Carte de répartition des points de mesure et des zones irriguées 

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Context 1

... plaine du Gharb est située au nord-ouest du Maroc. Elle s’étend dans la basse vallée de l’oued Sebou sur une superficie de 3 000 km2 ( Figure 1). Elle est formée d’une épaisse série sédimentaire de dépôts très hétérogènes. La zone est à vocation agricole et a fait l’objet d’aménagements hydrauliques considérables et de mise en valeur agricole. Son climat passe de subhumide à hiver tempère en zone côtière et à semi- aride à hiver chaud à l’intérieure de la plaine. Les précipitations moyennes annuelles sont de 460 mm. La plaine renferme un système aquifère complexe constitue de deux principales nappes superposées qui sont : la nappe phréatique au centre de la plaine et la nappe profonde qui affleure sur les pourtours sud et ouest et plonge au centre sous la nappe superficielle. Pour élaborer la carte de vulnérabilité de la plaine du Gharb on a eu recours à l’usage combiné de la méthode TCR et des logiciels SIG (Arcview et ArcGis). L’utilisation conjointe de cette méthode et du SIG permet de tirer partie de leurs avantages respectifs. Ainsi les différents paramètres pris en compte pour l’élaboration de la carte de vulnérabilité (Temps de transit, rapport des concentrations et rapport des recharges) ont été calculés au niveau des points de données (Fig. 1), et ont été ensuite rastérisées (création de grilles de valeurs) selon un maillage régulier. Le choix des dimensions du maillage dépend en l’occurrence de l’étendue de la zone d’étude et de la répartition spatiale des points données. Le calcul de l’indice de vulnérabilité Iv sur l’ensemble de la zone d’étude, a nécessité un grand nombre d’opérations qui ont été énormément facilitées par l'usage d'un Système d'Information Géographique. Le degré de recharge R’/R : est évalué par l’infiltration diffuse des précipitations estimé par le bilan hydrique en moyenne à 15 % et par les retours d’irrigation approchés à 25 %. Les échanges préférentiels avec l’oued Sebou et avec la nappe profonde, qui sont par ailleurs très localisés, n’ont pas été quantifiés. Toutefois, ces échanges seront pris en compte qualitativement dans l’évaluation du risque de pollution. La carte du degré de recharge montre que la nappe superficielle présente globalement un degré de recharge ne dépassant pas les 30 % (Fig. 2). Il est à mettre principalement en relation avec la nature alluvionnaire des sols présentant des teneurs variables en argile allant de 15 à 55 %. Le temps de transit T et le degré d’épuration C ’/ Cp dépendent en l’occurrence de la vitesse moyenne d’infiltration (Vm) et du pouvoir épurateur Md des couches traversées. Ces derniers paramètres ( V m et Md ) ont été estimés en fonction de l’épaisseur et de la nature des couches de la zone de couverture, et ce selon la méthodologie présentée ci-dessus. L’épaisseur de la zone non saturée de la nappe superficielle est obtenue par la différence de niveau entre les surfaces topographique et piézométrique. Ces surfaces ont été obtenues par interpolation, des points topographiques et des points piézométriques, en utilisant la méthode IDW (inverse distance weighted) qui est l’une des méthodes les plus utilisées dans les SIG. La carte obtenue montre que cette épaisseur est souvent inférieure à 2:5 m et elle dépasse les 3 m localement au Nord-Est et au Sud-Est de la plaine et avec un maximum de 10 m aux environs de Sidi Sliman (Fig. 3). Cette couverture est formée souvent par une succession de couches de limon argileux et d’argiles limoneuses avec des intercalations de bancs de sable et/ou de sables limoneux dont l’épaisseur varie entre 10 cm et 4 m au ...

Context 2

... plaine du Gharb est située au nord-ouest du Maroc. Elle s’étend dans la basse vallée de l’oued Sebou sur une superficie de 3 000 km2 ( Figure 1). Elle est formée d’une épaisse série sédimentaire de dépôts très hétérogènes. La zone est à vocation agricole et a fait l’objet d’aménagements hydrauliques considérables et de mise en valeur agricole. Son climat passe de subhumide à hiver tempère en zone côtière et à semi- aride à hiver chaud à l’intérieure de la plaine. Les précipitations moyennes annuelles sont de 460 mm. La plaine renferme un système aquifère complexe constitue de deux principales nappes superposées qui sont : la nappe phréatique au centre de la plaine et la nappe profonde qui affleure sur les pourtours sud et ouest et plonge au centre sous la nappe superficielle. Pour élaborer la carte de vulnérabilité de la plaine du Gharb on a eu recours à l’usage combiné de la méthode TCR et des logiciels SIG (Arcview et ArcGis). L’utilisation conjointe de cette méthode et du SIG permet de tirer partie de leurs avantages respectifs. Ainsi les différents paramètres pris en compte pour l’élaboration de la carte de vulnérabilité (Temps de transit, rapport des concentrations et rapport des recharges) ont été calculés au niveau des points de données (Fig. 1), et ont été ensuite rastérisées (création de grilles de valeurs) selon un maillage régulier. Le choix des dimensions du maillage dépend en l’occurrence de l’étendue de la zone d’étude et de la répartition spatiale des points données. Le calcul de l’indice de vulnérabilité Iv sur l’ensemble de la zone d’étude, a nécessité un grand nombre d’opérations qui ont été énormément facilitées par l'usage d'un Système d'Information Géographique. Le degré de recharge R’/R : est évalué par l’infiltration diffuse des précipitations estimé par le bilan hydrique en moyenne à 15 % et par les retours d’irrigation approchés à 25 %. Les échanges préférentiels avec l’oued Sebou et avec la nappe profonde, qui sont par ailleurs très localisés, n’ont pas été quantifiés. Toutefois, ces échanges seront pris en compte qualitativement dans l’évaluation du risque de pollution. La carte du degré de recharge montre que la nappe superficielle présente globalement un degré de recharge ne dépassant pas les 30 % (Fig. 2). Il est à mettre principalement en relation avec la nature alluvionnaire des sols présentant des teneurs variables en argile allant de 15 à 55 %. Le temps de transit T et le degré d’épuration C ’/ Cp dépendent en l’occurrence de la vitesse moyenne d’infiltration (Vm) et du pouvoir épurateur Md des couches traversées. Ces derniers paramètres ( V m et Md ) ont été estimés en fonction de l’épaisseur et de la nature des couches de la zone de couverture, et ce selon la méthodologie présentée ci-dessus. L’épaisseur de la zone non saturée de la nappe superficielle est obtenue par la différence de niveau entre les surfaces topographique et piézométrique. Ces surfaces ont été obtenues par interpolation, des points topographiques et des points piézométriques, en utilisant la méthode IDW (inverse distance weighted) qui est l’une des méthodes les plus utilisées dans les SIG. La carte obtenue montre que cette épaisseur est souvent inférieure à 2:5 m et elle dépasse les 3 m localement au Nord-Est et au Sud-Est de la plaine et avec un maximum de 10 m aux environs de Sidi Sliman (Fig. 3). Cette couverture est formée souvent par une succession de couches de limon argileux et d’argiles limoneuses avec des intercalations de bancs de sable et/ou de sables limoneux dont l’épaisseur varie entre 10 cm et 4 m au ...