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Données météorologiques nouvelles sur le massif de l'Oukaimeden (2570 m, Haut Atlas de Marrakech, Maroc): un exemple de climat de haute montagne méditerranéenne.

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DONNEES
METEOROLOGIQUES
NOUVELLES
suR
LE MASSIF
DE
L'OUKAIMEDEN
(2570
M, HAUT
ATLAS
DE
MARRAKECH,
MAROC):
UN
EXEMPLE
DE
CLIMAT
DE
HAUTE
MONTAGNE
MEDITERRANEENNE
W.
BADRI
(1),
T. GAUQUELIN
(2)'
J. MINET
(3)
et
J. M.
SAVOIE
(4)
(l)
Laborat2ire
d'Ecokryie
r'éSdtule, Déparremt:nt
de
Bkilogie,
Fuculté
des sdences.
BPS 15' Marrokech
Mant
(2t
i-aboratitire
d'Ecologie
t(rrcstc,
LMR
9964.
IJnfttrsiti P.
Subatier. 39
ullées Jules Cuesde.
-l!062
Toulouse
ccdcx
(3)
CIuh Alpin
Français'
Oukaimeden.
Muro<'
t1t
Chargé
d'Etudes
auprùs
dc
I'ONF'
Bd
Bonrepos'
Ttntlouse
Résumé:
Les
données
précises et
fiables
concernant
le climat
de haute
montagne
méditerra-
néenne
sont
particulièrement
rares.
Étudiant
par ailleurs
les formations
à
Genévrier
thurifère
des Atlas
marocains. les
au-
teurs
se
soni intéressés
aux
conditions
climatiques
qui
régnent
à I'étage
altitudinal
otr cet
arbre
se
développe
(entre
2fi)0
et 2-500
m).
Les
enregisrremenrs
obrenus
à
la starion
météorologique
de
l'Oukaimeden
(1982'1994),
à 2570
m d'iltitude.
montrent
que ta
moy,enne
de précipitations
annuelles
est ici de 536
mm
et
que
le
température
moyenné
annuelle
est
de 8.3'C.
Ils soulignent
de
plus
Ia sévérité.des
.on'ditiont
climatiques
(notamment
en
ce
qui
concerne
la sécheresse
atmosphérique)
et
l'originalité
de
la àistriburion
des
précipitations
même
si
g,lobalement
on trouve
ici une
variànte de
haute
altitude
du
climat
méditerranéen.
Les
données
permerrent
d'autre
part de
proposer
un d-iagramme
ombrothermique
pour
le site
étudié
et de calculer
le
quotiênt
pluviothermique
d'trmberger
qui
montre
que
cette
station
se
situe
dans
l'étage
sub-humide
à hiver
froid
(QZ
=74.4)'
Enfin.
les
auteurs
comparent
ces
enreqistrements
avec
ceux
obtenus
au niveau
d'une
srarion
écoclimatique
installée
au coeur
la forêt
de
genév-ri9ls
occuPant
le
versant sud-
ouest
du Jbel
Tizrâg
dans
le même
massif
de l'Oukaimeden
(2450
m)'
Abstract:
Data
concerning
high
mountain
mediter
bioclimatical
conditions
existing
at
2500
m
(Morocco).
Meteorological
recordings
carri
derline
the hardness
of
climate
(especially t
of
monthly
or
annual
rainfall.
Mean
annual
ture
is
8.3qC.
Pluviometric
quotient
(Qz)
is
Sub-Humid
level
with
cold
winter.
Finaly,
ombrothermic
diagramm
confirms
that
this climate
coustitues
an high-
altitude
variant of mediterranean
climate.
Mots-clés
climat
méditerranéen;
Haut
Atlasl
Maroc;
diagramme
ombrothermique;
ETP.
Key-words:
Mediterranean
climate;
High
Atlas:
lvlorocco:
ombrothermic
diagramm;
iptW"
Internationale
de
Climatolo
gie,
IIntroduction
t
D'*.
faço-n
générale
les
données
climatiques
précises
concernanr
la
haute
hontagfre
méditerranéenne
sont
fort
rare
ipostes
climatiques
installés
dans
les
vill
.iôrenière
approche
de
ces
conditions
cli:
'tannoy,
1971;
Alifriqui
et
a|.,1992).
Celles
icxtrapolations
effectuées
à partir
de
star
iéunt
aussi
à la base
des
cartes
piu:riométr
il'observation
de
la circulation
des
masses
:.
Etudiant
par
ailleurs
au
Maroc
les
formations
à
Genévrier
thurifère
du
Haut
,Atlas
de
Marrakech (Badri.
1990;
Gauquelin
et
al,
l99z),les
aureurs,",oni
intéressés
aux
conditions
-climatiques
qui
régnent
à
l'étage
aliitudinal
ces
arbres
se
développer.t
(enue
2000
et
2600
m).
Depuis 1982'
deux
stations
climatiques
ont
été
installées
sur
le
massif
de
,l'oukaimeden
à
75
km
au
sud
de
ivtarrakech
(31"13'N,
7.53.w).
celle
située
sur
plateau
(Refuge
du
cAF:
2570
m)
foncrionne
d'une
manière
pérmanenre
depuis
13
ans.
Le deuxième,
corresp-ondant
plus
à
une
srarion
écô-crimatiq".,
ï;ùq;.
installée, entre
des
arbres,
à
24s0
m d;altitude
sur
le
versant
colonisé
pà,
t.s g.nËu_
riers
thurifères,
n'a
fonctionné
que
pendant
quatre
années (
l9g4
-
g7).
chacune
de ces
deux
sta.tions
comprend
un
abri
météorologique
contenant
un
thermohygrographe
et des
thermomèties
minimum
et
maximum
et
un pluviomètre
relevé
après
chaque pluie
sur
le
plateau
et
deux
fois
par
mois
dans'to
por..tt..
L'hygromètrie
a
d'autre
part
été
très
fréquemment
vérifiée
avec
un psy-chromèrre
à
æpirarion.
.
Les
principaux
résultats
climatiques
obtenus
à
partir
des
enregistrements
mé-
téorologique
de
ces
13
dernières
onné.s
mesurés
sui le plateau
de
l'Oukaimeden
et
au
sein
de
la
formation
à
Genévrier
thurifère
sont
présentés
ici.
1.
Résultars
Ll'
Températures.
humidités
relatives
movennes
et précipitations
(tab.
I
et 2).
Compuruison
des
deux
stations (fig.
li:
mrx
Tlz.
mrr
0uk.
min Tir,
mih
out
J F
I,I
AT4
J
J A
S O II
D
Èloir
Figure
t
Evolution
de
la température
et de
l'humidité
relative
de l,rrir
à l,Oukaimeden
et
au
Tizrag pour
la
période
l9g+l9E7.
90
r80
='v
.l
so
!
'E
so
2
.lO
30
30
23
.t
2O
o
!rs
3
ê
E
,9s
0
-5
JFt,tAMJJASOND
Publications
de
l'
Association
Internationale
de
VoL7,
1994
Les
enregistrements
obtenus
à
la station
de I'Oukaimeden
durant
les
13
années
de
mesure
Ïtg3Z-g+)
témoignent
en
général de
la sévérité
des
conditions
clima-
tiques
qui
rÈgnent
dans
un
tel
mili"u,
notamment
en
ce
qui
concerne
la
sécheresse
atmosphérique
(tab.
1).
Tableau
f3
Moyennes
des
températures
(1982-1994) et
des
humidités
relatives
(1982-
1989)
à I'Oukaimeden
T'C
max
min
).)
J
1,0
9,7
t,4
\)
122
i12.e
i
q,q
,
a,z
i
t.l
''t2.7
I
4,0
I
s.:
I
Jours
de
',?6
i12,7 ir7.4
I
4.0
:
8,2
i
8.4
i12.8
is.z'or
i22.2
i2t,9
'j.9,5
irz.s
lr,i
lto,:
117,6 l1i,s i1s,0
i0
i0
i0.1
7,4
-1,0
3.4
19,4
La
comparaison
des
valeurs moyennes
mensuelles
de
température
met
en évi-
dence
le
contraste
saisonnier
propre
au climat
méditerranéen.
On
observe
une
augmentation
progressive
de
température
du mois
de
janvier
(mois le
plus froid; m
=
133"C)
jusqu'au
mois
de
juin,
qui s'accentue
brusquement
au
mois
de
juillet
(mois
le
itur
"it"ua:
M
=
72.2âC),
pôur
redescendre
ensuite
à
partir du
mois
d'août'
Lu
-oy.nne
annuelle
des
maxima
est de
I'ordre
de 12.7oC.
celle
des
minima
est de
4"C ei la
movenne
générale de
température
annuelle
atteint
8,3'C'
Le
nombre
moyen
de
joùrs
de
-gels
par
an
esl
de
I15.
englobant
presque
tout
les
mois
de
janvier
et
de
février.
En
ce
qui
concerne
I'humidité
relative
de
l'air
à l'Oukaimeden.
il faut
surtout
signaler
les
faibles
valeurs moyennes
enregistrées
tout
au
long
de
l'année
et
ce'
bËn
que le secteur
concerné
ne constitue
pas
un
pôle
particulièrement
sec
de
la
chaîne
atlasique,
étant
directement
soumis.
àu
fait de
son
orientation
et
de
sa
posi-
tion,
aux
fluf
océaniques.
Les
minima
moyens
mensuels
sont
extrêmement
bas,
va-
riant
entre 33%
(en
àte)
et
4I"/o
(en
hiver).
L'humidité
relative
de
I'air
maximale
mensuelle
la
plus élevée
est
mesurée
durant
le
mois
de
Mai
et est
de
I'ordre
de
87"/o.Lamovenne
annuelle
est seulement
de 58%'
Signalons
enfin
l'existence
de
contrastes
journaliers
accentués
9Ïl
l'"P_P-1tÏt
p"t
a-
t"
lecture
des
valeurs moyennes
et
qui
est
lié
aux
fa-ibles
humidités
enregls-
irées
parfois au milieu
de
la
jouinée
(de l'ordre
de
10%)
alors
que
cette
valeur
aP'
proche le
plus souvent
la saturation
à
l'aube'
Le
volume moyen
des
précipitations
annuelles
est
de 536
mm,
répartis
sur
101
jours
par an
(tab.
2).
Les
chutes
de
neiges
se
répartissent
s
de
novembre
et le
mois
de mars.
parfois
paradoxale
sous
climat
de
type
méditerr
de
pluies sensu
stricto
sont
les
plus I
moyenne
des
précipitations
de
ce
mois
(18,7
mm)
et
la
quantité
très
variable
d't
i81
t67
i41
i34
177
igs
lsa
i7t i68
t81
i34
'p7
'4r
i53
i53
,61
i83
,-1+
.59
169
isr
max
i73
i81 F3
min
139
i41 É0
mov
156 i61
162
184
i38
ior
i87
:38
roJ
I
I
Hr"/o
I
Publications
de
I'
Associoti
-
__.__.;on
Inc?at!on3le..!e
glimatotogie,
Vot.
7,
Igg4
193
Tableau2:
précipitations
moyennes,
maximales,
coefficient
i""iÏi;g*de
jours
pie"ipit",i;;'
ô'"Ë:;ï"
de
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(cv%)
et
,
nerge
"n9,,)
à
I'Oukai_
Mois
J
F
M
A
N
P
en
IIun
moy
miut
cvo/o
55,4
221
105
78,4
212
&
2,7
10 0l
75,9
165
57
D
Année
56,9
140
99
s;3
3,8
392
104
so,olis,zirru,
110
leo ltu,r
j.de
plc.
pl.
ng
0
9.0
10,0
9
z
e3
170 lz+
s,t
,r=il]
r,o
t.z
I
o,ol
+,s
de
l07o/o).
Les
événements
pluvieux
estir
rume
(2
à
5
mm
)
"i
i,.-nùiJ
Ë;
il
i:iH",::..ii,ï"-::::i,:
ïËïJ
rï.Tiïli
îLî:
venr
à rraverser
re
houppier
0.,
*u..,
tr"
,.ui-iJ.!grîï..Jr,È",
est
égar
à
3.9
mm:
i"""if:r#: lffJi'"
iaison
o"
iu-io.,"
,e.n.r.rr.-au']oi-or.un,
cette
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La variabitit,
"nl::Ir.,
des
précipitations.esr
aussi
imporranre:
Le
maximum
des
précipitations
enreeisrré
durani
ru
pi'r-ioà.
a'etuae
esi
àï"r".iiîr"
et
Ie
minimum
de
seutemenr
379
mml
c.p.n,runi.'Ëirïinit."t
a" ,*ioilnr',u
movenne
de
préci_
pitations
annuetes
n'"ti
qu.ï"'zà.i.
iii]
zl,
ràir
r""
""iË,.i'n.,,.n.,.nt
inférieure
à
il,,:"t ll
"-;y'::,î:tiliili:$lli'''i
r:ou"i
i.',"r"il"r..
ch:
34o,...lsli
aux
apPorts
,l'.ou
,n.nruels:
le
mois
ie i"::.1-tlt
plus
importante
si
l'on
s'iniér;;;;
nées-tucune
gourte
a"
pr.i.'""
Ë;.i;':l'er'
par
exemple'
n'a
reçu
...,"in.t-onl
;:":ilîïîï::lp;*'.S#il;#ffi
.Xi::':il:î[ï:::#*âï::.f
,'olHtî1î:r","":îî"r
res
condirions
crimatiques
résnanr
dans
ra
thuriféraie
de
Ë"'"ï,1ïï
j;3il-:ri,ff
l,l.'.i:$Jï."$*i:iiiji:n;
;
avec
un
m
axi
m um
.i,1.ËiiiiJ:,i:ïfi
.:mX,::,
nl;i:;
:s
moyennes
minimares
et
ma.rimare.
r""i
plus
érevées
dans
ra
la
moyenne
des
minima
;;;;;-;."ii'n",..
reste
négarive.rrive
de
l,air.
les
minima
,""i.î.ri._**,t
ptu,
élevés
er
les
#*Ë+ïËili':|,:tr[Éifr
iï:ili:ï,":ij,:Tffi
tlonisé
par
les
arbres
peuvent
être
mises
en
relation
avec
la
remenr
le
prateau
."
:ffi,[j"J'.]flï
ut"onl
a'uit
,uiu.i'quîn'o,,",nt
que
prus
ra-
:1ftilÏ"tÏïr";rîi::îi:T,"tique
éventuelle
du
couv.ert
forestier
(parde.
le75)
est
ici
gnerait
af,ri',àËr"nrnsr'
aucune
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ae
r
amprituo.
inl
est
vrai
que
nous
n.ujon
du
couvert
(Aussenac,
rqos)
n'"?i',niÏ'lT"rÏ,it"li"îi;
ons
pas
ici
affaire
à
un
couvert
continu
mais
plutôt
à
une
fo-
794
Puhlications
de
l,Association
Inrernadonalc
de
Vol.7-19\,
rêt
ouverte
dont
les_
couronnes
des
arbres
ne
sont
l'au-emenrarion
etobale
d.
t.h;;idi;
Ëi"tiu.,
si
eue
dy'namiq
ue
n
u"_ù
u..
é"oq
u;;
;il;';
;;';""rrai
r
êrre
à
la
présence
de-ce
couvert.
même
discontinu.
e
(1982-1994)
J
^
S
O
t{
Dhâr,
Figure
2:
Diagramme
ombrothermique
de
l.Oukaimeden
(19E2-1994).
4C
13
30
g2r
t^^
z.u
âr:
E
-
to
+1
Itl
$
æ
to
o
,
91
et
93) montraûj
la variabitiré
àu
régime
tyAifq*ïiie
la
période
sèche-
J rnâÉru
eroid
r$
ræ$
!o
to
o0
JtH^Hulririii
rt
ta
JtH^iuresoi
Publications
de
I'Association
Internationqle
de Climatologie'
195
ili.
Insolation
effective
(Ie)
et l'évapotranspiration
(ETP)
du
massif
de
I'Oukaimeden
Grâce
à l'installation
à I'Oukaimeden
d'appareils
de mesures
photométriques
oar
le
Laboratoire
d'Astronomie
et
de
Géophysique
de Rabat'
nousi
avons
pu
con-
naître
les
données
d'
insolation
effecdve'
La
durée
annuelle
d'insolation
est
de
2873
heures.
Cette
valeur est
Particulière-
ment
élevée
de
même
que celle
concernant
la seule
période
hivernale
(735
heures)-
Àvril
est
le
mois
le
plui lumineux
avec294
heures
d'insolation
(respectivementTT3
"iZOS
heures
en
déèembre
et
janvier) (fig.
4)' L'étud9
du
pourcentage
d'insolation
effective
par rapporf
à I'insolatisnlhéorique
(Ie,ltt)
{
Ia:ré$ion*
Ilrc}otre
que para-
doxalement
ce sont
les
mois
de
décembre
et
janvier
qui
pÉsentent
les taux
à'insolation
les
plus élevés
(respectivement
85o.'o
et
81%),
alors
qu'en
été ce
taux
;J;i"t
faible
de
I'ordre
Oe
SS%.
La
transparence.de
I'air
en
hiver
et
la fréquence
en
ète
des
remontées
des
nuages
n'apportant
d'ailleurs
pas nécessairement
de la
pluie.
peuvent
expliquer
ces
différences'
Pour
évaluer
l'évapotranspiration
nous
avons
utilisé
la
formule
de
Turc
(1963)
qui
a été
ajustée
pour la
région
métliterrarnéenne
française'
ETP
mensuetle
(mm)
=
0.40
(
=:--)
1Ig
+
501
\
t+rr/
-
Pour
ETP
décadaire:
coefficient
0.13
au
tieu
de
0'-t0-
t
=
temPérature
moyenne
de
I'air
("C).
Ig=
valeur moyenne
mcnsueile
de
la
ratliation
solaire
globale
(cal.'cm''jour):
A
hsolation
effective
El
hsolation
théorique
S
(le/K
)
o0
enmm
r
l4O
r20
r00
so
60
40
20
o
JFMAHJJASON
D Mois
-o-
ETP
enmm
P
--.+-
t40
r20
roo
J
J
A
S O
ll
DiJ
F
l'1
Mois
1988 I
1989
Figure
,l:
Insolation
effective
(le),
insolation
théo-
Figure
5:
ETP
moynne
(7E6.2
mm)
et
riqîe
(h)
oit"
rno* d'efiicience
(te/lt)
enregistées
deficit
hydrique
(249'9
mm)
mesurés
entre
AYril E8 et
ùt:rrs
89.
à
I'Oukaimeden'
nrcrnatitmalc
dr
C%
Is
=
IsA
f
o'ts
t-o'02
n'1
\H)
IgA
=
énergie
or
'".:10]l,j1n
:"1ït..
qui
atteindrait
re
sor
en
'absence
de
|armo-
sphère.
donnée
par
une
table
(càl./jour).
H
=
durée
totar
théorique
du
jour
en
heures (mensuelre)
donnée
par
une
tabre.
h
=
durée
d'insolation
effective
mensuelle
en
heures.
L'ETP
annueile
*:y.ll_:
.calcurée
pour
re
massif
de
|oukaimeden
est
de
l'ordre
de
786.2
mm
!e
déficit
hydriquà
(=
p-ETp)
est
ainsi
de
249,9
mm
er
est
étalée
sur
7
mois
(fig.
5)
avec
un
maximum
en
juillet.
L'ETP
à
r'oukaimeden
est
cependant
beaucoup
moim
forte
que
ceile
mesurée
à
Marrakech (1722
mm)
le
déficit
hvdrique
est
ârors
beaucoup
prus
importanr,les
précipirations
ne
dépassanr
pas
250
mm.
2.
Synthèse
bioclimatique
et
conclusion
Nous
avons
calcuré
re qu.tienr
pru'iothermique
(e:).
proposé
par
Emberger
(1930).
qui
peut
être
reporté
sur
urclimagramme
(le
terme
est
de
Sauvage,
1963)
tenant
compre
aussi
de
ra
movenne
des
minima
du
mois
re prus
froid
dt';-;j
permet
de
déterminer
l'étage
bioclimatique
auquel
peut
êrre
râttaché
norre
site.
Le
Q:
est
un
coefficient
étabti
à
parrir
de
Ia pluviométrie
movenne
annuelle
(p
en
mm).
et. pour
res
températures.
des
deux
extrêmes
thermiques
à
savoir
ra
mol'enne
des
minima
d!
mois
t<
plus
froid
et de
la
movenn.
J".
maxima
du
mois
le
plus
chaud.
combinés
de
la
manicre
suivanle:
e.=,1900P
((M+m)1
(lvl-m)l
Z-I
(Les
tempér"rur.,
e,un,
"*ji-ées
en
de*qrés
Kelvin
(oK
=
oc
+
273.2)
A
l'oukaimeden.
M
esr
de
l'ordre
de
22.2.c.
m
est
égare
à
-3.3.c
et
p
est en
moyenne
de
536,3
mm par
an.
On
obtient:
Q"
=
74,4
-
Replacé
sur
le
clima-qramme
d'Emberger.
la
station
de
l'Oukaimeden
se situe
donc
dans
l'étage
bioclimatique
sub-humide
à hiver
très
froid.
Ceci
confirme
les
observations
de
nombreux
auteurs
concernant
les peuplements
à
Genévrier
thuri-
fère
(Peyre.
1975;
Haloui,
1996).
Les
données
climatiques
enregistrées
sur
ces
13
années
nous
ont
ainsi permis de
mettre
en
évidence
la
rigueur
du
climat
qui
règne
à ce
niveaulltitudinal.
Le
déficit
hydrique
important,
les
iaibles
humidités
relat'ives
,nr"girtr"",
en
été
ou même
en
décembre
et
I'importante
variabilité
temporelle
inrer
.t"intra-ànnuelle
des
précipi-
tations
sont
caracréristiques
du
crimat
ce
secteur
du
Maroc.
c"p.nJ.ntlies
ii
vers
très
froids
existant
à cette
altitude
constituent
une
contrainte
supplémentaire
pour
la végétation'
Seule-s
des
espèces
comme
le
Genévrier
thurifère,
particulière-
ment
bien
adapté
à
ce
climat
diificile
présentant
deux
saisons
défavorables,
sont
ainsi
capables
de
se
déveropper
dans
cei
environnement
hosdË.
se
pose
cependant
Pubtications
de l'Association
Internationale
de
aujourd'hui,
le
problème
du maintien
et
de la régénération de ces
peuplements
for-
tement
dégradés
par
I'homme et à la croissance extrêmement lente
liée à ces condi-
tions
climatiques
sévères.
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In
eau.
évaluation
de
I.écoulement
ann
tppées.
Genéve.5-10.
tuel
des
cours
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... The climate of the High Atlas is highly seasonal, influenced by Atlantic air masses from the north-west during autumn and winter, and Saharan air masses from the south during late spring and summer months (Knippertz et al. 2003;Born et al. 2008;Fink et al. 2010). Mean annual temperature at Oukaïmeden is 9 °C, with hot summers (average monthly maxima reaching 24 °C in July) and cold winters (average monthly minima of −3 °C in January) (Badri et al. 1994;Simonneaux et al. 2008). Mean annual precipitation at Oukaïmeden was 540 mm/yr for the period 1982-1994 (Badri et al. 1994) and 525 mm/yr in 1989(Simonneaux et al. 2008 with the wettest months from January to April and a typical drought period (shaded area shown in Fig. 3a) extending from June to September (Badri et al. 1994). ...
... Mean annual temperature at Oukaïmeden is 9 °C, with hot summers (average monthly maxima reaching 24 °C in July) and cold winters (average monthly minima of −3 °C in January) (Badri et al. 1994;Simonneaux et al. 2008). Mean annual precipitation at Oukaïmeden was 540 mm/yr for the period 1982-1994 (Badri et al. 1994) and 525 mm/yr in 1989(Simonneaux et al. 2008 with the wettest months from January to April and a typical drought period (shaded area shown in Fig. 3a) extending from June to September (Badri et al. 1994). There is large year-to-year precipitation variability; for the period 1989-2007, total values (including rainfall and snowfall) ranged between less than 300 mm to nearly 900 mm, corresponding to a coefficient of variation of annual precipitation >30% (Simonneaux et al. 2008) (Fig. 3b). ...
... Mean annual temperature at Oukaïmeden is 9 °C, with hot summers (average monthly maxima reaching 24 °C in July) and cold winters (average monthly minima of −3 °C in January) (Badri et al. 1994;Simonneaux et al. 2008). Mean annual precipitation at Oukaïmeden was 540 mm/yr for the period 1982-1994 (Badri et al. 1994) and 525 mm/yr in 1989(Simonneaux et al. 2008 with the wettest months from January to April and a typical drought period (shaded area shown in Fig. 3a) extending from June to September (Badri et al. 1994). There is large year-to-year precipitation variability; for the period 1989-2007, total values (including rainfall and snowfall) ranged between less than 300 mm to nearly 900 mm, corresponding to a coefficient of variation of annual precipitation >30% (Simonneaux et al. 2008) (Fig. 3b). ...
Article
Full-text available
The grazing lands of the High Atlas are vulnerable to climate change and the decline of traditional management practices. However, prior to the mid-20th century, there is little information to examine historical environmental change and resilience to past climate variability. Here, we present a new pollen, non-pollen palynomorph (NPP) and microcharcoal record from a sub-alpine marsh (pozzine) at Oukaïmeden, located in the Marrakech High Atlas, Morocco. The record reveals a history of grazing impacts with diverse non-arboreal pollen assemblages dominant throughout the record as well as recurrent shifts between wetter and drier conditions. A large suite of radiocarbon dates ( n = 22) constrains the deposit to the last ~ 1,000 years although multiple reversed ages preclude development of a robust age-depth model for all intervals. Between relatively dry conditions during the Medieval period and in the 20th century, intervening wet conditions are observed, which we interpret as a locally enhanced snowpack during the Little Ice Age. Hydrological fluctuations evidenced by wetland pollen and NPPs are possibly associated with centennial-scale precipitation variability evidenced in regional speleothem records. The pollen record reveals an herbaceous grassland flora resilient against climatic fluctuations through the last millennium, possibly supported by sustainable collective management practices ( agdal ), with grazing indicators suggesting a flourishing pastoral economy. However, during the 20th century, floristic changes and increases in charcoal accumulation point to a decline in management practices, diversification of land-use (including afforestation) and intensification of human activity.
... Le Maroc qui fait partie des pays de la rive sud méditerranéenne, n'a pas échappé à ce changement climatique globale (Knippertz et al., 2003 ;Sebbar et al., 2012). La position géographique du Maroc offre une mosaïque de climats de type méditerranéen soumis aux influences maritimes au Nord et à l'Ouest, et sahariennes au Sud (Daget, 1977 (Maselli, 1993 ;Saloui, 1996 ;Badri et al., 1994 ;Ait Hamza et al., 1998 ;Mokssit, 2009 ;Sebbar et al., 2011). D'autre part, pour quantifier l'intensité de la variabilité climatique, Knippertz et al. (2003) et Bellichi (1997) ont montré que le climat du Maroc est marqué par une forte variabilité allant de plus de 100 % dans les régions prédésertiques et désertiques, à 25 % au niveau des côtes. ...
... Pour la région montagneuse, notamment, le Haut Atlas, Maselli (1993) et Badri et al. (1994) ont montré les répercussions négatives causées par la variabilité des précipitations sur l'environnement et l'exploitation agricole locale. Yang et al. (2007) (Sevruk, 1997). ...
Thesis
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Dans les zones arides et semi-arides de l’Afrique du Nord, notamment au Maroc, la notion de précarité des ressources en eau n’est pas récente. Cependant, la sécheresse qui a affecté les pays du Bassin méditerranéen lors des dernières décennies s’est manifestée d’une manière particulièrement sévère, persistante et caractérisée par une intensité remarquable avec des conséquences dramatiques liées aux déséquilibres importants des ressources en eau aussi bien quantitativement que qualitativement. Dans ce contexte, nous nous proposons, d’étudier à différentes échelles, l’évolution récente et la variabilité spatio-temporelle des pluies au Maroc, de caractériser la sècheresse climatique et d’évaluer son impact sur la disponibilité des ressources en eau. La dernière phase de ce travail est consacrée à la réactualisation de la carte des précipitations au Maroc. Les données de 312 postes climatologiques, géographiquement représentatifs des grands domaines climatiques du pays, sont traités, homogénéisées et validées sur la période de mesures la plus complète disponible : 1935-2005. Les variabilités, structurelle et relative ainsi que les tendances sont analysées et étudiées aux pas de temps annuel et saisonnier. Les ruptures sont détectées par trois tests statistiques recommandés par l’OMM. On diagnostique ainsi, les années sèches et non sèches par application de l’indice pluviométrique standardisé (IPS). La méthode des moyennes mobiles centrées (9 ans) est utilisée pour rechercher les éventuelles tendances internes et identifier les périodes sèches et humides. Enfin, des causes possibles de cette évolution sont proposées. Il ressort que les pluies au Maroc se caractérisent par une grande variabilité inter-annuelle et intra-annuelle. La majorité des stations ont signalé une tendance à la baisse des précipitations à l’exception de la région Saharienne et la frange littoral, Casablanca-Safi, qui ont montré une tendance à la hausse des pluies statistiquement non significative. La période de rupture se situe entre 1970 et 1980. Les régions montagneuses ont subi les réductions pluviométriques les plus importantes avoisinant 20 %. Tandis que le territoire marocain méditerranéen a subi une réduction pluviométrique de 17.8 %. A l’échelle nationale, la réduction est de l’ordre de 13 %. L’application de l’indice pluviométrique standardisé, nous a permis de déceler une phase déficitaire avant 1956, une phase normale à excédentaire jusqu’en 1970 et au-delà de cette date, la sècheresse s’est installée d’une manière significative sur l’ensemble du territoire. L’effet combiné de l’oscillation Nord-Atlantique (ONA) au Nord et de la progression de la désertification par le Sud influence sans doute le régime pluviométrique au Maroc et par conséquent l’extension spatio-temporelle de la sécheresse. Enfin, nous avons essayé de réactualiser la carte des précipitations au Maroc en utilisant des mesures sur une période assez longue allant de 1935-2005. Ceci a été réalisé en combinant deux approches ; géostatistique, et empirique.
... Ces événements caractérisés par une augmentation des précipitations et une multiplication des événements climatiques extrêmes pourraient s'intégrer dans cette dynamique globale de changement climatique (GIEC, 2007 ;Karrouk, M. S., 2007). Cette nouvelle tendance s'exprime déjà par une hausse des températures confirmée dans plusieurs pays (Badri et al., 1994 ;Sebbar et al., 2012 ;Nouaceur, 2012). Le Maroc qui fait partie des pays de la rive sud méditerranéenne, n'a pas échappé à cet évolution (Sebbar et al., 2011). ...
Article
Full-text available
Ces dernières années, les sècheresses et les inondations qui ont touché l'Afrique du Nord ont été marqué par des intensités et des extensions très remarquées. Dans ce cadre, nous nous proposons, d'étudier la variabilité climatique de la région nord-ouest du Maroc et de prédéterminer les débits de projet dans le bassin d'oued Beht sur la période 1970-2013. Ainsi, d'une part, nous avons identifié les différentes configurations climatiques pour la zone étudiée, d'autre part, une analyse quantitative et tendancielle des régimes pluviométrique et thermique, a été effectuée. Enfin, pour prédéterminer les débits de projet du bassin d'oued Beht, nous avons appliqué des deux méthodes ; la méthode Gradex et la méthode rationnelle. Abstract-Study of the climatic variations in the northwest region of Morocco, flows of project " pond of Beht river. These last years, the droughts and the floods which affected North Africa were marked by intensities and very noticed extensions. In this context, we suggest us studying climatic variability in the northwest region of Morocco and predetermining the flows of project in the pond of Beht river over the period 1970-2013. On one hand, we identified the various climatic configurations of the studied zone, on the other hand, a quantitative and trend analysis of the pluviometric and thermal diets was made. Finally, the application of both methods ; Gradex and rational has allowed us to predetermine the flows of project of the pond of Beht river.
... Boudhar et al. (2016) report an aver-age annual precipitation of 520 mm between 1989 and 2010 in Oukaimeden at 3200 m elevation. Snow is present from November to April or May in the highest parts of the mountains, but with irregular regimes (Badri et al., 1994;Peyron, 1980), and is rarely continuous at mid-altitude, with snowfall and subsequent melt events sometimes happening within a few days. However, in the highest reaches, snow cover lasts for several weeks to months (Boudhar et al., 2009). ...
Article
Full-text available
Relict and present-day periglacial features have been reported in the literature for the upper reaches of the High Atlas mountains, which is the highest range in North Africa (Djebel Toubkal – 4167 m a.s.l.). A lobate feature in the Irhzer Ikhibi south at 3800 m a.s.l. has been previously interpreted as an active rock glacier, but no measurements of ground or air temperatures are known to exist for the area. In order to assess the possible presence of permafrost, we analyse data from June 2015 to June 2016 from two air temperature measurement sites at 2370 and 3210 m a.s.l. and from four ground surface temperature (GST) sites at 3220, 3815, 3980 and 4160 m a.s.l. to characterize conditions along an altitudinal gradient along the Oued Ihghyghaye valley to the summit of the Djebel Toubkal. GSTs were collected at 1 h intervals, and the presence of snow cover at the monitoring sites was validated using Landsat 8 and Sentinel-2 imagery. Two field visits allowed for logger installation and collection and for assessing the geomorphological features in the area. The results show that snow plays a major role on the thermal regime of the shallow ground, inducing important spatial variability. The lowest site at 3220 m had a thermal regime characterized by frequent freeze–thaw cycles during the cold season but with few days of snow. When snow settled, the ground surface remained isothermal at 0 °C , indicating the absence of permafrost. The highest sites at 3980 and 4160 m a.s.l. showed very frequent freeze–thaw cycles and a small influence of the snow cover on GST, reflecting the lack of snow accumulation due to the wind-exposed settings on a ridge and on the summit plateau. The site located at 3815 m in the Irhzer Ikhibi south valley had a cold, stable thermal regime with GST varying from −4.5 to −6 °C from December to March, under a continuous snow cover. The site's location in a concave setting favours wind-driven snow accumulation and lower incoming solar radiation due to the shading effect of a ridge, inducing the conservation of a thick snow pack. The stable and low GSTs are interpreted as a strong indicator of the probable presence of permafrost at this site, which is an interpretation supported by the presence of lobate and arcuate features in the talus deposits. We present first results and further observations using geophysics, and borehole measurements are foreseen. This is the first time that probable permafrost has been reported from temperature observations in the mountains of North Africa.
... The Cryosphere Discuss., doi: 10.5194/tc-2016-234, 2016 Manuscript under review for journal The Cryosphere with irregular regimes (Badri et al., 1994;Peyron, 1980) and snow is rarely continuous at mid-altitude, with events of snowfall and subsequent melt sometimes happening within one week. However, in the highest reaches, snow cover lasts for several weeks to months (Boudhar et al., 2009). ...
Article
Full-text available
Relict and present-day periglacial activity have been reported in the literature for the upper reaches of the High Atlas mountains, the highest range in North Africa (Djebel Toubkal – 4,167 m a.s.l.). Lobate features in the Irhzer Ikbi South at 3,800 m a.s.l. have been previously interpreted as an active rock glacier, but no measurements of ground or air temperatures are known to exist for the area. In order to assess on the possible presence of permafrost, analyse data from June 2015 to June 2016 from two air temperature sites at 2,370 and 3,200 m a.s.l., and from four ground surface temperature (GST) sites at 3,200, 3,815, 3,980 and 4,160 m a.s.l. allowing to characterize conditions along an altitudinal gradient along the Oued Ihghyghaye valley to the summit of the Djebel Toubkal. GST were collected at 1-hour intervals and the presence of snow cover at the monitoring sites was validated using Landsat-8 and Sentinel-2 imagery. Two field visits allowed for logger installation and collection and for assessing the geomorphological features in the area. The results show that snow plays a major role on the thermal regime of the shallow ground, inducing important spatial variability. The lowest site at 3,210 m showed a regime characterized by frequent freeze-thaw cycles during the cold season but with a small number of days of snow. When snow sets, the ground remains isothermal at 0 °C and the thermal regime indicates the absence of permafrost. The highest sites at 3,980 and 4,160 m a.s.l. showed very frequent freeze-thaw cycles and a small influence of the snow cover on GST, reflecting the lack of snow accumulation due to the their wind-exposed settings in a ridge and in the summit plateau. The site located at 3,815 m in the Irhzer Ikbi South valley showed a stable thermal regime from December to March with GST varying from −4.5 to −6 °C, under a continuous snow cover. The site's location in a concave setting favours snow accumulation and lower incoming solar radiation due to the effect of a southwards ridge, favouring the maintenance of a thick snow pack. The stable and low GST are interpreted as a strong indicator of the probable presence of permafrost at this site, an interpretation which is supported by the presence of lobate and arcuate forms in the talus deposits. These results are still a first approach and observations through geophysics and boreholes are foreseen. This is the first time that probable permafrost is reported from temperature observations in the mountains of North Africa.
... L'évolution générale du climat lors du 20 ème siècle, au moins dans sa deuxième moitié, montre un changement avec des tendances au réchauffement (GIEC, 2007). La région méditerranéenne qui est caractérisée par une forte variabilité interannuelle du régime pluviométrique due à une position géoclimatique vulnérable, a généré de nombreuses recherches sur la caractérisation du climat et sur la disponibilité en eau dans cette partie du globe (Badri et al., 1994 ; Meddi et Meddi, 2009). Le Maroc qui fait partie des pays de la rive sud méditerranéenne, n'a pas échappé au changement climatique global (Knippertz et al., 2003 ; Sebbar et al., 2011). ...
... La sécheresse, élément de la variabilité climatique inter-annuelle agissant sur un territoire trop exploité, déclenche le début de la désertification qui tend à s'amplifier dans le temps de façon exponentielle [2]. Par ailleurs, le monde connaît continuellement des changements climatiques qui conduiront indéniablement à la désertification du sud du Maroc [3]. ...
Conference Paper
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Résumé Les cartes thématiques, particulièrement la carte pluviométrique du Maroc datent d'une quarantaine d'année. Il est indéniable que leur réactualisation permettra de mettre à la disposition des chercheurs de nouvelles données pertinentes sur la pluviométrie au Maroc, et servir comme un outil d'aide à la décision pour les décideurs politiques.
... L'évolution générale du climat lors du 20 ème siècle, au moins dans sa deuxième moitié, montre un changement avec des tendances au réchauffement (GIEC, 2007). La région méditerranéenne qui est caractérisée par une forte variabilité interannuelle du régime pluviométrique due à une position géoclimatique vulnérable, a généré de nombreuses recherches sur la caractérisation du climat et sur la disponibilité en eau dans cette partie du globe (Badri et al., 1994 ;Meddi et Meddi, 2009). ...
Conference Paper
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Résumé : L'évolution générale du climat lors du 20 ème siècle, au moins dans sa deuxième moitié, montre une tendance au réchauffement. Ainsi, ces dernières années, le Maroc a connu des variations climatiques très sensibles. Cependant, ce changement n'est pas uniforme et homogène sur l'ensemble du territoire. Dans ce contexte, nous avons étudié l'évolution spatio-temporelle des caractéristiques climatiques de la région du Centre du Maroc en utilisant l'ACP et avons établi une carte avec cinq zones climatiques homogènes. Ce travail a permis de confirmer la tendance au réchauffement de la région du centre et surtout l'assèchement et l'aridification de la zone centrale. Abstract: Study of the climatic variations over central region of Morocco. The general evolution of the climate during the 20th century, at least in its second half, shows a tendency to the reheating. So, these last years, Morocco knew very perceptible climatic variations. However, this change is not uniform and homogeneous on the whole territory. In this context, we studied the spatio-temporal evolution of the climatic characteristics of the region of the Center of Morocco by using the ACP and established a map with five homogeneous climatic zones. This work allowed to confirm the trend to the reheating of the region of the center and especially the drying out and the aridification of the central zone.
... Elles constituent la limite supérieure forestière et regroupent une majorité de genévriers adultes d'une hauteur moyenne de 4 m [9,10]. Le climat de la région est une variante de haute montagne du climat méditerranéen, caractérisé par de faibles précipitations moyennes annuelles (de l'ordre de 500 mm), une saison sèche estivale marquée et un hiver froid [11]. ...
Poster
Surveillance de la qualité des eaux souterraines de la Région Tanger-Tétouan.
Article
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Différents paramètres du cycle biogéochimique ont été étudiés pendant 2 ans dans une formation ouverte à genévrier thurifère (Juniperus thurifera L) située à 2 450 m d'altitude dans le Haut Atlas occidental au Maroc. La quantité d'éléments nutritifs apportée au sol par les pluviolessivats et la litière sous la couronne des arbres est élevée (42 g.m-2 de couvert.an-1). Les apports par la pluie et les pluviolessivats fortement enrichis en éléments minéraux (x 3,8) constituent 20% du total. 80% sont donc apportés par la litière dont la production moyenne est importante (1 100 g.m-2 de couvert.an-1) et qui est particulièrement riche en calcium. Ces différents apports, strictement localisés sous le couvert des arbres participent grandement à l'hétérogénéité édaphique de ces milieux ouverts. Contribution of minerals to the soil via litter, rainfall and throughfall in a juniper tree population (Juniperus thurifera L) in the western High Atlas (Morocco). The amount of nutrient reaching the soil below the crown of a juniper tree (Juniperus thurifera L) located at an altitude of 2 450 m in the western High Atlas in Morocco and showing a characteristic "open structure" was estimated from 1987 to 1989. The amount of nutrient returned to the soil below the tree crown was high (42 g.year -1.m-2 for the macroelements). Input from rainfall, throughfall and stemflow constituted 20% of this amount and a clear increase was noted in the nutrient concentration in throughfall compared to rainfall (x 3.8). The high input from litter (80% of the total input) was linked to the high mean annual litterfall (1 100 g.m -2 of crown coverage) and to the particularly high concentration of calcium in the litter.
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Quercus ilex sensu lato plays an important role in Western Mediterranean ecosystems, but is poorly developed in the Eastern Mediterranean where it is often replaced by Quercus calliprinos.The occurrence of Quercus ilex in the different bioclimates and their thermic subdivisions is presented on a small scale. Under certain geographical and ecological conditions, Quercus ilex participates in the organization of vegetation ecosystems from the meso-Mediterranean to the oro-Mediterranean altitudinal zones. Quercus ilex imposes microclimatic constraints on its associated species; it thus organizes and original understory vegetation structure (ethological groups) which will be defined in this study.One of the reasons for the success of Quercus ilex stems from its remarkable resistance to ecological constraints. A broad synthetic presentation of foliar area index variations in relation to different types of stress serve as a basis for an explanation of the sclerophyllous model in the Mediterranean region.Finally, historical factors are outlined as being critical characteristics in the determination of the present organization and spatial structure of Quercus ilex ecosystems. These considerations will be analyzed from a paleobioclimatical point of view, including data related to human pressure.
(sous presse): Composition chimique des eaux de pluie et de pluviolessivats sur le versant sud-ouesr,Ju massif de Tizrag (Haut Atlas occidental: ![aroc) Hydrcëcologie appliquée
  • W Gauquelin
  • Froiviard F J Dagnac
BADRI, W.. GAUQUELIN, T., FROIVIARD. F.. DAGNAC. J.. (sous presse): Composition chimique des eaux de pluie et de pluviolessivats sur le versant sud-ouesr,Ju massif de Tizrag (Haut Atlas occidental: ![aroc). Hydrcëcologie appliquée.
l9-i7: Carte des précipitations du llaroc à I'echelle de l./5(X) 0()0e. Peris. 6 icuillcs: lfazasan
  • Gaussen H G Roux
  • F Bagiiol 'ls
GAUSSEN. H.. ROUX. G.. BAGIiOL'LS. F.. l9-i7: Carte des précipitations du llaroc à I'echelle de l./5(X) 0()0e. Peris. 6 icuillcs: lfazasan. Rebat. Ouida. ]larrakech. Ouarzazat. Hammada du Guir.
1965: Ecologie des genévrier du Maroc
  • Lemoine Sebastien
LEMOINE SEBASTIEN, C.. 1965: Ecologie des genévrier du Maroc. Bull. Soc. Sci. rVar. Phys. Maroc, +5. 49-108.
Apports d'éléments minéraux au sol par I'intermédiaire de la litière
  • Froiviard F Badri W.
  • J Dagna
GAUQUELIN T., FROIVIARD. F.. BADRI W.. DAGNA.C J.. 1992: Apports d'éléments minéraux au sol par I'intermédiaire de la litière. des pluies et des pluviolessivats dans un peuplement à genévrier ihuriicre (Juniperus thurifera L.) du Haut Atlas occidental ( !laroc), Arrn. Scr. Fo r.. 49.,sa9-6 1 +.