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Benjamin Strong as a young banker

Benjamin Strong as a young banker

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Benjamin Strong, first governor of the Federal Reserve Bank of New York (1914–1928), dominated the Federal Reserve System during its formative years. Strong perceived the System as one means whereby the United States could assume a far more substantial international role. Fiercely pro-Ally in outlook during the First World War, Strong pushed succes...

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Currency-related crime was endemic in London during the Restriction Period (1797–1821). This article looks at 884 individuals suspected or charged by the Bank of England, and considers how changes in detection strategy affected the prevalence of ethnically Irish people within that list of suspects. It rejects an anti-Irish bias, and concludes that...

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A u cours des cinquante dernières années, le dollar a joué le rôle de monnaie internationale 1 par excellence, que ce soit dans le cadre de l'étalon de change-or décidé à Bretton Woods ou dans celui des taux de change flexibles apparus sous la pression des circonstances en 1973. Jusqu'aux années 1960, la livre sterling avait pourtant continué à concurrencer le dollar ; tandis que dans les années 1980, les rôles accrus accordés au deutsche mark et au yen avaient pu laisser penser que le système monétaire international s'orientait vers une configuration tripolaire. En fait, les utilisations internationales du deutsche mark et du yen se sont stabilisées à des niveaux modestes à partir des années 1990. Au début des années 2000, certains commen-tateurs envisagent que le système monétaire international puisse rapide-ment devenir bipolaire, le dollar partageant progressivement son rôle avec l'euro. Dans un rapport publié en juillet 2008, la Banque centrale européenne (BCE) souligne toutefois le plafonnement de l'importance de l'euro comme monnaie internationale. Cet article propose une explication historique de l'apparition et du développement du rôle international du dollar de 1914 à 1958, en mettant particulièrement l'accent sur le rôle des marchés financiers américains qui fonctionnent sans interférence gouvernementale HENRY 23/06/09, 11:18 21 REVUE D'ÉCONOMIE FINANCIÈRE 22 excessive, qui sont larges -c'est-à-dire qui englobent une large palette d'instruments financiers -et qui sont profonds -c'est-à-dire qui s'appuient sur des marchés secondaires largement développés. Des marchés financiers liquides, larges et profonds contribuent à la demande internationale de la monnaie des États-Unis, car ils reflètent les préférences des investisseurs et des banques centrales pour des instruments financiers sûrs et liquides. QUELLES SONT LES FONCTIONS
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Résumé Dans la monumentale biographie que Skidelsky a consacrée à J-M.Keynes figure un passage énigmatique pour ne pas dire étrange. Selon Skidelsky, J-R.Commons « représenterait l'une des plus éminentes influences méconnues de J-M.Keynes ». Cette impression d'étrangeté est encore accentuée par les propos tenus par J-M.Keynes lui-même dans une missive à J-R.Commons. Dans cette lettre Keynes écrit, en effet, « There seems to me to be no another economist with whose general way of thinking I feel myself in such genuine accord ». En forçant quelque peu le trait, on pourrait considérer que les propos de Keynes vont au-delà de l'expression de la simple amabilité ou d'une proximité de pensée certaine, mais laissent entendre une communauté pour ne pas dire une communion d'esprit ! Le passage de Skidelsky ainsi que les propos épistolaires de Keynes soulèvent une multitude de questions : d'abord, à quel moment et de quelle manière les relations entre Keynes et Commons se sont-elles nouées ? Ensuite, si effectivement, influence de Commons sur Keynes il y a eu, à quel niveau doit-on la situer ? Et enfin, dans la mesure où Commons représente l'une des figures centrales de l'Institutionnalisme Historique Américain et au-delà des rapports de Commons et Keynes, peut-on considérer que l'influence exercée par Commons autorise à considérer que non seulement les institutions occupent une place centrale dans la pensée économique de Keynes, mais que sa conception des institutions est elle-même singulière? Pour apporter des réponses à ces question, il faut envisager désormais sérieusement, à travers ce que nous appelons l'hypothèse Commons, un réexamen de l'évolution de la pensée économique de Keynes à la lumière de l'influence de l'Institutionnalisme Historique Américain en général et de celle de 1 Commons en particulier. Ce réexamen doit permettre de repenser les idées économiques de Keynes dans l'optique de l'action collective comme une parmi les voies incontournables de la résolution du « problème économique » des économies capitalistes modernes. Cette voie, qui prend acte des dynamiques des conflits et des compromis, passe nécessairement par les institutions comme entités de médiation à la fois entre le niveau macro-économique et le niveau micro-économique et entre les groupes d'acteurs économiques et l'Etat. On est très loin des approches (néo-)autrichiennes ou néo-institutionnalistes.