330513, anterior oiew; 6: idem, posterior t:iew;7: right coracoid, n'FSL330510, anterior
tiew; 8: idem, posterior oiew. Natural size.
... L'installation de l'homme depuis trois siècles, a conduit à une perte de diversité biologique du fait de la destruction des habitats et de l'introduction d'organismes envahissants. Les exemples d'extinctions d'espèces les mieux documentés, à La Réunion, concernent les vertébrés terrestres comme la seule espèce de tortue terrestre, plusieurs espèces de perroquets et plusieurs espèces végétales (Mourer-Chauviré & Moutou, 1987 ;Mourer-Chauviré et al. , 1994 ;Probst, 1997 ;Dupont et al. , 1989 ;IUCN, 1997). En ce qui concerne les écosystèmes naturels, les forêts de basse altitude ont presque entièrement disparu du fait de leur surexploitation et de leur conversion en terres agricoles (Cadet, 1977 ;Doumenge & Renard, 1989). ...
Article
Full-text available
Knowledge of the demography and of the reproductive biology of endangered plant species is crucial for the establishment of an efficient conservation strategy. The authors show that Lomatophyllum macrum, an endangered lily endemic to La Reunion island, is represented by less than 15 populations of extremely reduced size. The analysis of fecundity in natural conditions shows that the fructification rate is no more than 20 %. The breeding system study, performed on 9 cultivated plants in the greenhouse, reveals that the species is partially self-compatible but poorly self-fertile. In the light of these results, the survival of these populations is questioned. Future studies are proposed to improve the basic knowledge of the biology of this species for a long term conservation strategy of its populations in the wild.
Article
The Dodo and the Solitaire is the most comprehensive book to date about these two famously extinct birds. It contains all the known contemporary accounts and illustrations of the dodo and solitaire, covering their history after extinction and discussing their ecology, classification, phylogenetic placement, and evolution. Both birds were large and flightless and lived on inhabited islands some 500 miles east of Madagascar. The first recorded descriptions of the dodo were provided by Dutch sailors who first encountered them in 1598-within 100 years, the dodo was extinct. So quickly did the bird disappear that there is insufficient evidence to form an entirely accurate picture of its appearance and ecology, and the absence has led to much speculation. The story of the dodo, like that of the solitaire, has been pieced together from fragments, both literary and physical, that have been carefully compiled and examined in this extraordinary volume.
Article
Subfossil bones collected on Réunion Island by B. Kervazo in 1974 have provided further evidence of the past avifauna of the island. The remains of six extinct species have been excavated from a cave. A new genus and three new species are described. Two species previously recorded only from Mauritius and an incomplete bone of the extinct Réunion Ibis Borbonibis have also been discovered.RésuméDes ossements subfossiles recueillis par B. Kervazo à La Réunion, en 1974, apportent de nouveaux éléments concernant l'avifaune historique de l'île. Des fouilles effectuées dans une caverne ont permis de trouver les restes de six espèces éteintes, comportant un genre nouveau et trois espèces nouvelles. Deux espèces connues auparavant seulement à l'île Maurice et un fragment d'os correspondant à l'ibis éteint de La Réunion, Borbonibis, ont également été découverts.
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n" ll, 27 -41, b oulea ar il du I I -N oo embr e-19 | 8, 69 622 V illeur b anne, C e ile x ; F. M. : Ministère de l'Agriculture, Direction générale de I'Alimentation, Lab or at oir e c entr al ile Re c her che s u ét érinair e s
  • C M C Cente De Paléontologie Stratigraphique Et Paléoécologie Unioersité Claude-Bernard
C. M.-C. : Cente de Paléontologie stratigraphique et Paléoécologie Unioersité Claude-Bernard, associé au C.N.R.S.-U. A. n" ll, 27 -41, b oulea ar il du I I -N oo embr e-19 | 8, 69 622 V illeur b anne, C e ile x ; F. M. : Ministère de l'Agriculture, Direction générale de I'Alimentation, Lab or at oir e c entr al ile Re c her che s u ét érinair e s, 22, rue Pierre-Curie, B.P. n" 67, 94703 Maisons-Alfort Cedex.
1:righttarsometatarsus,holotype,n'FSL330512,anterioruiew;2:idem,posterior uiew; 3: right carpometacarpus, no FSl 330511, internal uiew; 4: idem, external oiew; 5: distal part of right tibiotarsus, m'F §L330513, anterior oiew; 6: idem, posterior t:iew;7: right coracoid, n'FSL330510, anterior tiew
  • Borbonibislatipesn
Borbonibislatipesn. g.n.sp.1:righttarsometatarsus,holotype,n'FSL330512,anterioruiew;2:idem,posterior uiew; 3: right carpometacarpus, no FSl 330511, internal uiew; 4: idem, external oiew; 5: distal part of right tibiotarsus, m'F §L330513, anterior oiew; 6: idem, posterior t:iew;7: right coracoid, n'FSL330510, anterior tiew; 8: idem, posterior oiew. Natural size.
n" ll, 27 -41, b oulea ar il du I I -N oo embr e-19
  • C Claude-Bernard
C. M.-C. : Cente de Paléontologie stratigraphique et Paléoécologie Unioersité Claude-Bernard, associé au C.N.R.S.-U. A. n" ll, 27 -41, b oulea ar il du I I -N oo embr e-19 | 8, 69 622 V illeur b anne, C e ile x ;
  • S L Orson
  • D W Sreadman
l5l S. L. OrsoN et D. W. SrEADMan, Proc. biol. Soc. Washington,90, (2), 1977, p. 447-457.
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