Fig 21 - uploaded by Julien Touroult
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Type d'endémisme selon l'altitude des habitats (étages de végétation) fréquentés par les longicornes de Guadeloupe. Espèces endémiques strictes : uniquement l'archipel guadeloupéen ; endémiques : restreint aux Petites Antilles (Anguilla‐Grenade).  

Type d'endémisme selon l'altitude des habitats (étages de végétation) fréquentés par les longicornes de Guadeloupe. Espèces endémiques strictes : uniquement l'archipel guadeloupéen ; endémiques : restreint aux Petites Antilles (Anguilla‐Grenade).  

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Longhorn beetles of the Lesser West Indies: updated knowledge. Two new species are described from Martinique: Eburia inexpectata n. sp. and Estoloides bellefontaini n. sp. The key to west indian Eburia is updated. The genus Cometochus Villiers, 1980 is a junior synonym of Lithargyrus Martins & Monné, 1974. Four species, Desmiphora hirticollis, Epec...

Citations

... Au sein de l'arc des Petites Antilles, la faune des longicornes de Martinique était historiquement moins étudiée que celle de Guadeloupe (Villiers, 1980b ;Chalumeau & Touroult, 2005b ;Touroult, 2012). À partir de prospections récentes et approfondies, la faune de Martinique a été progressivement mieux connue et récemment portée à 65 espèces (Touroult, 2007(Touroult, , 2012(Touroult, , 2017. ...
... Au sein de l'arc des Petites Antilles, la faune des longicornes de Martinique était historiquement moins étudiée que celle de Guadeloupe (Villiers, 1980b ;Chalumeau & Touroult, 2005b ;Touroult, 2012). À partir de prospections récentes et approfondies, la faune de Martinique a été progressivement mieux connue et récemment portée à 65 espèces (Touroult, 2007(Touroult, , 2012(Touroult, , 2017. Les prospections systématiques des zones naturelles réalisées en 2021 et 2022 ont encore livré deux nouveaux longicornes décrits ici. ...
... Cette espèce est commune en Guadeloupe et dans les îles du nord (Saint-Martin par exemple), en forêt xérophile et facilement collectée au piège aérien (Chalumeau & Touroult, 2005b). Citée par Villiers (1980c) de Martinique, sur la base d'un spécimen ancien sans localité précise, nous avions considéré cette mention comme douteuse (Chalumeau & Touroult, 2005b ;Touroult, 2012). En particulier, aucun entomologiste local n'avait trouvé cette espèce et nous ne l'avions pas non plus observée dans les inventaires standardisés des ZNIEFF (voir par exemple alors que des centaines de spécimens d'Eburia appartenant aux autres espèces de Martinique ont été collectés. ...
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Two new longhorn beetles from Martinique and various records from the Lesser Antilles (Coleoptera, Cerambycidae). A new species of Eburiini is described from Martinique: Pantomallus ravati Touroult & Deknuydt, n. sp. It is compared with the closely related species Pantomallus inermis Fleutiaux & Sallé, 1890, comb. rev. from Guadeloupe. Eburia decemmaculata (Fabricius, 1775) is reported for the first time from Barbados and its presence, until now doubtful, is confirmed in Martinique. A new Acanthocinini, Neseuterpia fiardi Touroult & Poirier, n. sp., is described from the rainforests of Montagne Pelée and compared with species from Guadeloupe and Dominica. Hypsioma grisea (Fleutiaux & Sallé, 1890) is reported for the first time from Saint-Martin.
... Chalumeau & Touroult (2005). The latter paper is listed in the references section by Touroult (2012). Julien Touroult kindly checked his collection and there is no voucher for Saba there (Touroult 2020 in litt). ...
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This paper presents a first critical review of the beetle species (Insecta: Coleoptera) reported from the (former) Dutch Antilles as well as a history of beetle collecting and collectors on the islands. The introductory section provides a concise overview of the location, climate, geology and vegetation of the six islands. The catalogue is concluded with miscellaneous additions, corrections and annotations to the published records of the other islands of the northern Leeward Islands, and a comprehensive bibliography. (ZooBank registration: http://zoobank.org/ E2D76464-5AAE-4D75-9AC5-CA119E65D72A
... La faune des Coléoptères de Martinique souffre d'un « retard » historique par rapport à la Guadeloupe, île la mieux connue des Petites Antilles (Peck, 2011 ;Peck, 2012 ;Peck et al., 2014). Les longicornes suivent ce schéma général, bien qu'ils figurent parmi les familles les plus étudiées : à l'époque des révisions de Villiers (1980), on comptait moitié moins d'espèces en Martinique qu'en Guadeloupe, puis les publications de nouveaux taxons depuis les années 2000 (notamment Chalumeau & Touroult, 2005 ;Touroult, 2012) ont permis d'aboutir à une richesse quasi-équivalente à celle de la Guadeloupe, et supérieure à celle connue pour l'instant des autres îles proches comme la Dominique et Sainte-Lucie. ...
Article
Description of two new Longhorn Beetles from Martinique (Coleoptera, Cerambycidae). Entomological survey performed since 2011 have revealed two new rare species, represented by only one specimen each: Carneades flavomaculata n. sp. (Colobotheini) close to C. bincincta Gahan, 1889 and Leptostylopsis poirieri n. sp. (Acanthocinini) close to L. antillarum (Fisher, 1925). These new species are illustrated and compared to similar species in the West Indies fauna.
Article
A key for identification of the 45 genera of Acanthocinini with erect setae on the elytra and which occur in South America is provided. A new synonymy is proposed for Trichonyssodrys Gilmour, 1957 (junior synonym of Pentheochaetes Melzer, 1932), resulting in new combinations for the following species: Pentheochaetes aureopilosa (Monné, 1990), P. cincta (Delfino, 1981), P. maculata (Gilmour, 1957), P. melasma (Delfino, 1981), and P. nessimiani (Monné & Monné, 2012). The gender of the species-group names in Pentheochaetes is corrected. Diagnosis for each genus is provided, as well as type-locality and geographical distribution of the type-species.
Technical Report
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Myriapods include more than 15000 described species in the world and play an important role in the functioning of ecosystems. Martinique is part of the "hotspot" of biodiversity of the Caribbean. However, no deep dedicated study to this group has been made before. The present report is a first step to fill gaps on the Myriapoda of Martinique, with examination of the grey literature and of numerous unidentified specimens in several collections; as well as new materials collected in the field. After this work, the knowledge of Myriapoda has well increased: we give a first list of 28 centipedes species and 29 millipedes species quoted in Martinique (as least one time). 10 species are quoted for the first time in this island: 8 centipedes and 2 millipedes; including one new species which has been described during 2019 (Schizonampa barberi Iorio & Coulis, 2019). Comments are given on several species never found again since old quotations, or since general quotations of areas in papers on other countries. Several of these last species probably are temporary and unacclimatized introduction. We estimate that the number of myriapod species well living in Martinique is around 50. 24 species-cards are made (12 centipedes, 12 millipedes) with: a map of known stations for each; description of their general distribution and their main morphologic criteria; a very preliminary synthesis of some biologic informations and on their ecology. Martinique comprise 32% of restricted endemics in the sense of Touroult (2012) and 14% of strictly endemic species. Several species seems to have a particular ecology (e.g. several living in primeval humid forests only; one in xerothermic forests; two on the seashore). The interest of this group is thus very high in Martinique. Despite the advancement of knowledge, important gaps remain, particularly on centipedes. Several areas still are very badly explored (e.g. the coastline). At least two other species are probably new for science and need to be deeply studied. At the view of their diversity, endemism and ecology, it is a clear need of a conservation evaluation with more numerous data. Thus in the future, it would be highly necessary to continue the studies on myriapods of Martinique, and not neglect them in conservation politics.
Technical Report
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Dans la suite des inventaires menés depuis 2011, l'entomofaune de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) situées dans le sud et le centre de la Martinique (Petites Antilles) a été échantillonnée au titre du programme d’étude 2017. S’est également ajoutée une station témoin en zone rurale agricole, Bois rouge, dont l’objet est de mieux mettre en avant la valeur patrimoniale des ZNIEFF. Des techniques de collecte variées (pièges d'interception, piège lumineux, piège Polyvie bleu, pièges aériens, recherche active et mise en émergence) ont été utilisées durant une mission de terrain de 15 jours en mai 2017 puis complétées par une phase de terrain en novembre 2017 (12 jours) comprenant des techniques complémentaires (piège Malaise, assiettes colorées, tamisage en particulier). Au total 1680 données, correspondant à 8500 spécimens étudiés pour 535 taxons (espèces ou morpho-espèces) ont été déterminées par un ensemble de 22 spécialistes. En termes de protocole, comme en 2016, le remplacement d’un piège PolytrapTM par un système Polyvie bleu (PVB) couplant interception et attraction lumineuse par LED a très nettement renforcé l’efficacité de l’échantillonnage pour les Coléoptères et Hémiptères. Le protocole 2017 a mis l’accent sur les Hyménoptères, tout particulièrement les fourmis, avec un spécialiste sur le terrain pendant toute la seconde phase d’inventaire (novembre). Les quatre ZNIEFF se sont révélées riches en insectes forestiers endémiques avec des cortèges caractéristiques des étages de végétations forestières des sites. Le site autour d’Absalon (ZNIEFF 31), avec une faune de zone hygrophile, s’est revélé très riche en espèces endémiques déterminantes. On peut notamment citer : Dynastes hercules reidi Chalumeau, 1977 ; Diapherodes martinicensis Lelong & Langlois, 2005 et la mygale Caribena versicolor (Walckenaer, 1837). Pour les forêts plus sèches, la ZNIEFF du Morne Aca (ZNIEFF 09), en particulier la zone sommitale figure parmi les localités xéromésophiles les plus remarquables inventoriées dans le cadre du programme ZNIEFF depuis 2011. Elle a livré plusieurs espèces nouvelles qui restent à étudier. Petit site enclavé dans le tissu urbain de Fort-de-France, Montgérald (ZNIEFF 26) possède une faune un peu moins riche mais intéressante avec plusieurs espèces déterminantes, confirmant son intérêt comme réservoir de biodiversité. Le Morne Sulpice (ZNIEFF 39) présente également un cortège assez riche et typique des reliques de forêt xéromésophile du sud de la Martinique. L’inventaire de la station témoin de Bois Rouge (Lamentin) en zone rurale arborée, a été riche d’enseignements : la zone présente une faune plutôt diversifiée. On y a noté des espèces très rarement observées, par ex : Dyscinetus mendax Joly & Escalona, 2010 et Brasiella argentata pallipes (Fleutiaux & Sallé, 1889. Cependant, il s’agit d’une faune de milieux ouverts et secondaires qui comporte peu d’espèces endémiques. Malgré la forte richesse observée, aucune espèce déterminante de ZNIEFF n’a été contactée. Les déterminations réalisées pour cette étude viendront compléter le référentiel taxonomique des insectes de Martinique (TAXREF) de plusieurs espèces connues d'autres îles ou du continent américain, et non encore signalées de Martinique ; notamment pour le groupe des fourmis.
Technical Report
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Dans la poursuite des inventaires menés depuis 2011, l'entomofaune de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) situées dans le sud, l’ouest et le centre de la Martinique a été échantillonnée au titre du programme d’étude 2016. Des techniques de collecte variées (pièges d'interception, piège lumineux, piège Polyvie bleu, pièges aériens, recherche active et mise en émergence) ont été utilisées durant une mission de terrain de 15 jours en mai 2016 et complétées par une phase de terrain en octobre 2016 (12 jours) comprenant des techniques complémentaires (piège Malaise et assiettes jaunes en particulier). Au total 1083 données, correspondant à 5920 spécimens étudiés pour 441 taxons (espèces ou morpho-espèces) ont été déterminées par un ensemble de spécialistes. En termes de protocole, le remplacement d’un piège PolytrapTM par un système Polyvie bleu (PVB) couplant interception et attraction lumineuse par LED a très nettement renforcé l’efficacité de l’échantillonnage pour les Coléoptères et Hémiptères. Les quatre ZNIEFF se sont révélées riches en insectes forestiers endémiques avec des cortèges caractéristiques des étages de végétations forestières des sites. Les sites de Rocher Zombis (ZNIEFF 23) et de Morne Camp (ZNIEFF 48) abritent un cortège saproxylique de forêt xéromésophile, dont certaines espèces très rares comme le longicorne Estoloides bellefontainei, décrit en 2012 d’une unique station. La grande ZNIEFF de Cap-Enragé / Morne Rose (ZNIEFF 36) présente un vaste gradient de forêt allant du littoral jusqu’au domaine méso-hygrophile. Cet étagement altitudinal et l’état de conservation des forêts permet d’observer des taxons rares de forêt littorale comme le bupreste Acmaeodera villiersi ou la sauterelle Nesonotus salomonoides et des taxons de forêts humides comme Epectasis similis. La ZNIEFF de Morne Chapeau Nègre (ZNIEFF 47), située en forêt d’altitude, présente un cortège moins riche que d’autres ZNIEFF mais particulièrement intéressant par son fort taux d’endémisme, avec des espèces rares restreintes aux forêts hygrophiles, comme le Birandra pinchoni dont il s’agit de la première observation documentée depuis près de 30 ans. Les déterminations réalisées pour cette étude viennent compléter le référentiel taxonomique des insectes de Martinique de plusieurs espèces connues d'autres îles, ou du continent américain et non encore signalées de Martinique.
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L'entomofaune de six Zones Naturelles d'Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) a été échantillonnée à l'aide de techniques variées (pièges d'interception, piège lumineux, piège aérien, recherche active, mise en émergence) durant deux missions, l'une en avril et l'autre en mai 2012. Au total 1135 spécimens comportant 265 espèces ont été déterminés. La composition faunistique varie nettement selon le ou les étages de végétation présents dans chaque ZNIEFF. Les espèces localisées et endémiques (« déterminantes ») sont indiquées pour chaque site. Ces 6 ZNIEFF abritent toutes des Coléoptères saproxyliques intéressants, ce qui témoigne de l'importance de la conservation de ces reliques forestières. La ZNIEFF de Cap Salomon est peut-être la moins diversifiée mais s'avère remarquable par la densité de certains coléoptères de forêt sèche, dont plusieurs endémiques, liée à la dominance d'une essence, hôte de nombreuses espèces. Ces prospections ont aussi permis d'observer des espèces considérées comme inféodées aux forêts humides à des altitudes relativement basses (partie basse de l'ensemble Anse Couleuvre/Piton Conil) ou dans la partie sud de la Martinique (Morner Gardier). Ceci témoigne d'une niche écologique plus importante que prévu, mais aussi et surtout du relativement bon état de conservation de ces reliques forestières. La ZNIEFF du Morne Césaire, située en forêt humide en altitude (600 m) est remarquable pour sa faune endémique, typique de cette tranche d'altitude. La ZNIEFF de Coulée Verte - Habitation Barême, plus anthropisée, est celle qui a livré le moins d'espèces intéressantes, ce qui, compte tenu du court temps d'échantillonnage, ne signifie nullement une absence d'intérêt.
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Dans la poursuite des inventaires menés en 2011 et 2012, l'entomofaune de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) situées dans le sud-ouest de la Martinique a été échantillonnée. Des techniques de collecte variées (pièges d'interception, piège lumineux, pièges aériens, recherche active et mise en émergence) ont été utilisées durant une mission de terrain de 20 jours entre fin septembre et octobre 2013 et complétées par diverses prospections d'entomologistes martiniquais. Au total 970 spécimens comportant 177 espèces ont été déterminés. Les quatre ZNIEFF étudiées possèdent le même fonds de faune, typique de cette zone sud-ouest de la Martinique relativement bien préservée. Elles abritent des endémiques de Martinique. On observe notamment la présence de plusieurs taxons de forêt mésophile, dont il s'agit de la première mention dans le sud de la Martinique (Ochrus ornatus, Stizocera daudini notamment). Plusieurs espèces endémiques réputées rarissimes s'avèrent finalement assez répandues dans les reliques forestières bien conservées de cette zone (Trachyderes maxillosus ou Solenoptera quadrilineata par exemple). Elles restent cependant des espèces à fort enjeu patrimonial. La ZNIEFF de La Bertrand s'est révélée assez pauvre, ce qui traduit certainement un biais dans l'échantillonnage. Les sites les plus hauts, le Morne Bigot et le Morne des Pères, se sont avérés particulièrement riches. La ZNIEFF du Morne Gallochat, plus sèche (et moins élevée), dans la continuité du Morne Bigot, s'avère également diversifiée, avec une faune de forêt sèche et l'intérêt de la ravine de l'Anse Noire, notamment pour la libellule Protoneura ailsa. Un nouveau Papilionidae pour la Martinique, Heraclides androgeus, a été observé sur plusieurs ZNIEFF du secteur.
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Dans la poursuite des inventaires menés depuis 2011, l'entomofaune de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) situées dans le sud et le sud-ouest de la Martinique a été échantillonnée au titre du programme d’étude 2015. Des techniques de collecte variées (pièges d'interception, piège lumineux, pièges aériens, recherche active et mise en émergence) ont été utilisées durant une mission de terrain de 15 jours en octobre 2015 et complétées par une phase de terrain en mars 2016 (12 jours) comprenant des techniques complémentaires (piège Malaise et assiettes jaunes en particulier). Au total 2583 spécimens pour 280 espèces ont été déterminés par un ensemble de spécialistes. Les quatre ZNIEFF se sont révélées assez homogènes avec la présence régulière des espèces caractéristiques des forêts xéro-mésophiles du sud-ouest de la Martinique. Les espèces endémiques de ces milieux étaient bien représentées, ce qui peut être mis en relation avec l’absence de défrichement de cette zone lors du maximum des défrichements de l’époque coloniale. La vaste zone forestière relativement continue du sud-ouest (Presqu’île des Trois-Îlets jusqu’au Diamant) permet l’expression de ce cortège. Le Morne Préfontaine (ZNIEFF 14), situé plus à l’est et moins dans une continuité boisée fait également partie des zones peu défrichées par le passé. Avec sept espèces déterminantes ZNIEFF, c’est un des sites les plus riches que nous ayons étudié pour les forêts « sèches » de l’île. Le secteur du Morne Jacqueline (ZNIEFF 42) présente un cortège saproxylique plus réduit en termes d’espèces endémiques, probablement à mettre en relation avec une forêt plus impactée. L’étude des lépidoptères a révélé également la présence régulière d’espèces réputées rares, qui sont vraisemblablement caractéristiques des formations végétales les plus sèches de l’île (notamment au Morne Jacqueline). Ces données viennent compléter les connaissances sur des secteurs et des espèces moins étudiés que ceux de la zone hygrophile. Les déterminations réalisées pour cette étude viennent compléter le référentiel taxonomique des insectes de Martinique de plusieurs espèces connues d'autres îles, ou du continent américain et non encore signalées de Martinique.